NICOLAS DE CUES DANS LE LIVRE "INDIVIDU ET COSMOS" D'ERNST CASSIRER

UNIVERSITE DE STRASBOURG
FACULTE DES SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE




THESE
pour obtenir le grade de
présentée publiquement
par ALEXANDER KIRIYATSKIY

Directeur de Thèse:
Monsieur le Professeur Frédéric DE BUZON
  
Jury:

La coïncidence totale des concepts opposés à la même époque Thématique de cette thèse:

L'individu. Individu dans l’histoire. Frontières des époques. Relations entre individus. Quatre catégories philosophiques de Cassirer. Traits du Moyen Âge au XXsiècle

Thématique:

Le pouvoir de la coïncidence des concepts opposés à la Renaissance et l'impossibilité de l'éviter dans son nouvel art et dans sa nouvelle philosophie.  Rapports événements historiques pendant la Renaissance et les catégories de Cassirer. Les rapports de ces derniers à leurs quatre instruments.

But:

Démontrer qu’il est impossible d’éviter la coïncidence entre les concepts opposés à la Renaissance, et leurs conceptions au XXe et au XXIe siècle avec les particularités médiévales

Base:

La recherche du livre Individu et cosmos d'Ernst Cassirer


Introduction

          La recherche que nous présentons détermine l'origine des quatre catégories (logique, réalité créative, mythe et langue) d'Ernst Cassirer, afin d’aboutir à l'explication de sa philosophie, isolée des autres catégories philosophiques.1 Nous étudions étape par étape le livre Individu et cosmos2 de Cassirer et nous révélons la raison, pour laquelle au XXe siècle, le dernier idéaliste allemand3 Cassirer consacre l’intégralité de ses six livres à la Renaissance. La majorité des extraits de notre corpus est tirée sur la base de ces ouvrages. L’Individu et Cosmos devient l’objet principal de notre recherche, car il répond aux questions de notre problématique, liée aux catégories de Cassirer. Afin d'unir leurs concepts, nous les inscrivons dans le prolongement des idées de notre objet qui ne lui appartiennent pas. Nous prolongeons la problématique de leurs sources et trouvons immédiatement leurs rapports à l'origine de la philosophie hermétique de Cassirer. Notre thèse analyse la recherche philosophique d'Ernst Cassirer Individu et cosmos et cherche, dans ce livre, ses particularités. Notre travail trouve les nouvelles marques qui unissent, systématisent et individualisent la recherche d'Ernst Cassirer. Le dernier idéaliste modernise son interprétation de Nicolas de Cues. Ce travail suppose que la conscience humaine se développe à travers les coïncidences des concepts opposés et construit la pyramide des individus.

Motivation et but

La motivation à l'origine du corpus de notre thèse détermine le but de notre recherche. Le corpus de notre thèse dévoile les six volumes d'Ernst Cassirer consacrés à la Renaissance. Tout notre corpus englobe la même idée et analyse successivement l’Individu et cosmos livre essentiel des six traités liées à la particularité de Cassirer. La Renaissance formula sa source méthodologique. Cette dernière évite particulièrement, selon Kuhn, toutes les autres catégories philosophiques. Ernst Cassirer se sert uniquement des mêmes catégories limitées. Notre recherche justifie l'ordre hermétique d'Ernst Cassirer, en démontrant leur origine du Moyen Âge et de la Renaissance qui si limitent aux mêmes quatre catégories de Cassirer. Nous prolongeons les analyses historiques de l'Individu et cosmos et découvrons ses particularités implicites. De même, notre thèse démontre que le but de Cassirer est la confirmation de la validité de son hermétisme. A la Renaissance, ce dernier se limite uniquement aux quatre catégories. Cet hermétisme convient de souligner que Cassirer n'attire pas l'attention sur l'idée permanente de son hermétisme obligatoire. Chaque paragraphe de notre travail tente d’expliquer la raison, pour laquelle Cassirer analyse l'évolution de la pensée à la Renaissance. Nous affirmons qu'il consacra six livres à cette époque, car ce temps donna naissance à une philosophie limitée à ses quatre catégories: logique, réalité créative, langue et mythe. Leurs objets et leurs sujets-individus font allusion à cet hermétisme, la production de la nouvelle conception de la Renaissance. Cette conception n'avait aucune chance d'apparaître d'une autre façon et de prolonger autrement son existence qui se développe du XVe au XVIIe siècle. Leurs formes linguistiques de la Renaissance commencent à unir trois catégories (logique, réalité etmythe) à travers la coïncidence des oppositions absolues de Nicolas de Cues4. Elles tiennent simultanément la nécessité de sa méthodologie hors de leurs discours. En outre, notre thèse expose dans chaque paragraphe de chaque chapitre, que les buts de tous les philosophes de l'Individu et cosmos sont l'expression (langue), l'intelligence humaine (logique), la vraie nature (réalité créative) et Dieu (but de tous et essence de tous les mythes). Toutes nos aspirations conduisent à la confirmation que la Renaissance ne pouvait naître à travers d'autres catégories que celles choisies à travers Cassirer. Nicolas de Cues devient le révolutionnaire pacifique sans innovations5. Toute sa vie et toute son âme deviennent la coïncidence animée des concepts opposés. Il débute la nouvelle époque à travers sa nouvelle relation à ses quatre catégories. Nicolas de Cues unit Dieu (mythe) à la nature créatrice (réalité) en dévoilant qu'il n'y a aucune proportion entre l'Être Parfait de Dieu (mythe) et l'imperfection naturelle (réalité créative). Notre travail affirme (montre) que Ficin6, Pic de la Mirandole7, Pomponazzi8, Léonard de Vinci9, Giordano Bruno10contribuent à renforcer les mêmes catégories en les modifiant, car ils étaient implicitement les disciples de Nicolas de Cues. Notre recherche démontre que Cassirer justifie l'hermétisme de ses catégories à travers les découvertes logiques de Nicolas de Cues. L'Individu et cosmos démontre l’Être Divin par tous les ordres matériaux et par toutes les qualités infinies. En outre, ce traité oppose totalement Dieu infini à notre logique limitée, à travers nos possibilités finies. De même, par la langue, Nicolas de Cues unit l'Univers (réalité créative) et la logique humaine sans aucune proportion, entre les deux. Le cardinal transforme la réalité effective du Moyen Âge en efficacité de la Renaissance, alors que la réalité créative des individus commence à créer de la même façon dont le fait Dieu, à travers les objets, et produit les sujets.

L'expérience historique. – Sources de nos problématiques

Notre étude des quatre chapitres de notre objet illustre précisément quatre catégories d'Ernst Cassirer et expose leur isolation liée immédiatement à la Renaissance. Nous affirmons que du XIVe au XVIIe siècle, la motivation cosmopolitique conçoit trois problématiques générales de notre époque. La nouvelle forme linguistique fait coïncider les oppositions d'Aristote des commentaires médiévaux avec Celui-ci réel en renforçant ces deux opposés à Platon11. Cette même nouvelle conception de la Renaissance unit relativement les gentils et les chrétiens. Nous faisons accepter les racines médiévales des mêmes quatre catégories qui étaient renouvelées pendant la Renaissance. Ces derniers sont distincts au Moyen Âge et à la Renaissance et n'ont que leurs titres égaux.
Notre thèse prolonge la recherche de Cassirer et élargit, parfois, les racines médiévales de son Individu et cosmos à travers nos trois problématiques (catégories, objets et sujets-individus reconduits aux mêmes catégories). Pour la même raison, au Moyen Âge, la langue, la logique, le mythe et la réalité n'avaient pas encore les essences créatives qui étaient apparues à la Renaissance. Nous étudions les traits communs et les différences entre 1) la Renaissance du XVe siècle, 2) l'époque de Charlemagne12 au VIIIe siècle et 3) les approbations médiévales de Dénis l'Aréopagite13 au VIe siècle. Ces trois étaient examinés partiellement par Cassirer. Notre thèse prolonge les matières byzantines au VIe siècle et la Renaissance de Charlemagne qui n'étaient examinées par Cassirer, car nous précisons l'origine de ses quatre catégories. Notre travail ne peut éviter leurs oppositions historiques à la Renaissance. Nous découvrons les sources de la nouvelle conception de la Renaissance, opposées aux mêmes titres médiévaux. Notre travail analyse la raison, pour laquelle la coïncidence des concepts opposés d'Aréopagite tuait la logique (droit de réfléchir), la réalité (alors seule l’effectivité sans créations), le mythe (Dieu accepté) et la langue (grec et latin classique). Au XVe siècle, leur nouvelle conception de la Renaissance unit le Macrocosme de la réalité au Microcosme14 de la logique. L’innovation détermine l'origine des deux autres catégories philosophiques d'Ernst Cassirer. De même, notre travail cherche les tendances médiévales, car ces dernières ont conduit le Moyen Âge à la Renaissance par Boèce, par Guillaume IX duc Aquitain, par Saint Thomas, par Dante, etc.…
- I) Notre problématique du sens (A) se limite, selon Ernst Cassirer, aux relations entre les quatre catégories philosophiques mentionnées plus haut: la langue (expression (1)), le mythe (Dieu accepté par notre abstraction (2)), la réalité créative (matérialisation obligatoire de l'idée (3)) et la logique (l'intelligence humaine (4) liée à toutes nos connaissances sans direction). Notre sens (A) explique, grâce aux confrontations, la justification historique des affirmations de Cassirer. Car les formes sont devenues la coïncidence de ces quatre catégories. La pensée s'appuie uniquement sur les quatre catégories philosophiques qui, au XXe siècle, deviendront les catégories de Cassier. Notre problématique (A) oblige les chercheurs à trouver la base, sur laquelle Cassirer a choisi l'union formelle de ces quatre catégories. Leur nouvelle coïncidence philosophique de la Renaissance a donné formulation à la même philosophie d'Ernst Cassirer. Elles ont maintenant les essences contemporaines de notre logique (rationalité humaine), de notre mythe (Dieu accepté), de notre réalité créative (déploiement créant) et de notre langue (forme de l'expression).
- II) Notre problématique du sens (B) considère les formes unies nos catégories et leurs tâches à travers leur fruits ou leur origine. Cette problématique présente et détermine les objets et leurs sphères. Nos études du sens (B) définissent les rapports des nos catégories à l'évolution de la pensée humaine sur deux frontières conditionnelles des époques entre l'Antiquité et le Moyen Âge comme entre ce dernier et la Renaissance. Cette problématique souligne à travers les objets historiques que les mêmes frontières n'étaient jamais concrètes. Elle les appelle les objets créés par Dieu et ceux créés par l'homme. A la Renaissance, les mêmes deuxièmes objets deviennent les événements et les approbations des arts, des sciences et de la pensée philosophique.
Ces deux types d’objets présentent l'essence de la 2e problématique qui est toujours liée à celle du sens (C), car la philosophie du Sage conduit de l'objet au sujet et de la simple "existence" à la "connaissance de soi-même"15.
- III) Notre problématique du sens (C) présente les sujets-individus et leurs résultats qui embrassent l'indépendance des objets matériaux, la gestion pour leurs essences contemporaines et la création de leurs objets soumis à la volonté du sujet. Cette problématique présuppose obligatoirement les rapports aux sens (A) et (B) à travers les relations des individus aux catégories et aux objets.

Démonstrations objectives

La circularité des problématiques reliées (CAB) conduit le sujet-individu grâce à nos catégories vers une création subjective des objets de la même manière dont le fait le deuxième créateur. Elle démontre que la philosophie pratique de Cassirer ne s'arrête jamais, car sa réalité créative ne contient pas ses résultats. Le dernier idéaliste retourne toujours aux mêmes problématiques. Notre but définit l'origine de sa philosophie particulière. Cette dernière formule la circularité obligatoire de notre démonstration objective qui est le résumé de toutes les réponses à nos trois problématiques.

La recherche de l'actuation – Méthode, particularités et limites

Nous n'obtiendrons jamais la réponse qui correspond à nos problématiques. Ces dernières obligent toujours les sujets-individus à revenir à leurs débuts, c'est-à-dire à repasser des catégories aux objets et de ces derniers aux racines d'eux mêmes. L’époque de chacune de nos études est la Renaissance, ses tâches de nos problématiques et leurs particularités approuvées à travers leurs circularités. Ces dernières ont conçu l'origine de la philosophie de Cassirer. La circularité obligatoire des problématiques oppose la Renaissance à l'absence médiévale des sujets-individus parmi les masses humaines. Au Moyen Âge, l’homme n’avait pas son propre visage et dépendait totalement des objets naturels. A la Renaissance, les sujets-individus ont commencé à créer leurs propres objets de la même manière dont l’approuve le dieu humain16, écrit Cassirer. Seuls les stades de l'insuffisance de la capacité obligent le nouvel homme à s'élever. Il s’oppose à celui médiéval et reconnaît la réalité véritable à travers son efficacité créative. Lorsque le nouvel homme s'arrête, il perd immédiatement la même efficacité et sa réalité devient effective, c’est-à-dire médiévale. L'actuation confirme que le fruit du travail humain ne perd aucune de ses approbations. Notre réalité cesse de créer, car son effectivité finie n'était pas et ne sera jamais créative comme son activité au présent. Le résultat de chacune de nos études (A, B, C, CAB) doit être fini. Il ne peut pas être toujours imparfait et en création. C'est la raison pour laquelle, une seule fois et non plus, notre méthodologie introduit la circularité de l'approbation objective de nos études à la fin de chaque définition des trois problématiques de notre thèse.

L'essence de notre travail

Notre travail unit successivement les quatre chapitres de notre objet étudié Individu et cosmos créé par Ernst Cassirer, notre sujet-individu essentiel. Nous présentons de nombreuses études à trois problématiques avec leur circularité objective. Chacun de leurs numéros explique la raison, pour laquelle le traité Individu et cosmos unit Ernst Cassirer et la Renaissance. Les mêmes études font coïncider la philosophie particulaire d'Ernst Cassier avec l'origine de nos catégories philosophiques. Leur rapport est l'essence de notre thèse. Il explique que Nicolas de Cues4 et sa première philosophie de la connaissance ont conçu la origine de la philosophie hermétique d'Ernst Cassirer.

Biographie brève du dernier idéaliste allemand

Ernst Cassirer est le spécialiste particulier du néokantisme. Ce philosophe allemand17 (Breslau, 1874 – Princeton, 1945), représente le néo-kantisme et devient la dernière figure de l'idéalisme. Il a développé une philosophie des «formes symboliques» sans répéter ses professeurs de l’Université. Cassirer a étudié successivement la philosophie, la littérature et l'histoire de l'art à Berlin, Leipzig et Heidelberg. De retour à Berlin en 1894, il suivit les cours de Georg Simmel, puis ceux du néo-kantien Hermann Cohen à Marburg, en 1896. En 1902, Cassirer a publié son traité Système de Leibniz dans les bases scientifique18, car la Renaissance leibnizienne était inaugurée en France, en Allemagne et en Angleterre, cette thématique est devenue la racine de sa philosophie. Privatdozent à Berlin en 1909, il fut nommé professeur à l'Université de Hambourg en 1919, dans laquelle il devait être le chercheur neutre, répondant aux exigences ordinaires qui devaient éviter les influences de sa philosophie sur les thèmes examinés. Il a quitté l'Allemagne sous la pression du régime national-socialiste dès 1933. Comme enseignant neutre, qui ne devait pas dévoiler ses opinions et influer sur son enseignement, Cassirer partit alors travailler à Oxford, puis à Göteborg, à Yale et enfin à l'Université de Columbia, à New York, où il est mort subitement.
La philosophie de la culture constitue la thématique essentielle de Cassirer. Il développe la culture de la nature kantienne et l'interprète symboliquement. Cette sphère devient l'essence de sa philosophie en contredisant les normes traditionnelles. La tâche de notre thèse comprend les mêmes particularités cachées dans ses recherches qui concernent l'enseignement universitaire. Afin de les souligner, la thèse utilise le concept explicite et l’implicite, alors que, d'une part, l’explicite refuse sa participation philosophique dans ses recherches et, d'autre part, l’implicite introduit inévitablement ces découvertes. Notre thèse attire l'attention sur les mêmes particularités qui reflètent la philosophie des formes symboliques et expriment l'essence philosophique d'Ernst Cassirer.


Méthodologie d'Ernst Cassirer son début et son devoir de souligner toujours un chercheur neutre sans son opinion subjectif

A) Notre étude de la problématique objective (A) illustre la méthodologie particulière de Cassirer. Elle accepte que seule la réalité créative unisse, dans la forme, les symboles et leur essence. Cette dernière produit, dans le monde, sa logique particulière. La forme symbolique est uniquement notre perception des objets. La loi de leur production cherche sa cause, qu’elle trouve dans la croyance, et conduit vers Dieu à travers des expressions linguistiques. De même, Cassirer établit son concept de "mythe". On abandonne ici les lois universelles de la nature humaine puisque, à l'inverse, ce sont les lois de production elles-mêmes, les "formes symboliques", qui distinguent et définissent (génétiquement, à la manière de Spinoza) les domaines culturels19. Les mêmes particularités tentent, dans la Philosophie des formes symboliques, de fonder une philosophie de la culture. Cassirer conduit la problématique des catégories à la périphérie informative.
B) Notre étude de la problématique objective (B) présente l'objet Philosophie des formes symboliques20. Elle dévoile sa particularité philosophique, non seulement entendue de la même façon dont existe la pratique humaine en général (phrase confuse, à réécrire), qui inclut aussi bien l'usage de l'outil et les troubles du langage (tome I), que les cérémonies religieuses et l'organisation d'une cité (tome II) ou la pensée scientifique et ses catégories (tome III). Notre thèse démontre que la Renaissance formule l'itinéraire de la même pensée, car plusieurs travaux de Cassirer sont successivement liés à elle.
C) Notre étude de la problématique objective (C) détermine les sujets-individus et leurs relations à ce livre. Ces individus sont Ernst Cassirer, l'auteur de nos objets étudiés et Helmut Kuhn, critique de la méthodologie. Ernst Cassirer trouve, dans ses recherches, de nombreuses innovations, car il ne les attache jamais à son crédo philosophique qui correspond à la meilleure qualité du professeur. Il formule sa philosophie de la culture, car il soutient particulièrement le multiforme de ses directions et se débarrasse de ses traits individuels à travers l'exigence universitaireCette idée se reflète dans l'Individu et cosmos et le meilleur acteur disparaît et se diffuse dans les différents caractères de leurs rôles. Ernst Cassirer a le même trait du savant digne. Helmut Kuhn souligne que la philosophie de Cassirer cache son philosophe et perd parfois sa raison, car elle ne sépare pas le concept de "nature" et la notion de "culture"21. Helmut Kuhn affirme que le thème Culture de Cassirer perd l'essence de sa philosophie, car il voit dans la même perte l'individualisme de son auteur. 
CAB) La circularité des problématiques reliées conduit Ernst Cassirer vers nos catégories à la création de sa propre philosophie particulière. Cassirer voit ces quatre catégories dans la langue, dans la logique, dans la réalité créative et dans le mythe. Les catégories constituent une  méthodologie particulière à travers les traités de Cassirer. Ainsi, elle caractérise la nature des autres chercheurs et l’histoire de la philosophie. Une instance extérieure annihile sa spécificité et sa diversité qui s'efforce de rapporter leurs produits culturels. Ces derniers obligent à apparaître leur interprétation "allégorique". Cassirer veut modifier l’interprétation symbolique qui conçoit le concept de "manière linguistique" et interprète la vie. Son expression reflète uniquement la réalité créative de notre culture. Sa réflexion ne détermine ni le concept de "particularité" ni celui de "différence". L'image de l'homme n'est pas la même que celle de l’homme avec ses parties du corps intérieures, avec son âme, avec sa vie et avec ses pensées. Cette image vue dans un miroir tente d'interpréter chaque objet reflété mais ne l'obtient jamais. D'une part, elle est limitée à l'instance extérieure que sont l'espace et le temps. D'autre part, aucun objet ne remplace jamais le sujet avec son monde intérieur. Ces trois critères forment le crédo philosophique d'Ernst Cassirer. La fonction symbolique, la "forme symbolique", n'est donc rien d'autre que la loi de production de ces produits, l'orientation générale qui, par exemple, transforme une pratique magique en geste religieux, et qui confère à un objet resté identique un sens inédit22 Les formes symboliques sont davantage développées dans l'Individus et cosmos.

Racines de la philosophie particulière de Cassirer

A) Notre étude de la problématique (A) conduit vers l'origine des quatre catégories philosophiques d'Ernst Cassirer. Du XIVe au XVe siècle, la nouvelle langue, la logique précise, la réalité créative et le mythe de la nature ont conçu leur essence contemporaine. Leur expression littéraire commence à évaluer et prendre plus d’importance que le contenu. Chaque numéro de nos études contient le paragraphe «A». Il ne présente que les problématiques essentielles des mêmes quatre catégories et de leurs rapports.
B) Notre étude de la problématique (B) détermine les objets qui démontrent l'origine particulière de notre hermétisme. Ce dernier détermine la cause implicite qui compose notre objet essentiel Individu et cosmos. Ses buts exposent la neutralité enfermée et consacrent six traités à la Renaissance. Chacun de nos paragraphes «B» est limité à leurs problématiques générales.
C) Notre étude de la problématique (C) présente uniquement le sujet-individu qui est l’auteur Ernst Cassirer et de nombreux autres savants comme sujets. Ces derniers ont conçu, à travers la Renaissance, les racines de la philosophie du néokantisme. Cassirer identifie les sujets créés par lui-même et par ses dimensions. Notre idéaliste soumettait leurs particularités au développement théorique de la philosophie depuis Nicolas de Cues4 jusqu'au Nouveau Temps.  C'est la raison pour laquelle, notre thèse consacre, à ces sujets et à leurs particularité, chacun de nos paragraphes «C».
CAB) La circularité des problématiques reliées renforce les sujet revenus vers nos trois types des problématiques (des catégories, des objets et des sujets-individus). Chaque retour vers leur circularité inévitable produit beaucoup de nouveaux objets spiritueux ou matériaux. Ces derniers tuent et réaniment les mêmes sujets-individus renouvelés. Les objets transforment les sujets-individus en des deuxièmes créateurs, porte en des Dieux Humains, alors qu’ils se soumettent à notre volonté. Par ceux-ci, Nicolas de Cues a produit les meilleures approbations de la Renaissance, auxquelles se consacre notre dernière partie (CAB) de chaque numéro de nos études. Les mêmes paragraphes (CAB) présentent le résumé de l’expérience du dernier idéaliste. C’est la raison pour laquelle, le sujet-individu produit toujours la formation des langues scientifiques, techniques, artistiques et philosophiques, car leurs expressions ont justifié les autres catégories. Elles ont conçu les moteurs des objets créés à travers leurs puissances innovées. Par ceux-ci, Nicolas de Cues a gouverné les meilleures découvertes de la Renaissance. Ces dernières ont justifié le fondement de l’hermétisme particulier d'Ernst Cassirer. C'est la raison pour laquelle, la Critique des formes linguistiques de l'intelligence devient la base philosophique de Cassier, affirme S. P. Lan.. La langue et le mythe se transforment en critères généraux de sa philosophie. 23. La forme de l'expression qu’est le trait de Cassirer, conduit à la Renaissance.

CORPUS de notre thèse

I) Le Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes24 I/ De Nicolas de Cues à Bayle – Œuvres XIX/ (1906).
I) Notre étude de la problématique (A) est la pensée qui ne s'appuie que sur la langue et sur Dieu. Tous deux, la réalité créative et la logique s'uniront dans les concepts de "forme" et leur union occupera le centre idéologique.
I) Notre étude de la problématique (B) est l'objet de la même œuvre qui est la plus importante de toutes celles consacrées à la Renaissance. Le Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes était la thèse de Cassirer soutenue à Berlin. Ce traité attire l'attention sur les fondateurs de la cosmologie de Kant qui sont devenues les racines des connaissances précises de Bayles. En 1927, le centre idéologique doit se débarrasser de son développement futur, car Le Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes est l'empreinte des professeurs de Cassirer, qu'enfin, la dernière fresque de ce triptyque soitentièrement consacrée à Descartes et au cartésianisme. Le dernier chapitre sur Bayle met un terme à ce mouvement et nous place à l'orée de la contemporanéité ouverte par le XVIIIe siècle, qui fait l'objet du volume II. Paru en 1906, ce volume a été remanié pour la seconde édition de 1910-1911 25Ce traité dévoile une particularité traditionnelle du néo-kantisme. Il ne confirme dans cette sphère que la connaissance parfaite.
I) Notre étude de la problématique (C) unit trois sujets : Massimo Ferrari, le critique italien du Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes, son auteur Ernst Cassirer et leur traducteur en français René Fréreux. Massimo Ferrari présente la Préface de ce traité de Cassirer traduit en italien et en français et expose une analyse théorique s'appuyant sur un matériau historique pour définir les étapes fondamentales qui ont marqué l'émancipation de la pensée moderne de toute forme de substantialisme, vers la conquête progressive du niveau transcendantal pur de la raison26 Cassirer idéalisait cette époque dès son premier traité philosophique. Mais il cherchait sa propre sphère dans l'enseignement de la philosophie. Le dernier idéaliste ne voulait pas suivre la trace d'un autre. C'est la raison pour laquelle, Ernst Cassirer a souligné dans son traité suivant Forme du concept dans la pensée mythique qu'il pouvait prolonger l'histoire de la philosophie de la connaissance, car celle-ci appartenait à son professeur Hermann CohenSon traducteur français, René Fréreux affirme que ce volume I s'efforce tout d'abord de dégager les éléments proprement modernes du renouveau du problème de la connaissance chez Nicolas de Cues et en suit les déploiements tout au long de la Renaissance, dans l'humanisme – chez Bovelles, Ficin, Pomponazzi ou encore Pic de la Mirandole – puis dans le scepticisme – de Montaigne notamment. Passant ensuite à la genèse du concept de nature, Cassirer nous offre des développements devenus classiques non seulement sur Paracelse, Telesio, Campanella ou encore Patrizzi, mais aussi sur Bruno, Copernic, Vinci, Kepler et Galilée. 27
CAB) La circularité des problématiques reliées nous amène les sujets-individus, à travers nos catégories, depuis XVe jusqu’au XVIIe siècle, car la langue, la logique, la réalité créative et le mythe des quatre premiers philosophes devient la source des créations des quatre suivants. Le XVII siècle s'appuyait sur leurs approbations et leurs erreurs qui conduisent à Descartes, à Leibnitz, à Kant, etc.
            II) En 1916, Ernst Cassirer compose sa deuxième œuvre qui décrit partiellement la Renaissance. Elle s'intitule Liberté et forme. 28
II-A) Les quatre concepts mentionnés et leur union deviennent les uniques critères philosophiques à déterminer la particularité d'Ernst Cassirer.
II-B) Ce travail démontre que la liberté du chercheur peut se limiter à ses formes. Cassirer ne voit que celles de la culture et de la croyance en déployant sa nouvelle philosophie.
II-C) Le traducteur français de ce traité, Jean Carro, écrit qu' à partir de la Renaissance et de la Réforme protestante, d'une problématique culturelle allemande irréductible, en dépit de la circulation incessante des idées, aux aspirations fondamentales des autres peuples européens, Ernst Cassirer ne se propose nullement dans ce livre de démontrer la supériorité spéculative de la culture germanique, mais cherche seulement à rendre compte de la cohérence interne d'une quête spirituelle enracinée dans une certaine conception de l'individualisme religieux29
(CAB) La Renaissance ne présente pas à travers nos catégories, dans ce livre, le rôle d'époque essentielle. 
            III) Forme du concept dans la pensée mythique (1922) 30
III) Notre étude de la problématique (A) présente la forme, dans laquelle la langue et le mythe de Cassirer s'appuient, à travers le même traité, sur la logique. Cette dernière explique la réalité créative et détermine dans la philosophie tous les changements réels en rejetant toutes les empreintes.
III) Notre étude de la problématique (B) décrit cet objet de notre Corpus lié directement à nos catégories. La Renaissance contribue à se débarrasser des explications. Ce traité comprend des fantaisies mythologiques et astrologiques. Elle dévoile l'approbation essentielle de la Renaissance, et la forme du concept conduit Galilée à la même démonstration efficace. Son début détermine l'origine antique de la logique. Il oppose le règne des sentiments à celui des pensées. L’objectivité remplace l'absence de l'efficacité. De même, cette œuvre n'attire pas notre attention sur la Renaissance, et ne voit, dans celle-ci, qu'une période historique. Cassirer souligne, par la forme linguistique et par son rapport mythologique à Dieu, que la logique contemporaine s'appuie sur les mathématiques et conduit à la Renaissance. En outre, le développement de la pensé s'éloigne du centre de la recherche. Le but ne cesse pas d’être stipulé, alors qu’il est éloigné à la périphérie. Cassirer est inséparable de la même logique et de son efficacité précise. Il écrit sur la deuxième page du même traité: Nihil certi habemus in nostra scientia, nisi nostra mathematica (Nous n'avons nul certain dans notre science sauf que notre mathématique) – proclame Nicolas de Cues31. Cassirer affirme que Nicolas de Cues s'oppose aux problèmes scolastiques et conçoit son nouvel idéal de "précision des connaissances". Il démontre que la précision conçoit notre réalité créative. Cassirer ne se limite pas au même idéal. Il s'éloigne particulièrement de la philosophie du Nouveau Temps de Descartes et de Leibnitz à Kant. Hermann Cohen a déterminé concrètement la précision de Kant32 et son rôle dans le progrès contemporain des mathématiques et de la physique. La dernière partie de la Forme du concept dans la pensée mythique est consacrée à l'astrologie des peuples préhistoriques, d'où le traité décrit la Renaissance. Le "principe casuel" de l'astrologie préhistorique déterminait l'influence céleste sur la philosophie et rejette particulièrement la logique. Ce fragment détermine le rôle de Marsilio Ficin qui défend le passé médiéval. Il contredisait la croyance astrologique et abordait la victoire de la dépendance humaine. Cette problématique sera prolongée dans les deux œuvres suivantes Individu et cosmos et Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance.
III) Notre étude de la problématique (C) se limite aux sujets-individus et à leur relation au même traité. Cassirer pense que chaque connaissance empirique et ses tâches infinies n'ont aucune efficacité sans sujet. Ici, Cassirer affirme que sa particularité philosophique ne sépare pas le concept de "culture" de la notion de "nature". Helmut Kuhn affirme qu'au début de son travail Philosophie de la culture d'Ernst Cassier1 que la culture de Cassirer n'existe ni pour elle-même ni pour sa conservation, car le centre de nos valeurs se cache à sa périphérie.  Afin d'obtenir la neutralité indépendante, la "forme" unit ces quatre catégories philosophiques et élimine l'individu de Cassirer avec la raison de sa philosophie, écrit Helmut Kuhn1, car ces deux manquent dans ses analyses.
CAB) La circularité des problématiques reliées présente les individus et leurs approbations à travers nos catégories. Cassirer unit ces derniers à l'astronomie de Tiho Brahe, de Galilée et de Kepler. Le but de ce traité n'est que la réalité créative. Il revient particulièrement à la même révolution philosophique dans le troisième chapitre de l'Individu et cosmos et s'appuie sur les formes de ses quatre catégories (langue /expression/, mythe /Être divin/, réalité créative /déploiement matérielle/ et logique / refus des idées sans efficacité /)  De nombreux traités de Cassirer ne voient, dans la révolution philosophique, que la réalité créative. La logique rejette des démonstrations sans efficacité.  Sa culture témoigne de l'Être par l'éloquence.
IV) Individu et cosmos 2 (1927)
IV) Notre étude de la problématique (A) révèle que la logique et la réalité créative rejettent par la langue l'absence d'efficacité et contribuent à faire connaître Dieu, source de tous les mythes. Afin de démontrer la même possession des catégories, l'expression (première catégorie de Cassier) commence à déterminer la nouvelle époque, car la forme devient plus importante que le contenu. Elle unit nos quatre catégories.
IV) Notre étude de la problématique (B) décrit en bref le traité énoncé par notre thèse qui comprend l'Introduction – le Chapitre I : Nicolas de Cues – le Chapitre II : Nicolas de Cues et l’Italie – le Chapitre III : Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance – et le Chapitre IV : Problématique argument-objet dans la philosophie de la Renaissance. Ce travail de Cassirer présente la problématique essentielle de notre recherche. Elle doit examiner particulièrement chaque concept.
IV) Notre étude de la problématique (C) donne trois types des sujets-individus analysés dans la recherche et leur dépendance de l’auteur de leur objet. Ici, l’écrivain devient le deuxième créateur de l’objet créé par sa main, c’est-à-dire que l’auteur se transforme en notre sujet-individu créant ses propres objets de la particularité comme un Dieu Humain. Le premier type des sujets présente l’individu Quillet. Il est le traducteur de cette œuvre écrite en allemand. Ce premier type se soumet totalement à l'auteur de sa traduction. Le deuxième est notre philosophe Ernst Cassirer qui dépend de Nicolas de Cues et de ses disciples, c'est-à-dire du troisième type des sujets-individus. Cassirer est le créateur intermédiaire entre le traducteur vers notre langue et le troisième type des individus de la Renaissance. Cassirer est notre base intermédiaire qui présente, par Nicolas de Cues, le troisième type des sujets-individus dans le rôle du fondateur de la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. En outre, Cassirer a mis un terme à l’aveuglement qui déniait toute activité philosophique à la vaste période de Renaissance des lettres et des arts qui s’ouvre au XVe siècle avec Nicolas de Cues, premier théoricien du monde infini et s’achève en 1600 avec le supplice de son disciple Giordano Bruno,33 écrit le traducteur dépendant d'Ernst Cassirer dans le rôle du sujet-individu qui crée.
            CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que Cassirer (notre protagoniste) dévoile nos quatre catégories (expression, Dieu, réalité créative et logique) dans la transition de ce traité. L’auteur introduit plus précisément les autres sujets-individus du troisième type dans son Individu et cosmos à travers leur pratique et par leur particularité. Ce traité devient l'objet de notre thèse. Notre sujet suprême devient la forme de notre objet et ce dernier unit nos catégories. Leur coïncidence approuve la même philosophie particulière de Cassirer. Cette dernière était à déceler et à restituer dans sa vraie nature et son ampleur au prix d’un déchiffrage du riche tissu d’allégories poétiques et plastiques où se détache le ferme dessin du Microcosme, l’Homme de l’Humanisme, prenant possession du monde, ancêtre du Cosmotheoros des derniers textes de Kant. L’humanisme est questionnement universel, foisonnement littéraire, éclat de l’érudition, élargissement de l’horizon.., 33 écrit Pierre Quillet, son traducteur en français. Ce premier type des sujets-individus est la partie de nos problématiques et de leur circularité. Cette dernière nous conduit depuis les sujets-individus jusqu’aux quatre catégories et de celles-ci à l’objet créé par le sujet créatif. Mais il ne le serait point sans la puissante armature intellectuelle de sa philosophie, affirme Pierre QuilletSes limites philosophiques laissent évaluer le rôle de la Renaissance, car Cassirer tente de définir son propre rôle à travers la coïncidence de nos quatre catégories. Au-delà des riches et pittoresques figures de ces temps d’éclosion apparaît l’unité systématique de la pensée qui a produit le monde moderne, ajoute son traducteur en français.  Notre thèse essaie de faire coïncider la même pensée créative du traducteur avec la Renaissance et avec le nouveau Moyen Âge du XXIesiècle. Cette affirmation de Pierre Quillet explique la nécessité obligatoire de la neutralité enfermée de Cassirer et cherche cependant, par notre analyse, les particularités implicites de notre dernier idéaliste.
V) Renaissance platonique en Angleterre à l'école de Cambridge34 (1932)
V) Notre étude de la problématique (A) illustre que la réalité créative du cosmos astronomique dirige notre esprit. De même, la logique s'approprie nos connaissances. La langue introduit sa puissance dans sa nouvelle narration du mythe scientifique en Angleterre. L'intelligence britannique commence à voir la forme divine de la nature, car cette dernière unit nos quatre catégories dans son livre divin.
V) Notre étude de la problématique (B) détermine son objet parmi ceux de notre corpus. Cet objet est le même traité Renaissance platonique en Angleterre à l'école de Cambridge. Cette œuvre analyse l'influence de l'Académie platonique sur la Renaissance anglaise. Elle prolonge l'idée du 2e chapitre de l'Individu et cosmos.
V) Notre étude de la problématique (C) dévoile qu'Ernst Cassirer attire notre attention sur la Vérité du système raisonnable de l'Univers de Ralph Cudworth34a. Cassirer tente de faire coïncider Ralph Cudworth avec Nicolas de Cues. De même, il dévoile l'Enchiridion métaphysique d'Henry More34b. Ce philosophe interprète le platonisme mystique. Cassirer trouve les racines de la même interprétation dans l'Académie Platonique à Florence.
CAB) La circularité des problématiques reliées oblige Cudworth à transformer le "livre divin de la nature" en "nature plastique", car son sujet crée, à travers quatre catégories philosophiques, et justifie la théorie de la réalité créative, sa nouvelle logique, son expression et son mythe qui idéalise la nature. Cassirer affirme que sa catégorie philosophique de la langue s'appuie sur le système cabalistique et ressemble à la théosophie de Jean Baptiste van Helmont34c. Cette idée de More reconduit Cassirer au rôle de Giovanni Pic de la Mirandole dans l'histoire. En outre, notre recherche démontre l'erreur de la croyance en l'homme. Au XXIe siècle l'homme devient l'animal symbolique et retourne vers le Moyen Âge sans forme, c'est-à-dire sans rapports entre les catégories philosophiques d'Ernst Cassirer. Kant connaît la découverte, à la fois énorme et superficielle, en latin de Cudworth (The tue intelectual system of the universe, 1678) et le petit traité pénétrant de Henry More (Enrichidion metaphysicum, 1671). Cet ouvrage de More propose une manière originale de dépasser la métaphysique: l’être en tant qu’être n’est pas l’objet d’une connaissance métaphysique, mais d’une connaissance logique, en ce sens que les universaux ne sont pas les choses, mais des logoi, des êtres universellement formels (cap. 2, paragraphe 3). L’héritage du nominalisme anglais, dans le platonisme de Cambridge comme chez Barkeley, remplace la métaphysique traditionnelle de la substance par une déréalisation, très stimulante pour l’esprit, des objets du monde, une critique digne d’attention de l’ontologie naturelle. More s’attache à montrer que toutes les catégories métaphysiques, substance, accident, existence, perfection, etc. ne sont pas d’êtres métaphysiques, mais des être logiques. 35
            VI) Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance (1938-1941)36
VI) Notre étude de la problématique (A) confirme que l'exigence universitaire lui laisse affirmer que la langue de l'art et de la philosophie conduisent à l'origine du nouveau mythe. L'art et sa philosophie conçoivent, par la langue, la modalité de leur réalité créative. La logique de l'historique permet d'ignorer d'autres catégories.
VI) Notre étude de la problématique (B) présente cette œuvre d'Ernst Cassirer qui occupe, à travers son importance, la troisième place parmi ses traités consacrés à la Renaissance. Le traité Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance comprend une introduction, deux parties et trois chapitres: L'unité et le multiforme, Dieu et le mondeIdée du microcosme et "la Dignité" de l'Homme et Philosophie naturelle de Pic et sa polémique contre l'astrologie. Cette œuvre souligne la réanimation des racines médiévales et contredit son idéal. Notre objet dévoile les œuvres de Pic de la Mirandole, lesquelles ne correspondent pas à la nouvelle époque, car elles se limitent aux normes scolastiques. En outre, cet objet avait la relation universelle à toutes les religions. La même relation ne se limite pas à l'Antiquité. Sa connaissance embrasse toutes les expériences religieuses du Christianisme, du Judaïsme et de l'Islam. L'objet démontre que Pic de la Mirandole conçoit une nouvelle philosophie pérenne. Ses découvertes ne traversent que les frontières qui pouvaient, au Moyen Âge, être passées en respectant les exigences traditionnelles.
VI) Notre étude de la problématique (C) se concentre sur Cassirer et sur ses opinions. Il regrette que son crédo philosophique n’ait pas pu se refléter dans son traité Individu et cosmos, car cette recherche ne soit que neutre et objective. D'une part, il idéalise Nicolas de Cues. D'autre part, il ne veut pas introduire dans la matière étudiée ses points de vues, car il voit son erreur qui est de soumettre le multiforme philosophique aux idéaux. Il déplore cependant qu'il n'examine pas en détail la philosophie traditionnelle de Pic de la Mirandole. Son crédo esthétique évite des innovations révolutionnaires. Pic de la Mirandole contredit l'individualisme de Nicolas de Cues.  Cassirer cherche dans son opposition positive la vérité de l'expérience des siècles passés. Sa particularité individuelle ne lui permet pas de séparer les deux opposés Nicolas de Cues et Pic de la Mirandole.
CAB) La circularité des problématiques reliées conduit le sujet-individu aux rapports entre nos catégories, car la langue et la religion expriment toujours l'art et le mythe. La même proportion fait coïncider symboliquement la logique et l'intelligence avec la réalité créative et la raison. Aucun autre philosophe ne définit toute l'époque à travers nos quatre concepts. Cassirer a convaincu le monde philosophique d'accepter à travers le même traité que l'analyse neutre peut se limiter à ses quatre bases. Le livre Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance dévoile la particularité implicite de son auteur. Le multiforme dépend de l'Unité, car cette dernière contient la diversité en soi. L'idée essentielle de ce chapitre déploie cette affirmation de Jean Pic de la Mirandole.  Ce traité affirme que Pic de la Mirandole devient le premier philosophe latin qui commence à utiliser le concept de religiosité universelle. Comme toujours, le multiforme unit quatre catégories, car celles-ci déterminent la neutralité de Cassier. De même, il reconnait l’erreur de l'Individu et cosmos. Il n'a pas dévoilé l'importance historique de Pic de la Mirandole. Cassirer regrette dans ce traité que son travail antérieur ait été critiqué par ses collègues. En 1938, le même livre prolonge l'idée essentielle de l'Individu et cosmos, où son protagoniste n'est autre que Pic de la Mirandole qui lutte contre l'astrologie et contre d’autres faiblesses humaines. Ici, le philosophe renforce sa troisième catégorie. Le deuxième chapitre amène à Nicolas de Cues. Le cardinal ne cesse d'être, dans ce traité, le fondateur de la nouvelle philosophie. Il précise l'idée de coincidencia oppositiorum (coïncidence des concepts opposés) 37 et la fait coïncider avec la connaissance limitée et avec son absence réelle du cosmos, c’est-à-dire avec l’information finie et avec l’ignorance de l’Univers. Le cercle infini se transforme en droite. De nouveau, Cassirer détermine la particularité de Pic de la Mirandole, par laquelle ces deux théories sont acceptées et reconnues à la Renaissance. Le troisième chapitre analyse le vitalisme de Giovanni Pic de la Mirandole. Ce philosophe tend à combattre contre l'astrologie. Cassirer dévoile la vie dans le rôle de l'unique but humain. Il présente la vie à travers la philosophie anthropocentrique. Cette dernière de Pic débute par sa conception naturelle, et Cassirer la conduit vers l'âme universelle de Schelling.  Sans Pic de la Mirandole, affirme Cassirer, Kepler ne se serait pas approché de sa nouvelle conception du monde. Cassier souligne qu'il défendait toujours la scolastique du style parisien. Sa connaissance était fantastique et obligeait à la conserver. Elle a laissé produire la propre innovation de Pic de la Mirandole à l'intérieur de ses limites. Cassirer dévoile l'itinéraire de la même modification de la Renaissance à Winckelmann en Allemagne et à Descartes et à Leibniz en France en revenant vers son traité Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes. Cassirer écrit, à la fin du livre examiné, en parlant par les mots de Leibnitz, que son esprit est chargé du passé et gros de l'avenir.     
VII) Place de Ficin dans l'histoire intellectuelle (1942) 38
VII) Notre étude de la problématique (A) approuve la réalité médiévale. Cette dernière rejette la logique, car cette réalité obscure n'accepte que les lois archaïques du passé. La langue et le mythe (Dieu) de Cassirer deviennent plus importants que la logique et la réalité créative.
VII) Notre étude de la problématique (B) présente l'objet qui analyse les raisons, pour les quelles on affirmait que la philosophie de toute cette période n'était que la confusion éclectique des nombreuses sources. Notre objet a trois chapitres sans titres. Ce traité dévoile les nouvelles réponses de Pic de la Mirandole aux questions traditionnelles. L'objectivité historique se transforme en un centre de la défense de Ficin. La tolérance philosophique et l'explication historique donnent, dans ce travail, la clé de la philosophie de Marsilio Ficin.
VII) Notre étude de la problématique (C) explique les limites du sujet-individu essentiel, car elle attire le protagoniste aux sujets de ses études. Cassirer croit que Ficin ne sent pas l'absence des rapports entre Platon et Augustin, Aristote et Plotin etc.. 39 Afin de comprendre Ficin, Cassirer a exposé, dans ce traité, la nécessité des études de cette époque. Il détermine l'influence de Marsilio Ficin sur l'histoire de la philosophie. Ici, le dernier idéaliste décrit les partisans de cette idée. Il présente Burckhardt40 avec Kristeller41 et les oppose aux médiévalistes en soulignant la flatus vocis (voix vaine) de toute la Renaissance. Un nouvel sujet intellectuel de Ficin motive la recherche de Kristaller. La particularité de ce traité sépare la pensée et le sentiment de l'expression. Cassirer s'appuie sur la "conscience intérieure" recherchée par Kristaller. Parfois, dans son travail, Cassirer retourne vers Nicolas de Cues4 et dévoile l'origine des concepts de Ficin. De nombreux philosophes rejettent ses approbations philosophiques et refusent leur innovation, écrit Cassirer au début du même travail. Le sujet-individu se soumet aux exigences médiévales, car il n'a utilisé que la pratique quotidienne de Nicolas de Cues.
CAB) La circularité des problématiques reliées oblige Ficin à s'éloigner de l'efficacité à la périphérie. Il ne se sert que des catégories du Moyen Âge et crée ses œuvres dans les frontières de l'exigence médiévale. Afin de contredire son crédo du novateur, Nicolas de Cues Cassirer a crée son œuvre précédente Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance. Cette idée est prolongée et élargie dans ce traité consacré à Ficin. Cassirer affirme qu'il est bien plus que le fondateur de l'Académie de Florence. Ficin ne se limite pas à ses commentaires et à ses traductions de Platon et de Plotin. Ici, Cassirer démontre qu'il a introduit aux études de tous deux sa philosophie hermétique. Le dernier idéaliste souligne par ses quatre catégories que Ficin estime trop la tradition médiévale. La philosophie de la culture ne doit pas représenter l'essence philosophique de Cassirer. C'est la raison pour laquelle, l'analyse neutre et précise devient le crédo esthétique de Cassirer et motive ces six traités liés à la Renaissance. Cette analyse dévoile Cassirer neutre et n'attribue jamais à l'objet étudié la qualité du sujet-individu. La thèse démontre que si, comme dans les rapports entre Nicolas de Cues et Ficin, Cassirer introduisait, dans la matière stipulée, son crédo, il regretterait par la même occasion et consacrerait son prochain travail à cette erreur. Cette particularité oblige à ne pas chercher, dans lIndividu et cosmos, la philosophie de Cassirer. Mais notre thèse énonce son individualisme implicite. Nous le cherchons dans ce traité mentionné par les quatre catégories. On conçoit ces dernières coïncidences avec leur forme, dans laquelle Ernst Cassirer est totalement lié à la matière analysée et approuve la circularité de nos problématiques partagée.

La scolastique et la nouvelle expression
A) La coïncidence des termes opposés
1) Fondateur allemand de la nouvelle philosophie italienne

- 1A) Notre 1ère étude de la problématique (A) porte sur la puissance de la catégorie de "langue". Sa nouvelle expression renforce l'art, la philosophie et la science. La source de la conscience devient l'essence spirituelle de la réalité. Cette dernière est impossible sans Dieu, c'est-à-dire sans soutenance des quatre catégories philosophiques: langue, réalité créative, mythe et logique. La Renaissance cherche le mythe (Dieu accepté par la logique) et réanime la logique de l'Antiquité. Cette époque ne s'appuie que sur l'expression de la langue comme étant sa nouvelle base.
- 1B) Notre 1ère étude de la problématique (B) analyse l'objet des quatre catégories mentionnées dans le livre Individu et cosmos, et recherche, dans ce volume, les particularités de la philosophie de son auteur Ernst Cassirer. Cette partie dévoile le but de notre thèse, qui est d'examiner ce traité étape par étape. L'expérience humaine a motivé à formuler le chemin de notre conscience de soi-même. Ainsi, Cassirer étudie le passage du Moyen Âge à la Renaissance. Il ne faut pas oublier que la frontière concrète ne devait pas exister entre ces époques. Les événements historiques commencent à se transformer en objets créés par l'homme; ces objets sont les œuvres scientifiques, techniques, philosophiques et artistiques. Les objets unissent cette période à Ernst Cassirer, c'est-à-dire que ceux-ci coïncident avec le sujet. De même, chaque événement a son origine qui détermine la tâche implicite du livre Individu et cosmos. Sa tâche explicite présentait les rapports historiques entre les Italiens et les Allemands. Au début du XIe siècle, le Saint Empire Romain42 ne les a pas unis. En outre, la Renaissance les a unis à travers la nouvelle conception philosophique de Nicolas de Cues.
- 1C) Notre 1ère étude de la problématique (C) examine deux sujets-individus qui sont Ernst Cassirer et Nicolas de Cues4. Ce dernier se transforme en protagoniste de l'Individu et cosmos, c'est-à-dire en sujet-individu essentiel de l'objet créé par Cassirer. Afin de faire coïncider deux peuples opposés, Cassirer présente en Italie l'allemand Nicolas de Cues comme le premier théoricien à connaître Dieu43.
1-CAB) La circularité des problématiques reliées nous fait revenir aux catégories de la problématique (A), vers la réalité créative en 1933. La logique des fascistes a usurpé, dans leurs pays, le pouvoir politique. La languede la puissance violente a uni l'Italie avec l'Allemagne. Cassierer était juif. Il nous mène des catégories aux objets de son époque, à travers laquelle il démontre, qu'à partir de la Renaissance, l'histoire a fait coïncider, sans accords, les Allemands avec les Italiens. Les fascistes n'avaient aucun droit objectif de faire coïncider ces deux peuples à leurs approbations. Afin d’affirmer que les régimes totalitaires n'ont aucun rapport à l'union historique des allemands et des italiens, Cassirer conduit le lecteur, à travers la Renaissance, depuis l'objet créé jusqu’au sujet-individu de Nicolas de Cues. Le XXe siècle a reflété sa raison à travers les quatre catégories d'Ernst Cassirer. Le dernier idéaliste a isolé sa méthodologie. Comme à la Renaissance, les autres catégories n'appartenaient pas plus à sa philosophie. C'est la raison pour laquelle, Cassirer consacre deux premiers chapitres de l'Individu et cosmos aux études de Nicolas de Cues. Pour la première fois, ses concepts ont uni l'Italie et l'Allemagne à travers la réalité créative, la logique, la langue et le mythe qui idéalise la nature et l’homme, deuxième créateur. Au XXe siècle, la même histoire oblige à souligner la nécessité réelle et la liberté politique d'unir ces deux peuples. Ces deux concepts constituaient les rapports créatifs entre les italiens et les allemands.

2) La nouvelle expression unit les païens et les chrétiens

- 2A) Notre 2ème étude de la problématique (A) est la nouvelle expression linguistique du vieux mythe chrétien, de la logique médiévale et de la réalité dépendante du destin. Ce problème reflète la façon dont la cosmologielinguistique a enrichi la langue à travers la puissance littéraire. La nouvelle expression de la Renaissance a ignoré toutes les autres catégories philosophiques. L'innovation linguistique de la Renaissance n'existait pas au Moyen Âge. Elle formule l'état intermédiaire des mêmes catégories sur la frontière entre le Moyen Âge et la Renaissance.
- 2B) Notre 2ème étude de la problématique (B) unit deux concepts opposés: l'absence cosmique de la modification et la nouvelle approbation de ses quatre catégories. Leur union formelle exige une indépendance entre la scolastique et la tradition médiévale. L'objet du temps fait coïncider cette exigence avec la philosophie de Cassirer. Du XIVe au XVIIe siècle, la motivation cosmopolitique n'avait que la vie spirituelle. Elle dirigeait la poésie et la peinture et ne conduisait qu'à la nouvelle expression de la philosophie médiévale. Les événements du XVIe et ceux-ci du XVe siècle conduisent vers les objets créés pendant la Renaissance. En outre, ces deux siècles n'ont rien de nouveau, car ils idéalisent le fondement scolastique et luttent simultanément contre l'impuissance des termes classiques et contre leur présentation insuffisante de leurs objets créés. Cette époque se compose de deux oppositions absolues et les unit à travers la coïncidence de leurs concepts. La Renaissance redécouvre Aristote de l'Antiquité à travers les traductions de la Politique et de l’Etique à Nicomaque de Leonardo Bruni44. La traduction d'un seul concept "t'agathon (t'agafson)" d'Aristote suppose en premier lieu deux termes opposés "summum bonum" (le bon supérieur) et "bonum ipsum" (le bon par soi même). Cassirer utilise l'itinéraire de la pensée implicite de ces traductions différentes. Afin d'obtenir le bon par soi même, il étudie particulièrement le bon supérieur de l'expérience historique. L'homme n'est que l'animal symbolique, car l'imitation des autres contribue à trouver son but.
- 2C) Notre 2ème étude de la problématique (C) montre que Aristote dans la conception traditionnelle devient inconsistant vis-à-vis d'Aristote réel redécouvert. Nicolas de Cues commence à critiquer la scolastique et les dogmes. Afin de connaître leurs affirmations, Cassirer idéalise Nicolas de Cues et l'oppose aux traductions médiévales d'Aristote. C'est la raison pour laquelle, Cassirer attire l'attention sur deux grands savants humains de l'Italie: Filelfo et Ange Politien. François Philelphe (en italien Francesco Filelfo, latinisé en Franciscus Philelphus) naît en 1398 à Tolentino dans les Marches et meurt en 1481 à Florence. Il est un lettré italien des débuts de la Renaissance. Angelo Ambrogini ou Poliziano (Montepulciano, Sienne, 1454 - Florence 1494), s'est fait connaître sous le nom d'Angelus Politianus dans la République des lettres, nom qu'il avait choisi d'après le nom latin de sa ville d'origine (Mons Politianus). Il est connu sous le nom d'Ange Politien dans les lettres françaises classiques. Ces deux traducteurs45 tentent d'unir les mêmes concepts d'Aristote, car ces deux développent cette nouvelle coïncidence des belles lettres (langue) et de la philosophie médiévale avec leur nouvelle doctrine (nouvelle réalité effective), car, au Moyen Âge, cette dernière n'a aucune proportion.
2-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit automatiquement notre deuxième réponse (C) au sens (A). Le vocabulaire déjà varié s'enrichit grâce aux nombreux nouveaux traducteurs et proviennent du monde entier. Il produit la nouvelle expression, la nouvelle logique, la nouvelle réalité et le nouveau mythe idéalisant l’homme. Ces traducteurs instruits présentent, par les mêmes quatre catégories, Aristote réel. Il n’existait pas encore en latin médiéval. Les nouvelles traductions précises ont remplacé immédiatement celles primitives de Moyen Âge. Il apparait alors la nouvelle expression littéraire. Sa nouvelle réalité créative est présentée aussi dans les objets créés grâce aux traducteurs de l’Antiquité réelle. Cette dernière supprime l’image médiévale d’Aristote. De même, la solution des problèmes des sens (CA) fait décider les problèmes (B) de l'objet et répète notre tour (CAB). La forme réelle des traités antiques a vaincu et remplacé les termes immuables des dogmes scolastiques. De la même façon, notre recherche va vers la résolution de tous nos problèmes et décide activement les tâches des idées de Cassirer. La Renaissance élimine les interprétations médiévales d'Aristote, car ces dernières n'ont aucun rapport avec les originaux grecs. La précision linguistique met fin de soutenir toutes les interprétations scolastiques. Ainsi, cet événement devient le premier pas vers l'autorité de la connaissance qui prépare l'apparition de Nicolas de Cues4.

3) Le temps sépare l'Académie et le passé

- 3A) Notre 3ème étude de la problématique (A) porte sur la nouvelle catégorie de mythe biblique au XVe siècle, car l'époque cherche la nouvelle soutenance et tente d'accepter le Fils de Dieu par la langue, par la réalitéeffective et par la logique.
- 3B) Notre 3ème étude de la problématique (B) dévoile la philosophie du XVe siècle liée à la tradition médiévale. Elle ne présente que la théologie et ne se limite qu'à trois recherches: Dieu, Liberté et Immortalité. En outre, ces thématiques cherchent la nouvelle soutenance des sujets-individus. Ces recherches motivent le passage de l'objet au sujet. Ces trois buts théologiques amènent plusieurs discours parmi les partisans de l'alexandrinisme et leurs ennemis disciples de l'averroïsme46. Cette direction oppose l'innovation de l'Académie Platonique de Florence au matérialisme aristotélique de Padoue.
            - 3C) Notre 3ème réponse étude de la problématique (C) confronte Pic de la Mirandole avec Marcilio Ficin aux partisans de Pierre d'Abano47 avec ses traductions d'averroïsme de l'arabe en latin au XIVe siècle. D'une part, de Marcilio Ficin enrichit et élargit la scolastique classique à travers la connaissance de sa matière. D'autre part, Pic de la Mirandole conçoit sa nouvelle philosophie dans le cadre des dogmes médiévaux. Les résultats de leurs activités ont donné naissance à l'héritage de l'Académie platonique de Florence. L'idée primordiale du sujet-individu célèbre sa victoire sur les objets qui conçoivent celle des auteurs par leurs œuvres.
3-CAB) La circularité des problématiques reliées va vers la problématique (B) des objets à travers celle (A) de nos quatre catégories, où la puissance de l'expression élève l'alexandrinisme platonique de l'Académie sur l'aristotélisme soutenu à travers l'averroïsme médiéval. Le sujet-individu s'approche des objets soumis, alors qu’il s’appuie sur les quatre catégories philosophiques. L’analyse revient à nos problématiques (CAB) à travers leur circularité, car les catégories conduisent notre analyse créative de l'objet au sujet-individu. Afin d'élargir sa catégorie de mythe, Cassier dessine les parallèles entre les concepts de Dieu de l'Académie et les innovations de Nicolas de Cues. Le dernier idéaliste trouve les traits communs de tous deux et démontre leurs ressemblances et leurs distinctions par les mêmes catégories, car Ernst Cassirer voit l'époque en dehors des matières religieuses ou philosophiques.

4) L'expression des sentiments et les rapports au Moyen Âge

- 4A) Notre 4ème étude de la problématique (A) laisse supposer à la Renaissance que la réalité, la langue et le mythe de cette époque rejettent la logique et la remplacent à travers la beauté linguistique. Cette dernière n'illustre, dans la philosophie de Cassirer, que l'esprit de la réalité falsifiée et la puissance de la langue. Le même renforcement commence à contrôler l'âme et la connaissance, car ces deux ne devaient jamais diriger Dieu et la logique. De même, les instruments (âme, esprit, connaissance et puissance) tentaient de soumettre leurs catégories, alors qu'on oubliait l'expérience du passé. La réalité créative de Cassierer consacre, à ce phénomène, l'Individu et cosmos, son quatrième livre lié à la Renaissance.  De même, le mythe (Dieu) de Cassier est inséparable de sa langue, de sa réalité et de sa logique.
- 4B) Notre 4ème étude de la problématique (B) présente l'union objective entre Platon et Aristote, c'est-à-dire la coïncidence des concepts opposés à l'Antiquité. Le Moyen Âge n'acceptait pas leurs oppositions absolues. Mais à la Renaissance, leur union ne dépendait que de la perfection linguistique et littéraire. Son approbation se produit uniquement à travers la catégorie d'"expression". L'ordre de la Renaissance conçoit cette expression, car les événements n'introduisaient que des conflits méthodologiques entre deux écoles opposées à l'Antiquité. Leurs discours ne caractérisent pas les déterminations religieuses et dogmatiques. Les nouvelles définitions mènent la croyance et la tradition seulement au but qui fait coïncider des opinions – par ailleurs différentes, - alors que leurs concepts ne devaient pas être absolument opposés. Comme entre l'Antiquité et le Moyen Âge, leurs contradictions disparaissent pendant les discours pacifiques. Leurs relations aux objets correspondaient à leur indépendance des sujets-individus et, au contraire, alors que l'objet remplaçait l’argument. Cette époque ne refuse pas le point de vue médiéval que les âmes païennes se trouvent à l'intérieur du premier cercle de l'Enfer dantesque:
Genti v'eran con occhi tardi e gravi,    Là étaient des gens aux regards lents et graves, 
di grande autorit? ne' lor sembianti:    de grande autorité dans leur apparence:
parlavan rado, con voci soavi.           ils parlaient peu et d’une voix douce.

Traemmoci cosi' da l'un de' canti,       Nous nous retirâmes à part,
in loco aperto, luminoso e alto,         en un lieu ouvert, lumineux et haut,
si che veder si potien tutti quanti.     de sorte que tous se, pouvaient voir.

Col? diritto, sovra 'l verde smalto,     Là, devant moi, sur le vert émail
mi fuor mostrati li spiriti magni,       me furent montrés les grands esprits,
che del vedere in me stesso m'essalto.   et de leur vue encore en moi-même je m’exalte.

I' vidi Eletra con molti compagni,        Je vis Electre, accompagnée de beaucoup d’autres,
tra ' quai conobbi Ettor ed Enea,        parmi lesquels je reconnus Hector, et Enée,
Cesare armato con li occhi grifagni.     et César, armé de ses yeux d’épervier.

Vidi quel Bruto che cacci? Tarquino,     Je vis ce Brutus qui chassa Tarquin,
Lucrezia, Iulia, Marzia e Corniglia;     Lucrèce, Julia, Marzia et Cornelia
e solo, in parte, vidi 'l Saladino.      et, seul à l’écart, Saladin.

Poi ch'innalzai un poco più le ciglia,   Puis ayant levé un peu plus les yeux,
vidi 'l maestro di color che sanno       je vis le maître de ceux qui savent,
seder tra filosofica famiglia.           assis au milieu de la famille philosophique.

Tutti lo miran, tutti onor li fanno:     Tous l’admiraient, tous lui rendaient honneur.
quivi vid'io Socrate e Platone,          Là je vis Socrate et Platon,
che'nnanzi a li altri più presso li stanno;       qui se tiennent plus près de lui que les autres ;

Democrito, che 'l mondo a caso pone      Démocrite, qui soumet l’univers au hasard ;
Diogen?s, Anassagora e Tale,             Diogène, Anaxagore et Thaïes ;
Empedoclès, Eraclito e Zenone;           Empédocle, Héraclite et Zénon ;

e vidi il buono accoglitor del quale,    et je vis celui qui si bien décrivit les vertus des plantes,
Diascoride dico; e vidi Orfeo,           je veux dire Dioscoride ; je vis Orphée,
Tulio e Lino e Seneca morale;            Tullius et Livius, et Sénèque le philosophe moral;

Euclide geomètra e Tolomeo,              Euclide le géomètre, Ptolémée,
Ipocr?te, Avicenna e Galieno,            Hippocrate, Evicenne et Galien,
Averois, che 'l gran comento feo.        Averroès qui fit le grand Commentaire.


Io non posso ritrar di tutti a pieno,    Je ne saurais les nommer tous,
pero che si mi caccia il lungo tema,     car tellement me presse mon long sujet,
che molte volte al fatto il dir vien meno.    que maintes fois le dire reste en arrière des choses.

La sesta compagnia in due si scema:      La troupe des six se sépara en deux :
per altra via mi mena il savio duca,     le sage Guide, par une autre route, me conduisit,
fuor de la queta, ne l'aura che trema. hors de l’air tranquille, dans l’air qui frémit.

E vegno in parte ove non è che luca.     Et je vins en un lieu où rien ne luit. 48

       (Dante Alighieri, la Divine Comédie, l'Enfer, Le IV chant; traduction de Lamennais)

En outre, l'esprit chrétien devient bien plus puissant encore. Il gagne en humanité et en autorité. Au XVe siècle, Dante humanise déjà le concept de l'Enfer des hommes pécheurs. C'était la raison pour laquelle, Dante permet aux mêmes âmes non baptisées d'obtenir le Purgatoire et le Paradis Terrestre.  A cette époque, la paix (réalité effective) est proclamée entre la scolastique d'Aristote et le platonisme.
- 4C) Notre 4ème étude de la problématique (C) oppose et unit Platon avec Aristote sur la frontière entre le Moyen Âge et la Renaissance. Ces philosophes devraient avoir l'essence commune. A l'Antiquité, leurs enseignements étaient absolument opposés. A la fin du Moyen Âge, Platon et Aristote tentent d’obtenir leurs modèles. Leurs oppositions classiques se diffusent immédiatement à l'intérieur de l'esprit chrétien. Ficin prolonge cette idée et introduit les oppositions absolues dans le même cercle, en unissant Moïse, Platon, Zoroastre, Hermès Trismégiste, Orphée, Pythagore, Virgile et Plotin. Le sujet-individu croyait que la vérité était toujours à chercher dans la sagesse antique. Pic de la Mirandole contredit ce point de vue. Il affirme que les conditions de l'Antiquité ne se différenciaient pas des contextes contemporains et que les chercheurs ne devaient pas idéaliser le passé. Ficin a démontré, malgré Pic, que la Divinité coïncide avec l'expérience religieuse de toute l'humanité. Lorsque Ficin conduit les âmes gentilles du paganisme au cercle de l'esprit chrétien, Pic reconduit vers la circularité de nos problématiques.
4-CAB) La circularité des problématiques reliées s'approche de la nouvelle conception de la Renaissance. Au contraire, Pic persuade ses collègues d’accepter que la belle expression linguistique veut remplacer la réalité du Christ à travers la logique des péchés. Il souligne que Ficin obligeait à oublier que seules les âmes baptisées sont liées à Dieu. Ainsi, la logique de la réalité commence à détruire le mythe médiéval grâce à leur nouvelle belle expression de la langue. Cet événement unit obligatoirement les catégories à leurs objets à travers notre problématique du sens (B). L'expérience religieuse sépare le Moyen Âge et le temps de Marcilio Ficin avec Pic de la Mirandole. En outre, ces deux philosophes ne s'appuient que sur le Moyen Âge et ne veulent pas séparer leur époque et celle de leur expérience analysée. C'est le point de convergence entre des oppositions absolues qui conçoivent l’innovation, alors qu'ils défendent la base du passé. La Renaissance transforme les deux traits opposés en oppositions absolues et les fait coïncider à travers le nouvel homme. Au XVIe siècle, l'individualisme de Pomponazzi soutient logiquementl'idée de Ficin et affirme que la réalité créative unira toutes les âmes à Dieu à travers les autres nouvelles croyances et que ces dernières remplaceront le christianisme dans le futur à la même façon dont le montre le mouvement des étoiles. Cassirer approuve l'individualisme de l'âme par la même coïncidence des oppositions absolues. C'est la raison pour laquelle, chaque individu devait s'approprier le concept de "moi" propre qui ne s’applique à aucun autre. Ainsi, l'humanité passe successivement du Moyen Âge au Nouveau Temps, traverse la Renaissance et formule l'essence contemporaine de nos catégories. Ces dernières doivent déterminer, dans l'Individu et cosmos de Cassirer, la particularité de sa philosophie et dévoiler ses racines médiévales. La Renaissance reprend l’expérience du Moyen Âge et l’enrichit. Sur la frontière relative entre ces deux époques, les oppositions absolues ne posent plus problème quant aux âmes non baptisées. Elles se diffusent à l'intérieur de l'essence de l'idéal européen, c'est-à-dire à l'intérieur du Paradis Divin. Leur réalité créative contribue à diffuser le mythe dans la perfection littéraire de la langue. L'origine de la philosophie de Cassier développe la problématique de la réalité créative dans les traités suivants: Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance et Place de Ficin dans l'histoire intellectuelle.

5) L'opposition concrète entre l'homme médiéval et l'homme de la Renaissance

- 5A) Notre 5ème étude de la problématique (A) souligne qu'au Moyen Âge la réalité ne possède pas encore l'efficacité créative et reflète l'absence permanente des créations spirituelles, la langue illustre statiquement le passé sur la base de la scolastique. La nouvelle logique commence à analyser le vieux mythe biblique. La même réalité ne croit pas dans son effectivité divine. Elle démontre l'absence de la création spirituelle de l'homme médiéval. Sa langue illustre statiquement le passé sur la base de la scolastique. En outre, la nouvelle logique examine le vieux mythe sans sujet et unit la légende au christianisme. En outre, le Moyen Âge n'enseignait pas de diriger le destin et ne permettait pas à la Prédestination de transformer sa réalité effective en celle créative de la Renaissance. Au contraire, les démonstrations linguistiques annoncent les influences des philosophes médiévaux sur la conception de la Renaissance. Le pouvoir ecclésiastique a interdit ces découvertes de la logique, car leur réalité créative conduisait vers la nouvelle acception de Dieu, c'est-à-dire vers le nouveau mythe. Ainsi, le christianisme éliminait son expérience dogmatique, car les mêmes expressions philosophiques ne pouvaient naître dans des âmes médiévales. Au début de la Renaissance, la même catégorie d'"expression philosophique" reflète la langue de la réalité créative de Cassirer.
- 5B) Notre 5ème étude de la problématique (B) explique la même façon dont les tendances médiévales éduquent les traits individuels dans leurs représentations de l'art, de la philosophie et de la science depuis le XIIejusqu’au XVe siècle. Les sciences ne luttaient que pour la reconnaissance du passé et ignoraient leurs effectivités singulières. En outre, leurs enseignements rejetaient le concept d'"homme créateur". Ainsi, ils se limitaient à leurs providences et leurs destins et se soumettaient à la circularité en théologie philosophique. Ils nous conduisent vers les images antiques. L'humanité cherche et s'approche de l'individualisme. L'homme peut s'appuyer uniquement sur les doctrines traditionnelles du passé. Il poursuit ses relations avec le passé qui a été conservé.  De même, l'homme ne voit aucune possibilité d'exprimer la voix de son âme. L’innovation conduit vers l'opposition concrète entre l'homme médiéval et celui de la Renaissance. Seul l'individu conçoit la philosophie de l'art et des relations avec le monde. Comme au Moyen Âge, le nouvel homme s'appuie sur la coïncidence des concepts opposés. La coïncidence devient nouvelle. L'objet Individu et cosmos établit le début de la Renaissance pendant les dix premières années du XIIe siècle. Les œuvres médiévales trouvent leurs racines antiques et ne prononcent pas leurs noms en utilisant leurs qualités et leurs particularités. L'approbation de la Renaissance est identifiée au début du VIe siècle.
- 5C) Notre 5ème étude de la problématique (C) présente le sujet-individu de François d'Assise49 qui s’oppose aux initiateurs de la Renaissance. En outre, son début philosophique était prolongé par ces derniers comme Bonaventure de Bagnorea50, Pierre de Jean Olivi51, Roger Bacon52 et Antoine de Padoue53. Au XVe siècle, François d'Assise devient l'idéal des poètes et des peintres. Seul l'individu conçoit la philosophie de l'art et des relations avec le monde.
5-CAB) La circularité des problématiques reliées devient la philosophie pratique et fait coïncider les sujets-individus avec les objets à travers les catégories philosophiques de Cassirer. Au Moyen Âges, les objets poétiques ne touchaient que les particularités objectives des sujets-individus antiques. Ils évitaient la réalité des images. Ces particularités montrent bien la vérité de l'affirmation d'Ernst Cassirer, dans laquelle les arts médiévaux annulent symboliquement les significations primordiales des concepts "individualisme" et "paganisme", "sensualisme" et "scepticisme". Au Moyen Âge, ces concepts ne coïncident pas et n'ont pas le cosmos à l'intérieur d'eux-mêmes. Cassirer rejette l'homme médiéval, car ce dernier ne s'est pas approprié la catégorie de logique. Le Moyen Âge présentait, dans son art, la même coïncidence des oppositions relatives. C’est la raison pour laquelle, les philosophes médiévaux ne reconnaissaient pas la réalité ni créative ni effective des oppositions absolues. Au Moyen Âge, l’homme ne participait pas aux batailles et dépendait de la Providence:
Mout ai estat cuendes e gais, (Jovial j'ai été heureux et gai,)
Mas nostre Seigner no'l vol mais; (Plus notre Seigneur ne le veut jamais)
Ar non puesc plus soffrir lo fais, 
(Maintenant je ne puis plus souffrir du fait) Tant soi aprochat de la fi.  (Tan que je sois approché de la fin)

J'étais jovial heureux et gai
Dieu ne veut pas plus leurs crainte paix
Je ne peux pas souffrir, je fais
Que je sois proche de ma belle fin.
 54

Encore, au Moyen Âge, Guillaume IX n'a pas son propre cosmos. Il unit trois adjectifs synonymes (jovial, heureux et gai), car ils ne sont pas opposés et ont un seul sens. La Renaissance cesse de faire coïncider les concepts sans oppositions. Au Moyen Âge, on fait coïncider les notions opposées. En outre, on ne reconnaît jamais leurs oppositions absolues et, comme Guillaume IX, on tente de les faire coïncider à travers d’une unique signification.  L'homme médiéval s'incline auprès de la Providence et ne défend pas la coïncidence de tous les bonheurs réunis. De plus, il ne possède pas le concept de "moi" et ne dirige pas le bateau de son destin. Au contraire, le sujet de la Renaissance justifie et oppose le bonheur à notre mort. L'individu médiéval sans cosmos trouve la puissance de la volonté. En outre, il reconnaît la fin tragique de tous. Le nouvel homme lutte pour la même puissance contre la mort, car sa nouvelle logique le laisse se servir de son effectivité. C'est la raison pour laquelle, il commence à analyser la réalité. Ce fragment examine la transformation successive de la réalité fatale en celle, effective, de la Renaissance. Seul Nicolas de Cues transformera son effectivité en l'efficacité et la fera servir à sa nouvelle conception philosophique. L'individu raisonnable devient le protagoniste symbolique et construit la forme de ses catégories. Au Moyen Âge, il commence à reconnaître que lui même, comme le monde entier, ne doit plus dépendre de la Providence. En outre, le temps n'est pas venu, il décède et les synonymes adjectifs («jovial», «heureux» et «gai») s'éloignent l'un de l'autre. On peut supposer que, pour la première fois, le premier vers du quatrain de Guillaume IX justifie son essence, réanime l'antiquité et conduit à la Renaissance, car il reflète le dernier quatrain du poème « XXXII — (AD LYRAM)» d’Horace: http://www.espace-horace.org/qhf/odes1.htm#xxxii  

O decus Phoebj et // dapibus supremi
grata testudo // Jovis, o laborum
dulce lenimen, // mihi cumque salve
rite vocanti. 55

Ô lyre, ornement de Phébus, joie des festins du grand Jupiter, charme et consolation des mortels, réponds-moi quand je t'invoque selon les rites sacrés! On peut supposer que Guillaume IX était jovial, heureux et gai. Au Moyen Âge, sa poésie répète la joie des festins antiques. On peut supposer qu'il attend l’époque, où l'homme justifiera sa nature. Le rôle du grand Jupiter nous mène à Cassirer par sa catégorie de "mythe". Ses premiers pas vers la Renaissance identifient Jupiter à notre Seigneur. Les premiers individus trouvent la cause et connaissent Dieu réel à travers l’image fantastique de Jupiter. Le meilleur lyrique latin tente de chanter en la langue populaire de Guillaume IX que le Seigneur, sévère, dirige notre destin. Guilhem de Peïtevs ne peut plus supporter son époque. Il cherche le charme et la consolation des mortels. Horace renaît de ses allusions poétiques sur la réalité par son esprit, alors que le duc d'Aquitaine s’approche de la mort. De nouveau, Dieu dévoile sa nature et devient le même charme et la même consolation. Son image se reflétera dans le paysan et dans sa puissance de la nouvelle expression, dans laquelle est vu l’homme mortel célébré la victoire sur la mort. Cette reconnaissance s'invoque par les rites sacrés d’Horace et il n'a pas peur de mourir physiquement.  L'art des formes et le nouvel homme ne trouvent pas encore l'expression des sentiments, car l'individu sans cosmos ne s'appuie que sur les doctrines traditionnelles. Au Moyen Âge, l'homme ne doit jamais avoir les mêmes sentiments, car ne s'appuie-t-il que sur les dogmes scolastiques? Non. L'histoire expose que ce n'est pas vrai. De même, François d'Assise et Saint Thomas d'Aquin sur sa montagne et les autres philosophes médiévaux rencontraient la réalité de la nature. En outre, leur logique aspire à revenir vers son sujet-individu antique, car leur nouvelle langue commence à accepter la réalité matérielle en littérature et prolonge la même direction circulaire du sens (A) vers celui (B) des objets. La nouvelle expression présente la source de la perfection littéraire et sa matérialisation obligatoire. Ainsi, la langue obtient, par son développement successif, telle l'unité de la perfection idéale et de la matière. Leur coïncidence détermine l'état intermédiaire des quatre catégories de Cassirer à la fin du Moyen Âge. Notre réponse suppose que Cassirer développe la même idée, car celle-ci expose la théorie de la même analyse particulière, alors que le sujet éloigne la problématique implicite vers la périphérie de l'objet.

6) La naissance du microcosme à l'intérieur du nouvel homme

- 6A) Notre 6ème étude de la problématique (A) décrit la réalité créative de la Renaissance qui apparaît et conçoit le Nouvel Univers (mythe) des idées. Son effectivité reproduit les idées à travers les nouvelles images et les développe dans des formes symboliques. Ces dernières matérialisent les produits des langages littéraires, philosophiques, scientifiques, techniques, etc., lesquelles correspondent à leurs innovations. Les formes matérialisées unissent ensembles les quatre catégories philosophiques de Cassirer. Elles confirment simultanément que la puissance est l'instrument des langues sur la base de la nouvelle expression. De même, l'âme se transforme en l'instrument de Dieu. La logique raisonnable est habilitée à diriger la connaissance comme son instrument. Elle fait reconnaître le droit d'approuver raisonnablement nos appartenances à la réalité et nos séparations de cette dernière. Cette problématique conduit vers le pouvoir de la réalité créative et affirme que l'instrument de cette dernière est l'esprit divin.
- 6B) Notre 6ème étude de la problématique (B) s'appuie sur nos relations humaines avec ce monde et avec l'esprit divin. Elles deviennent très importantes à la Renaissance. Les relations se renforcent, par le biais, des événements depuis le XVe jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les peintres, les sculpteurs, les écrivains, etc. commencent à sentir le cosmos à travers leurs arts. Ils font voir que l'Univers dans sa totalité reflète les individus et les inscrit sur la liste des individus de l'époque. Le désir d'être connu et la crainte religieuse vis-à-vis de Dieu. A l'intérieur d'eux-mêmes, les individus contiennent ensemble les désirs du bien et du mal, du céleste et du terrestre. L'homme représente la nouvelle expression de la coïncidence des oppositions absolues. Leur proportion d’unité englobe deux microcosmes du nouvel homme et des oppositions humaines. Cette nouvelle pensée de la Renaissance se révèle plus universelle qu’au Moyen Âge. Son innovation embrasse une plus grande quantité de concepts que les concepts précédents. Elle trouve sa source dans l'individualisme interne et s'approche de l'Univers. Grâce à la connaissance parfaite des détails historiques, cette démonstration obtient le niveau nécessaire de la logique. Cette approbation unit l'universalisme cosmique et le monde intérieur de l'âme. Les allusions implicites de Cassirer démontrent que son analyse particulière est très précise et correcte.
- 6C) Notre 6ème étude de la problématique (C) porte sur Ernst Cassirer lui-même, qui voit le but de son livre dans ces approbations humaines. Le sujet-individu devient le fruit du développement spirituel. Cassirer expose la vérité de sa théorie, car la même histoire confirme la philosophie particulière.
6-CAB) La circularité des problématiques reliées a renouvelé la réalité médiévale, son mythe et sa logique par la nouvelle expression qui ont créé les styles de la poésie de la Renaissance. Ces derniers n'existaient pas au Moyen Âge. L'obtention de ces catégories de Cassirer est la liaison entre les efforts de l'intelligence et toutes les autres sources de la vie. Ces deux oppositions définissent la Renaissance. Le travail pénible de la pensé ne va pas contre ce processus, c'est-à-dire contre l'élévation de l'âme, de l'esprit, de la connaissance et de la puissance. Le développement ne s’oppose pas aux instruments reconnus des catégories philosophiques. Le sujet-individu devient indépendant des objets naturels à travers nos catégories acceptées, car ces dernières soumettent leurs instruments. C'est la raison pour laquelle, l’sujet-individu commence à créer comme Dieu. Le sujet devient le dieu humain limité à son temps et à ses qualités. Déjà, la faculté de la pensée n'est pas l'ombre de l'abstraction, car l’image divine devient concrète.
Les réponses proposées par la suite analyseront le chemin de la pensé à travers la Renaissance et montreront en quoi l'hermétisme de Cassirer.

Ier CHAPITRE: Nicolas de Cues
L'individu de Nicolas de Cues

A) La coïncidence des opposés physiques et spirituels
7) La nouvelle conception de la Renaissance

- 7A) Notre 7ème étude de la problématique (A) concerne la nouvelle conception de la Renaissance, où la logique détermine Dieu par la langue et le sépare du monde matériel. La logique reconnaît sa réalité et s'approprie sa nouvelle effectivité, qui est celle de créer la nouvelle philosophie sans innovation. Cette forme de philosophie constituée par Nicolas de Cues, a uni les quatre bases de notre civilisation. Leurs concepts philosophiques ne s'appuyaient que sur la logique, alors que cette dernière a transformé totalement notre connaissance en son instrument. La nouvelle puissance de la langue logique a accepté la réalité naturelle et le mythe qui idéalise la nature. En 1452, la nouvelle époque a exprimé, par l’intermédiaire de la langue philosophique, la coïncidence de Dieu (mythe cosmologique) avec la logique et avec la réalité illustrée. Cette dernière commence, dans ses dialogues, à trouver sa première effectivité passive et à la transformer en efficacité créative. Notre recherche suppose que la première réalité créative de Nicolas de Cues était la cause essentielle de l'union formelle des quatre catégories de Cassirer.
- 7B) Notre 7ème étude de la problématique (B) présente les objets formés à travers la nouvelle conception, la coïncidence des oppositions absolues inaugurée par Nicolas de Cues, fondateur de la nouvelle conception de la Renaissance, c'est-à-dire de la motivation de consacrer six volumes d'Ernst Cassirer à la Renaissance. Ces objets sont les traités de Nicolas de Cues Docte Ignorance56Des conjectures57 et La paix de la foi58. A son début, la philosophie de la Renaissance est mise en évidence dans les œuvres de Nicolas de Cues. Elles sont les lumières révolutionnaires de la vie spirituelle de l'Italie. Leurs concepts s'approprient l'intuition. L'Individu et cosmos affirme que la Docte Ignorance trouve la source de la coïncidence des concepts distincts, qui sont absolument opposés, et leur base dans des suppositions possibles et impossibles. Au XVe siècle, il croit que les difficultés reflètent le multiforme du monde entier. La Docte Ignorance formule son innovation de la pensée sur la base de la totalité idéale. Le talent humain ne sépare pas le cosmos physique et celui spirituel. Il transcende toutes les limites de l'individualité qui existaient à la Renaissance. Son premier examen scientifique de l'Univers est le premier pas à la philosophie des connaissances de Cassirer. La connaissance de Nicolas de Cues a conduit à la critique de Kant (c’est-à-dire vers son criticisme), interprété en dialogue constant, quoique largement implicite, à l’aide des autres représentants de la mouvance néokantienne. C'est à partir de ce moment-là, en tout cas, que le kantisme cherche à mettre en perspective la totalité du projet d'Ernst Cassier. La nouvelle conception de la Renaissance devient l’objet propre et donne particulièrement naissance aux sujets-individus des trois tomes du Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes de Cassirer. De même, Cassirer écrit ses cinq autres livres consacrés à la Renaissance. Ces derniers étaient décrits dans notre Corpus. L'opposition absolue introduit indirectement les idées du livre Individu et cosmosd'Ernst Cassirer. La coïncidence des différences nationales a motivé la composition de ce livre qui a soutenu et justifié les quatre catégories nées à la Renaissance. Cette période est devenue la racine de la philosophie de Cassirer. Sa philosophie reproduit l'empreinte de Nicolas de Cues et la motive afin d'examiner les biographies des sculpteurs et des peintres renommés en Italie du XVe au XVIe siècle.
7CNotre 7ème étude de la problématique (C) met en lumière Nicolas de Cues qui est le fondateur de la nouvelle conception de la Renaissance. Il commence à utiliser une conception intuitive dans ses traités Docte ignoranceDes conjectures et La paix de la foi. C'est la raison pour laquelle, Ernst Cassirer affirme que la Docte Ignorance trouve la source de la coïncidence des concepts opposés. Elle pose les projets possibles et impossibles. Le fondateur de cette philosophie présente des problèmes éternels. Il donne naissance à la motivation de leur recherche. Cassirer souligne l'absence des frontières entre le Moyen Âge et la Renaissance en s’appuyant sur le travail Renaissance et Humanisme du livre Culture de la Renaissance en Italie de Burckhardt59. Le sujet-individu produit la nécessité d’une philosophie en dehors du cadre de la religion. Il considère les relations avec la nature à travers la nouvelle croyance et définit le point de vue d'Henry Thode60. Notre dernier idéaliste dévoile qu'à la Renaissance, Nicolas de Cues, philosophe allemand, devient le fondateur de la nouvelle philosophie italienne. La vie réelle éduque les partisans des idées de Nicolas de Cues et unit les peuples divers de l’Europe. Plus tard, les sujets particuliers détermineront toute la Renaissance européenne. Bruno61, Copernic62, Vinci63, Kepler64, Galilée65 ont prolongé la nouvelle conception philosophique de Nicolas de Cues. Son idée s'enrichit par l'empirisme du XVIe siècle. Kant conçoit d’ailleurs l'essence philosophique de Cassirer dans sa Critique de la Raison Pure66. Grâce à son expérience, Ernst Cassirer consacrera les deux premiers chapitres de son Individu et cosmos à Nicolas de Cues, fondateur de son essence philosophique. Son étude philosophique devient universelle et conçoit la source du néo-kantisme. Ces concepts italiens ont été élaborés avec Kant afin de permettre l’union de ces deux peuples pour la première fois. Notre travail affirme qu'au XXe siècle la même histoire obligeait à souligner la nécessité et la liberté politique. Ces deux concepts étaient les rapports réels entre les italiens et les allemands.
7-CAB) La circularité des problématiques reliées présente la coïncidence des oppositions absolues. Cette dernière a élevé Nicolas de Cues, le fondateur de la nouvelle conception. Nicolas de Cues premier philosophe de la Renaissance a introduit la pratique de nos catégories dans la pratique des arts et de la philosophie. La même union des concepts opposés reconduit aux catégories, car la même coïncidence des concepts opposés a uni pratiquement la réalité créative, la logique, le mythe et la langue.  La connaissance est l'essentiel instrument des analyses d'Ernst Cassirer. Elle précise sa catégorie de la même logique et a motivé celle pour consacrer, a Nicolas de Cues, le premier chapitre de l'Individu et cosmos. Cassirer écrit que l'origine de cette innovation est la Docte Ignorance de Nicolas de Cues. La pratique commence à appliquer le sujet-individu sur l'objet en passant nos catégories (CAB) à travers la circularité éternelle de nos trois problématiques. La même circularité conduit toujours les problématiques du sujet à nos quatre catégories, de celles-ci aux objets et, de nouveau, de ces derniers sujet-individu qui devient le deuxième créateur sur la base de l’expérience. Cassirer expose la philosophie de la connaissance à travers les actions des individus, dans les relations humaines avec le monde et avec la réalité morale. Le dernier idéaliste compare les guerres entre la simplicité de la croyance et le dogmatisme théorique.
B) Les racines historiques de la coïncidence des théories opposées
8) L'impossibilité de déterminer la Perfection Infinie

- 8A) Notre 8ème étude de la problématique (A) présente l'union formelle du mythe, de la réalité créative, la logique et leur langue dans le premier chapitre de son Individu et cosmos. Leur coïncidence invite à construire, à travers la langue, le Microcosme (Dieu) à l'intérieur de l'individu et la réflexion cosmique (logique) de ce dernier. La coïncidence individuelle des mêmes catégories de Cassirer interprète le Macrocosme (réalité), car l'Univers reflète l'individualité de l'homme.
- 8B) Notre 8ème étude de la problématique (B) examine l'idée, selon laquelle, Dieu est l'Être Absolu et se trouve en dehors de toutes définitions positives. Tous ses prédicats ne sont acceptés que sur la base de concepts conditionnels. L'Être Absolu n'est caractérisé qu'à travers les prédicats négatifs, car Dieu est sur toutes les dimensions, sur toutes les définitions des qualités (des limites qualitatives) et sur toutes les possibilités d'expliquer et de déterminer ce monde.
Le traité Docte ignorance de Nicolas de Cues commence à confronter, par l'intuition, les concepts complicatio (pelotonnement du monde absolu) et explicatio (déploiement du monde matériel)67, à travers lesquels le traité explique la relation de Dieu au monde entier et la relation du monde avec l'esprit humain. Il transforme ces relations en nouvelle expression de la coïncidence des oppositions absolues sans aucune proportion. Le premier examen scientifique de l'Univers est le premier pas vers la philosophie des connaissances de Cassirer.
8CNotre 8ème étude de la problématique (C) détermine Nicolas de Cues comme le sujet-individu. Il a séparé deux époques à travers son intuition, car son individu a défini la nouvelle conception de Dieu, c’est-à-dire de l'Être Embrassé tous les Univers. La Perfection Divina a gouverné et prévu ce monde avant l'apparition de toutes les lois qui le déterminent. Nicolas de Cues fait croire que notre intelligence aspire à embrasser toutes les questions de la statique, des mouvements théoriques, de l'astronomie, de la cosmologie, du droit et de l'histoire politique, ecclésiastique et spirituelle. Le sujet-individu devient l'espace microcosmique de l'Univers Intellectuel, alors que le microcosme synthétise ses propres doctrines. De nouveau, notre réponse mène vers la circularité de nos problématiques (CAB)
8-CAB) La circularité des problématiques reliées illustre par nos catégories que le livre Individu et cosmos unit la philosophie particulière de son auteur aux principes philosophiques de Nicolas de Cues. La réalité confronte, à travers la logique, les concepts complicatio (pelotonnement du monde absolu) et explicatio (déploiement du monde matériel), sur lesquels la langue s'appuie. Cette dernière explique la relation de Dieu (mythe de Cassirer) au monde et la relation du monde à notre esprit. La nouvelle expression de la Renaissance conçoit la coïncidence des oppositions absolues. Nicolas de Cues unit la théologie spéculative à celle des mathématiques. Le cardinal a voulu s'approcher de Dieu par les nouveaux ordres de la réalité. Son intuition les a rendus créatifs, car elle les a soumis à sa nouvelle conception philosophique.

9) La grande motivation et la gradation inutile des sphères pour s'approcher de Dieu

- 9A) Notre 9ème étude de la problématique (A) expose la coïncidence des quatre catégories de Cassirer qui ouvre, à l'intérieur de l'individu, le Microcosme et sa réflexion dans le Macrocosme Universel, car le mythe, la réalité créative, la logique et leur langue reflètent la philosophie de Nicolas de Cues.
- 9B) Notre 9ème étude de la problématique (B) cordonne les espaces cosmiques de Nicolas de Cues. Ces objets aspirent toujours à s'approcher de Dieu à travers l'escalier d'Aréopagite. A la Renaissance, l'intelligence humaine s'oppose aux dogmes des enseignements scolastiques. Au XVe siècle, les mêmes cosmos n'obtiennent jamais l'approximation de Dieu, car chaque dimension maximale et chaque quantité plus grande ont leur propre dimension et leur propre qualité plus solides. Descendant plus profondément vers mon but, je dis que la montée vers le maximum et la descente vers le minimum simple est impossible, afin qu'il n'y ait pas d'accès à l'infini; comme on le voit dans le nombre, d'après la division du continu. Alors on voit que, si l'on donne un fini quelconque, on pourra toujours nécessairement donner un plus grand et un plus petit, en quantité, en vertu ou en perfection et ainsi de suite, parce qu'on ne peut pas donner, dans les choses, le maximum et le minimum simples, et qu'il n'y a pas de processus pour aller à l'infini, comme il vient d'être montré. En effet toute partie de l'infini est infinie; il y aurait donc une contradiction si l’on trouvait du plus et du moins là où l'on peut parvenir à l'infini; le plus et le moins, de même qu'ils ne peuvent pas convenir à l'infini, ainsi n'ont aucune proportion avec l'infini, car il serait nécessaire que cela même fût infini68.L'infinité indéterminée domine sur tout et il n'y a aucune limite de termes dominants, car le Maximum Absolu (but de l’Energie noire qui tente d’élargir l’Univers pendant 13 milliards ans) et Tel Minimum (but des trous noirs qui essaient de pelotonner les espaces cosmiques et la lumière) n'appartiennent qu'à Dieu. Ce point de vue détermine les conditions transcendantales des sciences de la nature dans leur état actuel (c'est-à-dire après Einstein). Cassirer y distingue deux paradigmes scientifiques: un paradigme aristotélicien : la science manipule des concepts génériques qui dérivent de genres naturels un paradigme galiléen : la science est une reconstruction fonctionnelle de type structural. Ses concepts sont de nature mathématique et ne portent pas sur des objets mais sur des relations entre des éléments, relations régies par des lois d'engendrement et de mesure. Cassirer retrace la construction du 2ème point de vue69. Les formes symboliques renouvellent la perspective transcendantale (1910-1923) Substance et Fonction (1910). Ce point de vue de Cassirer unit sa propre transcendance et Nicolas de Cues.
9CNotre 9ème étude de la problématique (9) porte son attention sur Cassirer qui attire l'attention sur l'approbation humaine. Cette dernière commence à reconnaitre que le concept d’«âme» devient l'instrument de Dieu. Elle s’approprie la transcendance des concepts de la nature. Le sujet-individu devient l'espace intermédiaire entre Dieu et ce monde. L'âme n'a pas les qualités matérielles. En outre, elle confirme que toutes les déterminations sont égales vis-à-vis de Dieu. Seul le sujet de l'âme humaine évalue nos approbations et leurs relations régies à travers des lois d'engendrement et de mesureL'âme se déleste des limites du monde et appréhende Dieu dans la croyance. Cette réponse souligne que l'âme obtient la victoire sur le monde entier. Elle est l'essence de tout le livre Individu et cosmos.
9-CAB) La circularité des problématiques reliées oblige à revenir vers notre problématique (A). L'intuition invite Ernst Cassirer à faire coïncider ses quatre catégories et construire le Microcosme à l'intérieur de l'individu avec sa réflexion dans le Macrocosme de l'Univers, car le mythe, la réalité créative, la logique et leur langue reflètent la philosophie de Nicolas de Cues.
                                                                                                    
10) La nouvelle conception s’opposant à la scolastique

- 10A) Notre 10ème étude de la problématique (A) se penche sur la connaissance de Dieu (mythe) par la bible sans logique et sur l’expression de cette dite connaissance par la langue immeuble (expressions classiques pour tous), alors que l'homme dépendait totalement de la réalité, ne possédait pas son effectivité et affirmait que l'efficacité humaine ne vient que du diable. Les trois catégories médiévales rejetaient la reconnaissance du présent créatif. Le début du Moyen Âge rejette la catégorie de logique, car le mythe biblique la remplace. En ce sens, le mythe et l'art (fruit de l'âme), le langage et la science (puissance humaine), construisent et imposent l'être: ce ne sont pas de simples copies d'une réalité déjà donnée, mais les lignes directrices générales du mouvement de l'esprit, du procès idéel par lequel le réel se constitue pour nous comme unité et pluralité - comme une diversité de configurations qui sont, en dernière instance, unifiées par l'activité signifiante70. Cela nous reconduit vers le sens (A) des catégories, alors que Cassirer souligne que l'homme médiéval n'a reconnu ni son efficacité ni son effectivité élémentaire de la logique. L'Individu et cosmos assimile la logique et la transcendance, alors que l'une de ces sphères opposées refuse l'existence de l'autre. L'abîme entre leurs refus fait apparaître une liaison divine. L'ordre hiérarchique de l'Être laisse l'espace intermédiaire entre deux mondes opposés. Ainsi, le néoplatonisme révèle étape par étape l'Être Divin à ce monde mais aussi la matérialisation aux idéaux. Le mythe (Dieu) est opposé à la langue (explication). Afin de parvenir successivement la perfection, Cassirer transforme l'espace intermédiaire entre deux mondes en la réalité inconnue et dangereuse. 900 années plus tard, la Renaissance commence à introduire la logique tuée par Dénis l'Aréopagite dans la même réalité reconnue. Seule la Renaissance a fait coïncider les mêmes catégories à travers la forme de l'intuition.
- 10B) Notre 10ème étude de la problématique (B) présuppose l'origine de la scolastique sur la frontière entre l'Antiquité et le Moyen et son évolution médiévale, selon l'Individu et cosmos. La scolastique a assimilé l'héritage de Dénis l’Aréopagite71 philosophe byzantin du VIe siècle et a réalisé son but. Les philosophes du Moyen Âge classique, comme Jean Scot Erigène72, Albert le Grand73 et Thomas d'Aquin74, ont réinterprété la hiérarchie céleste et ecclésiastique de Dionysos Aréopagite. Avant la Renaissance, leur scolastique était idéalisée et rejetait le développement de la pensée philosophique. Les idées de Nicolas de Cues n'ont pas traversé la limite médiévale des enseignements traditionnels. En outre, elles leur ont donné une nouvelle forme décrite par avance.
10CNotre 10ème étude de la problématique (C) illustre Nicolas de Cues qui donne l'autre direction à la hiérarchie céleste et ecclésiastique de Dénis l'Aréopagite. Dénis l'Aréopagite développe la tautologie jusqu'à sa propre vision renouvelée de l'Univers. Il réinterprète les concepts de Maitre Eckhart75 et de Pseudo-Denys Aréopagite. Nicolas de Cues conçoit le rapport entre leurs enseignements de manière très distincte et différente en s'appuyant sur la coïncidence des concepts opposés. Cette dernière illustre l'utilisation de la hiérarchie d'Aréopagite dans nos quatre catégories philosophiques.
10-CAB) La circularité des problématiques reliées présente le sujet-individu identifié à Nicolas de Cues qui revient aux catégories et crée ses nouveaux objets à travers la coïncidence de nos catégories opposées (CAB). Ainsi, le cardinal prolonge le chemin classique des philosophes médiévaux comme Jean Scot Erigène, Albert le Grand et Thomas d'Aquin. En outre, son enseignement est absolument opposé à la tâche médiévale de défaire les essences antiques de nos quatre catégories. L'homme médiéval conçoit sa conception de Dieu sur les concepts chrétiens, juifs et antiques. Dénis l’Aréopagite écrit ses traités Des noms divins et De la hiérarchie céleste et ecclésiastique et les transforme en sources d’enseignements médiévaux, sur lesquels s'appuient les trois philosophes mentionnés plus haut. Dénis l'Aréopagite sépare, par ses traités, la croyance et la science (logique), et nous pouvons dire que Pseudo-Dénis détruit le rapport entre le sauvetage de l'âme et l'esprit spéculatif de l'hellénisme. Ce philosophe byzantin confond aussi les relations entre les catégories et leurs instruments. Au Moyen Âge, l'esprit s'incarne dans la réalité sans efficacité et la langue de la Byzance s'est réorganisée à travers la nouvelle puissance de la poésie rimée. Pendant l'Antiquité, cette dernière n'existait pas. Pseudo-Dénis l'Aréopagite proclame le processus successif d'unir l'homme à Dieu et de détruire l'illustration de l'intelligence.

(Hèris o pedôs paghà)
(Hèris o patrôs morfà)
(Hèris o pedôs kripis)
(Hèris o patrôs sifrighis)
(Hèris o pedôs kartos)
(Hèris o patrôs kallos)

           
Au VIe siècle, de nombreuses rimes linguistiques étaient, par leur puissance, les empreintes des poètes du Proche-Orient, car leur état de l'âme a déterminé la nouvelle croyance (Dieu). L'objet se transformait en sujet et produisait son opposition. En outre, aucun objet ne sera jamais sujet. En Byzance, la connaissance asiatique a déplacé la logique hellénique et l'esprit de l'humiliation a établi les dogmes de la réalité obscure:
Ktibat bgalyatà
shihat bkas yatà
mirat bkariatà
tmi hat bset latà

Christ qui nous nourrit   
tué en vendredi
donne le paradis
ressuscite et dit. 76

(Vardessèn, poète juif baptisé en Syrie au IVe ou au Ve siècle après J. Cr.)
            La critique classique a persuadé les poètes de croire que la rime et les vers rythmiques ne soient qu’un trait négatif comme dans la poésie de Virgile. 77

Áspice \\cónve\\xó nu\\tántem \\póndere \\múndum,
Térras\\qué trac\\túsque ma\\rís cae\\lúmque pro\\fúndum;
Áspice,\\ véntu\\ró lae\\tántur ut \\ómnia \\sáeclo.
Ó mihi \\túm lon\\gáe mane\\át pars \\última \\vítae,
Spíritus\\ ét quan\\túm sat e\\rít tua \\dícere \\ fácta.

Regardes moi // comme je // meus les // ponts de tel // monde
Les terres // et les // ondes des mers // que soit // le ciel pro// fonde
Regardes, cha //cun ren//contre heu//reux le nou//vaux siècle.
Ou laisse moi // que la // vie me con//duise comme // cette ère dernière
Par ta puis//sance // et par com//bien mon esp//rit laisse pré//dire. 78

               À partir du premier siècle av. J.-C. jusqu'au IXe siècle, la rime était crée en rapport avec les particularités philosophiques de Cassirer. Les traits de sa philosophie présentaient uniquement le rôle implicite dans ses traités. Les particularités de Cassirer se produisaient causalement et ne déterminaient que l'insuffisance de sa professionnalité. Son individualisme devait se diffuser dans la matière stipulée, car l’individu ne devait pas avoir son caractère. De même, la première rime n’a trouvé ni ordre fixe ni soutenance dans la poésie byzantine. Pendant la Renaissance, la réalité créative a démontré que l'absence de la rime et les vers syllabiques ont perdu leur validité. La couleur blanche est devenue noire. La rime et le rythme se sont transformés en priorités poétiques. Au contraire, au XVe siècle, leur absence ne se considère que par l'insuffisance. De même, les particularités de Cassirer illustrent maintenant son génie. Notre thèse compare ce dernier avec la rime sur la frontière entre l'Antiquité et le Moyen Âge. Cassirer stipule particulièrement la constitution des dogmes du Moyen Âge et leur évolution historique. L’innovation des catégories philosophique et leur reconnaissance, par Cassirer, devient la cause de notre thèse. Elle nous reconduit des catégories philosophiques aux objets. En 1938, son livre Jean Pic de Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance7a reconnaitra que l'Individu et cosmos était soumis au crédo de Cassirer et idéalisait la résistance contre l'expérience médiévale. Cassirer croit que la nouvelle conception ne refuse jamais l'opposition mentionnée entre l'âme et l'Univers, car Nicolas de Cues les unit simultanément par leur coïncidence79.

11) La coïncidence médiévale des concepts opposés de Platon et d'Aristote

- 11A) Notre 11ème étude de la problématique (A) se base sur la hiérarchie d'Aréopagite des quatre catégories philosophiques. Ici, Cassirer rejette sa catégorie de logique, car le mythe la remplace. Cassirer voit, dans le mythe biblique, la source de la conscience médiévale. L'histoire construit la religion chrétienne, la science dogmatique, l'art symbolique, le droit et les mœurs du Moyen Âge avancé. La frontière entre ce dernier et l'Antiquité différencie les formes de la culture, car le Moyen Âge conçoit son propre symbolisme canonique. La conscience humaine commence à exister sur la base des concepts chrétiens. Leur nouvelle forme se canonise et modifie la structure de la langue. Le langage populaire (vulgata) et les patois remplacent le latin classique et le grec antique. Le mythe de la nouvelle croyance devient la forme particulière de la culture et s'établit à l'intérieur de la conscience. Sous l'influence de la Renaissance, le même processus historique s'est reflété dans la philosophie de Cassirer, car il a déterminé sa relation au concept de culture. En outre, la Renaissance donne le pouvoir des symboles médiévaux à l'art, à la langue et à la science.
            - 11B) Notre 11ème étude de la problématique (B) développe l'idée d'Ernst Cassirer affirmé qu’au VIe siècle, le début médiéval de l’autre coïncidence des opposés80. Sa conception philosophique ne comprend pas la propre connaissance de leurs oppositions absolues. La philosophie du néoplatonisme a laissé au christianisme les étapes de l'approbation du cosmos. Elle stipule particulièrement la séparation de l'Univers dans deux sphères inférieure et supérieure. La première est ouverte aux caractéristiques qualitatives, aux dimensions et aux connaissances de ce monde, c'est-à-dire à ses déterminations. La deuxième sphère est toujours fermée aux concepts de la loi des matières et il est impossible de l'accepter avec des prédicats définis. Sa perception ne s'ouvre qu'à l'intelligence.
11CNotre 11ème étude de la problématique (C) présente Dionysos Aréopagite comme le sujet humain qui a décrit l'escalier entre le monde supérieur et son opposition matérielle dans notre construction de l'Univers. Le sujet-individu de son âme ne peut éviter la successivité et passer tout de suite de l'une sphère à l'autre. De même, chaque sujet-individu ne produit jamais immédiatement son fruit et introduit l'escalier à travers le même espace intermédiaire et obtient son résultat. Le sujet-individu passe successivement les niveaux spirituels de cet escalier, les fait coïncider avec les lois opposées et conçoit, étape par étape, la philosophie de la Renaissance.
11-CAB) La circularité des problématiques reliées conduit le sujet par nos catégories vers sa création subjective des objets. L'homme peut se débarrasser de la logique. La puissance des pensées (langues des idées) est unique. Elle possède la transcendance et ne dépend pas de notre ordre logique. Elle ne devient pas l'esclave des déterminations du monde inférieur et n'y figure qu'en dehors de leurs limites. La philosophie des formes symboliques est une tentation de fonder une philosophie de la culture, car celle-ci n'est que la pensée théorique et l'activité artistique. Ainsi, elle devient la pratique humaine en général, ce qui inclut aussi bien l'usage de l'outil et les troubles du langage (tome I) que les cérémonies religieuses et l'organisation d'une cité (tome II) ou l'idée scientifique et ses catégories (tome III). L'Individu et cosmos assimile la logique et la transcendance, alors que l'une de ces sphères opposées refuse l'existence de l'autre. L'abîme entre leurs refus fait apparaître une liaison. C'est le chemin abstrait qui la conduit d'un pôle à l'autre sans jamais unir la logique et la transcendance ensemble. Il mène, à partir du monde des formes absolues, au monde des matières limitées sans formes, car, au contraire, cette direction fait revenir de l'imperfection à l'Être Divin. De même, l'infini devient sa réflexion finie et établit cet itinéraire de la vie humaine et cette dernière retourne à son image infinie. L'ordre hiérarchique de l'Être laisse l'espace intermédiaire entre deux mondes opposés. Ainsi, le néoplatonisme ouvre, de proche en proche, l'Être Divin à ce monde et, de même, la matérialisation aux idéaux. Le mythe (Dieu) est opposé à la langue (explication). Afin d'obtenir successivement la perfection, Cassirer transforme l'espace intermédiaire entre deux mondes en réalité créative, alors que la Renaissance commence à introduire, dans la pratique, la logique de Nicolas de Cues.

12) La cosmologie médiévale de l'Univers fini

- 12A) Notre 12ème étude de la problématique (A) s'approche du mythe à travers l'espace intermédiaire d'Aréopagite, à travers les formes naturelles entre le monde matériel et la perfection, car pendant le temps obscur, l'âme 1) se concrétise par la connaissance biblique sans logique et 2) se matérialise à travers l'esprit chrétien de la réalité médiévale et 3) ne trouve pas la puissance des langues humaines.
            - 12B) Notre 12ème étude de la problématique (B) présente les objets des trois sphères comme définition de la philosophie médiévale. Au XVe siècle, ses sphères reformulent la théorie de la nouvelle conception de la Renaissance. L'âme traverse les zones des intelligences et des puissances célestes et s'unit successivement avec Dieu, avec le Centre de tout l'Être. Ces zones produisent l'expérience de l'âme à travers le développement d'Aristote. De même, la lumière divine passe du centre supérieur au radius à travers 1) les Anges, les Archanges et les Commencements, 2) le Pouvoir, la Puissance et la Seigneuriage, 3) les Prestolets, les Chérubins et les Séraphins81. La hiérarchie ecclésiastique est fondée sur son modèle céleste de Pseudo-Denys de la façon dont le conçoit la réflexion du monde supérieur.
12CNotre 12ème étude de la problématique (C) est Pseudo-Denys l'Aréopagite. Son sujet fait coïncider les sujets-individus opposés de Platon et d’Aristote à travers Plotin80. Ce dernier perd son essence individuelle et se soumet à Jésus Christ. De même, touts les sujets-individus des créatures aspirent progressivement à s'unir au Centre de la particularité dont le fait la source de l'Être et de la vie.
12-CAB) La circularité des problématiques reliées unit Cassirer, ses quatre catégories philosophiques et la théorie pratique de créer les objets. Cette dernière produit l'idéal platonique, son opposition absolue dans la matière, et leur coïncidence à travers le développement. La particularité de Cassirer interprète la même coïncidence des concepts opposés et elle justifie son hermétisme philosophique. Son origine est la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Le sujet médiéval ne présentait pas l'individu et ne possédait pas son efficacité. Il séparait cette dernière et l'effet. L'homme ne devait pas créer ses propres objets comme Dieu. Les auteurs médiévaux devaient cacher leurs noms. C'est la raison pour laquelle, Les Chansons de Gestes82 étaient toujours anonymes. Le Moyen Âge passait sans intérêt auprès de nos catégories et ne reconduisait jamais le sujet à l’essence de la langue latine, de la réalité effective, de la logique antique et du mythe, car Pseudo-Denys l’Aréopagite a unit l'homme à Dieu et a détruit les mêmes catégories antiques. Aréopagite oppose la transcendance divine et le miracle chrétien. Ce dernier ne devait pas se soumettre aux ordres logiques. En outre, il voulait le débarrasser de l'héritage de l’Antiquité. Le philosophe byzantin annule toutes les oppositions et assimile tous les concepts opposés dans ses œuvres, car la croyance ne conduit qu'à cette assimilation. Afin d'obtenir son but, Aréopagite est devenu le Pseudo-Denys et a utilisé les rapports formels des catégories (en futur celles de Cassirer). Cassirer a donc attiré son attention sur la Byzance.  Le Monde comme l'énigme et la solution du philosophe académicien Serguei Avérintsev83 stipule particulièrement l’époque du VIe siècle.  Il analyse la manière dont la nouvelle langue byzantine commence à unir, dans la poésie, les mots antonymes. Ces derniers devaient construire la nouvelle opposition absolue de leurs métaphores. Leur coïncidence absurde obtenait la première transcendance par la désorientation particulière. En outre, elle dessinait la nouvelle image et produisait la raison nécessaire dans l'imagination.  Apparaît la "lumière" qui est uniquement la nuit absolue sans feu, sans astre et sans étoiles. L’obscurité lumière correspond aux trous noirs et à l’énergie telle qui étaient découverts au XXesiècle. Les trous concentrent les galactiques et l’énergie noire les sépare. De même, naît immédiatement l'obscurité qui devient la lumière. L’obscurité et la lumière ne présentent ensemble aucun terme idéal. Leurs répétitions sans raison devaient défaire la logique antique. Elles hypnotisaient la conscience rationnelle et imposaient à son imagination l'impossibilité de figurer la coïncidence des concepts opposés. La tautologie obligatoire introduisait la contradiction dans la psychique, car l'absence de la raison obligeait à changer toute la structure physique du monde. Une opposition devait renforcer une autre par l'émotion et défaire les sens de toutes les images. De même, l'homme désorienté commençait à confondre le concept de sujet et celui d'objet. Afin d'obtenir le même but, Pseudo-Denys l’Aréopagite avait besoin de plusieurs "mots". Leur éloquence devait annuler celle pratique, car sa tâche luttait contre toutes les expressions de la pensée. Elle attirait l'attention sur le silence absolu et se débarrassait de tous les mots. Elle aspirait à être en dehors de toutes les langues. Cette tâche contredisait les catégories de Cassirer et concentrait son attention sur la Renaissance et son opposition théorique. La soutenance d'Aréopagite et le but de le contredire justifient en même temps la coïncidence, dans l’œuvre Dionysiaques84 de Nonnus de Ponapolis85 (Non Ponapolitanien), des oppositions absolues. Ces dernières sont la raison, pour laquelle Pseudo-Dionysos a voulu conduire l'âme vers Dieu. Mais son chemin est opposé absolument à celui d'Ernst Cassirer, car Aréopagite débarrasse l'homme médiéval des mythes antiques, de la langue, de la réalité et de la logique par la destruction de leurs formes et de leurs instruments. Il aide à ne pas s'arrêter au cours des transcendances et à entrer dans le Paradis du monde supérieur: Je ne dois savoir sous quelle étoile je suis né: je ne suis ni joyeux ni triste, ni revêche ni familier, et je n'en puis mais; car tel je fus doué par une fée, une nuit, sur une haute montagne.
No sai en qual hora’m fuy natz:   (Je ne sais pas à quelle heure je me suis né)
No suy alegres ni iratz,   (Je ne suis ni allègre ni irrité,)
No suy estrayns ni sui privatz,   (Je ne suis ni étranger ni privé)
Ni no’n puesc au,   (Je ne peux rien autre)
Qu'enaissi fuy de nveitz fadatz,   (Que doté j'étais de la nuit fée)
Sobr'un pveg au.  (Sur un haut)          

Je ne sais pas quand je suis né
Ne suis jovial ni irrité,
Ni étranger comme ni privé
N'en puis aller_crû
La nuit, où je la dote les fées
Par fois du haut_nu.86

Le voyageur Guillaume IX87 répète l'indifférence traditionnelle des saints médiévaux en face de la réalité. L'âme devait se cacher de son effectivité, car le mythe médiéval a diffusé la réalité et le sommeil. Toutes les catégories doivent être privées de leurs instruments antiques. L'âme n'appartient qu'à Dieu et jamais à l'homme. L’humanité médiévale n'a aucun droit de d’appartenir à ce monde et de connaître l’Univers. Son esprit mondain ne conduit qu'à l'Enfer comme les connaissances logiques et les puissances de leur expression. La philosophie d'Aréopagite éduque l'homme privé de la logique. Son absence ne détermine plus l'état de l'esprit religieux, car l’obscurité spirituelle l'a séparé de l'actualité terrestre, où l'homme ne doit pas différencier le bonheur et l'irritation. En outre, les initiateurs de la Renaissance tentent de se douter que l'âme est totalement étrangère à l'Univers Matériel. Parfois, la nouvelle expression linguistique s'élève sur la colline et se pose la question: Peut être je ne dois pas appartenir à la nature universelle? Au Moyen Âge, sauf ses regrets, la nouvelle expression n'avait rien autre.    

13) Les concepts opposés contre leur coïncidence

- 13A) Notre 13ème étude de la problématique (A) e la langue philosophique, son mythe, sa logique et sa réalité créative qui conçoivent le Nouvel Univers, car nos catégories exposent l'opposition absolue entre l'Être Absolu et l'être empirique.
- 13B) Notre 13ème étude de la problématique (B) décrit l'objet de la nouvelle conception de la Renaissance, c'est-à-dire son essence révolutionnaire et contredit la réaction médiévale à toutes les novations. La même réaction oblige les cercles ecclésiastiques à oublier l'héritage philosophique de Nicolas de Cues. L'église commence à persécuter Copernic62 et Giordano Bruno61 à cause de leurs idées opposées au dogme de la même hiérarchie céleste. Sa défense des points de vue opposés a renforcé la théorie de la Docte Ignorance, car tous les opposés n'ont aucune opposition à l'intérieur de la perfection réelle, où un seul point peut contenir la quantité infinie des objets. De même, le futur, le passé et le présent se rencontrent simultanément dans notre âme. Les traités de Nicolas de Cues avant la Docte Ignorance ne témoignent que de l'opinion traditionnelle, d’après Cassirer.
Au contraire, l'introduction dans la Docte Ignorance reconnait un abîme infini entre les mêmes mondes. Cette œuvre philosophique découvre une nouvelle orientation spirituelle et devient le fondement de la nouvelle conception. Le traité Individu et cosmos illustre l'opposition absolue entre la hiérarchie dogmatique et les partisans d Nicolas de Cues. La Renaissance annule l'approbation ecclésiastique de Nicolas de Cues. Son époque prolonge à idéaliser ce monde, qui n'a ni centre physique ni fin.
13CNotre 13ème étude de la problématique (C) s'appuie sur deux sujets. Ils sont Nicolas de Cues et Ernst Cassirer. Le premier refuse la hiérarchie céleste de Pseudo-Denys l'Aréopagite uniquement dans le monde supérieur. La philosophie de Cassirer la justifie, car elle n'est que l'empreinte de Nicolas de Cues. Cassirer la transmet à l'unité formelle de ses quatre catégories philosophiques. Il défend l'expérience scolastique dans ses livres Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance7a et La Place de Ficin dans l'histoire intellectuelle6. Malgré son opposition aux novations révolutionnaires de Nicolas de Cues, à la fin de sa vie, Cassirer continue à faire coïncider cette hiérarchie avec la richesse de l'expérience médiévale. En outre, Nicolas de Cues ne cesse pas d'être le premier penseur de la Renaissance dans les œuvres suivantes de Cassirer qui étaient consacrées à cette époque.
13-CAB) La circularité des problématiques reliées motive les sujets-individus qui conçoivent la cosmologie de la Renaissance à travers quatre catégories de Cassirer. Il y a des buts différents chez les philosophes qui s’opposent. Ils se trouvent à la périphérie des problèmes essentiels du livre. Le centre de ce dernier n'est jamais consacré à nos problématiques (catégories, objets, sujets). Les mêmes sujets-individus commencent à créer, car leurs individus se sont appropriés la nouvelle langue, la nouvelle logique, le nouveau mythe idéalisé de la nature et leur nouvelle réalité créative. Leur objet créé devient la coïncidence des concepts opposés et gouverne partout pendant la Renaissance. Les opposions absolues des sujets-individus circulent et luttent contre leur obtention objective, c'est-à-dire contre leur coïncidence réelle au XVe siècle. La philosophie contemporaine expose effectivement que ce la Docte Ignorance transforme Nicolas de Cues en un premier penseur du Nouveau Temps. La philosophie de Cassirer justifie l'origine des quatre catégories philosophiques de la Renaissance, car, par ces dernières, le temps a formulé la particularité du sujet. Les volumes de Cassirer Individu et cosmos (1927) et Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance (1938-1941) présentent les objets analogiques. Leur auteur (sujet-individu) dévoile simultanément par ses catégories Pic de la Mirandole, le disciple indirect de Nicolas de Cues et l'essentiel défendeur de la scolastique. Ici, se manifeste la particularité de la coïncidence des oppositions absolues.



C) La première tentation de connaître Dieu
14)  La limite de la dimension et son absence

- 14A) Notre 14ème étude de la problématique (A) s’intéresse à la réalité créative qui commence à contredire les dogmes, car seule la logique définit toutes les qualités du monde matériel. La logique s'appuie sur nos connaissances, c'est-à-dire sur son instrument. Son efficacité et nul autre conçoit les limites de notre logique et de notre langue. Nos catégories sont toujours déterminées à travers leurs qualités limitées. De même, cette problématique tente de connaître Dieu. Au contraire, l'Être Divin a simultanément toutes les réalités, toutes les langues et toutes les logiques. Elles ne peuvent pas être déterminées, car leurs qualités sont infinies et n'ont aucune limite dans notre imperfection. Ce dernier se définit à travers les limites de ce monde.
- 14B) Notre 14ème étude de la problématique (B) présente l'objet de la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Il est l'absence des proportions entre la Perfection infinie et ce monde limité. Cette absence devient la source de la nouvelle philosophie. Elle ne donne pas Dieu à travers une détermination concrète mais en cela découvre la possibilité relative de connaître Dieu. Son innovation ne correspond pas aux réponses dogmatiques de la théologie spéculative. Chaque connaissance suppose la comparaison ou la confrontation et s'appuie sur la dimension ou sur les définitions des qualités limitées. Lorsque l'imperfection compare les termes du monde inférieur sans forme, elle s'appuie sur leurs qualités, car ces dernières déterminent ses limites. De même, les comparaisons deviennent valides. L'Être Divin supprime toutes les possibilités limitées à connaître l'Être Divin, car Dieu n'a aucune limite afin de déterminer les comparaisons et les confrontations, lesquelles caractérisent le monde inférieur. Tout est parfait et égal à l'intérieur infini de l’Être Absolu, dans lequel le "Maximum" et le "Minimum" sont ensemble liés sans opposition. Le monde inférieur ne correspond pas au monde supérieur, car il n'y a aucune proportion entre eux. Ce monde est imparfait. Il fait apparaître les espaces matériaux avec leurs distances limitées, leurs temps limités et leurs vitesses limitées qu’ils soient temporaires ou conditionnels. L'Univers nait irréel à travers son instabilité objective. Le "Maximum" Absolu et Tel "Minimum" n'existent pas dans ce monde68 et s'opposent à notre imperfection. Ici, ils ne peuvent pas être ensemble, car deux objets différents et limités ont le droit conditionnel de se trouver sur une seule place. Le monde supérieur de la Perfection Absolue a la quantité infinie des objets sur l'unique point. Seule l'absence de la même possibilité formule, dans le monde inférieur, le temps limité, dans lequel le passé, le présent et le futur ne se rencontrent jamais. Les trois parties du temps existent toujours ensemble à l'intérieur du monde supérieur de l'Être Absolu, où toutes les dimensions conditionnelles perdent leurs limites. Les fruits des limites sont sans opposition à l'intérieur de l'Être Absolu, dans lequel une essence ne dépêche jamais aux sujets, car chaque concept limité ne se limite pas à nos règles et ne concède à aucun autre.
14CNotre 14ème étude de la problématique (C) présente Nicolas de Cues, alors qu'il a formulé la nouvelle orientation spirituelle. Il voit, dans la connaissance, le docte de l'Être Divin, car elle devient notre reconnaissance que notre connaissance est nulle vis-à-vis du Monde Divin et auprès de l'Univers Matériel. Ces deux ne seront jamais connaissables. Nicolas de Cues a démontré que Dieu, le Macrocosme et le Microcosme ne peuvent être reconnus qu'à travers le docte, c’est-à-dire l’information qui est reconnue et acceptée de la même façon dont le fait notre ignorance de Dieu et du Multiforme Universel. Nous ne connaissons rien, car notre expérience efficace est très limitée. Kant a soutenu cette supposition et l'a opposé à la gnoséologie infinie de Hegel.
14-CAB) La circularité des problématiques reliées fait coïncider les traités de Nicolas de Cues avec la philosophie particulière d'Ernst Cassirer et conduit vers la création des objets de Cassier à travers nos catégories. Nicolas de Cues détermine nos quatre catégories à travers sa connaissance (docte) et par son ignorance. Le cardinal conçoit, par ces dernières, la philosophie particulière de Cassirer. L'Être Divin de Nicolas de Cues rejette toute la réalité créative de ce monde. La réalité divise l'Être Absolu sans dimension et toutes les déterminations (langues) de notre logique. Elle consent à l'acceptation des mondes opposés. Les déterminations perdent son essence et sa validité dans l'état pelotonné de l'Être en Dieu, car Celui-là a, en lui, toutes les dimensions, toutes les qualités et toutes les déterminations du monde entier.

15) Le fini et l'infini n'ont aucune proportion

-15A) Notre 15ème étude de la problématique (A) dévoile la nouvelle langue philosophique. Cette dernière a reconnu la logique de la réalité efficace et le nouveau mythe est l'absence de la proportion entre le fini et l'infini. Ce mythe de la nature commence à contredire les dogmes.
-15B) Notre 15ème étude de la problématique (B) s'appuie sur les objets des connaissances empiriques de ce monde inférieur. Ses objets s'appuient uniquement sur les opérations successives. Le présent se transforme immédiatement en notre passé et le futur devient toujours notre présent. A l'intérieur de Dieu Absolu, dans lequel tout est égal et sans opposition, ne sont possibles ni connaissance qualitative ni comparaison des concepts limités du monde inférieur. Il est impossible de comparer les mêmes mondes: finiti et infiniti nulla proportio (le fini et l'infini n'ont aucune proportion)68. Tout le fini aspire à s'approcher de l'infini. Chaque objet obtient quelques résultats. En outre, la distance physique et spirituelle ne change jamais entre les deux mondes. Notre thèse démontre des exemples concrets et introduit, dans la nouvelle recherche l'explication suivante. L'infinité spatiale dépend des patries du temps, des vitesses et des distances. Celui-ci, imparfait, met toujours quelque objet suprême à la fin de chaque distance plus grande. L'infini spatial est toujours conditionnel, relatif et imparfait. Il se détermine à travers des traits erronés, lesquels figurent dans des limites successives.
-15CNotre 15ème étude de la problématique (C) Nicolas de Cues devient le sujet et découvre les nouveaux objets philosophiques par l'intuition. Il accepte la rationalité de connaître Dieu et affirme que le Globe Terrestre ne peut être immuable.
15-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit le sujet-individu à l'expérience de la nouvelle langue philosophique, à la logique rationnelle, au mythe de la nature et à leur réalité créative. L’argument analyse, à travers la même expérience, l'absence de la statique absolue dans notre monde, car le Minimum Absolu et le même Maximum n'appartient qu'à Dieu68. Nicolas de Cues (sujet-individu) suppose à travers nos catégories que notre planète se meuve. L'absence de tous les mouvements devient le terme absolu, ce qui est impossible dans le monde imparfait des limites spatiales et temporaires. Ce fondement philosophique dirige Nicolas de Cues uniquement à travers la nouvelle langue pratique, la logique raisonnable, le mythe accepté et à travers la réalité créative du rationalisme. Le cardinal écrit alors ses trois traités de Docte IgnoranceDes conjonctures et Paix de la foi. Ces œuvres s'appuient sur la circularité de l'approbation objective et, c'est la raison pour laquelle, ces traités deviennent les sources du livre d'Ernst Cassirer Individu et cosmos.

16) La nouvelle coïncidence des concepts opposés de Platon et d'Aristote

-16A) Notre 16ème étude de la problématique (A) ne soutient que la réalité paradoxale qui crée la logique spéculative. Leur expression linguistique peut être uniquement négative afin d'accepter le nouveau mythe (Dieu)
-16B) Notre 16ème étude de la problématique (B) détermine l'objet de la conscience humaine qui n'a aucune possibilité de remplir l'abîme et d'unir deux oppositions absolues: a) les approbations de nos âmes nous approchent de Dieu et b) aucune approbation ne change jamais la distance infinie entre Dieu et tout le monde inférieur. Malgré tous nos résultats plus grands dans les limites, l'abîme est égal, c'est-à-dire qu'elle est infinie entre n'importe quel niveau humain et Dieu comme entre n'importe quel Macrocosme et Dieu.
-16CNotre 16ème étude de la problématique (C) est attiré sur Nicolas de Cues. Son argument a uni la théorie d'Aristote et l'idée de Platon. Aristote soutient l'approbation des résultats pour s'approcher du monde supérieur. Sa théorie s'introduit dans la hiérarchie céleste de Dionysos Aréopagite et devient la possibilité d'obtenir le paradis. Au contraire, Platon affirme qu'il n'existe aucun escalier du monde fini à l’Être Absolu. Nicolas de Cues soutient Platon et ne refuse pas simultanément l'approbation des résultats d'Aristote, car seule la croyance nous approche Dieu.
16-CAB) La circularité des problématiques reliées envoie le sujet aux catégories philosophiques et, par celles, le sujet-individu obtient les créations de ses propres objets. Ainsi, Nicolas de Cues approuve la coïncidence des concepts opposés et s'appuie uniquement sur la logique intuitive, la langue raisonnable et le mythe, en trouvant la base de la réalité créée. Ces catégorie permettent au sujet d'accepter qu'il y a toujours notre chemin vers l’Absolu. En outre, chaque son point (notre résultat) a la distance infinie entre Dieu et notre âme et cette dernière s'approche simultanément de la Perfection partielle dans ce monde. En outre, l'âme doit obtenir ses approches de Dieu à travers nos catégories philosophiques. Elle n'a simultanément aucune élévation sur l'abîme infini. L'âme n'est que l'instrument de la Perfection Absolue.
La réalité de l'âme est toujours relative. Sa logique se limite à l'imperfection matérielle. Sa langue ne s'appuie que sur l'abstraction sans précision absolue. Son mythe ne peut qu'accepter négativement l'Être Divin, car il n'est jamais Dieu.
L’argument est arrivé de ses catégories philosophiques à l'objet de sa propre création. Ce dernier démontre toujours notre imperfection, car nous faisons coïncider négativement nos catégories avec Dieu. Après la mort physique, la vie de l'âme dépend de notre approche de la Perfection Absolue. En outre, nos résultats ne modifient jamais simultanément l'abîme entre nous et l'Être Divin.


17) La destruction de la logique traditionnelle

-17A) Notre 17ème étude de la problématique (A) détermine les relations entre nos catégories philosophiques et leurs instruments. L'âme est l'instrument de Dieu et identifie son mythe (Être Divin). L'esprit est l'instrument de notre réalité et la renforce. La connaissance présente l'instrument et la logique la détermine. La puissance est l'instrument de la langue et se matérialise à travers la même catégorie philosophique. Au Moyen Âge, le mythe biblique, la réalité, la logique et la langue se présentaient chaotiquement sans rapports et sans instruments. La logique d'Aristote refuse la vérité de la troisième voix. Elle n'est que l’approbation des limites terrestres à l'intérieur du monde fini.
-17B) Notre 17ème étude de la problématique (B) fixe l'objet de tout, c'est-à-dire l'Être Absolu de la Docte Ignorance. Il n'est ni abstrait, ni concret, ni objectif, ni subjectif. Cet objet des tous les objets n'appartient pas à la hiérarchie des concepts successifs. A l'intérieur de cette hiérarchie une des notions finies ne se détermine pas à travers des traits limités de l'autre. Chaque direction originelle qu'adopte la connaissance, chaque interprétation, à laquelle elle soumet les phénomènes afin de les rassembler sous l'unité théorique ou sous celle d'un sens déterminé, renferme en elle une façon particulière d'appréhender et de former le concept de réalité effective. Il en résulte ici non seulement des différences de signification caractéristiques entre les objets scientifiques eux-mêmes - la séparation entre l'objet "mathématique" et l'objet "physique", entre l'objet "physique" et l'objet "chimique", entre l'objet "chimique" et l'objet "biologique" - mais ici encore viennent s'opposer à la totalité de la connaissance théorétique et scientifique d'autres donations de sens et de forme qui possèdent un type indépendant et une légalité indépendante - comme c'est le cas de la "forme" éthique et de la "forme" esthétique88.
-17CNotre 17ème étude de la problématique (C) considère Ernst Cassirer dans le rôle du chercheur essentiel de la nouvelle conception philosophique. Il suppose qu'avant la composition de la Docte Ignorance l'évolution de la scolastique détruit la liaison entre la théologie et la métaphysique. Au Moyen Âges, les premiers individus ont supprimé la proportion entre la logique et la grammaire. Cassirer établit son idéalisme sur leur forme conditionnelle. Cette dernière fait coïncider ses catégories et ne dévoile que négativement notre opposition absolue à la perfection de Dieu. Ce qui explique que le fondateur de cette théorie Nicolas de Cues devient le protagoniste de la première moitié du traité Individu et cosmos. Cassirer fait de Nicolas de Cues le premier philosophe de la Renaissance et ne l'oublie pas dans tous ses livres consacrés à cette époque.
17-CAB) La circularité des problématiques reliées étudie Nicolas de Cues qui annule automatiquement le rapport entre la théologie scolastique et la pratique. Il crée Docte Ignorance sur le chemin des catégories philosophiques vers la création de ses propres objets. C'est la raison pour laquelle, la logique médiévale cesse de figurer dans le rôle de l'instrument (organon) de la connaissance de Dieu. Cette dernière devient impuissante dans la vision intuitive de l'infini. Notre connaissance de Dieu élimine l'efficacité imparfaite, c'est-à-dire les réalités, la logique et toutes les langues du monde matériel. La connaissance de Dieu nous laisse les seuls concepts négatifs de la langue abstraite. Au contraire, toutes les connaissances deviennent les instruments de la logique raisonnable de la Renaissance. Au XVe siècle, apparaît la théologie mystique. Elle commence à avoir deux tendances. La première s'appuie sur l'intelligence. A la Renaissance, la deuxième tendance se base sur la richesse de l'âme. Elle remplace la rationalité à la connaissance mystique de Dieu. Cette dernière se transforme en instrument de l'intégration avec Dieu. De même, l'âme, l'esprit, leur connaissance et leur puissance deviennent les instruments de Cassirer et contribuent à faire coïncider ses catégories avec sa particularité dans les formes de ses œuvres.

18) Dieu intellectuel en dehors des déterminations humaines
                                                                                                              
-18A) Notre 18ème étude de la problématique (A) met en lumière le fait que la Renaissance a accepté son esprit. Ce dernier s'est soumit à la réalité effective en la rendant créatrice de la nouvelle conception philosophique. Le même esprit a renforcé la puissance linguistique et a soumit cette dernière à la nouvelle expression. Cette dernière a transformé la connaissance effective en un instrument de la logique à savoir le mythe de l'efficacité.
-18B) Notre 18ème étude de la problématique (B) montre comment le néo-kantisme de Cassirer adopte le sens de l'homme et les sphères du savoir. Nicolas de Cues a persuadé le nouvel homme de supposer que l'amour réel de Dieu est toujours intellectuel. La nouvelle conception de la Renaissance présente la manière constructive d'Ernst Cassirer d'accepter et de systématiser les limites humaines. Au XVe siècle, la connaissance limitée de Nicolas de Cues est plus progressive. De même, le docte ne peut connaître tout l'abîme dans le domaine des connaissances finies de ce monde et ne saura rien du Maximum Divin. L'imperfection ne permet pas de tout connaître. C'était la clé du titre Docte Ignorance.
-18C) Notre 18ème étude de la problématique (C) détermine Nicolas de Cues et conduit la théologie mystique de l'intelligence au sujet contemporain. Cassirer a modifié les regards sur l'histoire de la philosophie à travers tous ses livres consacrés à la Renaissance. Il a démontré que Nicolas de Cues a conduit vers la première reconnaissance de son propre sujet dans ce monde rationnel. L'homme oblige la richesse de l'âme à bien croire que Dieu est connu partiellement à travers l’âme. En outre, l’Être Absolu est toujours fermé à l'intelligence. Nicolas de Cues affirmait que seul l'homme peut accepter que le monde fini et l’infinité n’aient aucune proportion.
18-CAB) La circularité des problématiques reliées constate que Nicolas de Cues a soumis l'expérience à la logique de la nouvelle philosophie. Le cardinal conçoit sa propre acceptation de l'Univers en s'appuyant sur nos catégories. Ainsi, il approuve sa nouvelle conception des relations entre les objets matériaux. Ces dernières unifient les différents champs du savoir et leur donne un sens pour l'homme. La forme de son intuition a uni nos catégories reconnues et, par l’intelligence, la même forme a conçue notre nouvelle conception, c'est-à-dire la source de la philosophie de la nouvelle expression. Il faut avoir une connaissance. Cette dernière a pour rôle de déterminer et de dimensionner nos proportions limitées. La vision intellectuelle est manifestée sur toutes les distinctions et sur toutes les confrontations empiriques. Nicolas de Cues découvre cette nouvelle conception. L’argument de cette dernière tente d’unir nos catégories. Plus tard, les sujets commencent à créer leurs propres objets sur la base de nos catégories coïncidées. Les individus soumettent la logique et tentent de connaître Dieu à travers leur nouvelle langue. Leur réalité créative a déterminé l'essence de la coïncidence de la pratique aussi bien avec la théorie, comme en témoigne le plus grand rapport de l'amour intellectuel avec Dieu. Il donne la faculté de reconnaître l'abîme entre l'Être Divin et les connaissances finies de ce monde. Parmi nos doctes et nos ignorances, cet amour devient l'objet essentiel que l'homme a créé à travers nos catégories philosophiques. L'être inférieur aspire toujours à s’approcher de la connaissance maximale de Dieu à travers l’intuition et ne l'obtient que partiellement.

19) La puissance mystique de la vision intellectuelle

-19A) Notre 19ème étude de la problématique (A) affirme qu'à la Renaissance sa nouvelle conception a transformé la puissance effective en l’instrument de l'expression linguistique. Sa logique a modifié les regards sur l'histoire de la philosophie. La réalité a créé le mythe de l'intelligence humaine à travers la connaissance. En outre, l'homme n'était jamais raisonnable, car il n'est que l'animal symbolique.
-19B) Notre 19ème étude de la problématique (B) détermine l'objet étudié à travers l'objet de notre thèse. Ce dernier de notre examen est la Docte Ignorance. Elle a déterminé l'essence de la coïncidence entre la connaissance pratique aussi bien que son absence, car la connaissance réelle doit être infinie. C'est la raison pour laquelle, la vision intellectuelle s'élève et se manifeste sur toutes les distinctions et sur toutes les confrontations empiriques.
-19CNotre 19ème étude de la problématique (C) attire l'attention sur le sujet-individu essentiel de notre thèse et précise son origine unique. Cassirer a aménagé la source de sa philosophie. Afin de s'appuyer sur l'expérience employée, le dernier idéaliste revient à Nicolas de Cues, car le cardinal commence à concevoir sa philosophie sur la reconnaissance de l'intelligence humaine. Cassirer écrit que cette dernière était toujours valide indépendamment, car elle se détermine à travers les évolutions scientifiques et à travers les sujets. Nicolas de Cues n’appartenait plus aux philosophes médiévaux, car il a permis aux sujets-individus de découvrir les secrets du monde matériel. Il a pu renouveler la philosophie du Moyen Âge. Nicolas de Cues a accepté le fait que l’homme pouvait devenir le deuxième créateur dans le rôle du dieu humain. Nicolas de Cues a démontré que seul l'homme devait découvrir que le monde fini ne permettait pas de tout connaître. Nicolas de Cues a démontré que seul l'homme devait découvrir que le monde fini ne permettait pas de connaître tout son contenu. La même détermination nous donne un sens infini de l’homme. De plus, afin de comprendre sa nature, l’homme devait s’appuyer sur sa connaissance sans dogmes. C'était la clé du titre Docte Ignorance. Elle a déterminé l'essence de la coïncidence entre la connaissance réelle aussi bien que son absence, car l’information est infinie. Cette méthode permettait d'unifier les différents champs du savoir. La même méthodologie nous donne un sens fini à travers l'homme. Le néo-kantisme de Cassirer adopte la même philosophie, car les problématiques fondatrices de la Critique de la Raison pure de Kant développent la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Ces problématiques posent les questions que puis-je savoir? que puis-je espérer? que dois-je faire? comme éternellement valables.
19-CAB) La circularité des problématiques reliées transforme les catégories philosophiques en des moteurs qui obligent le sujet-individu à se développer. Le néo-kantisme a surtout insisté sur la pratique. Il a actualisé cette dernière à travers la réalité créative de Cassirer. Le fondateur historique de cette catégorie était Nicolas de Cues. C'est la raison pour laquelle, ce cardinal est le premier philosophe de la Renaissance, affirme Cassirer, car il a tenté de connaître Dieu à travers la réalité créative, la logique, le mythe et la nouvelle langue. Nicolas de Cues soutient la théologie mystique de l'intelligence et la relativité de son mythe. De plus, notre imperfection permanente a pu reconnaitre notre réalité. Nicolas de Cues a persuadé le nouvel homme de concevoir la réalité créative des objets. Mais le sujet-individu se trouve à l'intérieur de nos limites. Chacune des nos connaissances relatives approuve notre ignorance de l’Univers. Le docte ne sait que reconnaître à travers son ignorance que nous ne connaissons ni la Perfection infinie de Dieu, ni l'imperfection matérielle malgré que cette dernière n'est que potentiellement infinie et se produit à travers la nature. La Renaissance a commencé à reconnaître l'infinie et nos limites à travers la nouvelle langue, la logique, le mythe et la réalité créative. Le mode constructif d'Ernst Cassirer accepte et systématise les limites humaines. Au XVe siècle, la connaissance limitée de Nicolas de Cues devient progressive. De même, elle ne peut accepter et comprendre tout l'abîme dans le domaine des connaissances finies de ce monde. Notre docte ne saura rien de l’information maximale de Dieu. Cassirer applique les mêmes limites de Nicolas de Cues sur la méthodologie de sa philosophie. Le Nouveau Temps accepte qu'il faille avoir une connaissance plus grande à travers une possibilité qui doit se dimensionner dans les proportions limitées. Kant prolonge cette idée en prolongeant les idées des disciples de Nicolas de Cues. Il ne prétend pas que la totalité des choses soit connaissable comme l'avait prétendu les hégéliens. Le dogmatisme spéculatif qui fut l'une des causes principales du discrédit de la philosophie était évacué de la philosophie par ce retour à Kant. Par ailleurs, le dogmatisme matérialiste qui était alors en vogue, était également battu ainsi en brèche, assimilé lui aussi à un dogmatismeEn effet, l'esprit n'y avait plus de place. La doctrine kantienne permettait de redonner sa place au sujet connaissant, mais également à l'expérience89. Le développement de ce point de vue conduit au néo-kantisme de Cassirer. Celui-ci détermine le but de l’Individu et cosmos. Ce livre se limite à la circularité de l'approbation de nos trois problématiques.  Le néo-kantisme a surtout insisté sur la première de ces questions et l'a actualisée dans la réalité créative de Cassirer. Le fondateur historique de cette catégorie était Nicolas de Cues. Le développement de ce point de vue conduit au néo-kantisme. Celui-ci se produit dans la première moitié de son Individu et cosmos.   

20) L'illumination de l'intelligence et son union avec Dieu

-20A) Notre 20ème étude de la problématique (A) soutient l’innovation de Nicolas de Cues qui concentre l'âme sur la relation à Dieu. Cette dernière réveille l'extase primordiale de la vision intellectuelle et stimule le même processus interrompu. La connaissance précise la logique médiévale, alors que le philosophe analyse le chemin de l'âme à travers trois hiérarchies spirituelles d'Aréopagite.
-20B) Notre 20ème étude de la problématique (B) souligne la coïncidence de Platon et d'Aristote dans le néoplatonisme. La théologie trouve le nouvel itinéraire et il conduit l'intelligence vers l'espace intellectuel en dehors des frontières médiévales. C’est à partir ce moment qu’apparaît le traité Docte Ignorance.
-20C) Notre 20ème étude de la problématique (C) approuve qu'au XVe siècle, le sujet-individu a reconnu qu'il peut connaître le monde de Dieu. Le nouvel homme est aussi très primitif et il ne pourra jamais définir les traits communs entre deux opposions absolues. Il commence à faire coïncider les concepts opposés à travers l'absence de leur proportion. La nouvelle conception de la philosophie s'ouvre pour Nicolas de Cues, alors qu'il revient à la capitale byzantine. Le philosophe allemand était l'ambassadeur du Vatican à Constantinople jusqu'à 1452.
20-CAB) La circularité des problématiques reliées détermine un grand choix historique entre Platon et Aristote à la Renaissance. Au XIVe siècle, l'œuvre Triomphe de la gloire90 de Pétrarque91 a soutenu Platon à travers la nouvelle expression linguistique, sa réalité, son mythe et sa logique. La forme poétique a uni nos catégories. Sa création fait de Platon le premier sujet-individu qui a reconnu la Perfection. Seulement après le fondateur de l’idéalisme classique, le poète fait l’éloge d’Aristote matérialiste. Pétrarque transforme les passages de Cicéron et de Saint Augustin en des vers créés à travers son génie.

Volsimi da man manca; e vidi Plato,     
Che in quella schiera ando' piu presto al segno
Al quale aggiunge, cui dal cielo è dato.
Aristotile, poi, pien d'alto ingegnio

Veuille par l’absence, oh main, j’ai vu Platon
Qui, dans son rang, arriva plus génial au signe
Auquel on ajoute où du ciel descend le don.
Aristote fût plus bas, plain du haut talent très digne 90

(Traduction d’Alexander Kiriyatskiy)


               Nicolas de Cues choisit la langue des mathématiques sur la contemplation passive à l'intérieur de la forme mystique. Nihil certi habemus in nostra scientia, nisi nostram mathematicam (Nous n'avons nulle certitude sauf celles des mathématiques)92. Sa logique, son Dieu et sa réalité confirment la même idée. Le sujet-individu crée par ces catégories philosophiques son propre objet des mathématiques. Ces derniers ne refusent pas la coïncidence des concepts opposés et formulent la connaissance progressive.

D) La relativité de la nouvelle conception
21) La stabilité contre les changements

-21A) Notre 21ème étude de la problématique (A) nous permet de  constater que la logique n'était pas liée à la réalité dangereuse. La langue officielle était uniquement le latin et n'avait aucun rapport avec les différents patois quotidiens des peuples. Le rayonnement du mythe ecclésiastique gouvernait toute l'Europe, et rejetait par la même occasion toutes autres formes de mythes. Aucun n’était en mesure de faire preuve d’opposition concrète. C'est la raison pour laquelle, au Moyen Âge, les points de vue étaient si diamétralement  opposés et si indifférents les uns des autres. Cette indifférence était impossible à la Renaissance, alors qu’une catégorie commence à expliquer l'autre. De même, la pratique déterminait les oppositions absolues sans proportions.
-21B) Notre 21ème étude de la problématique (B) oppose les objets de la Renaissance à leur origine médiévale. Les philosophies théoriques et pratiques, comme la dialectique et l'éthique, se construisent sur les connaissances de concepts opposés. La nouvelle conception de la Renaissance était basée sur la coïncidence des oppositions absolues qui répond  à la question: pourquoi le docte ne peut exister  sans la présence de l’ignorance? La conception du monde platonique sépare l'Univers en deux sphères qui ne doivent jamais s'unir. Les productions du monde des phénomènes n'entreront jamais dans le monde des idées de la même manière que les fruits de la sphère idéale ne se confirmeront jamais à l'intérieur de la sphère matérielle.
-21C) Notre 21ème étude de la problématique (C) attire l'attention sur les sujets humains qui déterminent leurs objets.  Aristote essaie de les soumettre aux sujets-individus afin que les objets crées par les individus reflètent l'univers inférieur et Celui Supérieur. Le Moyen Âge a formulé ses dogmes sur l'assimilation de la même théorie d'Aristote. Sa philosophie se base sur le fait que le sujet-individu se conçoit automatiquement par la pratique et développe en même temps l'essence de tous ses jugements. Au Moyen Âge, l'homme ne doutait jamais de la véridicité de la doctrine aristotélicienne, dans laquelle Aristote affirme que la limitation de chaque objet ne permet en aucun cas sa diffusion avec quelque autre objet. Platon établissait également que l'être inanimé des matières n'en a aucune essence idéale et qu’aucune celle supérieure de la matière n’est possible, envisageable pour un être inanimé. Au contraire, Aristote séparait, dans la Critique de Platon93, l'Univers en deux parties: inférieure et supérieure et constitue un matérialisme qui le pousse à croire en l’essence de la matière. En outre, la matière céleste appartient simultanément à l’Être Divin et à l’être physique et ne présente aucune antinomie entre la matière et la forme. Ernst Cassirer se concentre sur les descriptions qu’Aristote conduit, étape par étape, entre les deux mondes opposés à une rencontre intermédiaire. Il les unit dans le développement de deux pôles opposés. Nicolas de Cues développe cette idée d'Aristote et fait coïncider pratiquement le matérialisme avec le néoplatonisme. Ernst Cassirer dépend indirectement de ses sujets-individus étudiés. Il ne peut pas traverser les frontières objectives des objets analysés et de leurs sujets-individus. Notre dernier idéaliste détermine les qualités de leurs individus historiques. Son traducteur allemand Jean Seidengart dépend absolument de Cassirer, car il n’a aucun droit de modifier le texte et devient le sujet-individu soumis au livre examiné. Il écrit que la philosophie de la connaissance qui prend place dans cette œuvre n'a ni à déduire a priori la réalité physique (certains post-kantiens l'avaient, ni à être uniquement subordonné aux sciences. La  fonction critique de cette philosophie de la connaissance doit consister essentiellement à dégager de l'histoire effective des théories scientifiques, la pensée qui les a produites; et à retrouver dans l’idée leur signification transcendantale déterminée par Nicolas de Cues. Jean Seidengart affirme dans Théorie de la connaissance et épistémologie de la physique selon Cassirer94, à propos de l'épistémologie néo-kantienne sur la théorie sémiotique de la culture: que la mathématisation n’a plus le rôle de pars totalis, et la forme d'objectivation en termes d'adéquation à l'objet ne permet plus de cerner la totalité des donations de sens94.
21-CAB) La circularité des problématiques reliées détermine l'adéquation de son objectivité. La circularité de nos problématiques conduit le sujet-individu à travers nos catégories vers la création de l'objet. Si la réalité créative du nouveau mythe était considérée sur la base d’une seule nature ultime, le langage, redressé par la logique, permettrait alors l’unification des nos catégories avec l’hermétisme de Cassirer. L’objet de la pensée a ici la fascination "logiciste" pour l'objet de la pensé. Ce dernier est pleinement déterminé avant toute la construction de son sens rendu à travers un retournement complet des conditions d'accès au sens lui-même: ce que l’on nomme terminal(c’est l'objectivité construite). Cette fascination "logiciste" est interprétée, déjà là,  à travers l'abstraction. En outre, Nicolas de Cues n'a pas fixé la réalité de l'abstraction, car il était limité aux quatre catégories. C'est la raison pour laquelle, Cassirer ne souligne pas ce fait négatif. La réalité du cardinal commence à obtenir l'efficacité historique. Nicolas de Cues n'a pas créé la théorie de l'abstraction. Cette dernière devient une façon de formuler des concepts. La même découverte de M. le professeur Jean-Michel COUNET peut nous conduire à affirmer que Nicolas de Cues a assimilé uniquement la réalité effective dans la philosophie médiévale par l’intermédiaire de l'efficacité. Il n'a rien inventé de nouveau par sa réalité créative sur la frontière entre le Moyen Âge et la Renaissance. (M. le Prof. Jean-Michel COUNET: Mathématiques et dialectiques chez Nicolas de Cues, Vrin, Paris 2000. p. 300)5. En outre, la Docte Ignorance de Nicolas de Cues affirme que les idées sont toujours stables. Alors qu’au contraire, les phénomènes ne peuvent éviter des changements prolongés. 

22) L'opposition entre la raison éternelle et l'illusion proportionnelle

-22A) Notre 22ème étude de la problématique (A)  s'appuie sur la raison éternelle, notion qui démontre toujours l'idée de Platon. L'âme imite Dieu par son expérience religieuse. L'esprit reflète la réalité dans son efficacité. Le concept de «connaissance» synthétise la logique par l’entremise de la quantité d’informations qu’elle confère ainsi que par sa qualité. Le concept de «puissance» contribue à la langue avec ses développements et avec ses espèces (physique, politique, religieuse, scientifique, philosophique et artistique). 
-22B) Notre 22ème étude de la problématique (B)  confronte les objets d’une durabilité déterminée à l'infinité éternelle de l'objet stipulé, en l'occurrence la Docte Ignorance.  Nos perceptions changent. Elles ne s'acceptent jamais à travers la Perfection, car nos notions sont durables. Au contraire, l'idée ne soumet pas les concepts à l’ordre dans les sens cosmiques.  Les phénomènes et les idées sont liés, car ils n'ont aucune proportion. L'un des concepts correspond à l'autre, détermine ses qualités et a ses dimensions dans notre monde. Les qualités se développent, car nos déterminations essaient de refléter leur idéaux du monde supérieur.  Les concepts se limitent à la qualité déterminée de leurs qualités. Ils ne se diffusent pas. L'essence d'un des concepts ne s'introduit jamais à l'intérieur de l'autre nature. Avant l'apparition du néoplatonisme, les disciples classiques de Platon refusaient le chemin de la sphère de l'"idée" au monde des "phénomènes". Platon ne laisse pas croire que les frontières des objets et leur idéaux disparaissent. L'infinité est indépendante des catégories matérielles de la philosophie. L’infini n'a pas besoin de leurs instruments (âme, esprit, connaissance et puissance). L’union des oppositions absolues a la même particularité de Nicolas de Cues, se retrouve et coïncide chez Einstein.
-22C) Notre 22ème étude de la problématique (C) dévoile un autre sujets qui prépare la base des arguments des masses au XXe siècle. Nicolas de Cues a découvert les proportions de ce monde et leurs phénomènes visibles qui n'ont aucune définition primordiale. Il a confronté la perfection infinie et l'état relatif de ce monde. Le cardinal de Cues a, en quelque sorte, anticipé certains éléments de Théorie de la Relativité d'Einstein. C’est la raison pour laquelle, Cassirer écrit son livre La Théorie de la relativité d'Einstein Éléments pour une théorie de la connaissance95La science vise une mathématisation continue qui recompose l'intégralité du réel, comme Leibniz l'a montré (et Cassirer avait écrit sa thèse sur Leibniz, dédiée à Hermann Cohen). La conséquence est que le cœur des systèmes philosophiques est composé des concepts scientifiques qu'ils intègrent dans une totalité cohérente. De ce point de vue, Cassirer reste fidèle à la distinction kantienne entre le monde du fait (quid facti?) et le monde du droit (quid juris?) qui en décrit la légalité à partir d'une position extérieure, la position transcendantale, écrit Jean Lassègue dans son résumé du concept de "substance et fonction" de Cassirer, alors qu’il interprète l'évolution de l'épistémologie du dernier idéaliste dans le contexte germanique des années vingt du XXe siècle.  
22-CAB) La circularité des problématiques reliées est identifiée à l'imperfection de tous les états matériaux. Nicolas de Cues a reconnu que la raison de l'idée sans pratique n'a aucune essence de l'être, alors que notre nouvelle langue, notre logique, notre réalité et notre mythe ne s’introduisent pas dans la pratique. La base de toute sa philosophe se produit sous une forme concrète, alors que cette dernière unit toutes nos quatre catégories dans l'objet créé à travers le dieu humain. Les mathématiques démontrent la même théorie. De plus, Cassirer soutient cette idée de Nicolas de Cues qui conçoit sa théorie de la réalité créative et rejette toutes les catégories philosophiques sans efficacité. 

23) Deux types de frontière et leur stabilité

-23A) Notre 23ème étude de la problématique (A) affirme que la logique, la langue, la réalité et le mythe de ce monde disparaissent, alors que l'âme ou n'importe quelle image revient de l'imperfection matérielle à l'Être Divin de l'Idée. Parfois, les relations imparfaites entre les mêmes catégories philosophiques confondent les frontières entre les parties à l’intérieur de chaque objet e les frontières entre les objets eux-mêmes.
-23B) Notre 23ème étude de la problématique (B) interprète l'idée de Cassirer que l'idéal d'un sujet-individu peut s'introduire sans proportion dans l'essence de l'autre, même si ces deux se trouvent dans l'Être Divin, dans lequel toutes les frontières disparaissent. Les objets matériels ont deux types de frontières intérieures et extérieures. Ici, nous soulignons l'erreur de notre objet stipulé, sur laquelle nous attirons l'attention. La première espèce de limite est comprise dans les parties de l'unique objet comme s’est le cas entre les quatre coins d'un seul dessin. Cette espèce de frontière n'a aucune relation avec les types de frontières spatiales entre les différents objets, c'est-à-dire entre plusieurs dessins. La deuxième espèce englobe uniquement les frontières extérieures qui prennent place parmi les idées diverses ou parmi les corps distincts dans l'espace. En outre, elle ne touche jamais les limites intérieures de chacun.
-23C) Notre 23ème étude de la problématique (C) dévoile les erreurs inévitables de chaque sujet-individu. Ernst Cassirer a écrit son traité dans l'imperfection de ce monde. Comme l’Univers Matériel et toutes ses productions cosmiques, l’auteur de l’objet Individu e cosmos et tous ses sujets-individus ne peuvent pas être idéaux. Parfois, ils doivent obligatoirement se tromper. De même, parfois Cassirer s’abuse lui-même, alors qu'il confirme les influences des gradations parfaites sur les réflexions imparfaites. L'homme ne traverse jamais les limites dans la relation entre le "phénomène" et l'"idée" ou s’il les traverse ce n’est que potentiellement, car nous ne sommes que potentiellement raisonnables. De même, Cassirer confond la relation négative entre les deux mondes et les influences de l'un sur l'autre. La même relation fait changer uniquement les gradations de la hiérarchie, alors que l'âme monte dans l'escalier spirituel vers Dieu. En outre, tout notre Univers imparfait et les autres Univers infinis n'influent jamais sur leur Créateur Dieu. Il est impossible d'analyser autrement l'affirmation de Cassirer, car Dieu est Absolu e ne correspond pas à l’image fausse d’un dieu Yahvé des juifs qui s’endormi, car il peut être fatigué comme la créature. Cassirer se trompe, alors qu’il suppose que ce monde produit les influences sur l'Être Divin, car l'homme peut influer uniquement sur l'Univers Matériel.
23-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre au XXIe siècle que notre mythe, notre logique, notre langue, notre réalité créative se modifient toujours. C'est la raison pour laquelle, les modifications doivent s'appuyer sur la forme de la science contemporaine qui unit nos catégories. Car le caractère de la science, qui nécessite l’expérience, fait accepter que ni les frontières entre la "sensation" et l'"intelligence", entre l'"inférieur" et le "supérieur", entre le "terrestre" et le "céleste" ne s'annulent. Notre efficacité créative nous renvoie vers la philosophie de Platon qui n'annule jamais les abîmes entre les frontières de toutes les gradations de notre escalier spirituel. Leurs limites ne se détruisent pas à travers ce monde imparfait. Au contraire, les influences de la perfection sur l'imperfection se réalisent. Si l'Être Divin nous permettait d'approuver nos résultats, nous ne devrions jamais affirmer que ce serait grâce à notre influence sur la Perfection Divine, car nous interprétons uniquement l'Univers Imparfait à travers nos approbations. Seul le même cosmos sans centre peut refléter nos images et nos âmes.

24) Disparations théoriques des frontières mentionnées

-24A) Notre 24ème étude de la problématique (A) présente la réalité créative, la langue, la logique et le mythe de l'imperfection finie au VIe siècle. La matière finie a coïncidé avec l'infinité éternelle à travers nos catégories philosophiques.
-24B) Notre 24ème étude de la problématique (B) détermine l'objet qui a produit la même première coïncidence. C'est le néoplatonisme, la première clef de la coïncidence pratique des concepts opposés. Car le platonisme classique se bornait à refuser totalement les rapports entre l’Être Divin et l’imperfection matérielle. En outre, il a cessé d’être compris à cause des modifications linguistiques 700 ans plus tard pendant le Ve siècle après J. Cr.. C’est la raison pour laquelle, le néoplatonisme suppose que les frontières entre le "terrestre" et le "céleste" peuvent disparaître à l'intérieur des âmes. La philosophie construit ainsi l'unité éclectique, c'est-à-dire l'influence successive de l'un sur l'autre. Le néoplatonisme prend le parti d’être en faveur de la transcendance. Cette dernière est opposée à la sensation et à l'intelligence. Elle devient l'objet et renforce l'objet de la même coïncidence. La deuxième intelligence progressive construit le chemin de l'individu, à partir du Moyen Âge jusqu'à la Renaissance. L'empreinte de la doctrine d'Aristote affirme que chaque développement se réalise dans le monde inférieur et conduit au but supérieur de la Perfection. Le platonisme classique rejette la même évolution. Il persuade de croire que les frontières entre les phénomènes et les idées ne disparaissent jamais. La nouvelle conception de Nicolas de Cues fait coïncider la transcendance avec l’opposition absolue du développement aristotélicien. Les mêmes coïncidences hybrides marquent l’innovation incontournable entre le Moyen Âge et la Renaissance, ainsi qu’entre l'Antiquité et le Moyen Âge. Tous les passages d'une époque à une autre sont différents. La doctrine platonicienne ne soutient que les influences des sphères supérieures sur les mondes inférieures.
-24C) Notre 24ème étude de la problématique (C) présente Cassirer et les autres individus concernant son étude. Cassirer décrit la motivation du même fait. Il explique les rapports entre Platon et Aristote. Il trouve la racine de la coïncidence des concepts opposés à intermédiaire des deux philosophes antique. Il précise l'itinéraire de la conscience dans l'histoire. Cassirer écrit que même les matières influencent Dieu. Notre sujet essentiel présente Dieu en tant que Super Fini dans la pureté de son Être Absolu et dans sa  Super Essence dans la période charnière entre l'Antiquité et le Moyen Âge. Alors qu’au contraire, entre le Moyen Âge et la Renaissance, Dieu en tant qu’Absolu devient Super Infini.
24-CAB) La circularité des problématiques reliées s'appuie sur les rapports inévitables entre nos problématiques (ABC-CAB). Au XXIe siècle, la pratique démontre la confusion présente durant toute la Renaissance à propos de l'humanisation de l'Être Absolu. La logique dévoile l'erreur de Nicolas de Cues avait posé dans son mythe que notre réalité créative. L’auteur influe sur toutes les réalités infinies du monde supérieur, alors que nous n'influons partiellement que sur l'Univers matériel. En outre, nos sujets-individus n'influent jamais à travers nos catégories sur tout l'Univers: sur toutes les galaxies, sur tous les trous noirs, sur toutes les étoiles, sur tous les habitants des planètes, etc.. L'imperfection de nos formes n'influe jamais sur la perfection absolue. Nicolas de Cues affirme que l'Être Divin est avant tout et a, dans son repli sur soi, toutes nos déterminations, toutes nos quantités, toutes nos qualités, tous nos changements possibles, supposés, désirés et impossibles ainsi que tous nos rêves. Le Monde Parfait a le Maximum et le Minimum68 et toutes nos influences théoriques, pendant les voyages des âmes à l'intérieur de l'Être Supérieur, sont prévues, car les mêmes influences  existent dans la Perfection Divine.  Cette recherche réorganise le point de vue d'Ernst Cassirer et différencie les orientations spirituelles de deux époques. Ces deux frontières temporaires entre trois époques acceptent que Dieu Super Parfait descende à la matière, c'est-à-dire à la limite entre nous et le non-être. Ernst Cassirer caractérise à travers nos catégories la même influence médiévale sur la frontière présente entre l'Antiquité et le Moyen Âge. Les traités deviennent les objets créés. Leurs formes déterminent la notion hybride de l'émanation dans le néoplatonisme.

25) Les opposés s'absolutisent afin d'avoir la coïncidence réelle

-25A) Notre 25ème étude de la problématique (A) affirme que nos catégories sont impuissantes auprès de la Super Essence du Bon, car la Perfection (mythe) a simultanément toutes les langues, toutes les réalités, toutes les logiques et toutes les formes en produisant tous les mythes. 
-25B) Notre 25ème étude de la problématique (B) explique qu'il n'y a aucun objet à l'intérieur de l'Être Divin, car chaque objet est situé simultanément sur toutes les places. Chaque objet s'approprie toutes les qualités et toutes les déterminations. Il perd toutes nos déterminations et devient la partie égale et infinie de toute l'infinité, dans laquelle un point se trouve partout dans toutes les dimensions et dans tous les espaces. De même, tous les espaces infinis et la puissance qu’ils dégagent, se trouvent simultanément partout et à l'intérieur de chaque point, c'est-à-dire dans chaque objet. C'est la raison pour laquelle, tous les objets cessent d'être eux-mêmes. Ainsi, le concept de notre successivité disparaît. Afin d'obtenir l'infini, notre monde s'appuie uniquement sur la successivité. En outre, cette dernière n'appartient jamais à l'imperfection et ne modifie jamais l'abîme infini entre la matière finie et la Perfection Infinie. Les concepts de "Minimum" et de "Maximum" n'appartiennent jamais au monde matériel. Le "Maximum" et le "Minimum" s'opposent à toutes les comparaisons possibles et à toutes les gradations quantitatives et qualitatives. Aucune qualité et aucune quantité ne peut remplir l'abîme entre Dieu et l'existence empirique de la matière. L'origine du rationalisme kantien et l'"absurdité médiévale" existent simultanément dans la philosophie de Cassirer, où la coïncidence des oppositions est la confirmation de l'absurdité réelle. Elle démontre que les oppositions absolues sont toujours unies, car ce monde n'obtient jamais sa précision de l’Être Parfait. Si les concepts opposés étaient absolus, leurs proportions n'existeraient jamais. Cette idée, que les oppositions absolues amènent négativement à l’innovation parfaite, devient essentielle dans le traité Individu et cosmos.
-25C) Notre 25ème étude de la problématique (C) Ernst Cassirer introduit le point de vue médiéval dans son analyse des traités de Pseudo-Denys l’Aréopagite. Ernst Cassirer explique le changement d’orientation spirituelle. Il stipule le retour de Nicolas de Cues à la pensée platonique. Nicolas de Cues écrit que toutes les tentations de traverser l'abîme entre les concepts opposés sont toujours inutiles. Nicolas de Cues annule les dogmes définis du Moyen Âge. En outre, il démontre leur essence non opposée à sa nouvelle conception. Le cardinal contredit en même temps l'expression spirituelle du Moyen Âge. L'académicien Serguei Avérintsev démontre dans sa Poétique de la Byzance Avancée que le symbole est la forme universelle de l'acceptation médiévale et d’une telle intelligence96.
25-CAB) La circularité des problématiques reliées s'appuie, au Moyen Âge, sur l'absence des rapports entre la langue, la réalité, la logique et le mythe. Ces quatre derniers n'ont aucun rapport entre eux-mêmes. C'est la raison pour laquelle,  nos catégories médiévales refusent la diffusion antique de la matière et de son essence et ne les séparent pas simultanément. Ici, apparaît la première coïncidence des oppositions absolues. Cassirer est conduit vers leur origine à travers les mêmes catégories médiévales malgré leur essence opposée à celle de la Renaissance. La victoire sur les iconoclastes a renforcé la même théorie que les symboles matériels même si leur idéal ne se diffusent jamais et ne sont pas séparés. Le développement de cette philosophie a conçu la base pratique de la Docte Ignorance de Nicolas de Cues. La source byzantine a formé la première Relativité et a déterminé l'intérêt concret de Cassirer à la successivité et à son absence dans l'Être Divin. Le Rationalisme du Nouveau Temps a tenté de démontrer que seul l'absurdité peut faire coïncider les oppositions absolues. Alors qu’au contraire, le néo-kantisme de Cassirer contredit le kantisme, bien qu'il soutienne l'union impossible des oppositions. Comme c’est le cas à la Renaissance, où l’homme s'appuyait uniquement sur les catégories isolées des autres enseignements. Nicolas de Cues renforce, à travers la circularité des problématiques approuvées, la même évidence. En outre, son idéal met à l’écart de tous les ordres et de toutes les approbations, car seule l’indépendance de ces derniers s'approche de l’Être Divin et substitue toutes oppositions fictives à celles réelles ou absolues.

26) La première supposition de l'infini relatif

-26A) Notre 26ème étude de la problématique (A) dit qu'aucune réalité ne détermine jamais Dieu (mythe de Cassirer). Seule sa langue abstraite le détermine uniquement à travers la logique et donne à la réalité la qualité de l'efficacité.  
-26B) Notre 26ème étude de la problématique (B) s'appuie sur la théorie que chaque espace plus grand doit se limiter toujours à son existence, car l'infini spatial, qui se cache avec le temps, n'est pas l'Infini Absolu de Dieu. Le dogmatisme fut une cause principale du discrédit de la connaissance biblique. Il a était évacué de la philosophie par le kantisme. Par ailleurs, le dogmatisme matérialiste, qui était alors en vogue, était également réduit et annihilé; il fut aussi assimilé à l'idéalisation de l'homme. En effet, l'esprit n’avait plus sa place. La doctrine kantienne permettait de redonner une place primordiale à l'expérience. Cette réponse souligne l'innovation de la même théorie. Elle suppose que Dieu Absolu construit toujours de nombreuses formes dans ce monde avec la super abondance. L'Être Absolu l'a construit en dehors du temps, car la perfection créé plusieurs espaces en dehors du passé, du présent et du futur. Ces trois parties du temps sont unis simultanément par la Perfection Divine. L’Infinité Suprême de Dieu est présenté dans le néoplatonisme et elle s'oppose à la théorie d'Épicure qui décrit l'espace indéterminé sans ordre. En outre, la Renaissance ne refuse pas le concept de plaisir de l'épicurisme. C'est la raison pour laquelle, tout l'infini matériel est sans but spirituel, ce qui représente une absence de fin.
-26C) Notre 26ème étude de la problématique (C) réinterprète l'idée d'Ernst Cassirer en établissant que son sujet-individu Nicolas de Cues devient le fondateur théorique de l'infini relatif dans un espace indéterminé dont la forme serait celle d’une ligne droite et, où le temps serait infini et sans but. Nicolas de Cues a supposé que chaque dimension peut être indéfinie, c'est-à-dire qu’elle peut être sans fin (but) sur la ligne droite. Cette idée conduit au dernier idéaliste Cassirer à travers Lorenzo Valla97, Poggio98, Bayle99, Descartes100, Kant101 etc.. Les matérialistes tentaient de persuader l'humanité de croire que l'Univers peut être théoriquement connu et infini. Par ailleurs, Kant ne prétend pas que la totalité des choses soit connue de la façon dont l'avait prétendu les hégéliens.
26-CAB) La circularité des problématiques reliées justifie, à travers nos catégories, les matérialistes comme Copernic62, Galilée65 et Giordano Bruno61, Leibniz102, Hegel103, etc.. Ils conçoivent leur Univers total dans leurs objets créés. Leur cosmos est présenté à travers la langue et la logique. Il reflète la réalité créative ainsi que présente le mythe, c'est-à-dire Dieu interprété négativement. La langue des individus exprime l'Univers créé par leurs œuvres qui sont elles-mêmes le résultat d'une création. La logique, perceptible à travers les œuvres, nous persuade qu'il n'y a aucun autre monde supérieur en dehors du cosmos spatial, c'est-à-dire que celui-ci devient simultanément la réalité créative et le mythe dans les objets créés par les sujets-individus. Nicolas de Cues s'appuie uniquement sur la logique. Sa réalité créative accepte le monde des matières avec la fin spirituelle dans ses traités. Chaque fin est parfaite. En outre, le monde fini n'a aucune perfection. Celui-ci est impossible dans l'existence des matières sans forme. Le sujet demande toujours à travers la circularité de nos problématiques approuvées: quel objet doit exister en dehors de chaque monde fini? De même, le terme "infini" de la Renaissance est la perfection absolue qui est opposée à l'orientation médiévale.

27) La même conception au XXI siècle

-27A) Notre 27ème étude de la problématique (A) approuve que la logique cesse d'avoir son essence dans l'Être Divin, car tout est enveloppé logiquement partout et qu'il n'y a pas d'opposition en dehors de la Logique Absolue. De même, toutes nos réalités sont privées de leurs oppositions, car celles-ci sont égales, et ne s'identifient toujours qu'à l'infinie totale. Les langues perdent leurs essences, car l'infinie n'a pas besoin de l'expression et s'ouvre tout de suite à toutes ses parties. Ces dernières sont immédiatement comprises et acceptées. La Perfection annule la nécessité de leurs expressions afin de les comprendre, car toutes les pensées et toutes les particularités sont immédiatement comprises. Le mythe cesse d'avoir besoin de nos déterminations négatives dans l'acceptation de Dieu, car il n'y a que Dieu dans l'Être Divin.
-27B) Notre 27ème étude de la problématique (B) présente l'innovation des objets infinis de la Docte Ignorance au XXIe siècle. Dieu a simultanément le pouvoir absolu dans toutes les sphères et dans toutes les parties du temps (passé, présent et futur). La raison de la perfection absolue représente simultanément l'absence des limites qualitatives et quantitatives dans tous les espaces et dans l'unique point. Ce dernier a toutes les dimensions et toutes les qualités. L'absence des limites qualitatives et quantitatives identifie un seule point à tous les objets et à toutes leurs dimensions. De la même façon, tous les espaces entrent simultanément ensemble dans chacun de leurs points infinis et dans l’unique point mentionné. Tous nos ordres géométriques perdent leurs frontières et sont toujours inutiles dans l'Être Divin, car toutes les lois mathématiques, physiques, astronomiques, chimiques, etc. n'appartiennent qu'à l'imperfection de notre monde.  Ce dernier ne reflète pas l'absence divine des limites. L'Univers Imparfait possède des distances indéfinies sans fin. Ces dernières ont une durée sans but, sans frontière et dans le temps illimité. Il y aura toujours une dimension plus grande que l'autre. Aucune ne sera jamais maximale. Seul Dieu a le "Maximum" et le "Minimum". Lui Seul peut les unir en dehors des espaces. Cette idée se rapproche également de la première théorie de la relativité médiévale qui nous dit que la tâche d'une véritable critique générale de la connaissance soit de ne pas niveler cette multiplicité, cette richesse et cette variété de formes dans la connaissance et la compréhension du monde et de ne pas les forcer à entrer sous une unité purement abstraite mais au contraire de les laisser se maintenir en tant que telles. Quant à la totalité des formes qui se présentent à nous ici, c'est seulement si nous résistons à la tentation de les comprimer sous une unité métaphysique ultime, sous l'unité et la simplicité d'un "fondement du monde" absolu et de vouloir les déduire à partir de ce dernier, que leur véritable teneur et leur plénitude concrète s'ouvrent à nous104.
-27C) Notre 27ème étude de la problématique (C) décrit Nicolas de Cues dans sa phrase, où nous déterminons son sujet. Il formule la racine de cette théorie en étant l'unique relation possible entre le monde imparfait et l’Être de la Perfection, dans les prédicats négatifs. Le cardinal cristallise la motivation de leur distinction absolue et les fait correspondre à l'altérité matérielle des formes idéales afin d’obtenir l’opposition absolue entre l’Être Divin et l’Univers matériel.
27-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que Nicolas de Cues a conçu le refus absolu de tous les prédicats empiriques à travers l'annulation de nos quatre catégories. Il s'est approprié dans ses traités, la logique des prédicats négatifs.  Ces derniers ont permis de se débarrasser des concepts des matières. Seul le mythe, la réalité créative et leur langue ont tenté de décrire négativement, dans les objets créés, l'Être Parfait sans dimension limitée, sur l'unique point en dehors des espaces. Dieu est ouvert à tous les temps et tous ses espaces se trouvent en un seul point. De même, un point de Dieu contient simultanément tous les Univers toutes les dimensions spatiales. C'est la raison pour laquelle, l'espace intérieur n'a que son terme primitif et limité. Voilà pourquoi, notre monde imparfait est fini sans frontière spatiales, car il est sans but.

28) Les rapports entre les sphères empiriques et l'Être Absolu

-28A) Notre 28ème étude de la problématique (A) souligne que la logique de Cassirer suppose la nécessité d'une nouvelle union des nos catégories. Si le mythe ne l'avait pas séparé de sa réalité créative le phénomène analysé aurait appartenu à ce monde et la langue aurait pu exprimer Dieu à travers sa forme conditionnelle.
-28B) Notre 28ème étude de la problématique (B) expose le fait que les concepts de "séparation" et d'"appartenance" ne se refusent pas dans le monde sans forme. L'un se détermine par l'autre, comme c'est le cas pour deux moments nécessaires de la connaissance empirique. Il est impossible de présenter cette connaissance sans sa relation négative avec l'être idéal et sans le rapport des matières avec la modalité parfaite. La problématique des objets concrétise cette partie de la thèse et définit la possibilité de définir le fini. Le monde imparfait n'est que l'appartenance de la connaissance empirique à Dieu. L'objet de ce tronçon de la recherche est le traité de Nicolas de Cues. C’est sa Docte Ignorance. La perspective de connaître Dieu présente le concept de la Docte Ignorance comme ignorance reconnue, alors que la sphère empirique la présente dans le rôle de l’information inconnue. Cette dernière ne peut connaître ni le monde supérieur ni toute la sphère empirique. Les exemples modernes, qui ne contredisent pas leurs essences, présentent l'unique doctrine qui s'appuie sur la base de deux points de vue opposés.
-28C) Notre 28ème étude de la problématique (C) illustre Nicolas de Cues qui conçoit la distinction éternelle et diffuse cette dernière, dans l'unité, avec l'appartenance à l'idée. Conjectura est positiva assortie in alteritatae veritatem uti est practicans (La supposition est positive pour l'assertion dans l'altérité (différence de l'idéal) réelle comme elle est dans la pratique)105. Le cardinal unit le prédicat négatif de la théologie et la conception positive de l'expérience.
28-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que Cassirer s'approprie les catégories de la Renaissance et conçoit sa propre méthodologie dans ses traités qui deviennent les objets créés à travers nos catégories. La vérité idéale est incluse dans la connaissance empirique. En outre, notre réalité créative n'est pas sa partie. Cassirer analyse la raison, pour laquelle l'être empirique est ouvert à toutes les déterminations. C’est pourquoi, l’on peut se demander si le caractère de l'idéal ne reconnait-il que le concept négatif de la connaissance empirique? Chaque connaissance est l'expérience de son propre mythe. La langue n'est que l'expression supposée par Nicolas de Cues. La réalité reconnaît l'expérience ou la rejette, car cette dernière ne détermine pas l'efficacité et la circularité des problématiques, elle n'approuve pas la même expérience. La logique du sujet s'appuie uniquement sur l'approbation de l'efficacité. Cassirer suppose dans son objet la distinction entre l'idée et le  phénomène qui lui est attribué à l'intérieur de la matière.

Principes de Nicolas de Cues dans la pratique
A) Dieu et ce monde
29) Les deux cosmos et les erreurs d'Aristote

-29A) Notre 29ème étude de la problématique (A) présente la réalité créative. Cette dernière est différente dans toutes les sphères terrestres et célestes et produit des logiques opposées.  Seul notre mythe tente de déterminer négativement Dieu à travers notre langue. En outre, il n'est pas Dieu. L'Être Divin doit avoir son propre mythe qui se doit d'interpréter la Perfection Neutre à travers sa langue, englobant toutes les langues humaines, scientifiques, littéraires, philosophiques, techniques, etc. Ce mythe doit exprimer négativement Dieu et faire concorder les concepts de tous les peuples et de toutes les civilisations cosmiques. Il suppose l'Univers matériel de la façon dont le fait l’objectivité universelle en interprétant Dieu. Ces deux mythes devaient être absolument opposés, puisque notre langue limitée est totalement opposée à l'interprétation divine.
-29B) Notre 29ème étude de la problématique (B) affirme que la perfection absolue ne se rencontre jamais avec sa propre réalisation matérielle. L'absence de leurs rapports pose, par notre développement partiel, l'essence de la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. De nombreux objets du XXIe siècle démontrent notre supposition que l'infinité éternelle remarque la séparation entre toutes les matières et Dieu, car notre perfection est en dehors du temps et en dehors des espaces. Chaque segment spatial dépend de sa propre réalité et de sa propre logique qui n’appartient jamais aux autres systèmes galactiques. Aucun de ces derniers n'appartient à la perfection absolue.
-29C) Notre 29ème étude de la problématique (C) dévoile qu'Ernst Cassirer oppose la conception de la Docte Ignorance à l'enseignement classique d'Aristote. Nicolas de Cues décrit et critique les proportions géocentriques de cinq essences (4+1 feu, aire, eau et terre + éther). Il démontre que la hiérarchie est composée de mondes, à partir de la terre jusqu'au ciel, où la matière inférieure de la terre s'oppose à l'autre supérieure du ciel. Notre recherche réexamine l'abîme entre Dieu Absolu et toutes les matières. Aristote conçoit sa construction cosmique et diffuse, à travers l’Univers, les éléments empiriques. Il n'unit pas les objets de ce monde et leur essence idéale. Aristote présente les appartenances à la perfection comme les parties de la perfection.
29-CAB) La circularité des problématiques reliées trouve l'origine de l'hermétisme philosophique d'Ernst Cassirer et nous fait revenir vers la circularité de nos problématiques. Notre dernier idéaliste allemand, dévoile dans son objet créé à travers nos quatre catégories philosophiques que l'erreur d'Aristote se concentre sur la séparation de l'Être Absolu par les parties et à travers les gradations de deux niveaux. Son erreur est présentée dans la diffusion de l'empirisme avec la perfection théorique. Ces trois mêmes erreurs sont impossibles dans l'orientation spirituelle de Nicolas de Cues. C'est la raison pour laquelle, Cassirer examine très particulièrement deux traités de Nicolas de Cues Docta Ignorantia (Docte Ignorance) et De conjecturis (Des suppositions). Cassirer (argument) conçoit son propre objet Individu et cosmos à travers les catégories de Nicolas de Cues, car l'objet, créé par Cassirer, devait être consacré à son origine historique. Nicolas de Cues devient le premier philosophe qui commence à formuler l'image concrète de l'Univers à travers la première réalité créative, la logique de cette dernière, son mythe et sa langue. Le cardinale comprend, dans ces traités, les cosmos physiques et spirituels, alors qu’il revient vers la circularité de leur problématiques. Leurs essences deviennent la première tentation de formuler la relativité des mouvements physiques. Cette dernière en explique la raison: pourquoi la philosophie de la Renaissance découvre-t-elle la méthodologie relative de la propre Docte Ignorance pratique et la détermine par l'aperçu?

30) L'égalités de tous les objets devant l'Infinité Divine

-30A) Notre 30ème étude de la problématique (A) souligne que l'infinité de Nicolas de Cues égalise, diffuse et annule nos concepts de la réalité créative, de la logique, du mythe et de la langue, car l'infini contient tout et prive la raison de nos catégories définies.
-30B) Notre 30ème étude de la problématique (B) prolonge l'idée de Nicolas de Cues, dans laquelle les différences entre les matières superlatives annulent leurs valeurs devant la perfection absolue, et deviennent égales auprès de Dieu. Les distances, entre n'importe quelle obtention matérielle et son idéal, sont toujours éternelles. Cette innovation débute par la contradiction des dogmes scolastiques. De même, elle affirme que les distances sont égales entre Dieu et la matière céleste. Celles-ci présentent l’abîme infini qui était accepté entre Dieu et la matière terrestre. Entre les deux, il n'y en a aucune différence et toutes les distinctions superlatives disparaissent, alors qu'on les compare avec Dieu. L'Univers est opposé à l'Être Absolu, car il appartient simultanément à l'essence divine et à la nature empirique. Dieu lui permet très conditionnellement de s'approcher de Son Être Absolu, car l'Univers matériel n'a ni sphère parfaite ni centre, car celui-ci de tout ses espace et de tous ses temps n’est que partiellement Dieu.
-30C) Notre 30ème étude de la problématique (C) Nicolas de Cues justifie le principe d'Anaxagore. En outre, ce phénomène remplace la gradation aristotélicienne des éléments. Nicolas de Cues approuve le fait que la perfection a vaincu nos limites superlatives. Il affirme que Dieu n'appartient pas à ce monde comme ce dernier appartient à Dieu à travers son essence.
30-CAB) La circularité des problématiques reliées attire, dans l'Individu et cosmos, l'attention d'Ernst Cassirer vers l'Univers de Nicolas de Cues à travers nos quatre catégories. Nicolas de Cues démontre la coïncidence des concepts opposés dans les relations entre l'Univers et Dieu. Il les coïncide dans ces traités en ne s'appuyant que sur ses propres catégories renouvelés. Cette même innovation a transformé Nicolas de Cues en fondateur des concepts de Cassirer, car le cardinal a formulé la réalité efficace de l'Univers, la logique de ce dernier, son mythe (acception négative de Dieu) et ses expressions (langues).
C'est le rapport essentiel entre Nicolas de Cues et Ernst Cassirer qui est la motivation de toute notre thèse.

31) Les appartenances divines et mondaines

-31A) Notre 31ème étude de la problématique (A) oppose la réalité créative à son origine médiévale sans efficacité, à son mythe géocentrique, à sa logique biblique et à sa langue dogmatique (latine ou grecque).
-31B) Notre 31ème étude de la problématique (B) oppose l'orientation cosmique de Nicolas de Cues à la construction médiévale de l'Univers. Cette nouvelle théorie de la Renaissance attribue au Globe Terrestre le rôle de tous les autres corps célestes. La nouvelle conception fait supposer que le Globe Terrestre est mouvant. L'absence de mouvements est le Minimum Absolu qui n'appartient qu'à Dieu. L'ordre du cosmos infini n'a aucun objet plus éloigné ou plus approché de Dieu. La droite indéterminée sans fin spatiale et son petit fragment sont également éloignés et approchés de l'Être Divin. La circularité infinie ne peut déterminer Dieu comme aucun phénomène de ce monde. La circularité est uniquement la droite indéterminée sans but. Celle-ci infinie doit se trouver dans le temps et dans l'espace. Elle n'unit ni passé, ni présent, ni futur. Son objet mué se trouve sur la première place dans le passé, sur la deuxième dans le présent et sur la troisième dans le futur. La droite ou la circularité infinie n'embrasse jamais d'une part ces trois points restés à l’intérieur des trois temps séparés. D'autre part, tous les temps ne se rencontrent jamais ensemble. La circularité ne peut qu'être seulement éternelle, alors que le temps passe sans but. De même, dans notre espace, elle n'embrasse jamais tous ses segments de la façon dont le fait la coïncidence du "Maximum" et du "Minimum", c'est-à-dire que la droite infinie n'est pas Dieu et n'unit jamais simultanément tous les points dans l'infinité et tous les espaces à l'intérieur d'un seul point.
-31C) Notre 31ème étude de la problématique (C) présente Ernst Cassirer démontrant la naissance de la nouvelle détermination de Dieu dans la méthodologie rationnelle de Nicolas de Cues, car elle fait la clef à nouvelle philosophie. Le cardinal compare l’Univers imparfait avec la circularité infinie.
31-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre, à travers la logique dans l'ouvrage Docte Ignorance de Nicolas de Cues, que la circularité infinie est imparfaite et ne caractérise pas Dieu, car c'est la caractéristique de l'Univers et sa réalité créative. Il faut rappeler l'expression de la première partie du chapitre Nicolas de Cues du livre Individu et cosmos d'Ernst Cassirer. Elle détermine l'imperfection du monde spatial et la compare à la ligne droite. Cette dernière aspire toujours à s'approcher du mythe (Dieu). En outre, aucune obtention des approbations infinies ne modifie jamais l'abîme infini entre l'Infinie Divine et la matière sans fin dans l'espace, car le "Minimum" et le "Maximum" n'appartiennent qu'à Dieu et tous deux ne sont égaux que dans la Perfection Divine en dehors de toutes les catégories matérielles. L'imperfection dure dans le temps indéfini. Sa matière se reflète toujours dans la réalité créative, dans la logique, dans la langue (mode de l'expression) et dans le mythe (Dieu interprété). Ces quatre se produisent immédiatement dans les objets créés par les individus avec Dieu ou par plusieurs autres êtres raisonnables, car la même imperfection matérielle se trouve uniquement à l'intérieur de l'espace sans centre et sans fin comme sans but. Les mathématiques disent que chaque droite indéterminée n'est qu’une circularité infinie. Notre thèse dévoile la confusion de Nicolas Cues à travers l'hermétisme de nos quatre catégories, alors qu'il définit Dieu à travers la circularité éternelle de la façon dont le fait la définition mondaine.

B) Le premier pas vers le cosmopolitisme universel

32) La tentation d'unir toutes les croyances

-32A) Notre 32ème étude de la problématique (A) affirme que chaque religion a sa propre langue (expression des valeurs), son mythe (chemin vers Dieu), sa logique et sa réalité, car les formes, qui font coïncider ces catégories avec chaque religion, se différencient.
-32B) Notre 32ème étude de la problématique (B) dit qu'il y a un autre traité de Nicolas de Cues, Paix des fois. Cette découverte compare le désir de pacifier toutes les croyances aux concepts opposés du monde multiforme.  Son ordre a renforcé la théorie de Cassirer et a attiré son attention sur la paix parmi les croyances.
-32C) Notre 32ème étude de la problématique (C) se concentre sur Nicolas de Cues. Le cardinal aspire à reconnaître l'Etre Divin dans le monde imparfait. Notre idée tente d’unir l'idée avec la matière, elle unit simultanément tous les temps et les segments différents de la droite dans un point du "Minimum Absolu" avec le "MaximumTel".
            32-CAB) La circularité des problématiques reliées expose l'union entre l’être hétérogène (reconnaissance des différences) et l'orthodoxie (unité de toutes les opinions)106 qui se rencontrent à travers nos catégories dans le traité Paix de la fois de Nicolas de Cues. Afin de voir Dieu, l’être hétérogène et l'orthodoxie trouvent les rapports dans notre monde. Leur unité favorise la coïncidence des concepts opposés, car ils sont l'unique but (forme réelle) de toutes les langues, de tous les mythes, de toutes les logiques et de toutes les réalités. A travers nos catégories, la Perfection Divine commence à unir les oppositions dans la nouvelle conception philosophique de la Renaissance, car cette dernière a accepté que Dieu englobe simultanément tous les sujets-individus et tous les objets et conçoit les relations entre l'être fini et l'Être Divin, alors que seul Dieu embrasse touts les mondes.

33) La conception de Dieu à l'intérieur des limites humaines

-33A) Notre 33ème étude de la problématique (A) affirme que seul Dieu est la source de notre mythe, de notre réalité créative, de notre logique et de notre expression linguistique.
-33B) Notre 33ème étude de la problématique (B) dit que seul l'Être Divin manifeste tous les objets de l'infinité spirituelle et matérielle, car Dieu n'est pas déterminé par nos limites. L'Unité Divine n'est pas quantitative. Elle est la coïncidence de toutes les voies. Elle est une seule Unité Absolue et Parfaite. Nous parvenons notre individualisme supérieur uniquement à l'intérieur de l'Objet Parfait de Dieu, dans lequel chaque image devient réelle. En dehors de la matière, nous ne nous composons que de la totalité concrète, où les âmes se diffusent à l'intérieur de l'Être Infini. L'esprit de chaque individu devient une partie de l'Esprit Absolu et toutes les réalités possibles sont ouvertes à l'efficacité totale de notre esprit. Sa connaissance devient simultanément tout et rien. Celle-ci se transforme en tout, car notre docte s'unit à la connaissance infinie de Dieu. Au contraire, elle est nulle, car toutes les connaissances de l'Univers et des autres Univers spirituels deviennent égales et nulles vis-à-vis de Dieu. Cette nouvelle conception de la Renaissance est la racine de tout le système philosophique de Cassirer et le dernier idéaliste lui consacre ses six meilleurs travaux. Notre prologue les illustre généralement.
-33C) Notre 33ème étude de la problématique (C) interprète les sujets-individus concrétisés qui sont toujours limités à travers leur point de vue individuel. En outre, les natures matérielles déterminent subjectivement notre contemplation de Dieu. L'Être Divin formule le caractère de chaque vision spirituelle.
33-CAB) La circularité des problématiques reliées présente à travers nos catégories chaque sujet-individu. Un individu ne se contemple qu'à l'intérieur de Dieu. De même, il ne voit Dieu qu'à l'intérieur de soi-même. Cette coïncidence des concepts opposés (vision universelle et vision de soi-même) approuve la nouvelle conception de la Renaissance dans les traités de Nicolas de Cues. La même coïncidence unit nos réflexions dans l'Univers et l’illustration de l'Univers dans les individus. C'est-à-dire que cette conjonction reflète une des parties de la totalité elle-même, et celle dans chacune des mêmes parties. L’âme commence à accepter l'Univers et Dieu, à travers le mythe, les objets créés par l'homme. La Perfection divine entre simultanément dans la logique humaine et dans la nouvelle réalité, car le nouvel homme a soumis la langue à son efficacité. Cette victoire n'était que le rêve médiéval:

Obediensa deu portar   (L'obédience doit porter/conduire/)
A motas gens qui vol amar,   (au mots les gens qui veulent aimer,)
E coven li que sapcha far   (et on règle là celui qu'il sache faire
   Faigz avinens,   (que tu fasse les avènements,)
E que's gart en cort de parlar   (Et qu'on se garde dans les cours, de parler)
    Vilanamens.   (en vilain)

Cette attention doit apporter
Les mots des gens aux volontés
Des cours qu'on sache alors qu'on fait
     L'événement
Que les vilains gardent, de parler,
     Les mots criants. 107

Le mythe de Guillaume IX87 devient plus fort que les traditions. Les troubadours s'approprient la prédiction de cette nouvelle conception. Sa nouvelle langue sans cosmos arrête la violence. De même, la logique commence à gouverner notre réalité. Afin de s'approcher plus rapidement de la Renaissance, au XII siècle, la nouvelle forme poétique a tenté de faire coïncider ces catégories philosophiques avec la philosophie de Cassirer.

34) Nicolas de Cues et la formation du concept d’«individu»

-34A) Notre 34ème étude de la problématique (A) affirme que la langue des mathématiciens possède l'efficacité réelle et soumet la réalité à la logique plus vite que les mythes des expressions littéraires.
-34B) Notre 34ème étude de la problématique (B) présente de nouveau le livre Individu et cosmos. Cet ouvrage interprète la formulation des traités Docte IgnoranceDes conjectures et Paix de la foi. La même forme plus effective détermine les traités de Nicolas de Cues, car elle n'oblige pas à se douter des racines philosophiques de Cassirer. La connaissance profonde ne se limite pas à la géographie, à la cosmographie et à la physique. Elle conduit Nicolas de Cues au fondement théorique et lui fait découvrir l’ignorance humaine constante auprès de l’objectivité infinie108, c'est-à-dire à la coïncidence des concepts opposés.
-34C) Notre 34ème étude de la problématique (C) illustre Cassirer, car son sujet-individu trouve ses racines dans l'éducation de Nicolas de Cues parmi les "frères de la vie commune" qui ont formulé la "dévotion moderne"109. Cassirer décrit leurs concepts à l'Ecole de Connaissances Scolastiques110 et de Théologie Scolastique111 à l'Université d'Heidelberg. Il affirme que Nicolas de Cues devient le grand penseur de son époque à l'Université de Padoue en Italie après 1417, dans laquelle il découvre le monde infini et la vie indépendante. Le dernier idéaliste allemand souligne que les idées philosophiques et mathématiques de l'antiquité intéressent Nicolas de Cues bien plus que la poésie et la rhétorique. Le grand mathématicien et physicien d'Italie Paolo Toscanelli112 introduit les trait de Nicolas de Cues dans le cercle des problèmes de l'époque. Ils sont liés à la géographie, à la cosmographie et à la physique. Paolo Toscanelli suivant les cours du mathématicien à l'Université de Padoue, il devient l'ami de Nicolas de Cues.
34-CAB) La circularité des problématiques reliées suppose que Nicolas de Cues influence les astronomes Regiomontanus et Copernic à travers nos quatre catégories matérialisées dans ses traités. Cassirer attire l'attention sur l'exemple de Burckhardt113 qui a fait auparavant les recherches du même grand processus. Elles n'ont pas touché la formation de la liberté humaine. Cassirer arrive à la compréhension de soi même d'après la conception de Nicolas de Cues.

35) L'homme médiéval et celui de la Renaissance

-35A) Notre 35ème étude de la problématique (A) démontre que l'âme accepte qu'elle puisse connaitre Dieu à travers son individualité. L'esprit commence à voir la cause objective de la réalité. La connaissance conçoit de nombreuses relations à la logique et disparait à l'intérieur de l'infinité. La puissance découvre de nombreuses langues littéraires, philosophiques, scientifiques, techniques, etc..
-35B) Notre 35ème étude de la problématique (B) suppose que la nouvelle vision politique favorise l'apparition de l'homme nouveau. Cette vision laisse formuler en Italie la relation objective au monde et au pays à l'époque de la Renaissance. Elle permet au nouvel homme de s'approprier la puissance de saisir son essence. Seulement alors, la Renaissance a éduqué l'homme individuel.
-35C) Notre 35ème étude de la problématique (C) soutient l'idée de Cassirer, selon laquelle Burckhardt compare l'homme médiéval et celui de la Renaissance. Cette époque dévoile le chemin de la pensée d'Ernst Cassirer et fait concorder le premier homme avec le second. Burckhardt caractérise l'homme du Moyen Âge uniquement en une partie de la société. Il répond à la question suivante: pour quelle raison l'homme médiéval se cache-t-il à l'intérieur de sa propre vie et ne se trouve-il que sous la couverture de la foi infantile? Le sujet étudie son monde spirituel propre.
35-CAB) La circularité des problématiques reliées expose cette pensé d'Ernst Cassirer qui suit le même chemin que Burckhardt et détermine la conception philosophique de la Renaissance. C'est la raison pour laquelle, il choisit Nicolas de Cues. Le cardinal a unit et produit quatre catégories philosophiques dans ses traités. Il a commencé à soumettre les instruments à leurs catégories philosophiques. De nouveau, la connaissance se soumet à la logiqueet explique comment la langue de la Renaissance accepte les puissances artistiques et prépare la naissance de l'individu. Ce dernier accepte que si sa réalité possédait l'esprit de l'efficacité naturelle, l'homme dirigerait son destin et Dieu justifierait la nature de son âme. En outre, au XXe siècle, l'itinéraire opposé a conduit l'humanité à l'homme médiéval des masses et l'a fait l'animal symbolique de Cassirer.

36) La vision de la nouvelle réalité

-36A) Notre 36ème étude de la problématique (A) revient à la logique antique qui ne refuse pas l'héritage des mythes médiévaux qui le déplace du Moyen Âge à la Renaissance. La nouvelle réalité se découvre dans la sphère empirique du multiforme, car la nouvelle langue commence à illustrer l'héritage médiéval.
-36B) Notre 36ème étude de la problématique (B) attire l'attention sur sa nouvelle conception de la philosophie précédente. Elle devient la clef de la coïncidence des opposés, alors que la Renaissance en arrive à la nouvelle vision de la nature, de l'homme, et ne cesse de soutenir la théologie traditionnelle. Son espace théologique reconnait la nature, l'histoire, l'instruction mondaine des humanités et le monde entier. L'essence de la nouvelle conception conjure la peur médiévale. De même, s'unissent les concepts opposés de l'obscurité mystique et de la nature multiforme. Le XXIe siècle reconnaît la théorie de Nicolas de Cues, dans laquelle tous les espaces du sens ne se déterminent qu'à travers les limites des points de vue individuels. Nos connaissances tendent toujours vers l'idéal. Elles ne revendiquent jamais simultanément la connaissance négative de Dieu et le miracle divin. La même façon nous présente toute la richesse du monde inférieur. Seules les déterminations limitées de qualités construisent l'illusion de la vision totale. Elle n'est qu'allusion à Dieu inconnu, alors qu'elle obtient une vision relative de la Divinité ainsi qu'une vision partielle de la nature. La nature du multiforme est nulle vis-à-vis de Dieu Absolu. Elle ne représente que sa réflexion limitée. L'Univers veut toujours devenir la réflexion symbolique de Dieu mais sans jamais l'obtenir. Dans ce cas Ernst Cassirer affirme que le monde devient le symbole de Dieu, alors que Nicolas de Cues le contemple en entier comme l’Univers de la totalité des formes et des concepts opposés. Il ne sépare jamais une partie du monde et de sa Totalité Universelle que cette dernière ne soit pas la réflexion partielle de l’Univers. Le cardinal contemple totalement le cosmos.
            -36C) Notre 36ème étude de la problématique (C) propose d'accepter qu'Ernst Cassirer analyse, de nouveaux, le traité De la vision de Dieu de Nicolas de Cues. Il examine l'absence totale des rapports entre l'Être Divin et l'être inférieur. Ces oppositions absolues font apparaître le caractère multiforme de la nature. Cassirer a l’œil rapide, et il a su débusquer quelques-uns de ses congénères, des philosophes, tapis dans les caves et les greniers des siècles renaissants. Ainsi nous dit-il que l’incroyable dérive n’obéissait pas seulement à une énergie aveugle, mais qu’elle était accompagnée en secret par les philosophes : Nicolas de Cues (1401-1464), surtout, dont le travail trouvera écho, un siècle et demi plus tard, chez Giordano Bruno. Sans doute connaissions-nous déjà le Cusain, grâce aux belles études de Gandillac, de Koyré ou de Tuzet114. Nicolas de Cues ne contemple l'Être Divin que dans les adjectifs négatifs des points de vue multiformes, lesquels sont opposés et nullement de l'autre façon. Cassirer affirme que seule l'absence des proportions logiques entre Dieu et la matière devient le premier sujet de la nouvelle conception philosophique.
36-CAB) La circularité des problématiques reliées affirme que Nicolas de Cues construit la nouvelle conception philosophique de la Renaissance, à travers quatre catégories philosophiques, qui étaient approuvées dans ses œuvres. Sa vérité naturelle devient la nouvelle conception philosophique de la Renaissance dans ses traités. Le penseur allemand reconnaît en Italie que, par avance, le sujet-individu devrait reconnaître les études du monde multiforme à travers la réalité créative, la nouvelle langue, la logique antique et le mythe. La nature mythique est très relativement opposée à la vérité de l'obscurité mystique. Nicolas de Cues matérialise ses recherches dans la forme des traités. Ainsi, il approuve la circularité nécessaire de nos problématiques.

37) Le développement de la nouvelle conception philosophique

-37A) Notre 37ème étude de la problématique (A) souligne qu'au Moyen Âge, l'âme de Jésus a déplacé Dieu Absolu du néo-platonisme. L'esprit du dogmatisme a sacrifié l'obscurité du sauvetage et la réalité obscure. Cet esprit a défait l'acceptation du monde réel. La connaissance biblique a défait la logique par les répétitions vaine des concepts opposés. Les peuples cessent de pratiquer la langue classique, celle-ci devient morte et perd toute sa puissance. En outre, elle est omniprésente et interdit les patois vifs.
-37B) Notre 37ème étude de la problématique (B) analyse le développement de la nouvelle conception de la Docte Ignorance de 1440. L'église a reconnu les innovations de Nicolas de Cues, car il n'y avait pas encore de réaction sur la pression du protestantisme. Pour se réaliser dans les concepts de Giordano Bruno61, l’objet se débarrasse des dogmes théologiques et devient la motivation de son exécution. Au Moyen Âge, les dogmes ont totalement soumis les concepts philosophiques de Cassirer à leurs instruments.
            -37C) Notre 37ème étude de la problématique (C) systématise l'abîme entre les concepts opposés de Cicéron115 et de Saint-Augustin116. De nouveau, elle répond aux questions de Pétrarque91: pour quelle raison la vie médiévale se transforme en fantôme, contemple la philosophie misérable et n'a aucune puissance d'éviter le dualisme? Et pourquoi la nouvelle conception philosophique de la Renaissance fait concorder les comportements de Nicolas de Cues avec ceux-ci de Giordano Bruno pendant leurs détentions? Les doutes de Nicolas de Cues prisonnier du duc Sigismond d'Autriche étaient la source de la dernière phrase de Giordano Bruno: Je ne crains rien et je ne rétracte rien, il n'y a rien à rétracter et je ne sais pas ce que j'aurais à rétracter. Elle présente son enthousiasme de la même manière que le fait le résultat fini de la nouvelle conception philosophique de la Renaissance.
37-CAB) La circularité des problématiques reliées explique la faiblesse nécessaire de  son expression, alors que les écrivains cachaient leurs noms, car la plupart des œuvres littéraires n'avaient aucun auteur. L'impuissance soumet les langues à cet ordre obscur et les détruit. De même, la faiblesse obtient la coïncidence médiévale des concepts opposés. Afin de se débarrasser de la poésie antique et de la logique, la puissance négative introduit le rythme et la rime dans sa langue poétique.
               Hessykhàsate de hesikhàssate
               Töy keymènoy löypOn me okhlèssete
               Kheremèssate, tOrybon lÎssate
               Kay to mèga mystèrïon blèpete.

          (Anastasias117, VIe siècle, Hymne de cimetière)

Les ordres de la rime fixée n'ont pas été utilisés dans la poétique byzantine. Comme l'Acathiste118 d'Andrés Cryptent119, plusieurs de ses poèmes rimés sont toujours restés relatifs. De même, la nouvelle conception de Nicolas de Cues n'était jamais adoptée parmi les enseignements chrétiens, car, comme la rime en Grèce, la théorie de Nicolas de Cues devait détruire son héritage classique de la scolastique. L'académicien S. Avérintsev explique la source de la conjonction médiévale des oppositions, alors qu'il analyse la poésie du poète byzantin Nonnos de Ponapolis: Nonnos a besoin de décrire les cheveux de la vierge. Il les intitule «grappes vagabondes de la tignasse épaisse». Cette expression est une métaphore qui doit avoir une progression géométrique. La métaphore «tignasse épaisse» présente l'image des cheveux humains, alors que le concept de "grappes vagabondes" détermine la même «tignasse épaisse». Si nous avions supposé que Nonnos de Ponapolis enrichissait la vision plastique des boucles identifiées à des grappes, notre supposition aurait été une grande erreur. Le but poétique de Nonnos est opposé à toutes les visions concrètes. De même, son nageur est «le piéton moite». Aucun piéton ne nage. Chaque nageur nage dans l'eau et ne peut être moite. L'empereur August de Nonnos tient «la bride du sceptre», car le sens du premier mot défait celui du deuxième.120 Ainsi, notre thèse examine particulièrement la raison, pour laquelle la nouvelle conception de Nicolas de Cues n'a aucun équivalent. Elle était l'empreinte byzantine de la même conjonction. De même, cette dernière engendre la destruction de la base médiévale par Nicolas de Cues et a défait le fondement antique sur la frontière entre l'Antiquité et le Moyen Âge. Afin d'annuler la langue, le mythe, la logique et la réalité de l'Antiquité, la coïncidence des oppositions a enrichi la prose et la poésie byzantine. De même, la Renaissance justifie l'individualisme religieux et obtient la destruction des mêmes catégories médiévales d'Aréopagite71 et de Nonnus de Ponapolis120, car la philosophie de Pétrarque91 manifeste la coïncidence des oppositions absolues. Elle ne sait pas quelle valeur l'âme doit choisir entre la religiosité et l'idéal de l'antiquité humaine.

C) La théorie de la relativité de Nicolas de Cues et la nature
38) La nature comme essence universelle

-38A) Notre 38ème étude de la problématique (A) accepte la réalité créative de l'individualité empirique et sa logique, car cette dernière favorise l'essence universelle. L'Univers détermine le nouveau mythe de la nature et conçoit sa langue.
-38B) Notre 38ème étude de la problématique (B) analyse la coïncidence des concepts opposés et ses objets bordant de l'abîme infini entre l'être humain et l'Être Divin. Leurs oppositions absolues correspondent à l'abîme entre le fini et l'Infini, entre lesquels il n'y a en aucun rapport sauf que le refus de tous leurs concepts. Le prédicat négatif de cette différence donne la possibilité relative à l'être humain de tendre vers la compréhension de l'ignorance de l'Être Absolu. De même, l'individu atteint la connaissance de son ignorance. Il ne connaît le Monde Absolu qu’à travers la détermination négative des frontières. Au contraire, le monde inférieur se connait à travers sa différence immanente de l'Être Divin. Afin d'accepter l'impossibilité de connaître, Dieu, le concept "autre" a son monde intérieur, dans lequel le concept a besoin de la connaissance négative. La théorie de la relativité de Nicolas de Cues formule la première relation entre l'Infini et la conscience empirique de la finité. La nature de ces trois se réalise entre le minimum absolu et le maximum. L'individu universel connaît l'individualité empirique. L'esprit individuel remplace l'être de l'homme abstrait. La conscience médiévale aspirait uniquement à surpasser la nature finie pour sauver l'âme après la mort. Au Moyen Âge, affirmait que la nature ne pouvait que tuer l'âme. Notre thèse détermine la motivation, pour quelle raison, le Moyen Âge ne soutient pas la relation positive à la nature et pourquoi la Renaissance explique-t-elle la liaison correcte entre la nature et l'homme, dans laquelle la nature l'aide à s'approcher de Dieu? 
-38C) Notre 38ème étude de la problématique (C) présente le premier intérêt pour les sciences de Nicolas de Cues. Le cardinal a renforcé l'idéalisme spéculatif. Deux siècles plus tard, ses partisans ne s’appuyaient que sur l'expérience. Nicolas de Cues reproduit et prolonge la division de la nature de Jean Scot Erigène72. Il affirme qu'il y a la nature créatrice non créée, celle créée en créant, la nature créée ne créant pas, et la nature non créatrice non créée. Ces mêmes idées changent dans l'interprétation de Nicolas de Cues. Il modernise les différences entre ces quatre natures, car Jean Scot Erigène examine les choses temporaires et éternelles. Elles sont nées uniquement des idées. Leurs natures sont les images originales du monde, car leurs origines se trouvent en dehors du temps. A la fin du XVIIIe siècle, la nature (en tant qu'expérience vécue, Erfahrung) établit une place centrale chez Kant, et reste compatible avec les sciences de la nature et leur méthode. C'est un de ses avantages décisifs. Par ailleurs, Kant affirme que la totalité des choses est connue et connaissable de la même façon dont l'avaient prétendu les hégéliens. Le dogmatisme spéculatif, qui fut l'une des causes principales du discrédit de la philosophie, était évacué de la philosophie par ce retour à Kant. Par ailleurs, le matérialisme était alors en vogue, car celui-ci était également battu en brèche, assimilé lui aussi à un dogmatisme. En effet, l'esprit des sujets n'y avait plus de place.
38-CAB) La circularité des problématiques reliées conduit, à travers nos catégories modifiées, vers la doctrine kantienne. Elle permettait de redonner sa place au sujet en connaissant la réalité créative, le mythe de la nature, la logique de ce dernier et sa langue. Il ne faut pas voir le néo-kantisme comme un retour au concept du kantisme pur et dur, mais bien plus comme le retour au dernier point afin de frayer une nouvelle voie à la philosophie. La philosophie de Kant, sa conception du temps de l'espace est avant tout marquée par l'émergence de la physique moderne de Newton121 en s'appuyant sur les théories mathématiques. Ces dernières avaient considérablement progressé au XIXe siècle. De plus, la physique était en plein bouleversement avec l'émergence de la théorie de la relativité et de la physique quantique. Enfin, la biologie avait elle aussi considérablement progressé. La philosophie ne pouvait rester indifférente à tous ces bouleversements dans la sphère de la connaissance scientifique. Le néo-kantisme avait comme premier programme de revoir les théories de Kant à la lumière de ces progrès et de les adapter le cas échéant. Hermann Cohen122 enseigna à Marbourg. Dans cette école, qui porte maintenant son nom, furent développées et enseignées ses thèses. L'autre grand fondateur de l'école néo-kantienne est Paul Natorp123. Le dernier grand néo-kantien, Ernst Cassirer fut le disciple de Cohen et de Natorp. Il prolongea leur tendance. C’est la raison pour laquelle, Cassirer arriva au fondateur de cette théorie des connaissances naturelles et consacra à Nicolas de Cues ses six livres.

D) La nature et la nouvelle puissance de l'esprit

39) La nouvelle compréhension des ordres

-39A) Notre 39ème étude de la problématique (A) affirme que la nouvelle langue définit l'action spirituelle du sujet et la réalité effective devient la réalité efficace. Son nouveau mythe ne se limite pas à la réflexion de la réalité. A l'époque de la Renaissance, cette réflexion s'approprie la direction de la logique.
-39B) Notre 39ème étude de la problématique (B) enveloppe l'innovation de la conception de la Renaissance qui n'existait pas au Moyen Âge. Les idées dominantes présentent uniquement Dieu comme le centre de tous l'Univers qui se trouve en dehors de tous les mondes universaux. Chaque nécessité nait dans l'activité libre des objets. De même, se détermine le principe d'un seul point. Ce dernier formule quelques multitudes de points, desquels résultent le segment et le concept de la durée universelle. Il y a la notion de "maintenant", le facteur de "temps" et le concept d'"espace" à l'extérieur et à l'intérieur de soi-même. Les deux derniers déploient la successivité éternelle des segments du temps sur la base du présent changé dans l'espace. Ces segments se produisent avec le concept "maintenant" et annulent les êtres qui ne peuvent aller avec le temps. L'un de ces segments temporaires remplace l'autre dans la successivité des moments. Ils les laissent dans le passé mort en dehors de l'être imparfait. Leurs puissances matérielles créent les empreintes directes du néoplatonisme.
-39CNotre 39ème étude de la problématique (C) illustre Nicolas de Cues4 qui établit ses idées dans ses traités. Ces derniers se sont approprié la forme matérielle indépendante de l’homme mortel. L’individu installe ces formes au centre des activités de tous les sujets-individus concrets. Le sujet se développe dans l'esprit humain comme dans la partie de l'Univers. Il établit une nouvelle conception dans la théorie des connaissances.
39-CAB) La circularité des problématiques reliées amène Nicolas de Cues vers ses catégories philosophiques. Le cardinal accepte à travers ces dernières que l'esprit ait, en son monde intérieur, le point théorique, le temps et les espaces internes et externes avec toutes les formes initiales, les concepts des nombres infinis, les termes mathématiques et logiques, etc. En outre, les idéaux ne se trouvent toujours que dans l'état pelotonné à l'intérieur de Dieu en dehors de nos catégories. Les concepts se déploient de l'intérieur de soi-même sous l'influence spirituelle, alors que Dieu crée l'arithmétique, la géométrie, la musique, l'astronomie, etc. dans le monde imparfait. De même, les sciences reflètent les conditions, les qualités, les distinctions, les déterminations, etc. de l'Univers. Cassirer a développé la même théorie, car elle a conduit vers la philosophie de Kant. Sa théorie justifie simultanément son mythe idéalisé la nature, sa réalité créative, sa logique et sa langue de l'hermétisme. Comme Kant, Cassirer pense que le monde objectif est constitué par l'application de catégories à un divers. C'est grâce à nos quatre catégories, on peut saisir ce diverscomme un tout unifié et organisé. Cassirer se sépare toutefois de Kant sur deux points. Il ne pense pas que les catégories soient immuables, et il considère qu'elles s'appliquent à d'autres objets que ceux de la connaissance. Lorsque l'esprit construit sa réalité créative scientifique des connaissances, il entre dans le temps à travers la logique, car il reste simultanément en dehors du temps.

40) La source dans l'esprit humain

-40A) Notre 40ème étude de la problématique (A) dit que l'esprit humain est notre âme. Nos connaissances et nos puissances imitent le Créateur Supérieur et s’unissent à travers la langue, le mythela logique et la réalité efficace en construisant la forme spirituelle.
-40B) Notre 40ème étude de la problématique (B) expose que ce trait de l'esprit peut devenir la puissance de la nouvelle conception philosophique. Chaque événement historique cesse d'être extérieur à nous. Il devient le destin de l'être humain et donne au nouvel homme la liberté. L'individu de la Renaissance justifie la même liberté à travers ses actions historiques. La source des connaissances n'est pas dans le temps.
-40CNotre 40ème étude de la problématique (C): Nicolas de Cues laisse supposer que l'œil correspond à la vision comme le temps correspond à l'âme et que celle-ci le transforme en instrument. De même, la vision se sert de l'œil. Les suppositions de Nicolas de Cues deviennent le début de la conception du temps aux époques suivant Kepler64 et Leibniz102. Elles contribuent, de nouveau, à évaluer l'histoire.
40-CAB) La circularité des problématiques partagées dévoile que Nicolas de Cues conçoit la supposition à travers le mythe, la logique et la langue. Peut-être que le temps se trouve à l'intérieur de l'esprit, car seul ce dernier définit la nature et accepte les séparations des temps (passé, présent et futur). L'esprit raisonnable devient actif dans les objets créés par Nicolas de Cues. Il commence à gouverner sa réalité effective. Cet événement le transforme en deuxième créateur, car il s'approprie son efficacité. Dieu conçoit la distinction des essences. Seule l'intelligence humaine détermine ces dernières et les divise en concepts. Cette nouvelle expression linguistique n'existait pas dans la philosophie médiévale. La langue ne correspondait pas au même état du monde et à ses critères. Encore une fois, cette démonstration motive la théorie de Cassirer. A la Renaissance, l'esprit devient, à travers nos catégories, la source de l'harmonie et le premier parmi tous les instruments des catégories philosophiques. L’esprit participe à la même coïncidence des oppositions absolues.

E) L'homme des masses siècle opposé à l'individu de la Renaissance

41) Les traits médiévaux de l'homme contemporain


-41A) Notre 41ème étude de la problématique (A) affirme que la langue individuelle disparaît dans la langue des masses, car sa puissance cesse d'être l'instrument et vainc sa catégorie philosophique. La religion se substitue au mythe populaire, car les âmes des pécheurs reconnus remplacent Dieu et conduisent aux cultes des personnes comme Hitler, Staline, Mao Dze Dun, Kim Ir Sen, etc..
-41B) Notre 41ème étude de la problématique (B) expose de nombreux exemples historiques du Moyen Âge et d’aujourd’hui. L’histoire justifie l’hermétisme d'Ernst Cassirer. Au XXe siècle, les évènements de l’être humain ne présentent que nos masses sans être et sans visage. Ces dernières deviennent des animaux symboliques. Leurs symboles sont uniquement la stupidité populaire sans talent. Ils occupent toutes les sphères politiques, artistiques et humanitaires. Toutes les catégories philosophiques ne dépendent que de la hiérarchie des hommes reconnus. Partout, la place de l'homme se détermine à travers son appartenance à sa classe sociale. Actuellement, de la même manière dont l’a fait le Moyen Âge, il est préférable d'appartenir à la classe privilégiée des reconnus en Afrique qu'à la classe inférieure des fantômes inconnus aux Etats-Unis ou en Europe.
-41CNotre 41ème étude de la problématique (C) compare le sujet humain du XXIe siècle avec le médiéval. L’Homme du Moyen Âge reflète son existence opposée à l’individu de la Renaissance. Ernst Cassirer écrit que la Renaissance éduque le nouvel homme et conçoit sa nouvelle conception. Il est toujours "le dieu créature". L'individu ne dépend jamais du cas et de la pression d'événements externes. Les masses contemporaines n'ont aucune liberté. Celles-ci sont toujours limitées par leur classe sociale et par leur argent. L'homme d’aujourd’hui n'a pas le droit de s’affirmer en tant qu’individu. Il n'est que l'homme de masse comme celui médiéval. Cassirer voit, en lui, l'animal symbolique.
41-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que la hiérarchie des hommes reconnus remplace l’échelle ecclésiastique et cesse de s'appuyer sur la réalité créative, sur la logique, sur le mythe classique et sur la langue. Les clans reconnus commencent à concevoir leur mythe dans les arts, dans la philosophie et dans la science. Sans reconnaissance, l'argent perd sa validité et ne fait que le mal. Si quelque capital n’était pas soutenu à travers la reconnaissance, leur propréteur serait tué ou abaissé immédiatement en dehors de nos quatre catégories philosophiques. Aucun argent et aucun talent de chanteuses, par exemple, ne pourraient vaincre le culte de "Madonna" avec le talent minimal de cette dernière. Actuellement, la même absence de liberté réelle ignore la richesse intellectuelle et matérielle en répétant le Moyen Âge. L'esprit de chacun perd le droit de se différencier de l'esprit des masses, car, à la Renaissance, il a commencé à diriger les autres instruments. Au XXe siècle, les masses humaines cessent d’accepter l'efficacité, alors que l'homme débute par la vision, dans les instruments, le sujet et, dans les catégories, l'objet. La connaissance quotidienne déplace l’héritage classique. De même, la logique perd sa pure raison kantienne et se transforme en instrument des connaissances falsifiées à travers l’information officielle. L'homme contemporain dépend uniquement des événements externes ou de cas précis.

42) Des masses indifférentes s'opposant à l'individu


-42A) Notre 42ème étude de la problématique (A) met en avant les masses médiévales et contemporaines. Toutes deux se soumettent à la peur, à l'opinion de la plupart et à la foi populaire sans logique, sans efficacité, sans expression et sans Dieu
-42B) Notre 42ème étude de la problématique (B) décrit les événements externes qui obligent l'homme nécessaire (choisi parmi les masses) à être l'instrument reconnu afin de vaincre. Les féodaux contemporains reconnaissent avec le plaisir que les masses médiévales et celles du XXe siècle n'ont aucune opinion. Les féodaux contemporains n'ont pas de doutes concernant le fait que cette population stupide croit aux dogmes scolastiques qui défendent la classe reconnue. Les dogmes affirment que n'importe quel sujet devient immédiatement populaire, en dépit du manque d'un talent minimal et d'une instruction supérieure ou l'absence d'une voix et d'une possibilité minimale de chanter.Seuls les événements externes ou le cas particulier leur permettent de s'affirmer.
-42C) Notre 42ème étude de la problématique (C) suppose qu'à chaque instant les hommes privés de droits, sans motivation, peuvent interdire à ces «chanteuses» stupides d'être popularisées afin de répandre de nouveaux dogmes et de tomber à la façon de Jeanne d'Arc124. Cependant, à la Renaissance, l'homme devient indépendant. Il est à l'intérieur de son être et ne traverse jamais les frontières de la nature spécifique afin de présenter l'essence divine dans les limites humaines. Par exemple, il ne s'incline jamais auprès d’un chanteur sans voix, lequel ne sait pas chanter, car les dogmes scolastiques affirment que l'homme stupide est, si nécessaire, idéalisé et populaire. L'esprit de la Renaissance a le grand droit de se manifester et développer sa condition et sa forme. L'homme de la Renaissance se plie à l'absence de fortune et sourit aux yeux de la mort. Quant à son concept opposé, à l'homme du XXIe siècle et du Moyen Âge, il en a peur. Indifférent, il accepte que le chanteur sans voix, par exemple, devienne riche de la même manière dont le faisait un roi médiéval, car plusieurs reconnus sont favorisés à travers leurs féodaux.
42-CAB) La circularité des problématiques reliées constate que l'homme des masses ne pose aucune question de la raison, pour la quelle, il dépend de la providence sans logique et sans langue vive en s'appuyant sur le latin mort ou sur la langue contemporaine des citâtes mortes et des idoles reconnus. La même réalité n'a aucune chance de créer, car l'âme soumet totalement Dieu et le transforme en mythe obscur. L'homme des masses ne s'insurge pas contre l'injustice, à savoir que les chanteurs diplômés interprètent les œuvres classiques avec la voix d'opéra dans les rues comme Colin Muset125 (1234-1254):

Sire cuens, j'ai vielé,                                Monsieur conte, j’ai touché un antique instrument à corde;
Devant vos en vostre osté,         Devant Vous dans votre hôte
Si ne m'avés rien doné             Si Vous ne m'avez rien donné
Ne mes gages aquitté;              Non mes salaires obtenus;
  C'est vilenie.                      C’est l’antique instrument à corde.

Foi que doi Sainte Marie,          Alors je dois à Sainte Marie
Ainc ne vos siervai je mie:        Jamais je ne vous persécuterai justement
M' aumosnière est mal garnie,      Ma bourse du mendiant est remplit du mal,
Et ma malle mal farcie.            Et mon vêtement de rue est mal farci.
Sire cuens, car comandez           Monsieur conte, car Vous me commandez
De moi vostre volonté.             Avec moi il est votre volonté.
Sire, s'il vos vient à gré,        Monsieur, s’il vous vient chaque fois
Un beau don car me donez,          Un beau don parce que Vous me le donnez
  Par cortoise.                       Par courtoisie.

Talent ai, n'en dotez mie,         J’ai le talent, Vous n’en dotez le mien
De raler à mesnie:                 d’aller à la famille
Quant vois borse desgarnie,        Quand je vois la bourse vide,
Ma fame ne me rit mie...           Ma faim ne me rit pas
Quant je vieng à mon osté,         Quand je viens à mon hôte
Et ma fame a regardé               Et ma faim a regardé
Derrier moi le sac enflé,          Derrière moi le sac devient plaint,
Et ge qui suis bien paré           Et le geai à qui je suis bien ressemblé
  De robe grise,                        De robe grise.

L'homme médiéval ne peut éviter la dépendance permanente et évaluer les dogmes. L'âme de chacun était toujours séparée de Dieu. Elle n'était pas encore l'instrument de l'Être Divin. La réalité ne connaissait que le temps obscur, refusait l'esprit humain et n'avait aucune expérience dont elle aurait pu s'approprier l'efficacité. Si l'homme avait cette dernière, comme Colin Muset, il ne saurait la diriger. La religiosité ignorait la logique et ne se servait que des connaissances bibliques. Le latin populaire et le grec byzantin n'avaient aucune puissance parmi les peuples. Au Moyen Âge, excepté ces deux langues, aucune langue n'existait officiellement. Les langages populaires de la Table Ronde126, de Guillaume IX, de Colin Muset, etc. n'étaient que d'indignes patois, et le pouvoir ecclésiastique luttait contre ces impuissants. Nicolas de Cues est opposé à l'absence d'opinion. Il compare la liberté humaine avec la capacité divine, alors que l'histoire a motivé quatre catégories philosophiques de Cassirer. La Renaissance a inventé une nouvelle expression et cette dernière a donné l'âme humaine à Dieu, notre esprit effectif à la réalité, la connaissance à la logique, et la puissance à chaque nouvelle langue (populaire, littéraire, cognitive, scientifique, technique, philosophique, etc.). L'esprit humain devient efficace, car l’innovation produit la poésie de Pétrarque ou la Défense et illustration de la langue francoyse de Joachim du Bellay127. Cet instrument de la réalité s'approche de la compréhension de la vérité et confirme ces quatre catégories d'Ernst Cassirer. La Renaissance les a fait coïncider à travers l'expression de leurs formes. L'essence du monde intérieur se déploie et ne se limite pas à la réflexion externe. L'homme nouveau doit avoir le regard opposé aux masses humaines à la manière de la frontière entre le Moyen Âge et la Renaissance. Cette partie de la thèse confronte l'homme des masses et l'homme individu. Le deuxième invente la sphère des valeurs pour affirmer qu'il n'y a aucune évaluation des niveaux qualitatifs en dehors de la nature humaine.

43) Le changement des valeurs

-43A) Notre 43ème étude de la problématique (A) présente nos relations positives ou négatives qui reflètent toujours nos mythes et nos langues scientifiques, techniques, philosophiques et littéraires. Leurs conceptions passées et leurs nouvelles approbations réalisent  notre réalité créative qui est traditionnelle et relative.  De même, notre logique relative détermine les valeurs et les changements de ces derniers.
-43B) Notre 43ème étude de la problématique (B) illustre la source de son évaluation des valeurs qui ne se limite pas aux pécheurs et aux altérités de la nature. La philosophie médiévale permet à la seule idée parfaite de parvenir au monde supérieur. La nouvelle conception philosophique de Renaissance élargit la sphère des puissances spirituelles. Elle établit l'âme dans la perfection absolue. L'être individuel introduit la culture humaine et la liberté de l'esprit humain dans la nouvelle conception. De même, l’individu revient vers l'ancienne philosophie, dans laquelle, au Moyen Âge, se trouvait uniquement l'idée pure. Seule cette dernière élève l'homme de masse vers Dieu. La nouvelle conception crée l'expiation de la nature de la sensibilité à l'intérieur du passé. Elle enseigne la confiance au monde inférieur.
-43C) Notre 43ème étude de la problématique (C) démontre que l'homme médiéval et sa réflexion contemporaine attribuent les traits humains aux animaux sans symboles dans les observations et dans les contes de fée. Au contraire, l'homme de la Renaissance commence à accepter que tous les systèmes des valeurs soient le fruit de son intelligence. Notre thèse analyse le développement de l'homme qui introduit, dans la pratique, ses relations positives ou négatives. Ces dernières font modifier, dans l'histoire, les systèmes des valeurs relatives. Nicolas de Cues formule la nouvelle conception opposée aux esclaves de masse, alors qu'il croit pertinemment à la nature.
43-CAB) La circularité des problématiques reliées souligne que Cassirer y montre que la philosophie critique kantienne reste un cadre valable pour penser la relativité, moyennant un aménagement mathématique capital, celui de groupe de transformation. C'est à partir de son ouvrage sur Einstein que lui vient l'idée d'une philosophie des formes symboliques: elle se veut être un système des donations de sens. En reprenant le développement de la doctrine transcendantale depuis Kant, écrit Jean Lassègue dans son traité Parcours de Cassirer: de l'épistémologie néo-kantienne à une théorie sémiotique de la culture. Cette conception illustre l'esprit de la sagesse créatrice, dans lequel l'intelligence nous conduit vers la perfection. Seule la sagesse humaine accepte sa relativité à travers la logique des formes symboliques, à travers la réalité créative des transformations, à travers la langue des mathématiques et à travers le mythe de la transcendance.  

F) La source de l'évaluation

44) Deux états de l'Être

-44A) Notre 44ème étude de la problématique (A) approuve que les langues ont toujours nos approbations et nos fautes, les mythes conduisent à Dieu et se trompent en même temps à travers les dogmes falsifiés. C'est la raison pour laquelle, les logiques et les réalités deviennent relatives.
-44B) Notre 44ème étude de la problématique (B) présuppose objectivement que la conception philosophique de la Renaissance voit, dans l'esprit humain, la source d'évaluation qui concerne le multiforme de la nature. La même appréciation peut refléter partiellement le Monde Absolu dans l'état déployé (explicatio) de l'Univers. L'être des formes absolues présente l'état pelotonné (complicatio) matérialisé. La perfection enrichit l'état déployé (explicatio), dans lequel l'homme tente d'imiter l'Univers à travers ses valeurs. Le cosmos dévoile simultanément ces dernières dans sa totalité. Cette dernière expose les erreurs de cette conception. Celle-ci persuade l’objectivité de croire que l'Être Divin reflète l'Univers de la façon dont le reflète l'individu à travers le cosmos. Mais ce n'est pas ainsi Dieu est le nul du monde (dans le premier cas) et le tout du monde (dans le deuxième cas). Comme le Tout et le Nul du Monde, Dieu est distinct et non différent du monde simultanément: le monde ne présente jamais sa totalité et Il est toujours éloigné du propre Nul. Parce que l'être divin est éternel: l’être mondial est temporaire et nous pouvons le compléter bien que l'éternité soit comprise comme le Nul temporaire dans le premier cas comme le Tout temporaire dans le deuxième cas ou le Nul éternel s'explique comme le Nul temporaire ou par là le Tout éternel s'exprime comme quelqu'un dans le temps (4). L'indétermination de Dieu peut être acceptée doublement. Selon le premier cas, le Nul divin s'explique comme le monde. Dans le deuxième, le Tout divin se reflète comme le même monde. Quand le Nul s'explique, il cesse d'être le Nul éternel et immuable. Il cesse de se trouver toujours dans le monde, car le Tout du monde reste l'une des parties du monde pelotonné, alors qu'il se produit dans le temps128. Notre thèse introduit le même refus, dans les proportions négatives, alors que la nouvelle interprétation démontre, sous l'autre angle, l'impossibilité de comparer deux états opposés. Les concepts purs ne se produisent jamais dans le monde des matières.  Ce fragment se sert des prédicats négatifs de Smirnov. Lorsque l'état pur de la perfection se réalise dans les globes matériaux, leur état se déploie. Les caractéristiques des mêmes états opposés correspondent à la coïncidence depuis leurs concepts opposés de Nicolas de Cues. Sa coïncidence est opposée à celle byzantine malgré leur racine commune. Au contraire, la nouvelle coïncidence des opposés annule nos ordres uniquement à l'intérieur de la Perfection Divine.
-44C) Notre 44ème étude de la problématique (C) prolonge l'idée de Cassirer que  Nicolas de Cues refuse à toutes les tentations de proportionner deux états et de diffuser deux réalités. Lorsque le cardinal évite ce dualisme, sa connaissance trouve la signification relative et la réalité conditionnelle. Nicolas de Cues démonte notre ignorance, car chaque connaissance se trouve à l'intérieur des frontières et ne pourra jamais les traverser.
            44-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit vers le sujet-individu, car ce dernier justifie l'effectivité matérielle dans ses objets créés à travers nos catégories. Nicolas de Cues restaure, dans sa Docte Ignorance, les rapports antiques entre la langue, le mythe (Dieu sans dogmes), la logique et la réalité et soumettent, à nos catégories, leurs instruments (puissanceâmeconnaissance et esprit).   La vérité inconnue de la Perfection Absolue n'est parfaite que dans son pelotonnement. Elle se déploie uniquement dans la sphère de l'autre être conditionnel des matières. Au contraire, ses puissances physiques sont imparfaites. En outre, elles sont infinies dans les sphères limitées. Notre recherche répond à la question: pour quelle raison l’infinité ne se détermine-t-elle jamais à travers des dimensions concrètes? Si on n'acceptait pas toute la signification de la pré-image absolue et on ne reconnaissait pas l'absence de ses gradations superlatives, on détruirait la propre essence du concept idéal. Nicolas de Cues affirme que le monde pelotonné n'a nul d'objets matériaux. Ces derniers sont relatifs et égaux dans l’Être Absolu et n'ont aucune différence. Nicolas de Cues introduit les exemples contemporains: pourquoi l'intelligence finie ne peut-elle ni embrasser et ni connaître totalement toute la réalité des choses? Le chemin du monde inférieur vers le monde supérieur n'est pas l'élévation interrompue des concepts empiriques et des vérités rationnelles. En outre, ses derniers se développent afin de s'unir avec l'unique réalité absolue.

45) L'erreur de la Renaissance et le retour au passé

-45A) Notre 45ème étude de la problématique (A) soutient l'idée de Nicolas Cues que toutes les catégories humaines et tous ses instruments seront toujours primitifs auprès de l'Univers et nul vis-à-vis de Dieu.
-45B) Notre 45ème étude de la problématique (B) dévoile l'erreur essentielle de la Renaissance. Cette époque croit que Dieu a créé l'humanité, car seule l’homme pouvait évaluer la perfection de Dieu et le multiforme du monde entier. Notre travail expose que Dieu est le créateur de tout l'Univers. L'Être Absolu ne se limite pas au Globe Terrestre de la façon dont l'affirme Nicolas de Cues. C'est la raison pour laquelle, l'humanité ne pourrait être la meilleure créature de Dieu, si Dieu était absolu, n'était pas l'égrégore temporaire (vampire astral) et ne se limitait jamais à notre planète. On considère maintenant que l'Univers n'est ni éternel ni infini. La connaissance démontre que l'existence de l'Univers se limite à 13 milliards années. Ce fait nous dirige vers l'homme médiéval sans espoir et sans droit. De nouveau, notre vie actuelle démontre que le monde ait une fin. Au XXIe siècle, la science soutient la même conjecture, dans laquelle il y a un fait que la droite est limitée à ses frontières après l'explosion totale. Elle a élargi l'Univers afin de grandir toujours à l'intérieur des propres frontières spatiales en faisant ces dernières plus grandes qu’aux époques passées.
-45C) Notre 45ème étude de la problématique (C) identifie l'homme habituel du XXI siècle à le sujet médiéval, car ces deux ne sont pas les individus et dépendent du cas et des événements externes. L'homme contemporain devient la partie des masses sans visage et n'aurait aucun droit à l'individualité, s'il n'était pas soutenu à travers la classe privilégié. L'homme fantôme devient très relatif. Même l'humanité, la galaxie et l'Univers seraient nuls et égaux, si Dieu et ceux-ci étaient comparés. Au Moyen Âge et au XXIe siècle, l'homme croit qu'on peut disparaître immédiatement dans notre galaxie et apparaître dans l'autre afin de ne pas traverser les distances cosmiques.
45-CAB) La circularité des problématiques reliées dit que l'actualité perd les rapports entre nos catégories et ces dernières se soumettent à leurs instruments en reconduisant vers l'homme médiéval. De nouveau, celui-ci devient nul auprès de Dieu, alors que les objets des cultes remplacent le sujet et les relations avec celui-ci s'identifient à celles avec les objets.  

46) La coïncidence contemporaine de la Renaissance et du Moyen Âge

            -46A) Notre 46ème étude de la problématique (A) présuppose que la logique, la réalité créative, le mythe de la nature et la nouvelle expression de la Renaissance ne sont pas opposés à l'Être Divin. En outre, nos catégories contredisent toujours les dogmes.   
-46B) Notre 46ème étude de la problématique (B) confronte la Renaissance et l'actualité avec les traits médiévaux. Le temps sépare et unit le Moyen Âge et la Renaissance. Ainsi, Nicolas de Cues voit le temps dans le rôle de la distance qui est égale toujours entre Dieu et tous les objets plus petits ou plus grands de ce monde.  Les dimensions différentes ne modifient jamais la distance éternelle entre notre Univers et Dieu. Tous les objets cosmiques sont égaux auprès de la Perfection Divine. L'idée essentielle de ce paragraphe s'oppose à l'humanisation de Dieu. Il est d'accord avec une autre idée de Nicolas de Cues. Son approbation dit qu'il est impossible d'identifier le monde des matières à Dieu, car la Perfection Divine devance toutes nos déterminations limitées à l'Univers. Ici, notre thèse soutient l'affirmation d'Ibn Arabie, dans laquelle il dit qu'il est impossible de figurer l’Être Absolu. Au contraire, Dieu observe en même temps tout les objets de l'Univers. De plus, Dieu se trouve simultanément dans tous les segments du passé, du présent et du futur. L'Être Absolu crée en dehors du temps l'infini d'autres Univers inconnus. Dieu leur donne des autres dimensions, formule des autres signes différents en dehors des concepts opposés "plus-minus".
-46C) Notre 46ème étude de la problématique (C) attire l'attention sur Nicolas de Cues, sur le fondateur de la même nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Il croit encore qu'il faille examiner l'exil de l'esprit humain à l'espace de l'innovation. L'individu ne devient pas le pécheur, alors qu'il contemple le monde empirique dans l'extase. Le symbole de ses idées doit être clair. L'esprit humain est proportionnel à l'Esprit Divin, croit Nicolas de Cues. L'homme ne peut pas être créé, selon l'image divine. Il n'est pas identifié à Dieu. Aucun sujet de l'Univers et le même Univers ne sont jamais identifié, par rapport, à l'image de Dieu. De même, les sujets-individus des esprits astraux comme Yahvé ne sont pas proportionnels à l'Esprit de l'Être Divin. Ils veulent remplacer Dieu.
46-CAB) La circularité des problématiques reliées s'appuie sur la langue de l'expérience. Elle persuade les sujets-individus dans l'objet Individu et cosmos de croire, à travers la logique, que la réalité créative peut contredire le Christianisme de la même manière dont le fait son mythe de la nature. Notre recherche stipule attentivement le concept très relatif de la simplicité de Dieu, Lequel a créé le multiforme de la nature non à l'intérieur du temps et non pendant six périodes (jours). Le temps se trouve à l'intérieur de la simplicité divine comme à l'intérieur de Son Esprit. A travers la logique, la réalité créative, le mythe de la nature et la langue philosophique de Nicolas de Cues, notre thèse suppose que Dieu a tout créé simultanément par les présents relatifs il y a 13 milliards années, à chaque instant pendant n'importe combien de milliards années, que soit simultanément la durée de tous les passés et de tous les futurs il y a 13 milliards années et dans 26 milliards celles-ci sans fin. De même, l'Être Absolu a créé d'autres Univers avant le nôtre dans tous les passés mêmes et dans tous les futurs sans limites temporaires.  Dieu crée simultanément le passé, le présent et le futur. Ce fragment supporte la supposition qui fait état que Nicolas de Cues oppose la nouvelle théologie de négociation et de division à la théologie du passé médiéval.   

2ème CHAPITRE: Nicolas de Cues et l'Italie

En dehors des limites temporaires de Nicolas de Cues

A) Les influences directes et indirectes

47) Les 150 ans suivants


-47A) Notre 47ème étude de la problématique (A) nous fait constater qu'à la Renaissance, la réalité créative, la logique, le mythe de la nature et la langue pratique de l'expérience se sont reflétées successivement dans la vie spirituelle.
-47B) Notre 47ème étude de la problématique (B) détaille les influences philosophiques directes et indirectes. L'histoire de la philosophie et celle de la culture n'ont pas déterminé directement le caractère concret des mêmes influences essentielles pendant les 150 ans suivants.
-47C) Notre 47ème étude de la problématique (C) prolonge l'idée de Cassirer que, la première fois, Copernic et Galilée produisent, dans leurs calculs, les influences de Nicolas de Cues sur les autres arguments. Ces deux savants ont développé la nouvelle conception philosophique. C'est ainsi que nous trouvons la clé pour comprendre la source dont Kant35 101 donne pourtant un nouveau sens par sa méthode transcendantale. http://www.fluxus-virus.com/examples/cohen.pdf, écrit le professeur essentiel de Cassirer, Cohen sur la page 69 de son livre Esthétique transcendantale. Nicolas de Cues4 a présenté, dans ses traités religieux, les jugements scientifiques. Ces derniers se sont débarrassés totalement de la religiosité biblique dans les dialogues de Giordano Bruno61. Ernst Cassirer affirme que la théorie de Nicolas de Cues dépasse le temps. Un siècle et demi divise Nicolas de Cues et Giordano Bruno.
            47-CAB) La circularité des problématiques reliées souligne que les sujets-individus ont créé leurs propres objets à travers la forme qui unit nos catégories. Pétrarque91, Nicolas de Cues, Léonardo de Vinci63, Pomponazzi8, Ficin, Pic de la Mirandole7a, Albert Batista, Galileo Galilée65, Copernic62 et Giordano Bruno ont conçu leurs enseignements philosophiques à travers l'union formelle de leur réalité créative, leur logique, leur mythe et leur nouvelle langue. Les mêmes catégories philosophiques se sont renforcées également dans leurs œuvres, car elles n'ont pas influé immédiatement sur la philosophie de la Renaissance. En outre, leur expérience successive a formulé l'hermétisme de Cassirer. Notre thèse suppose que les philosophes avaient peur de l'innovation à l'époque de Nicolas de Cues. Aucun n'a évalué la valeur prophétique de sa conception. Les paragraphes suivants unissent nos catégories à travers les disciples directs et indirects de Nicolas de Cues, alors que la peur religieuse devait ignorer la nouvelle conception dans les systèmes solides.

48) Le concept de "devenir reconnu" et la nationalité

-48A) Notre 48ème étude de la problématique (A) expose la logique des clans. Leur mythe rejette toutes les réalités créatives qui n'appartiennent pas à leurs membres (ou nationalité). Leur langue oblige à s'incliner auprès de leurs "génies" reconnus malgré l'absence des talents minimaux et refuse toutes les approbations des individus des autres sociétés.
-48B) Notre 48ème étude de la problématique (B) illustre le concept de "devenir reconnu". L'absence de la reconnaissance devient un handicap et ne laisse aucune chance de reconnaître chaque individu en dehors d’une injuste discrimination. Le monde spirituel de la Renaissance en Italie devrait avoir ses propres sources nationales. Nous supposons que le livre Individu et cosmos s'oppose aux historiens italiens, car il est la source pratique de l'héliocentrisme. En outre, les humeurs nationales et la formation de la langue italienne obligeaient à ne pas reconnaître Nicolas de Cues. Ce fragment de notre recherche les examine sous l'angle du fruit autochtone des clans reconnus. Notre thèse attire l'attention sur la supposition qu'il y a toujours des hommes qui ne doivent pas être reconnus malgré leurs grandes cultures. Nicolas de Cues n’était pas de la nationalité italienne. En outre, l'être étranger permet de reconnaître les influences directes et indirectes de sa nouvelle conception de la même époque ou de celles postérieures. La nationalité étrangère de Nicolas de Cues n'était pas la raison de son rejet. Lui, le fondateur de la nouvelle conception de la Renaissance. Pour exposer ce fait de la discrimination injuste, nous dessinons les parallèles entre les reconnaissances démonstratives de Nicolas de Cues et de Dante Alighieri idéal de la littérature italienne. En 1321 la Divine Comédie48a était achevée. La typographie a publié cette œuvre pour la première fois en 1474.
-48C) Notre 48ème étude de la problématique (C) nous explicite la raison, pour laquelle, le nom de Nicolas de Cues était étrange à la nationalité italienne. Ernst Cassirer écrit que l'allemand Nicolas de Cues se sert du latin international, car un étranger ne peut pénétrer à l'intérieur de la pensée italienne. Cassirer soutient l'influence de Nicolas de Cues sur Giordano Bruno et souligne que le chercheur Gentile129 ne parle pas du rapport entre Nicolas de Cues et Giordano Bruno. Nicolas de Cues ne figure ni dans les œuvres de Pomponazzi, ni entre les penseurs de l'école philosophique de Padoue, ni dans les travaux de Ficin, ni de Pic de la Mirandole à Florance. Ernst Cassirer se révolte contre l'affirmation concernant les points de vue du XVe siècle que ceux-ci n'ont aucune liaison avec la conception de Nicolas de Cues. Nicolas de Cues manque dans les œuvres classiques de Pic de la Mirandole. En outre, Ernst Cassirer a expliqué dans son œuvre Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance, dans laquelle il écrit que Hareng refuse la coïncidence directe de Pic et de Nicolas de Cues. Cassirer présente la lettre de Pic de la Mirandole en s’appuyant sur le livre de Dorez L. et de Thuasne L.130qui témoigne que Pic connaissait notre évêque de Cues. Il voulait visiter en Allemagne la bibliothèque de Cues afin de lire, étudier davantage et comparer attentivement les livres du cardinal: cupiebat proficisci in Germaniam maxime studio visendi biblioteca olim Cardinalis de Cusa, et librorum comparandorum causa131.
48-CAB) La circularité des problématiques reliées renforce la nouvelle conception de la Renaissance qui a donné l'efficacité pratiqué à la réalité effective de plusieurs individus malgré les logiques, les langues et les mythesde leurs nationalités, leur sociétés ou leur clans. Cassirer démontre que Hareng cite la lettre de Pic de la Mirandole. Il soutient sa théorie que la nouvelle conception du Nicolas de Cues a influé sur toute la Renaissance à travers les formes différentes. Ces dernières ont uni la réalité créatives, la logique, le mythe de la nature et la nouvelle langue de l'expression. Cet événement démontre que la connaissance renforce davantage la logique. Il devient l'instrument de cette dernière. De même, les sujets-individus démontrent dans leur objets créés que l'esprit sert à la réalité et la puissance à l'expression, car l'âme aspire à s'approcher du mythe accepté Dieu plus profondément.  
49) La liste des noms ne devant être reconnus

-49A) Notre 49ème étude de la problématique (A) affirme que la réalité créative des individus présente uniquement un danger à l’efficacité des clans. Le mythe de la nature réelle rejette les cultes des catégories reconnues et des âmes sans talent. La logique de la nature détruit toujours celle falsifiée des clans et ne soutient aucun culte de la popularité, car cette dernière est RECONNUE. La nature a une seule langue et une seule puissance créative. En outre, les clans inventent deux langues. La première des inconnus et rejetés ne doit jamais être acceptée malgré la beauté de l'expression, sa logique précise, sa réalité créative et son mythe concret. La deuxième langue n'appartient qu’aux reconnus. Cette dernière devient immédiatement comprise et soutenue malgré le fait que l'expression reconnue n'a aucune éloquence, aucune logique, aucune réalité et aucun mythe concret. Au Moyen Âge, le latin était reconnu. Les expressions populaires n'avaient aucune puissance. Au contraire, la Renaissance a reconnu et popularisé la langue quotidienne et a fait celle classique rejetée.
-49B) Notre 49ème étude de la problématique (B) présente l'objet de l'allusion implicite qui devient l'œuvre Renaissance philosophique au XVe siècle (Rinascimento filosofico nel Quattrocento) de Fiorentino132 et ignore l'origine de la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Le XIXe siècle a détruit l'affirmation que la Renaissance est la nouvelle répétition des idées gréco-latines. En outre, Fiorentino prolonge à ne pas reconnaître la source de la philosophie de la Renaissance. L'appartenance à un autre peuple n'est pas la grande motivation, laquelle soutient l'ignorance de son individu et de ses influences sur beaucoup d'autres.
-49C) Notre 49ème étude de la problématique (C) dit qu'Ernst Cassirer établit les sources de la première reconnaissance de Nicolas de Cues au XIXe siècle. Notre thèse utilise son corpus comme exemple, du fait que Nicolas de Cues appartenait aux individus particuliers. Ces derniers ne devaient pas être reconnus malgré leur grand savoir, car l'allemand influait sur le changement de l'histoire et de la philosophie. Fiorentino n'a pas peur d'affirmer qu'à l'arbre gréco-latin s'ajoute le rameau de la pensée allemande. En outre, Fiorentino fait reconnaître l'erreur des ambitions nationales. Il critique leurs profusions. Ces dernières ne permettent pas d'accepter l'essence de la nouvelle philosophie. Cassirer attire l'attention sur Fiorentino. Le meilleur connaisseur de la philosophie de la Renaissance n'a pas introduit le nom de Nicolas de Cues dans le contexte de la pensée allemande, alors qu'il reconnaît indirectement son rôle à l'époque de la Renaissance. Fiorentino devait avoir l'information suffisante sur Nicolas de Cues et de ses influences sur la vie spirituelle et sur la philosophie. Mais il n'a pas voulu s'abaisser jusqu'au niveau des individus qui n'ont pas l’être reconnu comme Nicolas de Cues.
49-CAB) La circularité des problématiques reliées explique la reconnaissance explicite de l'influence étrangère sur la réalité créative, sur la logique, sur le mythe de la nature et sur leur unique langue, alors que nos catégories se produisent de la même manière dont le fait le moteur dans les objets créés grâce à seuls les sujets nationaux. Nous faisons coïncider leurs expressions reconnues et soutenues avec celles inconnus et rejetées. Les deuxièmes ne présentent que la soutenance de la raison implicite qui dit qu'il ne faut pas toucher aux noms qui ne doivent pas être reconnus. Toute notre recherche tente d'exposer que la discrimination traditionnelle a obligé nos catégories reconnues à ne pas tenir compte des rapports entre Nicolas de Cues et la philosophie de la Renaissance.

50) L'évidence des empreintes

-50A) Notre 50ème étude de la problématique (A) établit les liaisons directes entre nos catégories et leurs instruments. L'âme de Nicolas de Cues a justifié la possibilité de connaitre Dieu. Son esprit a activé sa réalité. Son docte et son ignorance ont élargi et modifié la logique de toutes les nouvelles tendances des arts et des philosophies. La puissance de la nouvelle conception leur a donné la nouvelle expression qui a séparé la Renaissance et le Moyen Âge. De même, cette nouvelle puissance a défendu et illustré la langue nationale de chaque peuple et l'a fait être reconnue comme celle classique.
-50B) Notre 50ème étude de la problématique (B) approuve que le traité Individus et cosmos introduit la nouvelle idée. Celle-ci persuade les chercheurs d’accepter que la nouvelle conception philosophique ne se produisait pas dans les formes déterminées. Au contraire, son innovation influait sur le monde et ses influences s'introduisaient indirectement dans la vie des personnes actives de la Renaissance. La même nouvelle conception ne se reflétait pas dans les compositions concrètes des pensées philosophiques.
-50C) Notre 50ème étude de la problématique (C) examine un autre point de vue subjectif opposé à Cassirer qui affirme l'impossibilité d'éviter le retour à Nicolas de Cues dans la pratique. De nombreux autres sujets pouvaient ne pas connaître Nicolas de Cues mais leur actualité a obligé la majorité des individus instruits à répéter les découvertes théoriques du cardinal. Plus tôt, Francesco Pétrarque91 a opposé son âme au mythe scolastique. Il devançait Nicolas de Cues, alors qu’il défendait son concept d'idéal divin et son style de la vie en luttant contre les chablons philosophiques du Moyen Âge. Pétrarque a reconnu son ignorance de l'orgueil pour l'opposer aux dogmes académiques. Son esprit poétique a élevé l'efficacité de toute la littérature réelle.
50-CAB) La circularité des problématiques reliées établit le fait que le cardinal fait coïncider les relations entre les catégories de Cassirer avec leurs instruments.  C'est la raison pour laquelle, Cassirer examine Nicolas de Cues et les empreintes de ses idées dans les tendances et dans les nouveaux buts. Le cardinal a conçu les nouveaux regards sur le monde à travers la réalité créative, la logique, le mythe de la nature et la nouvelle expression. La puissance des poèmes a enrichi la langue rejetée du peuple. La pensée spéculative et, de même, la vie s'orientent sur ces trois évidences liées à l'esprit, à la connaissance et à la puissance de Cassirer. Les écoles philosophiques n'ont pas reflété la nouvelle conception philosophique de Nicolas de Cues. En outre, cette dernière a influencé, à travers ses quatre catégories, sur les créateurs éloignés de la philosophie.

B) La guerre entre des commentateurs et des inventeurs originaux
51) Sous le masque de l'héritage classique d'humanité

-51A) Notre 51ème étude de la problématique (A) expose le fait que la réalité créative contredit l'autorité reconnue de la réalité fallacieuse. La logique découvre sa liberté possible. C'est la raison pour laquelle, la nouvelle expression commence à se défendre en luttant contre la langue dogmatique. Le mythe médiéval ne satisfait plus l'exigence des innovations. Apparaît notre nouvel mythe de la pratique et de la nature.
-51B) Notre 51ème étude de la problématique (B) oppose une période à l’autre en circularité. Elle formule la coïncidence des noms, lesquels ne doivent pas être reconnus, malgré leur reconnaissance populaire. La première affirmation n'admet aucun droit des futurs penseurs classiques. La deuxième les reconnaît et les utilise afin de battre, à travers leurs reconnaissances, les nouveaux individus inconnus et rejetés.
-51C) Notre 51ème étude de la problématique (C) laisse percevoir à nouveau l'idée d'Ernst Cassirer que Nicolas de Cues était le formateur de l'expression de l'esprit et des expériences de Léonard de Vinci63. En outre, Cassirer a développé partiellement l'idée de Léonard de Vinci, car il n'a expliqué que la deuxième étape. L'unique circularité ne peut éviter la reconnaissance des individus qui, par avance, ne devaient pas être reconnus. Léonard de Vinci poursuivit la même opposition de Nicolas de Cues qui était utilisée contre l'autorité et contre la tradition. Il laissa apparaître la nouvelle sphère des connaissances. Elle a commencé à diviser les évidences distinctes de l'esprit. Ici, Cassirer justifie la philosophie pérenne d'Aristote et renforce, par celle, sa particularité ontologique. Léonard de Vinci confronte deux types d’homme. Il a opposé les inventeurs originaux aux commentateurs. Nicolas de Cues écrit que les créateurs connaissent uniquement leur propre expérience. Ils ont le droit d'être reconnus, car ils conçoivent l'origine de toutes les valeurs des savants. Les chercheurs se limitent aux grands héritages et se perdent dans les discours. La lutte des imitateurs contre les nouveaux inventeurs est uniquement la vengeance des médiocres aux créateurs reconnus.
51-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que les médiocres doivent toujours reconnaitre leurs ennemis réels dans les objets reconnus de ces derniers en dehors du passé, du présent et du futur. Afin de battre les nouveaux créateurs inconnus, les imitateurs médiocres distinguent les inventeurs et les utilisent contre leurs disciples, après leurs reconnaissances opposées aux inconnus, à travers leur réalité créative, leur logique, leur langue innovée et leur mythe réel.

52) La relation réel des imitateurs à la classique

-52A) Notre 52ème étude de la problématique (A) expose que le mythe des cultes se débarrasse de la logique et éduque, sans intelligence, l'absence obscure de la langue et la peur de la réalité.
-52B) Notre 52ème étude de la problématique (B) dévoile que les modestes imitateurs de l'essence humaine veulent davantage se débarrasser de tous les héritages classiques. Ils se défendent à travers leurs commentaires et, de la même façon, dirigent les masses sans intelligence. Au VIIe s., le désir du Paradis avait persuadé sous les masques des imitateurs de croire que les œuvres classiques de la sagesse humaine étaient inutiles.
-52C) Notre 52ème étude de la problématique (C) approuve que, dans la Rome Antique, après l'an 379, sous la direction de l'empereur Théodose Ier133, les moines détruisirent tout l'héritage classique de l'Antiquité, car les médiocres ont obligé les masses sans visage à le faire. Le pape de Rome Grégoire le Grand (591-602)134, le meilleur connaisseur des sciences de son époque, a soutenu le désir réel des imitateurs comme Benoît de Nursie135, le fondateur de la première grande société des moines imitateurs. Le papa, connaisseur des arts byzantins a argumenté la coïncidence du savoir inutile avec la lutte contre la sagesse humaine: Pour quelle raison nous avons besoin de Cicéron115, de Virgile77 ou d'Horace55a? Les idées de Platon136, d'Aristote93a et de Sénèque ne nous sauvent pas! Seule la Bible nous conduit au Paradis. La philosophie moderne suppose que la bible soit uniquement l'imitation de la religion antique d'Egypte, dans laquelle Jésus Christ remplace l'image d'Horus137 et de Dyonisios138. Nonnos de Ponapolis85 poète copte du VIe siècle en Egypte l'avait décrit en grec dans son œuvre Dionysos84.
52-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit vers la problématique de la langue, la logique, le mythe et la réalité créative dans l'histoire de la philosophie spéculative. Le XXIe siècle a démontré qu'ils jouaient les rôles des moteurs dans les objets créés à travers les sujets-individus. L'expérience nous persuade à travers nos catégories contemporaines d’accepter que la vie a synthétisé les cultes primitifs dans le Judaïsme et dans le Christianisme afin de tenir les masses illettrées sous le pouvoir absolu. Ces religions ont substitué Dieu réel à une image fallacieuse par l'absence de nos catégories dans leurs Testaments, dans lesquelles la réalité, la logique, le mytheet la langue devaient disparaître. Ces cultes ne pratiquaient aucune langue compressible et luttaient contre les traductions afin de défendre l'absence de leurs enseignements parmi les masses. Le Vieux Testament était uniquement en hébreu classique. Avant le XIXe siècle, cette dernière était la langue morte et n'avait aucun rapport aux masses. On peut affirmer qu'elle interdisait sa propre compréhension. De même, au Moyen Âge, la bible était présentée uniquement en latin en Europe et uniquement en grec biblique en Byzance. Ces langues oubliées n'étaient pas acceptées aux peuples de la même manière dont l’a fait l'hébreu classique aux juifs. C'est la raison pour laquelle, Giordano Bruno61 a écrit ses dialogues en italien compréhensible pour tous. Sa nouvelle langue, sa réalité créative, sa logique et son mythe de la nature ont rejeté leur absence médiévale et choisi la mort physique avec Dieu réel de Nicolas de Cues. Giordano Bruno a refusé la vie d'esclave avec le retour au mensonge. La croyance siège a faussement imité la réalité. De même, les constellations zodiacales modifient les symboles (bœuf, mouton, poisson). Chacune n'a que 2150 ans. C'est la raison pour laquelle, Moïse n’a pas permis à son peuple de s'incliner auprès de leur passé dans l'image de veau (4300 – 2150 av. J. C.). Il a popularisé le symbole de la nouvelle époque dans la corne de mouton (2150 – 1 après J. C.). L'époque suivante symbolise la constellation des poissons de Jésus Crist, etc..

53) La nouvelle sagesse

-53A) Notre 53ème étude de la problématique (A) exprime le fait que l'environnement a conçu la première forme concrète qui a unit successivement la nouvelle expression, la logique, la réalité effective et le mythe.
-53B) Notre 53ème étude de la problématique (B) affirme que l'essence a déterminé les principes de l'analyse objective. Ces derniers s'appuient uniquement sur les formes symboliques de l'intuition. Cette dernière détermine le traité de Nicolas de Cues: Idiota (Idiote)139. Cette œuvre a trois dialogues sous les titres De sapientia (De la sagesse), De mente (De la pensée), De staticis experimentis (De l'expérience avec les poids), dans lesquels un profane obtient l'estimation du philosophe et du savant de rhétorique. Ses questions déterminent leurs réponses.
-53C) Notre 53ème étude de la problématique (C) expose que Nicolas de Cues a influé indirectement sur Léonard de Vinci63, Ficin6a, Pomponazzi8, Pic de la Mirandole7a, etc.. Il a introduit, dans la vie, la moderne dévotion. Cette dernière était son empreinte des "frères de la vie commune" et l'en a enrichi avec l'idéal des connaissances mondaines. Leurs expériences sont devenues la base de la Critique de la Raison pure40 de Kant35 101. Cassirer dit que l'esprit ne trouve pas son alimentation dans l'imitation ou dans les études d'autres auteurs. Ce profane affirme que la sagesse ne s'appuie pas sur les autorités des cultes. Il est persuadé le lecteur de dire que la sagesse n'a pas besoin d'attributs instructifs. Elle parle le patois de la rue. Ernst Cassirer écrit que le même ouvrage de Nicolas de Cues influe sur les créateurs géniaux sans instruction comme Léonard de Vinci.
53-CAB) La circularité des problématiques reliées détermine l'appartenance de Nicolas de Cues à Boèce141 et à Cassiodore142 qui lui conduisent, à travers leurs expériences, vers la nouvelle expression de la pensé. Cette dernière renouvelle Nicolas de Cues, alors que sa langue philosophique, sa logique, son Dieu et sa réalité créative se produisent dans ses traités et contribuent à vaincre Benoît de Nursie135 avec Grégoire Ier le Grand134. Ernst Cassirer détermine avec la précision l'origine de la méthodologie de Nicolas de Cues. Son analyse reste toujours à l'intérieur de ses catégories et ignore les autres types de la philosophie. Nicolas de Cues ne traverse pas les frontières de la philosophie médiévale. En outre, il a formulé notre réalité créative, notre logique, notre mythe et notre expression, car il leur a donné, dans les objets, les rôles des moteurs futurs de Cassirer.

54) Les partisans indirects de la nouvelle conception

-54A) Notre 54ème étude de la problématique (A) affirme que notre premier but n'est qu'un point de l'Être Supérieur accepté et interprété ou le mythe. La nature des causes conçoit la réalité. Elle commence à avoir besoin de la logique, car Son expression commence à déterminer notre transcendance de l'Être.
-54B) Notre 54ème étude de la problématique (B) attire la recherche sur sa proportion superlative de ce monde. La vision est proportionnée à tout le visible. Il entre dans la communauté spirituelle de la nouvelle conception de la Renaissance. En Italie au XVe siècle, cette dernière a formulé la troisième forme de la connaissance et du désir de connaître. La connaissance n'a besoin ni de l'approbation scientifique ni de l'expression religieuse. Elle accumule les idées, affirme Kant101, et présente uniquement le résultat des synthèses. La connaissance correspond au désir de connaître, car la condition des expériences possibles est proportionnée à la condition des objets possibles de Kant et de Cassirer. Elle ne doit pas revenir à la tradition antique. La façon de connaître est attachée à la tâche théorique et se base sur les mathématiques. Sa problématique correspond à l'image de la vie spirituelle. La Docte Ignorance détermine la première connaissance sur la base de la dimension et de la logique naïve5. Elle formule le concept de "proportion". Sur les correspondances, elle construit la possibilité de parvenir la connaissance et de définir sa qualité. Cette dernière est l'unique condition réelle de déterminer chaque dimension. Les nouvelles proportions conçoivent les ordres humains et mathématiques. Les concepts des dimensions se transforment en l’espace intermédiaire entre l'inventeur et le peintre. A la Renaissance, ce deuxième devient le créateur de la deuxième nature.
-54C) Notre 54ème étude de la problématique (C) interprète la synthèse des sujets-individus et de leur approbations individuelles. Cassirer analyse l'étude de Du Guam et les influences de Nicolas de Cues4 sur Léonard de Vinci63, ceux qu'il a lus et ceux qui l'ont lu143. Cette recherche dévoile que Léonard obtient ses démonstrations à travers l'empreinte problématique de Nicolas de Cues. Léonard a senti l'unité avec Nicolas de Cues. Cette coïncidence s'est établie dans leur façon de penser. Leurs essences sont établies dans la philosophie de Léon Batiste Alberti144 afin de réaliser la conception de Nicolas de Cues après Léonard de Vinci. Alberti rappelle les compositions philosophiques et mathématiques de Nicolas de Cues. Il les introduit dans la quadrature de la circularité matérielle. Kant101 la regroupe en deux parties. La première est la critique du XIXe siècle et la deuxième se transforme automatiquement en la transcendance mentionnée de Cassirer et décide les problèmes du monde entier. Ernst Cassirer trouve le partisan indirect de Nicolas de Cues dans la voix de Luca Pacioli145 ami de Léonard de Vinci63. Il croit que la proportion est la mère des connaissances spirituelles. Il l'appelle la reine permanente des arts.
54-CAB) La circularité des problématiques reliées reflète les déploiements de l'intelligence cosmique dans les œuvres créés à travers les sujets-individus qui s’appuient sur la langue, le monde mythologique, la logique et la réalité créative de Nicolas de Cues. Leurs proportions unissent la philosophie spéculative, la technique de mathématiciens et les tendances artistiques. Le problème des formes synthétise leur union, puis il construit le centre culturel de la Renaissance, où conduit l'itinéraire de la nouvelle conception. Cette dernière s'unit à l'idée antique et introduit nos catégories dans les objets "spéculatifs" de l'intelligence religieuse.

55) Les racines historiques de l'union entre la nature et l'esprit humain

-55A) Notre 55ème étude de la problématique (A) dévoile que la logique découvre les nouveaux concepts de la réalité créative, car la nouvelle langue illustre le nouveau mythe et sa vérité naturelle. Leur base n'est que la conscience médiévale.
-55B) Notre 55ème étude de la problématique (B) présente l'intérêt à la nature qui fait modifier les valeurs du christianisme à travers le mysticisme. Le sentiment mystique s'unit avec la totalité de l'Être. Avec la Renaissance, les frontières disparaissent entre toutes les distinctions opposées. Leur coïncidence était impossible à l'époque du temps obscur du VIe au Xe siècle.
-55C) Notre 55ème étude de la problématique (C) revient avec Cassirer vers l'histoire de la philosophie, par laquelle Thode146 a décrit le nouveau trait dans les bénéficions de François d'Assise50. Il a déployé le nouvel idéal de l'amour chrétien. François d'Assise, analphabète, rejette la séparation dogmatique entre la nature et l'esprit. François d'Assise ne voit plus les parties imparfaites dans l'unité de toute la nature. Elles sont diffusées à travers l'amour humain à Dieu. Notre thèse compare le même feu spirituel de François d'Assise et la grande demande dans le Canon pour non décédés (kanón anapafsímos is kímasin) de Kassia147 poétesse byzantine. Elle prie l'amour à Dieu, à toute l'humanité. Elle découvre la beauté de toute la nature. Elle prie et Dieu excuse toutes les créatures qui vivent dans l'amour sous la musique des trombes à la fin apocalyptique. L'expiation de la nature a été illustrée par Kassia au début du IXe siècle. Elle a pu devenir la source des images orales du futur de François d'Assise50 analphabète. De même, la conception de Nicolas de Cues4 est devenue indirectement la base pratique de Léonard de Vinci63, de Léon Batiste Alberti144, de Luca Pacioli145, etc. Le feu devient le globus intellectualis148 de Cassirer. Pacioli fait possible la philosophie de la culture. Sa racine analytique coïncide avec la phénoménologie de Husserl149 et produit la philosophie des sciences. 
55-CAB) La circularité des problématiques reliées attire l'attention sur nouvel concept "aimer Dieu" de François d'Assise. Le philosophe médiéval, qui n’a écrit que deux mots et rien plus, illustre oralement la source transcendante de l'Être dans son objet renforcé à travers la réalité effective. Cette dernière tente de trouver le premier chemin vers la logique, alors qu'elle attribue au mythe biblique le trait de celui de la nature. L'expression classique ne se limite pas plus aux relations morales parmi les hommes. Son interprétation linguistique s’approchait de la Renaissance à travers l’auteur inconnu des gloses consacrées à Bède le Vénérable150 et à sa Nature des choses150aGraeca interpretatione, lingue sortitur nomenHunc philosophie «adverbium» dicunt, que vocem illam, de cujus proprietate requiritur, uno et singulari verbo designat. Quid enim illud sit, in uno verbo positum declarat, ut «Conticescere» est «tacere»; item: «Latus haurit apertum». «Haurit», «percutit»; item cum «terminum» decimus «finem», ut «populatas» interpretamur esse «vastatas»; et omnio cum unius verbi rem verbo uno manifestamus. – La glose est l’interprétation grecque, ce nom provient du concept de langue. Les philosophes l’intitulent l’adverbe d’un seul concept et, à travers cette voix, sa particularité se pose et signifie un seul sens verbal, qui se déclare dans un seul sens verbal, de même «se taire» est le synonyme de «devenir muet»;151 de même passe avec l’expression «se blesse au côté ouvert». «se blesse», «se batte »; aussi le «terminus» est la «fin», aussi nous interprétons les «ravages» à travers les «destructions» et manifestons la raison d’un seul sens verbal par celui-même de tous les autres mots152. Nos quatre catégories ne sont que la petite partielle de la transcendance cosmique. Elle embrasse les animaux, les plantes, toutes les puissances de la nature et l'Univers. Ils étaient interdits à l'esprit en 555 à Constantinople et quelque temps après en occident. En outre, l'esprit médiéval trouve dans Nicolas de Cues4 le nouveau chemin de prolonger et développer la grande tentation de Kassia147. Cette dernière tente de connaitre Dieu et réalise, dans la pratique, l'expiation de la nature et de sa sensibilité. Au Moyen Âge, la matière n'a pas encore pris la forme de la connaissance.

56) La victoire de la science précise

-56A) Notre 56ème étude de la problématique (A) réinterprète nos quatre catégories et les coïncide avec le concept de symbole. Ce dernier est l'expression ou la langue en grec antique. Leur puissance devient l'efficacité. Leur explication renforce la logique. Sa transcendance dessine le monde dans l'abstraction. Ce dessin abstrait de l'Univers commence à refléter notre réalité créative, car l'origine des symboles est le mythe qui a décrit le cosmos.
-56B) Notre 56ème étude de la problématique (B): les relations entre Dieu et l'homme médiéval conduisent vers leur changement à la Renaissance. Chaque point de l'être présente le rapport avec tous les autres éléments de l'Univers, alors que chaque point du cosmos reflète son essence dans le Monde Divin. La théologie officielle n'a pas refusé la théorie de la Docte Ignorance; que tout le visible reflète l'essence du tout qui n'est pas vu. La vérité réelle n'est jamais obtenue. Seule son allégorie oblige à l'accepter. La matière ne correspond pas à ses critères. L'itinéraire à l'inconnu doit s'appuyer sur les premiers symboles concrets. Ces derniers deviendront les sources de notre nouvelle conception philosophique. Ils ne doivent pas faire douter de leur validité. Cette innovation dépend de l'exigence des évaluations, car elles déterminent intellectuellement les symboles. Chaque objet a le trait divin dans sa relativité. Cette dernière fait contempler Dieu, car tous les points cosmiques imitent la puissance divine et leur allégorie partielle de la Divinité. Le monde doit être étudié comme le signe divin. Il a besoin d'une interprétation particulière. Le monde a le concept de "signe" et exige l'examen de la nouvelle métaphysique et de la science de la nature.
-56C) Notre 56ème étude de la problématique (C) approuve que Cassirer a développé la physique du réalisme naïf de Nicolas de Cues. Ce dernier a transformé sa nouvelle conception de la Renaissance en source de sa propre philosophie. De nouveau, Cassirer a interprété l'origine de cette contemplation intellectuelle. Il a transformé, et désigné, cette vision en nos "formes symboliques" de son hermétisme néo-kantien.
56-CAB) La circularité des problématiques reliées soutient l'affirmation de Cassirer qu'au XVe siècle seul Nicolas de Cues4 obtient sa vérification spéculative dans ses traités à travers nos catégories. Nicolas de Cues se débarrasse de la logique scolastique d'Aristote93a. Elle n'est pas la base des jugements de la même manière dont le fait la poésie de Kassia ou les légendes orales de François d'Assise. Nicolas de Cues ne reconnais aucune source en dehors de la connaissance effective. La logique mathématique déplace celle d'Aristote. Elle transforme la connaissance en son instrument et justifie la réalité effective. La nouvelle expression conduit du sentiment mystique à la contemplation intellectuelle. Sa langue crée le mythe de la nature dans les traités de Nicolas de Cues. Sa nouvelle conception philosophique devient le premier exemple historique, alors que ses mathématiques n'ont ni but ni façon de la connaissance de la nature. L’innovation décide des tâches théologiques et laisse connaitre Dieu à travers la nature. Leurs évidences prédisent le futur.

57) Le "livre divin" de la nature et les dogmes bibliques

-57A) Notre 57ème étude de la problématique (A) affirme que la réalité créative de Cassirer conçoit la langue de la transcendance. Sa logique laisse accepter l'analyse de toutes les racines historiques des mythes et des arts.
-57B) Notre 57ème étude de la problématique (B) enveloppe la matière, car cette dernière commence à correspondre au "livre divin" à la Renaissance.  Sa conception philosophique ne comprend pas la propre connaissance. La nouvelle conception de la Renaissance voit, dans la nature, son essence opposée au dogmatisme. La Renaissance trouve, dans la perfection littéraire, l'expression de l'esprit humain, car son époque justifie la nature par le symbole du "livre divin". Au Moyen Âge, celle-ci identifie l'esprit à la culture symbolique. L’évolution de la pensée philosophique devient le crédo de Cassirer et se transforme en particularité de ses plusieurs travaux. A la Renaissance, la forme symbolique constitue l'essence de notre conscience. Seule la coïncidence des oppositions absolues prolonge l'existence du nouvel homme.
-57C) Notre 57ème étude de la problématique (C) trouve un autre sujet-individu intermédiaire entre les premiers chrétiens et la Renaissance. Campanella construit sa théorie de connaître, dans laquelle la connaissance correspond à la lecture des lettres divines à travers la nature. Le monde de Campanella se transforme en temple vif. La philosophie d’Augustin116 à Thomas d'Aquin74 ont prévu, dans leurs œuvres, la nouvelle conception de la nature. Au XIIe siècle, Guillaume IX87 duc d’Aquitaine a prédit la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Il l'a décrit dans son dernier quatrain, dans lequel l'âme en Dieu est proche également comme éloigné de chacun dans ce monde: Guillaume IX87 manifeste qu’il prie tous ses amis qu'après sa mort ils viennent, tous, et honorent sa mémoire grandement, car il a connu joie et liesse, et maintenant il est également éloigné et approché de tous et dans son état dans l’autre monde:

Toz mos amics prec a la mort  (Tous mes amis prient à la mort)
Que vengan tut e m ornen fort,(Qu'ils venaient tous m'honorent fortement)
Qu'eu ai avut joi e deport  (Que j'aie eu la joie et la liesse)
Loing e pres et e mon aizi. (Loin et près de ma demeure)

Mais, grandement après ma mort,
M'honorent les âmes des amis forts
J'ai vu la liesse dans ma demeure
Loin et près de mon destin.

Mais aujourd'hui Guillaume IX renonce à joie et liesse; il quitte le vair et le gris et les précieux fourreurs.

Aissi guerpisc joi e deport  (Ainsi je quitte la joie et (il y a) le déport)
E vair e gris e sembeli.   (Et le vair et les gris et les semblants)

Car je renonce à mes fourreurs
Je quitte le vair comme mon chemin.

57-CAB) La circularité des problématiques reliées dévoile que les frontières sensibles de la vie médiévale correspondent aux limites de leurs connaissances de la nature. Il y a son mythe des amis, de l'amour et de la distance égale ente Dieu et ce monde. Guillaume IX prédit Dieu de la nature de Nicolas de Cues, car sa logique s'appuie sur l'intuition et ne doit pas connaître la scolastique d'Aristote. En outre, le sujet médiéval revient à la réalité effective du son temps et se soumet à la Providence. Sa nouvelle langue populaire n'a aucune information de sa puissance. Au Moyen Âge, les dimensions définies sont proportionnées aux connaissances limitées de la nature sans individus et sans cosmos de la même manière dont le fait Guillaume IX87. La même théorie ne suffit pas à la structure spirituelle de l'Univers, car elle ne correspond pas au sens des signes. Le temps a obligé le même système des signes à organiser la nouvelle liaison entre Dieu et les déterminations de l'Univers. Ces événements historiques sont directement liés à la philosophie de Cassirer. Cette dernière devient universelle en toutes les langues. La nouvelle conception de la Renaissance devait être comprise à toutes les tendances et interprétée à travers tous les créateurs des idées (mens creatrix). La Renaissance devenait le début du même processus. Elle obligea Ernst Cassirer à lui consacrer le deuxième chapitre de l’Individus et cosmos. En 1945, la prévision de Cassirer nous a appelé l'animal symbolique dans son dernier traité à travers notre réalité horrible, notre logique conditionnelle, notre mythe sauvage et notre la langueimpuissante.  La deuxième guerre mondiale nous a abaissés jusqu'au niveau de l'humanité médiévale des masses sans visage. L'essence de l'Univers ne se limite pas à sa sensation. Elle doit avoir l’absence de la logique sans explication, car l'homme est uniquement l'animal symbolique. Le XXIe siècle nous oblige à retourner au Moyen Âge, alors que notre science rejette toutes nos catégories. Nos mathématiques démontrent que l'Univers ne se soumet ni aux ordres physiques ni à ceux logiques de Nicolas de Cues4. De même, au XVe siècle les calculs de Léonard de Vinci sépare la sophistique des autres sciences. Les autres mathématiques de Nicolas de Cues mettent fin à la confusion, alors que ces mathématiques étaient opposés à celle du XXIe siècle, cinq siècles et demi plus tard. Mais Nicolas de Cues a découvert la coïncidence des oppositions absolues. Cette dernière a uni, à travers l’intuition, les mathématiques opposées aux découvertes en physique du XXsiècle. De même, seule la réalité créative, la langue, le mythe et la logique ont déterminé, par Nicolas de Cues, le but des recherches de Galilée. Le premier astronome démontre que la circularité est uniquement le processus physique et que seuls les ordres mathématiques la déterminent. Du XVe au XVIe siècle, la science soumet les dogmes aux ordres objectifs.

58) L'évolution de la conscience des concepts opposés

-58A) Notre 58ème étude de la problématique (A) affirme qu'au Moyen Âge, la réalité effective dépendait toujours des langues classiques, des logiques scolastiques et des mythes dogmatiques. Au contraire, la réalité créativede la Renaissance conçoit sa langue de l'expression, sa logique indépendante et le nouveau mythe de cette dernière et de la nature.
-58B) Notre 58ème étude de la problématique (B) trouve l'explication de l'histoire. Le "livre de la nature" s'oppose à la confiance biblique. La nature interprète autrement le concept de "mot" et remplace ce dernier au concept de "verbe" en expliquant les erreurs dans la biblique. La vibration de l’aire ne pouvait pas devancer l’Univers. En outre, la notion de "verbe" comprend le concept d’action qui a conçu tout. Le présent du XVe siècle n’est pas notre présent comme son futur pendant XVIIIe siècle est uniquement notre passé. C’est la raison pour la quelle, il y a plusieurs présents, de nombreux passés et beaucoup de futurs qui peuvent correspondre e ne pas correspondre à notre réalité. Dieu a conçu tous les futurs de la façon dont l’a fait tous les passés et tous les présents en évitant des actions primitifs avec les espaces verbaux. La confiance biblique est présentée à travers le mot, c'est-à-dire par l'unique façon des communications humaines. En outre, le mot limite la puissance de notre cerveau qui fait de nombreux efforts, alors que son abstraction analyse et concrétise la vibration de l'air à travers plusieurs mots. Ces derniers sont opposés au concept de "télépathie" apparu en Grèce Antique. Le verbe pourrait être accepté de la création divine seulement dans le cas,  Dieu Absolu ne remplaçait pas le vampire énergique (égrégore). En outre, ce diable sous le nom de Yahvé se trouve dans le temps et n’embrasse pas simultanément le futur, le présent et passer ensemble. Il s’endort au septième jour ou période, alors qu’il est fatigué après sa création fausse de l’Univers. En outre, Dieu est simultanément dans tous les temps et partout et présente le modèle idéal de tous les Univers, de toutes les matières et de toutes les idées. Dieu devance tout et ne peut jamais être fatigué et demandé Adam et Eva: «Où vous êtes?» afin de savoir que le premier homme mentira ou ne mentira pas. Dieu sait tout et ne peut pas se douter, car il ne fait aucune erreur. Si Dieu s’était endormi, l’annihilation noire aurait uni chaotiquement toutes les différentes parties du cosmos et aurait immédiatement détruit toutes les dimensions de tous les Univers, car il n’y aurait pas le contrôle permanent de la Perfection Divine. Aucune réflexion matérielle n’existe sans son idéal divin. Dieu est Absolu. Son Être Idéal a créé simultanément toutes les réalités passés et futurs ensembles comme celles réalisées, non produites et supposées. Le concept d’"avant tout il n'y avait que le verbe" a annulé son sens de la façon dont le détruit l'objet de l'interprétation abstraite. La lune fût toujours sphérique, mais la pluparts des hommes croît longtemps qu'elle fût plante, et en somme dira que nul ne se mute jamais dans la nature pour accompagner sa facture à l'estimation et opinion des hommes153.  L'évolution du concept de "nature" se développe dans l'émancipation théologique et construit les tendances linguistiques et techniques. C’est la raison pour laquelle, l'Idiote de Nicolas de Cues exprime l'idéal de la connaissance mondaine. Son protagoniste annule les concepts scolastiques des humanités et se limite au latin.
-58C) Notre 58ème étude de la problématique (C) enveloppe Nicolas de Cues et ses disciples qui démontrent la nécessité du réalisme. Le cardinal a réanimé la conception de "rappeler". A partir de Platon136, la Renaissance l’a développée jusqu'à l'aspiration de "grands empiristes". Ils ont soutenu l’idée de Nicolas de Cues, dans laquelle seule l'expérience produit la vérité et ne reconnaît aucune opposition entre l''apriorisme" et l'"empirisme". Nicolas de Cues ne les oppose pas, car il croit que toute la nature et la bible manifestent l'unité du Créateur Divin à travers l’expérience ecclésiastique. Léonard de Vinci63 ne s'appuie que sur l'expérience pratique, dans laquelle il trouve les lois éternelles de l'intelligence. Il croit que la nature est pleine de raisons infinies qui ne furent jamais en intelligence. Galilée soutient cette théorie. Il souligne que l'intelligence et l'esprit humain ne reçoivent la connaissance que des propres sources, c'est-à-dire de par soi. Leur coïncidence formelle a construit les catégories philosophiques de Cassirer. Le dernier idéaliste s'appuie sur leur racine et stipule leur histoire par Nicolas de Cues et par ses disciples.
58-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que les mathématiciens, les architectes, les inventeurs et les peintres se sont débarrassés des limites scolastiques dans leurs objets créés à travers la langue des sciences et à travers leur réalité créative.  Leur logique doit se débarrasser des expressions linguistiques et connaître sans mots Dieu et sa réalité créative. Les individus ont soutenu l'indépendance vaincue la scolastique en Italie. Ils ont développé les idées de Nicolas de Cues à travers ses quatre catégories formulées l’hermétisme de Cassirer. Les individus veulent avoir leur langue à travers le cosmos et l'opposer aux imitateurs. Ces derniers se limitaient à la réalité effective. Au contraire, les créateurs commencent à produire la réalité créative. L’effectivité obtenait l'effet réel à travers les inventions des autres. L'efficacité inventait ses propres effets et tentait de diriger tous les effets devancés et leurs fruits. Afin d'obliger l'être mondain à monter vers Dieu, l'intelligence descend au monde des sensations. Leur Univers matériel conçoit la réalité des connaissances. Le cosmos humain découvre les possibilités de connaître Dieu et la nature. Ces façons présentent la production des connaissances par l'art. La science de la nature cesse de dépendre la confusion scolastique. Elle ne s’oppose plus à la philosophie antique et à la Renaissance après le Moyen Âge obscur.
Influence sur le retour à la tradition

A) Sous la peur de l’innovation

59) L'absence des concourants

-59A) Notre 59ème étude de la problématique (A): au XV siècle, il n'y avait qu'une seule forme d'unir la logique, la réalité, le mythe et la langue. Il n'y avait aucune autre façon sauf que la nouvelle conception philosophique de la Renaissance.
-59B) Notre 59ème étude de la problématique (B) approuve que de nombreuses sciences se sont concentrée sur la nouvelle philosophie. Leurs problèmes originaux n'avaient aucune autre analogie. En outre, la philosophie renouvelée provoquait la peur. Son efficacité n'a pas remplacé l'effectivité traditionnelle.
-59C) Notre 59ème étude de la problématique (C) affirme qu'il n'y n'avait ni mathématiciens ni penseurs qui pouvaient se comparer à Nicolas de Cues. Les savants Peuerbach154 et Regiomontanus155 ne devenaient que les disciples des mathématiques classiques de Nicolas de Cues, car il ne s'est pas limité aux mathématiques abstraites.
            59-CAB) La circularité des problématiques reliées dévoile que la nouvelle conception fût acceptée officiellement dans les objets à travers sa réalité créative, son mythe, sa logique et son expression. En outre, on a interdit de rappeler et citer Nicolas de Cues et ses objets parmi les philosophes du XVe siècle.

60) La nouvelle vision

-60A) Notre 60ème étude de la problématique (A): les innovations de la Renaissance n'ont inventé aucune nouvelle langue, aucune nouvelle logique et aucun nouveau mythe.
-60B) Notre 60ème étude de la problématique (B): au XVe siècle, les expressions philosophiques ont parvenu l'éloquence. Son effet n'a pas traversé les frontières laissées par l'inquisition. La nouvelle conception a prolongé à s'appuyer sur neuf accidences médiévales. Ces dernières présentent les concepts: qualité, relation, quantité, site, action, passion, où, quand et avoir (quae sunt qualitas, ad aliquid, quantitas, situs, facere, pati, ubi, quando, avere,… )156. La nouvelle conception de la Renaissance a traversé uniquement les limites scolastiques du Moyen Âge malgré l'essence médiévale. Le temps a laissé ouvrir la philosophie réelle de Platon136 et d'Aristote93a.  En outre, la balance n'était pas obtenue entre la nature et la religiosité.
-60C) Notre 60ème étude de la problématique (C): Nicolas de Cues entre dans le processus, lequel les pousse en dehors des frontières des formes passées. Le sujet-individu se différencie de l'esprit de la fin du XVe siècle.  La période d'une vie humaine sépare Nicolas de Cues et les arts de Ficin6a et de Pic de la Mirandole7a et produit la première tentation naïve d’accepter la vérité. En outre, la peur pratique renforce la pression sur les réalistes qui n’était pas plus tôt. Cassirer compare le début et la fin du XV siècle comme les oppositions. Sa particularité détermine le changement des problèmes et des humeurs. Cassirer démontre que le temps n’a pas soutenu le progrès du mouvement successif de l'esprit.
60-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit dans les traités de Nicolas de Cues vers les catégories hermétiques de Cassirer. Elle dévoile que ces dernières donnent à l'humanité la nouvelle âme qui reconnait de nouveau Dieu du Moyen Âge. Cassirer s'appuie uniquement sur ses quatre catégories. L'histoire constate par les instruments de nos catégories que la Renaissance ne rejette pas les rapports au Moyen Âge. Leur nouvel esprit justifie la nature de la réalité effective et évite son efficacité. Leurs connaissances se limitent à l'expérience médiévale et font se soumettre à sa logique dogmatique. Leur puissance devient individuelle. En outre, celle-ci n'enrichit que les langues classiques (grecque et latine). L'amour de Platon136, la théorie des idées platoniques et le jugement aristotélique de l'âme influent sur les intelligences de l'époque. La réalité effective ne devient l'efficace, expose Cassirer comme aucun autre chercheur. Il découvre les nouveaux instruments des catégories antiques.

61) La balance instable entre la science et les dogmes religieux

-61A) Notre 61ème étude de la problématique (A): l'Être dogmatique de Dieu tente d'ignorer sa nouvelle conception philosophique de la Renaissance. Le XVe siècle refuse l'absence du centre cosmique et défend le mythehéliocentrique, car il lutte pour les âmes du passé. Son homme ne cesse pas de contredire la réalité effective et s'approprie son nouvel esprit. Le cosmos fini de ce dernier s'oppose à la logique avec la nouvelle connaissance. La nature humaine établit les nouvelles langues nationales. Elle invente, par sa puissance, leurs nouvelles expressions.
-61B) Notre 61ème étude de la problématique (B): la nouvelle conception philosophique de la Renaissance a exprimé le début de la grande opposition. A la fin du XVe siècle, les discours des concepts opposés ont annulé la balance de la relation stable entre eux. A la moitié du même siècle, cette balance était possible. La grande guerre débute par l'obtention de la vérité effective du Moyen Âge. L'intelligence est opposée à la religion traditionnelle sans coïncidence des oppositions. L'histoire fait coïncide formellement l'être, l'homme, le cosmos et la nature. Elle les conduit automatiquement, à partir de l'effectivité traditionnelle, à sa nouvelle activité du deuxième créateur. Ce dernier les reflète dans son microcosme et crée leurs images indépendantes des dogmes.  La religiosité et l'indépendance n'ont aucune proportion commune, car elles ne trouvent pas la coïncidence de leurs valeurs. Les pratiques religieuses et politiques démontrèrent la confusion tragique. La nouvelle conception a reconnu le grand handicap dogmatique déstabilisé le développement de l’innovation. La philosophie a dû défaire tout l'héritage médiéval ou rejeter la nouvelle conception. Elle a réanimé formellement les valeurs médiévales des humanités. La nouvelle conception vibre autour des mêmes tendances opposées.
-61C) Notre 61ème étude de la problématique (C): Nicolas de Cues n'a pas évalué la réalité mentionnée des oppositions absolues. Notre thèse dévoile les raisons, selon lesquelles l'image du monde de Nicolas de Cues n'a pas pacifié les concepts opposés. Il oppose l'indépendance de l'église universelle au pouvoir absolu du pontificat. Le congrès ecclésiastique de Bâle a rejeté la conception de son livre De concordantia catholica (Concordance catholique)157. En outre, Nicolas de Cues a soutenu les ennemis de la même conception afin de garder l'unité de l'église. Le cardinal est devenu le partisan du Pape. Il a limité son activité intellectuelle. Nicolas de Cues a commencé à lutter contre les cercles mondains. Il a cru en sa coïncidence pacifique des concepts opposés. Ernst Cassirer persuade son lecteur d’accepter que l'histoire formelle a annulé le même espoir à la fin de la vie de Nicolas de Cues.
61-CAB) La circularité des problématiques reliées détruit la tolérance religieuse de Nicolas de Cues et son optimisme. Ces deux espoirs devaient disparaître. Le cardinal tente inutilement d'embrasser la totalité de l'Être, de l'homme, du cosmos, de la nature et de l'histoire à travers nos catégories. En outre, la religiosité utilise ses nouveaux instruments. La croyance essaie de vaincre leurs nouvelles catégories développées. La nature devient le deuxième créateur. Son essence pèche et ne croit plus à la perfection biblique. Nicolas de Cues justifie son retour au dogmatisme à travers le traité de Jean Scot Erigène De la division de la nature ou Periphyseon. … Natura non ubisque formas recipit. Eam siquidem Deo et creatura contineri non incongrue dicimus, ac per hoc in quantum créatrix est nullam formam accipit in se ipsa, formae vero a se naturae multiformitatem praestat – La nature ne reçoit pas les formes partout. Elle contient, par son fondement, Dieu et la créature (c'est-à-dire que l'imperfection), n'accepte nulle forme en soi-même et est le multiforme vrai de telle nature laquelle celle-ci présente (comme la fortune instable). En 1452, la dernière partie du même jugement a conduit Nicolas de Cues vers les études de la même nature. Elle a produit nos catégories dans son traité Docte IgnoranceNatura est difinitio earum rerum quae, cum sint, quoquo modo intelletu capi possunt – La nature est la définition des choses, qui soient, car celles-ci sont, peuvent être comprise à travers l'intelligence (Boèce, Contre Euthychès et Nestorius, 1) Ainsi Nicolas de Cues a imité le confortement Jean Scot Erigène. Cet oubli presque complet, dans lequel tombe dès les premières lignes la conception tant vantée de la physique158.

62) La victoire de la croyance

-62A) Notre 62ème étude de la problématique (A) démontre que le mythe médiéval commence à avoir peur de sa propre réalité créative. Sa nouvelle expression fait revenir vers la logique du passé.
-62B) Notre 62ème étude de la problématique (B): la fin du XVe siècle retourne au Moyen Âge. Elle vainc le concept de "nature", alors que l'Académie Platonique de Florence se transforme en armée contre la philosophie mondaine. Le XVIIe et le XVIIIe siècle réorganisent la théologie du platonisme.
-62C) Notre 62ème étude de la problématique (C): Marsilio Ficin6a soumet, dans sa Théologie platonicienne de l'immortalité des âmes159, la philosophie à la théologie. Leibniz exige qu’il y ait une philosophie éternelle avec l'essence pérenne.
62-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit Pic de la Mirandole7a vers nos catégories, par lesquelles le sujet-individu devient le créateur et compose son premier traité Heptalus160. Le sujet-individu soutient la conception de la création des livres de Moïse à travers l’expérience médiévale avec son expression, sa logique, sa réalité et son mythe. En outre, Pic de la Mirandole construit le grand système du Nouveau Temps par son opposition à l’innovation.

B) L'Académie platonique de Florence
63) La confiance mystique opposée à nature

-63A) Notre 62ème étude de la problématique (A) affirme que la peur de la réalité créative ne peut obliger le mythe médiéval à éviter les influences de la nouvelle expression et de sa logique.
-63B) Notre 63ème étude de la problématique (B): l'Académie platonique de Florence illustre la philosophie honorée. C'était la démonstration de l'abîme entre la connaissance mondaine et la religion. La spécificité du même abîme est déterminée dans la Docte Ignorance de Nicolas de Cues.
-63C) Notre 63ème étude de la problématique (C): Ficin décrit son histoire, depuis la providence divine, en Perse, en Egypte et en Grèce jusqu'à la voix de Platon divin. Ficin fut opposé au "libre divin" de la nature. En outre, il détruit l'opinion que la croyance fanatique devait être réanimée dans la forme médiévale de la religiosité. Ficin a rejeté le savoir humain. Il a remplacé l'expérience mondaine à la croyance. Il a accepté la gradation superlative à travers la réflexion spéculative des concepts opposés. Ficin cherche uniquement la connaissance de la confession mystique. Il ne se limite qu'à l'histoire, car la réalité et la logique ne l'intéressent pas.
63-CAB) La circularité des problématiques reliées présente les chansons carnavalesques (Carnascialeschi) de Laurent de Médicis 161. Ses chansons ont caractérisé très strictement le cercle philosophique de Florence à travers ses nouvelles expressions, sa réalité créative, sa nouvelle logique et son mythe. L’âme tentait de coïncider le miracle spirituel avec la vie. L’esprit amenait la réalité quotidienne à travers les fêtes. Leur puissance commençait à se soumettre à l’expression linguistique de la beauté et de la gloire. La connaissance contribuait à concevoir la logique indépendante. L’Académie ne contredit pas l’héritage médiéval. L'analyse profonde d'Ernst Cassirer affirme que l'Académie platonique à Florence formule le culte de l'art et de la beauté à travers le mythe des idées idéales. L’Académie commence à idéaliser les concepts mondains et sensibles sous le soleil des idées du même mythe. En outre, les philosophes de Florence refusent le paganisme et retournent à la tradition religieuse dans ses objets créés à travers leurs sujets-individus qui reflètent nos catégories. L'intérêt porté au monde des matières devance l'influence de Savonarole sur l'Académie. Ce dernier a persuadé ses membres de rejeter la beauté de ce monde sans soutenance biblique.

64) Pic de la Mirandole "phénix de l'esprit"

-64A) Notre 64ème étude de la problématique (A): la logique de Cassirer n’enveloppe que la réalité de l’héritage historique, ne crée aucune innovation. Elle enrichit le mythe ecclésiastique à travers les nouvelles expressionslittéraires.
-64B) Notre 64ème étude de la problématique (B): les éléments de l'ascétisme entrent dans sa vie, alors que débute la période de la croyance. Les connaissances historiques ont été unies avec l'intelligence humaine et avec les idéaux de l'instruction. L’époque oblige à revenir aux dogmes religieux et à l'expression médiévale du christianisme. L'esprit de l'Académie est entré dans la phase de la Renaissance malgré sa religiosité médiévale. Le même événement démontre la coïncidence indirecte des concepts opposés dans toutes les sphères à la Renaissance.
-64C) Notre 64ème étude de la problématique (C): Pic se transformait en "phénix de l'esprit". En outre, Savonarole l'a vaincu dans une bataille pour l’âme. Pic de la Mirandole7a, en rejetant ses obtentions de l'art mondain, devient le moine d'un monastère. Pic de la Mirandole explique dans la lettre à Giovanni Francesco, que la nature conduit l'esprit humain sans expérience vers l'harmonie et qu'elle n'a que des formes rondes.
64-CAB) La circularité des problématiques reliées: Ernst Cassirer dévoile, à travers ses catégories, dans l’Individu et cosmos que l'harmonie représente le timbre de la créature divine. Les objets traditionnels ont vaincu les sujets-individus qui ont perdu les rapports de nos catégories et la liaison interne avec l'esprit humain. La créature humaine devient l'espace intermédiaire entre Dieu et le monde. L'harmonie amène vers leur unité. Ainsi, l’esprit retourne au concept indirect d’"Homme" de Nicolas de Cues.

65) Les désirs, les traits et les possibilités de l'âme

-65A) Notre 65ème étude de la problématique (A) expose que l'art cesse d'être étranger à la perfection et conduit au nouveau mythe et à la réalité efficace, car le deuxième créateur (individu) conçoit la nouvelle logique par la nouvelle expression (langue). L’art devient l’instrument de l'homme à travers l'âme, le nouvel esprit artistique, la connaissance de la nature et sa grande puissance.
-65B) Notre 65ème étude de la problématique (B): l’art est proportionné à la connaissance de l'âme, ainsi que la nouvelle conception philosophique de la Renaissance. L’époque synthétise l’héritage médiéval et les innovations inévitables. En outre, ces derniers s’opposent automatiquement au passé idéalisé. Le XVe siècle précise la supposition que l'âme est immuable et se meuve en même temps. L'âme a également la simplicité et le multiforme. Elle a l'essence supérieure et ne quitte jamais simultanément les sphères inférieures. C’est le facteur, auquel l’âme aspire à donner de nombreuses directions et ne perd pas en même temps la possibilité de retour.
-65C) Notre 65ème étude de la problématique (C) cherche à contredire l'idée d'Ernst Cassirer. Le dernier idéaliste expose que l'âme n'embrasse que synthétiquement l'Univers à l'intérieur de notre abstraction très primitive. L'embrassement dynamique de l'Univers est toujours impossible dans la nature. L'âme est le sujet. Elle peut être l'une des parties de l'Univers cependant l'une partie élémentaire. L’âme ne comprend tout que synthétiquement et s'appuie uniquement sur les symboles, alors que ces derniers n'ont que les prédicats négatifs en déterminant Dieu. Il faut comparer la même impossibilité dynamique de l'âme et ses impossibilités matérielles, dans lesquelles les qualités ne définissent jamais l'Être Supérieur. De même, les âmes de l'autre monde ne peuvent accepter le multiforme des matières. La Perfection Infinie ne perçoit pas nos limites comme nous n'acceptons pas l'absence des frontières et l'union du passé, du présent et du futur.
65-CAB) La circularité des problématiques reliées attire l’attention sur la proportion entre deux facteurs, lesquels caractérisent l'âme dans l’Individus et cosmos comme dans l’objet créé par Cassirer à travers nos catégories. Le premier est son exil au monde sensible qui ne se détermine pas par le factum absolu. Le deuxième facteur est l'entrée de l'âme dans le Paradis, alors que ce processus n'est pas l'action divine. La réalité créative illustre la théorie, dans laquelle Nicolas de Cues suppose à travers sa logique, sa langue et son mythe que l'âme contient le temps à l'intérieur d'elle-même. Elle est située au bas des choses, lesquelles ne dépendent pas du temps et se trouvent en dehors de celui-ci. Cette thèse s'efforce d'unir la conception de Nicolas de Cues et son inversion au XXIe siècle. Cette dernière dévoile l'erreur de la divinisation de l'homme et se base sur la supposition que tout l'Univers est nul auprès de Dieu, alors que l'homme et tout le monde des matières sont également éloignés de l'Être Absolu. L'homme doit étudier la nature de l'esprit et ses rapports avec Dieu. Ces liaisons évaluent plus précisément les valeurs mondaines. Il doit simultanément reconnaitre la relativité de toutes ses appréciations vis-à-vis de Dieu.

66) Ficin et la beauté de l'âme

-66A) Notre 66ème étude de la problématique (A) démontre que la Renaissance a créé le nouvel mythe et n’a pas voulu l'accepter, car elle désirait garder l'idéalisme des expressions antiques. L'homme de la Renaissance s'est approprié la réalité effective. En outre, elle avait simultanément peur de sa transformation en la réalité créative de Cassier, car cette dernière commençait à diriger le destin. Le cosmos individuel a possédé la logique de la nature. Il est immédiatement revenu vers l'expérience dogmatique du passé. La beauté laisse croire au mythe. Une nouvelle essence soumet la réalité effective à la volonté humaine. La beauté sait illustrer la logique et transformer les patois en langues nationales par leur nouvelle expression. 
-66B) Notre 66ème étude de la problématique (B) dévoile que l'approbation de l'homme soutient la vérification du Macrocosme. Le monde commence à recevoir le nouveau sens et le contenu renouvelé. Les mêmes deux facteurs laissent différencier la conception de l’Académie de Florence et la philosophie des premiers chrétiens. Au XXIe siècle, l'homme contemporain retourne au dogme, dans lequel tous les libres arbitres dépendent de l'expérience spirituelle de chaque âme. Dieu détermine maintenant notre liberté. La théodicée de l'Académie se construit sur l'affirmation que la beauté détermine l’origine divine.
-66C) Notre 66ème étude de la problématique (C) enveloppe un sujet-individu et son chemin à travers la Renaissance. Son voyageur est Ficin6a qui divinise l'homme dans l'art et dans la science. C'est la raison pour laquelle, l’argument annule l’ordre des gradations, étape par étape, sur le chemin de l'homme à Dieu. Ici, se concentre son innovation, sur laquelle ont influé les réformateurs bien davantage que la conception de Nicolas de Cues. Ernst Cassirer affirme que la même différence souligne indirectement l'influence de Nicolas de Cues sur Ficin. Elle se base sur l'indépendance de l’âme et détermine la conception de Ficin qui s'oppose au dogme d'Augustin116 et de Paulin d’Aquilée162.
66-CAB) La circularité des problématiques reliées définit le libre arbitre de Nicolas de Cues de la façon dont le fait le droit très relatif de vouloir. La nature d’absurde est indépendante de notre logique du XXIe siècle et ne correspond pas à notre réalité créative. Cassirer a consacré à l'Académie de Florence la fin du deuxième chapitre de l'Individu et cosmos à travers ses quatre catégories philosophiques. Seuls ces derniers peuvent déterminer notre particularité historique, alors que la logique, la réalité créative, la langue et le mythe se débarrassent des autres catégories. Les individus ont défendu les langues nationales et leur nouvelle expression. Ils n'ont pas voulu les introduire dans la politique et dans la science.  L'homme sauvé sauve tout l'Univers, car il lui donne une nouvelle forme dans l'œuvre De christiana religionne163 (De la religion chrétienne) de Ficin6a, car, à la Renaissance, seule la forme fait coïncider les catégories de Cassirer. Ce mythe biblique est le dernier témoignage de la valeur spirituelle. La beauté devient une seule dimension et forme des catégories de Cassirer. Elle s'illustre à travers l'harmonie proportionnelle. L'esprit transforme le contenu objectif des choses en sa propre essence. Chaque médiocrité différencie la beauté et l'imperfection, évite le chaos et aspire à s'approcher de l'harmonie. Ficin est attaché à la conception de Nicolas de Cues dans la métaphysique et dans la philosophie religieuse. Lorsque Nicolas de Cues se rencontre avec les problèmes des connaissances, il conçoit la nouvelle logique et détermine, par celle, Dieu, la réalité et l'expression de ses découvertes par la nouvelle conception. Cassirer écrit que Ficin a formulé une théorie opposée à Nicolas de Cues. La pensée spéculative de Nicolas de Cues définit la nouvelle relation entre Dieu et l'homme. Il a renforcé leur coïncidence sur la base de la nouvelle motivation. Cette dernière n'avait pas la même importance dans la Docte Ignorance. Nicolas de Cues s'est basé sur les arguments cosmologiques et mathématiques, alors que la religion de Ficin a expié la nature. Au contraire, l'Académie de Florence revient aux miracles 1) de la beauté, 2) de la forme et 3) de l'image. De même, ces trois unissent les catégories de Cassirer. Le sujet-individu affirme que les idéaux ne doivent avoir aucune explication, car l'Académie utilise la décision des problèmes liés aux connaissances et à leur coïncidence. Ces deux concepts étaient conçus à travers Nicolas de Cues.

67) L'absence de l'hiérarchie à l'intérieur de l'espace intermédiaire

-67A) Notre 67ème étude de la problématique (A) expose le fait que le nouveau mythe des masses se transforme en espace intermédiaire entre la réalité créative et celle effective sans création. En outre, la langue aspire à diriger la logique.
-67B) Notre 67ème étude de la problématique (B) fait retourner à l'homme des masses du Moyen Âge et du XXIe siècle. L'homme réel n'a pas l'essence universelle. Il appartient non mieux au début divin que toute la nature. L'homme contemporain est uniquement le processus intermédiaire entre l'animal avec l'abstraction et un nouvel être raisonnable. A l'époque intermédiaire entre le Moyen Âge et la Renaissance, la divinisation de l'homme s'approche de son Apogée.
-67C) Notre 67ème étude de la problématique (C) présente Ficin. Il soutient les idées de l'Académie de Florence, dans lesquelles le sujet affirme que l'âme est le troisième règne entre deux sphères intelligibles et sensibles. Ernst Cassirer introduit l’innovation d'évaluer la Renaissance. Il démontre la nouvelle relation entre l'homme et l'Univers sans hiérarchie. En outre, seule cette relation détermine l'influence profonde de l'Académie platonique de Florence sur les grands peintres.
67-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit Ernst Cassirer vers ses quatre catégories, à travers lesquelles, il détermine l'obtention supérieure de Ficin6a à la fin du deuxième chapitre de son Individu et cosmos. Son Apogée philosophique rejette l'absence de forme et l'imperfection de ce monde. La connaissance de Ficin ne se limite pas aux concepts. Elle aspire à se produire à travers un mouvement pratique. Les livres mondains et leurs auteurs n'ont rien fait contre la maladie de Ficin à l'âge de 44 ans. Il brûla alors ses commentaires de Lucrèce. Plus tard, il a consacré toute sa vie à la religiosité. L'homme commence à refléter la beauté du monde sensible. Il reçoit la possibilité de faire les formes de l’harmonie. Il les introduit, par le bien et le mal, dans l'architecture, dans la sculpture et dans la peinture.


68) L'image intelligible à l'intérieur de l'homme

-68A) Notre 68ème étude de la problématique (A) approuve que l'expiation artistique renouvelle la forme. Cette dernière fait coïncider le mythe, la réalité la logique et la langue à travers leurs instruments: l'âme, l'esprit, la connaissance et la puissance. Ainsi, la forme en conçoit un nouveau monde sensible et se transforme en "reformation" réelle.
-68B) Notre 68ème étude de la problématique (B) dévoile que le phénomène de la vie spirituelle change. L'idée s'approprie le corps. Il y a l'image intelligible à l'intérieur du peintre. Elle ne se produit pas au Moyen Âge. A la Renaissance, cette image descend à travers les formes vues des arts. Les études deviennent vaines, alors que l’expérience ne crée pas leur théorie et ne s’approuve pas à travers un nouvel art.
-68C) Notre 68ème étude de la problématique (C): Léonard de Vinci croyait que les connaisseurs ne devraient pas se venter des connaissances traditionnelles sans réalisation artistique. Les individus sont heureux et fiers, alors que les connaissances trouvent leur but et s’approuvent dans les objets concrets. La science réelle de Léonard de Vinci63 conçoit la deuxième nature intellectuelle. Léonard établit cette dernière entre son point de vue et ses connaissances traditionnelles. Ernst Cassirer nous conduit à la coïncidence de concepts opposés entre l'imagination et l'intelligence. Elles sont deux différentes expressions de l'âme créatrice. La coïncidence inévitable approuve l’absence du rapport entre l'imagination et l'intelligence. Elle ne correspond qu'à la confrontation entre le fini et l'infini de Nicolas de Cues. De même, l'homme et Dieu n'ont aucune ressemblance. Au contraire, l'esprit humain ne trouve que les liaisons symboliques entre l'homme et Dieu proportionnés à l'imagination et à la science.
68-CAB) La circularité des problématiques reliées établit l'art qui produit les fruits de l'imagination uniquement dans la troisième nature à travers la forme. Cette dernière unit nos catégories philosophiques. La vérité réelle n'est que la proportion. Seul l'homme produit les concepts et les compare sur la base de règles de la réalité créative, de la logique, du mythe et de la langue. Dieu crée la réalité des choses. En outre, l'homme conçoit la successivité des idées. Ainsi, notre thèse analyse la puissance de Dieu, sa vision créative et l'homme en possédant le talent assimilateur d'utiliser la nature.


IIIème CHAPITRE: Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance

A) L'essence de la fortune
69) La dépendance humaine

-69A) Notre 69ème étude de la problématique (A) dévoile la réalité créative et sa lutte spirituelle contre la faiblesse humaine. Cette bataille s'éloigne du Moyen Âge et distingue la propre innovation des concepts sans révolution. La logique tente de démontrer notre indépendance théorique de la Providence. La nouvelle expression devient le lien causal avec les conséquences que découlent notre thèse dans les problématique suivantes. C’est la raison pour laquelle, la langue renforce ses possibilités et conçoit le nouveau mythe de l’individualité.
-69B) Notre 69ème étude de la problématique (B) dévoile la liberté opposée aux dogmes et la nécessité dans la philosophie de la Renaissance. La liberté et la nécessité trouvent des nouvelles possibilitésCes deux deviennent le titre du troisième chapitre de l’Individu et cosmos. De nouveaux objets ne modifient pas ses relations cristallisées à la dépendance dogmatique. Il y a déjà la nécessité de la nouvelle création objective et sa liberté. Cette liberté et la même nécessité se représentent par l'image antique du pouvoir. Elles favorisent simultanément leur opposition à la scolastique. Ces deux luttent contre ces phénomènes et devient la "même possibilité de l'expérience".  Le Nouveau Temps est l’étape intermédiaire entre le XXe siècle et la Renaissance. Cette dernière cherche la possibilité afin de se débarrasser de la providence qui gouverne le destin humain.
            -69C) Notre 69ème étude de la problématique (C): Ernst Cassirer compare la faiblesse et la dépendance humaine du bonheur qui a le rôle de la femme Fortune. Il synthétise "la condition de la possibilité de l'expérience" de Kant101 par son Néo-kantisme.
69-CAB) La circularité des problématiques reliées propose d’exposer que Cassirer transforme l’objet de Kant Critique de la raison pure en phénomènes à travers nos catégories. Cassirer produit tous ses livres consacrés à la Renaissance. De même, il tente d'analyser l’innovation philosophique dans son traité Individu et cosmos. Le dernier objet reflète le résultat de la Renaissance. Cette nouvelle époque a innové et modifié le Moyen Âge depuis le XVejusqu’au XVIIsiècle. Cassirer détermine ses actions par les quatre catégories philosophiques qui produisent son hermétisme.

70) Le désir de l'indépendance et son image
             
            -70A) Notre 70ème étude de la problématique (A) illustre que seule la logique des actions conçoit la nouvelle réalité créative de l’indépendance humaine. Son concept de «mythe» refuse la femme Fortune et son bonheur instable. La langue introduit la même innovation dans les arts, dans les sciences et dans la philosophie.
-70B) Notre 70ème étude de la problématique (B) est la synthèse des transcendances qui ne se limite pas aux "objets de l'expérience". Elle a besoin des nouvelles créations inconnues comme les objets matérialisés dans les arts et dans les sciences. A la Renaissance, la transcendance spirituelle commence à produire les mêmes objets avec les traits humains des individus. Une main divine tient la vérité, l'autre s'approprie l'itinéraire vers la Perfection. La nouvelle conception philosophique rejette l'image de "vérité". La nouvelle réalité est uniquement sa démonstration qui détermine la même nouvelle conception.
-70C) Notre 70ème étude de la problématique (C) annonce les rapports des sujets-individus. A Rome vers la fin de l'année 1501, l'Ambassade de Ferrare dirigeait le mariage de Lucrèce Borgia164 et Alphonse d'Este165. Parmi les spectacles, figure un combat entre Fortune166 et Hercule167. Il exprime le désir de l’indépendance et détermine le nouvel homme qui commence à avoir son opinion indépendante des normes traditionnelles. Junon168 veut anéantir l'esprit de son ennemi historique, car elle réanime son âme, son esprit, sa connaissance et sa puissance qui étaient perdus au début du Moyen ÂgeHercule se débarrasse de ses désires comme à l’Antiquité. Fortune se soumet à sa volonté. Le bonheur se capture et s'enchaîne. Hercule antique n'écoutait pas les prières de Junon. Il massacrait toujours ses ennemis, car sa vérité n'est que l'action qui la produit. Le pouvoir individuel du nouvel sujet-individu justifie son comportementA la Renaissance, Hercule devient miséricordieux et rend la liberté à Fortune, à une condition, que ni Junon ni Fortune ne concevront aucun handicap au nouvel homme représentant les individus indépendants qui sont les familles d'Este et des Borgia en justifiant leurs désirs opposés à la tradition.
            70-CAB) La circularité des problématiques reliées produit la possibilité indépendante du sujet-individu, alors que ce dernier revient à nos catégories et cesse de se soumettre à la volonté du cas et de son bonheur. Cassirer introduit son expérience dans son analyse de la Renaissance. Cette époque a conçu la base de son hermétisme à travers nos catégories.

71) L'opposition absolue de l'indépendance et du bonheur et son fruit

-71A) Notre 71ème étude de la problématique (A) est l’idée que la réalité créative attire la logique sur le mythe de l’homme indépendant. Sa nouvelle expression laisse coïncider l'obscurité avec la lumière, car ces deux oppositions absolues n’ont aucune proportion.
-71B) Notre 71ème étude de la problématique (B) rend la coïncidence des oppositions absolues. Ces dernières déterminent la nouvelle exigence de l’époque, alors que les individus veulent unir leur indépendance et leur fidélité aux idéaux médiévaux. Ces désirs sont opposés et n'ont aucune proportion. En outre, les "opinions des mortels" commencent à caractériser l'Univers de la Renaissance à travers la première opinion opposée aux dogmes qui était persécutée au Moyen Âge. Deux oppositions absolues se transforment en objets des arts et des sciences qui devenaient la raison de la Renaissance.
-71C) Notre 71ème étude de la problématique (C)  suppose qu’une nouvelle particularité humaine renforce l'opposition allégorique entre Hercule et Fortune. L’homme commence à être indépendant du bonheur. A l'époque de la Renaissance, Hercule et Fortune commencent à se matérialiser dans les individus. Cassirer fait coïncider la psychologie avec l'anthropologie, car ces deux disciplines humaines deviennent empiriques. L’individu et son monde intérieur présentent le lien entre la psychologie et l'anthropologie. Ces deux s’approprient la possibilité de faire coïncider le concept d’«homme réel» et son Univers Intérieur. L'homme commence à reconnaître son essence matérielle. A la Renaissance, il devient le sujet-individu et le contenu, car lui même devient le deuxième créateur. L'empirisme oppose la puissance de la volonté humaine à la dépendance du bonheur. Les philosophes italiens font accepter l'essence du bonheur à travers notre dépendance médiévale de Fortune et à travers le combat d’Hercule contre cette dépendance. Fortune n'a aucun droit de se trouver parmi les constellations, car l'instabilité dépend du destin, car elle apparait partout dans le ciel et sur la terre et détruit la différence aristotélicienne entre la matière terrestre et la céleste.
71-CAB) La circularité des problématiques reliées manifeste qu'Ernst Cassirer choisit ces deux images, car celles-ci exposent ses suppositions dans son troisième chapitre à travers le retour à la réalité créative, la logique, le mythe du nouvel homme et la langue. Son objet fait coïncider nos quatre catégories avec toute la littérature de la Renaissance, car chaque objet justifie sa propre philosophie dans son existence matérielle. Le nouvel homme conçoit les objets de son art, de ses sciences et de sa philosophie. Il conçoit les nouvelles relations entre les sujets-individus et les objets. Les premiers commencent à gouverner les deuxièmes. Cassirer souligne que l'image de Fortune est déterminée bien davantage dans l'œuvre (objet) Expulsion de la bête triomphante (Spaccio della bestia trionfante)169 de Giordano Bruno61. Cassirer précise, pour quelle raison, jusqu'alors, le bonheur ne peut exiger sa place occupée par la loi et par le droit, car chaque propriétaire du bonheur ne gagne pas ses cadeaux du destin. Notre bonheur n'évalue pas de nos approbations, alors que sans motivations la femme Fortune arrive à ses clients ou les quitte, de même, sans cause. L'essence de Fortune n'a aucun droit d'"Être", car elle ne peut synthétiser le sujet-individu et l'objet comme le concept d’«ego» et le monde entierHelmut Kuhn écrit dans La Philosophie de la culture de Cassirer que l'Univers matériel et l'égoïsme n'ont pas le statut de l'"Être" et de l'"Efficacité".  Ernst Cassirer s'efforce de confronter Fortune et Hercule. Les passages de Bruno transforment Hercule en bouclier de la justice et en tour de la vérité, hors d'atteinte des vices, invincible aux souffrances, endurable devant le danger, rigoureuse contre les désirs, dédaigneuse des riches et maîtrisant la fortune?1

B) La coïncidence des opposés, de la philosophie et des beaux-arts
72)  La particularité de la Renaissance

-72A) Notre 72ème étude de la problématique (A) illustre que la logique voit dans les masques allégoriques de la cour royale, la nouvelle expression de l'époque. Celles-ci contribuent à accepter la réalité créative de l’abstraction et soutiennent le nouveau mythe de l’homme indépendant.
-72B) Notre 72ème étude de la problématique (B) dévoile l'"intelligence" du XVème siècle qui détermine toute la culture humaine. Le concept d'"intelligence" n'embrasse que nos formes symboliques. L'homme n'a pas besoin d'être défini comme l'animal symbolique, car l’homme n’était jamais encore raisonnable. Nous devons déterminer sa différence parmi les autres êtres raisonnables et reconnaître son chemin à la civilisation de la Renaissance. Cette démarche est plus pertinente dans l’évolution des autres civilisations cosmiques. Nos façons de l'expression ne déterminent que l'attitude entre chaque période historique et ses concepts. La croyance ne donne que la forme idéale de notre religiosité. Sa pratique détruit le but de la même croyance à intermédiaire de l’imperfection matérielle.
-72C) Notre 72ème étude de la problématique (C) dit que Kant ne voyait que l'abstraction dans la religion "limitée à l'intelligence pure". Cette idée de Cassirer contredit Kant101 et Cohen122 qui détermine l’intelligence par nos symboles opposés. L’objectivité soutient la coïncidence des oppositions absolues de Nicolas de Cues. Ce point de vue était formulé sur des recherches de Jacob Burckhardt69 qui analyse la vie mondaine de la Renaissance sans Nicolas de Cues et sa forme, alors que la façon de l'individu élève l'esprit de l'époque au développement aristotélicien. Le même homme justifie Plotin et Peudo-Dénis l’Aréopagite. Ces deux unissent Platon avec Aristote par l’évolution de notre esprit, alors l’abîme entre nous et Dieu reste infini et ne change jamais.
72-CAB) La circularité des problématiques reliées: Cassirer prolonge l'idée de son professeur Hermann Cohen, que l'expression logique ne refuse pas l'expression émotionnelle et l'imagination poétique. La langue antique exprimait les pensées à travers les idées et les sentiments par les affects. En 1998, S. P. Lan analyse, dans son traité Philosophie de la culture, formation et développement, les erreurs de Cassirer. Lan souligne que le dernier idéaliste confond la langue et l'intelligence, alors qu’une partie commence à présenter la totalitéIl identifie dans ses traités la langue des concepts et le langage des émotions. Notre thèse affirme que Lan se trompe, car il n’accepte pas l’hermétisme de Cassirer. Ce dernier a les racines de son hermétisme dans la Renaissance. Il y avait les relations traditionnelles aux objets artistiques depuis le XV jusqu’ au XVII siècle qui ont justifié historiquement nos quatre catégories philosophiques isolées des autres. Afin d’expliquer la particularité de sa philosophie, Cassirer consacre à la Renaissance ses six volumes (traités de notre corpus).

73) Les idées plus chères que la vie, le destin et la force de la volonté


-73A) Notre 73ème étude de la problématique (A) expose que les sujets et les objets deviennent les "moments polaires" de la réalité créative. La logique indépendante ne peut reconnaître le mythe antique, car sa langue décrit la nouvelle connaissance de Dieu. Elle choisit la vérité, l'unique chemin vers la réalité créative, et rejette la fortune.
-73B) Notre 73ème étude de la problématique (B) justifie la coïncidence des puissances opposées et prolongent l'idée de la Docte Ignorance. Ce traité reflète l'esprit humain dans l'Univers. L'allégorie élucide des relations du monde intérieur et le fait coïncider avec le cosmos et avec les vertus pour des constellations. Le Macrocosme se répète à l'intérieur du Microcosme des âmes, alors que leur force de la volonté se transforme en centre du débat et dompte le destin.
-73C) Notre 73ème étude de la problématique (C) dit que Cassirer confirme l'affirmation de Warburg170…cette image est une formule passionnelle nouvelle et pourtant authentiquement antique; une passion héroïque à la recherche de son langage et de sa justification intellectuelle171. La liberté et le destin commencent à correspondre à la Renaissance. Ces deux oublient leur opposition. La possibilité d'un tel rapprochement oblige la vie intime à pénétrer l'intellectualité dans le monde entier. La valeur des idées tente de se débarrasser de la dépendance humaine du destin. C'est la raison pour laquelle, Giordano Bruno choisit l'exécution. La pensée ne peut pas s'enfermer à l'intérieur d'elle-même. Son idéal suprême essaie de visualiser son essence à travers nos symboles. En 1600, Bruno évalue l'idéal plus cher que la vie! Notre thèse s'efforce de stipuler la motivation, pour laquelle, Giordano Bruno est l'indice plus évident de cette attitude caractéristique de la Philosophie de la Renaissance171.
73-CAB) La circularité des problématiques reliées prolonge l'idée essentielle de la première œuvre de Bruno l'Ombre des idées. Cassirer suppose que sa source n’est que la nouvelle conception philosophique de Nicolas de Cues et que cette dernière est approuvée à travers la réalité créative, la logique, la nouvelle expression et le nouveau mythe de la nature et de l’homme indépendant. Cette conception tend à prouver que chaque idée se produit, s'offre uniquement à travers son état déployé et malgré sa réalité fantomatique. Si l'essence de l'idée n'était jamais produite dans la matière sous n'importe quelle forme concrète, l'état pelotonné de son idéal n'aurait eu aucune valeur, car la même idée n'aurait appartenu que dans le Monde Divin sans approbation. C'est la raison pour la quelle, Bruno61 évalue le déploiement des idées plus chères que la vie. Son individu, le sujet, ne se servirait que de sa propre expérience et refuserait celle dogmatique, si les dogmes ne correspondaient à nos problématiques approuvées de la vérité.

C) Le retour aux racines médiévales
74) Les liaisons entre la liberté et la nécessité

-74A) Notre 74ème étude de la problématique (A) imite l'illusion de la perfection formelle. La forme casuelle faisait coïncider le mythe, la logique la langue et la réalité effective où l'homme ne participait jamais.
-74B) Notre 74ème étude de la problématique (B) analyse la Consolation de la philosophie de Boèce140 et laisse reconnaitre le concept de la fortune médiévale.
l'homme dont le bonheur soit assez parfait pour qu'il n'y ait rien dans son état dont il puisse se plaindre? C'est en effet une chose bien bizarre et bien inquiétante que la nature des biens de ce monde; car on ne les possède jamais tous ensemble, ou si on les possède, ce n'est jamais pour longtemps. Celui-ci regorge de richesses, mais sa naissance le fait rougir. Celui-là est d'un sang illustre, d'une maison connue, mais la médiocrité de sa fortune lui fait désirer de rester inconnu au monde entier. Celui-ci est tout à la fois noble et riche, mais il passe ses jours dans un célibat affligeant. Cet autre a fait une alliance heureuse, mais privé des enfants qui en étaient le fruit, il voit avec regret que ses biens vont passer en des mains étrangères. Un autre enfin voit sous ses yeux une nombreuse famille, mais la mauvaise conduite de son fils ou de sa fille est pour lui une source intarissable de chagrins et de larmes. Ainsi nul n'est content de son état; car il n'en est aucun, ou qui ne soupire après ce qu'il ne connaît pas, ou qui n'ait lieu de regretter de l'avoir connu et éprouvé. Ajoutez à cela l'extrême sensibilité des gens heureux. Si tout ne leur vient pas à souhait, la moindre chose révolte leur délicatesse, qui n'est point accoutumée à se voir contrarier; un rien empoisonne leur félicité: vous êtes de ce nombre. En effet, combien se croiraient au plus haut degré du bonheur, s'ils avaient la moindre portion des débris de votre fortune! Ce lieu, qui est un exil pour vous, est une patrie bien chère à ceux qui en sont nés citoyens. Nul n'est malheureux que celui qui croit l'être ; et celui-là au contraire est toujours heureux qui sait supporter avec une parfaite égalité d'âme tous les événements de cette vie. Mais quelque heureux que l'on soit, si l'on se laisse aller inconsidérément aux mouvements de l'impatience, on désirera sans cesse changer de situation et d'état. Que les douceurs de cette vie sont mêlées de cuisantes amertumes! Félicité peu durable, si ta possession a quelques agréments, qu'il est cruel pour l'homme de ne pouvoir te fixer, et d'être exposé tous les jours à devenir la victime de ton instabilité! Non, la félicité prétendue des hommes n'est qu'une véritable misère, puisqu'elle n'a ni assez d'étendue pour remplir les désirs sans cesse renaissants des uns, ni assez de durée pour satisfaire la constance des autres.172
-74C) Notre 74ème étude de la problématique (C) présente Ernst Cassirer. Il affirme que les racines médiévales déterminent les rapports de la liberté et de la nécessité de la Renaissance. Les sujets-individus de cette dernière n'ont rien ajouté davantage aux thèmes purement dialectiques.
74-CAB) La circularité des problématiques reliées expose les sept parties et traits de la félicité, décrits par Boèce140 dans le deuxième livre de la Consolation de la philosophie en latin à travers la réalité effective et la logique. Les mêmes parties et traits contribuent à déterminer la raison, pour laquelle, Pomponazzi écrit son livre Destin, libre arbitre et prédestination. Sa Providence divine n'est pas incompatible avec la liberté de la volonté et de l'action humaine. Le Moyen Âge a éliminé leur rapport par les traités comme Les Dionysiaques84 de Pseudo-Denys l’Aréopagite71. Notre travail démontre que le traité L'immortalité de l'âme173 de Pomponazzi prolonge les deux derniers livres de la Consolation de la philosophie172, c'est la raison pour laquelle, la nouvelle relation de Pomponazzi conduit la rigidité des concepts médiévaux et des formes traditionnelles.

75) L'imitation des façons antiques

-75A) Notre 75ème étude de la problématique (A): La Providence traditionnelle refusait la liaison entre la réalité et l'efficacité humaine, alors que l'homme médiéval dépendait totalement du mythe et ne possédait ni la logiqueni sa propre langue nationale.
-75B) Notre 75ème étude de la problématique (B) que, de nouveau, la Renaissance a découvert des mémoires antiques et a influé sur les formes médiévales sclérosées de la fortune. Nous précisons la même pensée qu'à la Renaissance, le même nouvel équilibre énergique n'est que le résultat de la réanimation du passé oublié. La Consolation de la philosophie était composée en 524 (on suppose parfois que c'est en 526) sur la frontière entre l'Antiquité et le Moyen Âge afin d’être renouvelée à la Renaissance.
-75C) Notre 75ème étude de la problématique (C) suppose qu'à Vérone, pendant la composition du même traité, Boèce rejette le christianisme et retourne au néoplatonisme attendant l'exécution. Notre thèse suppose que l'absence de Jésus Christ formulait le dernier traité de Boèce et pouvait expliquer les recherches de Warburg et de Doren à la Renaissance. En outre, Boèce appartenait à la liste de saints. Saint Boèce est revenu à l'antiquité sans culte de Jésus Christ dans son livre d'or Consolation de la philosophie. De même, un nouvel état de la pensée a maintenu l'image oubliée de Dieu en dehors des cultes. En outre, le pouvoir ecclésiastique accepte toujours la philosophie de Boèce et jamais il ne survient de rompre, à proprement parler, avec le passé de la philosophie; pour le dire avec Warburg, affirme Ernst Cassirer, un effort vers un "nouvel équilibre énergique". Ils ont prolongé cette empreinte médiévale. 174
75-CAB) La circularité des problématiques reliées unit le processus des empreintes reconduit à nos catégories. Nous adoptons, par celles interprétées, des autres thèmes de plus en plus vigoureux, qui antique par leurs racines, peut-être sous l'influence de Boèce, n'étaient pas moins remplies d'un nouvel esprit et d'une nouvelle vie, affirme Cassirer dans ce troisième chapitre de l'Individu et cosmos (p. 100) 174 et justifie sa réalité créative, sa logique, sa langueet le mythe de son hermétisme.


-76A) Notre 76ème étude de la problématique (A): la nouvelle expression littéraire renforce l'individualisme artistique et conçoit le mythe de l’indépendance humaine. Son nouvel esprit a donné l'efficacité allégorique à laréalité effective. La connaissance de la perfection des arts a réanimé la logique de l'antiquité. Au Moyen Âge, la logique était remplacée par la scolastique imparfaite et ne soutenait pas les catégories de l’Antiquité.
-76B) Notre 76ème étude de la problématique (B) systématise les relations entre les allégories des cours royaux et leurs jugements philosophiques dans les objets afin de comparer proportionnellement leur particularités aux beaux-arts et aux philosophies. Les premiers conçoivent des nouvelles formules plastiques de compromis grâce aux masques allégoriques. Les objets de la Renaissance ne devaient pas refléter le monde réel et ses traits négatifs. Les deuxièmes cherchent des concepts intermédiaires entre la réalité matériel et l’idéal. Le concept de Dieu était totalement opposé aux arts de ce monde.
-76C) Notre 76ème étude de la problématique (C) trouve la réponse à la question du chapitre précédente: quelles causes motivent des beaux-arts et des philosophes à devenir les disciples de Nicolas de Cues? Nous revenons à la même problématique des Remédies de l'une et de l'autre fortune175 de Francesco Pétrarque91. Leur espace intermédiaire conduit à Salutati176. Elle se prolonge jusqu'à Pogge177 et à Pontano178. Ce dernier tente de résoudre le problème de la dépendance humaine, alors qu'il parvient vers la liberté. Les concepts opposés reflètent la vie des diverses époques. Nicolas de Cues coïncide "la confiance médiévale en Dieu avec la confiance en soi de l'homme de la Renaissance"174  (p. 100).
76-CAB) La circularité des problématiques reliées conduit vers les oppositions des catégories philosophiques. La logique ne correspond pas à notre langue comme au Moyen Âge. La réalité créative perd les rapports avec le mythe, avec la logique et avec les expressions opposés à sa création. Nos catégories menacent l'homme dans son enfance ou dans sa première jeunesse, alors que son propre moi ne s'est pas formulé et que sa nouvelle forme n’est pas coïncidée pas avec les objets.

D) L'approbation relative du concept de "moi" et son absence
77) La première tentation de contredire le destin

-77A) Notre 77ème étude de la problématique (A) expose que la réalité approuve son droit de créatrice, car celle-ci cesse de se soumettre à la Providence. La logique a justifié le mythe de l’homme. Elle a pu expliquer la réalité indépendante à travers sa nouvelle expression.
-77B) Notre 77ème étude de la problématique (B) suppose que le cosmos se divine intellectuellement et ne synthétise plus des thèmes contradictoires de la fortune médiévale. L'humanité ne possédait jamais le concept de "moi", car celle-ci n'était jamais libre des forces fondamentales. Ici, l'idéalisme radical trouve la racine concrète de notre efficacité actuelle, alors que cette dernière était très relative entre la Renaissance et le Moyen Âge. Le paysan vainc la mort cependant celle-ci le tue dans la légende médiévale. L'homme de la Renaissance a tenté de contredire la Prédestination. Il a arrêté de s'incliner auprès de sa fatalité. Cette approbation exigeait la coïncidence entre l'unité permanente de Dieu et le multiforme de ce monde relatif. La Providence trouvait la possibilité individuelle du nouvel homme. Elle établissait notre chance parmi ses variantes infinies. A la Renaissance, le destin matérialisait l'individu qui n'avait pas peur de la mort.
-77C) Notre 77ème étude de la problématique (C): Ernst Cassirer transforme l'idéalisme en sa base radicale, alors qu’il la consacre à l’Être Absolu. On peut supposer que le dernier idéaliste constate plusieurs faits historiques afin de justifier son hermétisme subjectif à travers Nicolas de Cues. Ce dernier affirme que la Perfection dirige l'imperfection créée. En outre, qu'il n'y a aucune différence entre des objets terrestres et célestes.
77-CAB) La circularité des problématiques reliées est opposée aux dogmes à travers la nouvelle expression de sa logique individuelle. Le nouvel homme s'est approché de Dieu et a conçu son nouveau mythe. Sa réalité s'était approprié la première efficacité. La nouvelle expression a motivé d'écrire le chapitre Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance de son Individu et cosmos de la même manière dont le font les moteurs des sujetsCes dernières produisent la tentation des vertus indépendantes et des nouvelles études. La logique, la réalité créative, le mythe et la langue persuadent l’histoire de voir, dans les objets créés, chaque nouvel individu. Le monde supérieur oblige à l'emporter sur les puissances hostiles du ciel 174. Les puissances hostiles du ciel ne peuvent être Dieu. On doit les estimer comme les rois terrestres, affirme le Poge, et non plus que les astres et le ciel jouent un rôle dans la formation de notre esprit que les préceptes et les conseils des hommes 179Vis-à-vis de Dieu, tous les espaces et tous les objets cosmiques et terrestres sont égaux, car ni les astres, ni la course des cieux ne peuvent parvenir et dépraver parmi les hommes les natures éminentes, fortifiées par l'élude des arts libéraux179. Ici, se rencontrent de nouveau les catégories philosophiques de la nature et les beaux-arts sous les masques. Elles font coïncider leurs oppositions que ne se répète jamais l'unité plastique et intellectuelle grâce à la fortune de Dante:
«Maestro mio», diss' io, «or mi dì anche:67                            "Maître", dis-je à lui, "dis-moi encore:
questa fortuna di che tu mi tocche,                          cette Fortune  que tu viens de nommer, qu'est-elle
che è, che i ben del mondo ha sì tra branche?».       
Qui tient entre ses griffes les biens de la terre?

E quelli a me: «Oh creature sciocche, 70                                  Et lui à moi: "O sottes créatures!
quanta ignoranza è quella che v'offende!                                 
que d'ignorance, - et quelle! – offense vos esprits
Or vo' che tu mia sentenza ne 'mbocche.                                  Ores je veux que tu ingurgites ma sentence.

Colui lo cui saver tutto trascende,   73                     Celui dont la sagesse transcende tout
fece li cieli e diè lor chi conduce                              fit les cieux et leur donna qui les conduit
sì, ch'ogne parte ad ogne parte splende,                                    et chaque partie resplendit pour chaque partie

distribuendo igualmente la luce.      76                     en distribuant une égale lumière;
Similemente a li splendor mondani                                          semblablement, aux richesses humaines
ordinò general ministra e duce                                 il préposa une intelligence guide

che permutasse a tempo li ben vani    79                                 qui fît passer, en leur temps, les vains bie
di gente in gente e d'uno in altro sangue,                  de peuple à peuple et d'une famille à l'autre,
oltre la difension d'i senni umani;                            au-delà des calculs des esprits humains;

per ch'una gente impera e l'altra langue,82                               pour ce un peuple domine et l'autre langui
seguendo lo giudicio di costei,                                 selon décision de Fortune
che è occulto come in erba l'angue.                          qui est cachée comme serpent dans l'herbe.

Vostro saver non ha contasto a lei:   85                                   Votre savoir ne peut s'y opposer,
questa provede, giudica, e persegue                         elle prévoit, juge et poursuivit
suo regno come il loro li altri dèi.                            
son règne, comme le leur les autres dieux.

Le sue permutazion non hanno triegue: 88                              Les permutations n'ont de trêve:
necessità la fa esser veloce;                                     nécessité la fait être rapide;
sì spesso vien chi vicenda consegue.                                       
Nombreux sont ainsi ceux qui changent d'état

Quest' è colei ch'è tanto posta in croce 91                                Elle est celle que tant l'on cloue au pilo
pur da color che le dovrien dar lode,                                       même par ceux qui d'elle aurait à se louer
dandole biasmo a torto e mala voce;                                        lui donnant blâme à tort, et malédiction;

ma ella s'è beata e ciò non ode:      94                      mais elle est bienheureuse et n'entend tout cela
con l'altre prime creature lieta                                  joyeuse avec les autres premières créature
volve sua spera e beata si gode.                               elle tourne sa roue et jouit de sa félicité

(Dante Alighieri. La Divine comédie, le VIIe chant de l’Enfer180

78) Les modifications du rôle humain

-78A) Notre 78ème étude de la problématique (A) suppose que la nouvelle langue précise le concept de source et élargit une franchise intellectuelle. La réalité créative s'appuie sur le multiforme de la Providence. C’est la raison pour laquelle, elle trouve quelque chance de vaincre le destin. La logique concrétise la proportion entre l'incertitude humaine et la certitude de la tradition médiévale. Elle analyse particulièrement le mythe de la Providence et ses particularités médiévales.
-78B) Notre 78ème étude de la problématique (B): l'incertitude attendait l'exécution horrible. La croyance en la Consolation de la philosophie172 donne l'immortalité et approuve que l'état pelotonné (complicatio) présuppose plusieurs destins pour chacun. La perfection et l'imperfection luttent pour chaque âme en déployant notre multiforme. L'homme médiéval est uniquement le sacrifice des puissances opposées. La Consolation de la philosophie décrit précisément la route du bonheur qui nous conduit, nous lève vers le ciel et nous abaisse dans l'abîme noir. A la Renaissance, le désir de l'indépendance modifie successivement le rôle humain. De même, l'image du bonheur change et se transforme dans le vent. Il fait voile et ne conduit pas seul le navire, l'homme lui-même est à la barre.
-78C) Notre 78ème étude de la problématique (C) conduit les sujets-individus de la Renaissance à travers l’expérience de Boèce. Au Moyen Âge, ce dernier oblige à s’approcher de la Renaissance, car il parvient la victoire sur Théodoric181 et devient le sacrifice de l’exécution sans culpabilité. De même, le paysan médiéval vainc la Providence par sa mort. Le vainqueur est en présence des mondes qui l'arrachent. Celui-ci ne participe jamais dans le combat pour son futur, car il n'a pas parvenu son propre "moi" afin de gagner l'autonomie d'un protagoniste. Au contraire, ce combat se détermine à travers le même vainqueur à la Renaissance, alors que son individu commence à participer dans la bataille et dirige son destin. Ainsi, Machiavel182 a contredit le dualisme dangereux de la femme Fortune, alors qu’il veut être indépendant du bonheur et reconnues par les individus génaux.
78-CAB) La circularité des problématiques reliées souligne à travers nos catégories que le nouvel homme de Cassirer ne dépend plus du cas précis et des événements externes, c'est-à-dire que de la fortune. En outre, la Renaissance voit la première possibilité théorique de l'indépendance partielle du bonheur. Nous prolongeons le développement de la liberté à moitié. Le sens gauche est déjà le même droit, car le XXe siècle se transforme en miroir de sa réalité créative. L'actualité démontre que si le vent ne soufflait pas, la fortune reviendrait à son image de la roue, et sans cause l'homme élevé et abaissé perdrait son propre "moi" en retournant aux traits médiévaux des masses. Au XXesiècle, chaque individu lutte contre la fortune et se transforme en protagoniste de la Nausée183 de Jean Paul Sartre184. Au début du XXe siècle, la philosophie ne reconnaît aucun bateau qui ne se meuve pas. La philosophie formule, par les allégories, les objets, alors qu’il n’y a aucun rapport entre la logique, la réalité effective, le mythe et la langue. Si la Providence ne donnait pas le destin heureux, bien aussi ce propre "moi" ne naitrait jamais sans instruction et démontrerait dans les masses son concept très relatif. Au XXIe siècle, on a approuvée l'indépendance partielle du nouvel homme. Elle démontre que si la fortune ne régnait pas à moitié des approbations humaines, aucun individu ne se déploierait sans certaine aide du bonheur parmi des masses médiévales ou contemporaines.

E) Le danger de l'indépendance à moitié
79) La première tentation ne s'invertit jamais

-79A) Notre 79ème étude de la problématique (A): la première réalité créative n'est pas sûr, alors qu’elle découvre la logique, la nouvelle langue de cette dernière et son nouveau mythe. Au début, chaque réalité créative ne s'appuie toujours que sur les forces suprêmes des idéaux.
-79B) Notre 79ème étude de la problématique (B) démontre qu’il est impossible de parvenir l'objectivité des chances. La possibilité est donnée à moitié, alors que la deuxième moitié dépend toujours de la fortune. Nous voyons uniquement l'expérience, alors que notre œil ne voit pas notre vie et notre esprit. Mais il est impossible d'éviter leurs influences sur le résultat. Le principe de cette objectivité comprend les variantes qui ne sont jamais connues. Leur transcendance synthétise toujours notre conscience. Il faut reconnaître le rôle essentiel de ces variantes inconnues dans sa vie. Cinquante pourcent de toutes ses chances dépendent toujours de la fortune et seuls cinquante pourcent de toutes ses possibilités appartiennent au nouvel homme.  Lorsque la fortune ne soutient pas totalement l'individu, ce dernier retourne au Moyen Âge et oublie immédiatement les approbations des autres cinquante pourcent de chances.
-79C) Notre 79ème étude de la problématique (C) attire l'attention sur la paix entre le sujet et la fortune. Ficin6a explique le danger de l'homme, alors qu'il arrête de croire en Dieu. Cassirer reflète la vie dans ses résultats.  Il rejette souvent la transcendance à la périphérie de sa philosophie. Cette dernière est toujours immanente. A la Renaissance, les sujets-individus positifs ne pouvaient se transformer dans les mêmes négatives. L'homme n’avait aucune information que la plupart de l'Univers est constitué à travers la matière noire. Le temps correspondait à la phrase de Léon Battista Alberti144 Par elle-même, sans aucun doute, la fortune n'a jamais eu et n'aura jamais force ni puissance pour qui ose l'affronter185. Au début du XVe siècle, la même opinion exprimait l'esprit du milieu florentin. Les hommes politiques et les sujets-individus d’actions ont soutenu la même innovation. Cette dernière était pratiquée dans la cour de Laurent le Magnifique.
79-CAB) La circularité des problématiques reliées dévoile sur la pratique que la métaphysique immanente perd la raison pratique, alors qu'elle refuse la métaphysique classique et idéalise les quatre catégories de notre indépendance. Au XXIe siècle, revient la réalité sans efficacité. Elle n'a aucune explication immanente. Comme au Moyen Âge, notre réalité dévoile que la fortune formule les objets créés par n’importe quel argument du cas.

80) L'expérience traditionnelle, le courage des innovations et leur coïncidence

-80A) Notre 80ème étude de la problématique (A) approuve qu’afin d'éviter le désordre au Moyen Âge, on synthétise toujours toutes les transcendances possibles et on n'interrompt jamais de faire coïncider la langue latine, le mythe biblique, la logique dogmatique et la réalité du temps et de l'espace.
-80B) Notre 80ème étude de la problématique (B) présente la chute de l'Empire Romain qui avait en effet entrainé une véritable anarchie du langage et des bases élémentaires de la grammaire. Ce désordre, ajouté à la pénurie de copistes compétents, risquait de faire disparaître le patrimoine culturel. La fortune n'a pas soutenu, sans cosmos, les approbations fantastiques des individus depuis le VIIIe jusqu’au IXe s. Car la première Renaissance européenne n'était pas acceptée à travers son époque, alors ces objets sont revenus aux valeurs de l’Empire Romane.
-80C) Notre 80ème étude de la problématique (C) suppose que ni Ficin ni Savonarole ne sont pas d'accord que tous les grands hommes médiévaux n'étaient que des spectateurs oisifs en s'élevant sur les faveurs de la fortune. De même, au Moyen Âge, cette dernière dirigeait des actions humaines et, se fiait à leurs propres forces, s'y frayait leur propre voix, en navigateur habile Boèce traduisit Aristote qui devint plus renommé à son époque. En outre, le philosophe choisit l'exécution. En 524 il défend la ville de Rome avec son sénateur Albin. De même, en 529 Benoît de Nursie135 trouve l'argent et construit la première communauté collective des moines malgré l'obscurité de l'anarchie. Cassiodore (480-575)142 n'a pas peur et dirige son navire en conservant la littérature et la philosophie de l'Antiquité. Il tente d'uniformiser les codes de l'écriture. Cassiodore établit, alors des règles pour la copie et la reliure. Le catalogue des livres du monastère est ainsi arrivé presque intact jusqu'à nous. L'imprimeur Justinien186 (527-565) réanime le droit romain et prolonge l'existence de l'Empire Antique en Orient pour 900 années malgré l'absence du bonheur au début de son règne. L'évêque Wisigoth, compilateur du savoir antique Isidore de Séville187 compose la première Etymologie médiévale (les sept arts libéraux, le droit, la médecine, les savoirs sacrés, les sciences naturelles, les techniques). Isidore rendra hommage au «premier monarque à régner sur l’Espagne toute entière», après l’expulsion des Byzantins qui, sous Justinien, avaient restauré l’autorité «romaine» en Andalousie. Avec Cassiodore142, il a contribué à transmettre à l'Occident la culture antique. Après une vie exemplaire de moine historien, ministre, copiste, ce «restaurateur des sciences» et «grand héros des bibliothèques», meurt à près de cent ans. Au temps plus obscur, Bède le Vénérable149 (673-735) et Boniface188 (décédé en 754) systématisent les concepts philosophiques. Alcuin189 (730-804), Théodulfe190 (750/760-821) et Paul Diacre191 (720/730-797/799) débutent la Renaissance des Charlemagnes12.
80-CAB) La circularité des problématiques reliées illustre que Pic de la Mirandole unit les philosophes médiévaux à travers sa nouvelle expression philosophique, sa réalité créative, sa logique historique et son mythe du nouvel homme, pour la première fois, avec l'expérience religieuse. Ce processus était le début inévitable de la première Critique (médiévale) de la raison pure formulée par Kant101.  Ernst Cassirer étudie la même interprétation de l’héritage médiéval et lui consacre son traité Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance (1938-1941) (de l'introduction au chapitre "L'Unité et le Multiforme – Dieu et le Monde" pp. 3-7). Cassirer oppose, dans ce traité, les quatre catégories de la Renaissance à Marsilio Ficin qui croit que le mieux est de faire la paix, de conclure un armistice avec la Fortune en accordant notre volonté à la scène afin qu'elle ne nous entraîne point par la force dans une voie hostile192. Ici, notre dernier idéaliste a opposé Pic de la Mirandole7a à Ficin6a, car ce dernier affirmait que la vérité absolue était ouverte à la sainte sagesse des premiers philosophes chrétiens. Ficin persuade ses partisans de croire que, sans bonheur, l'homme n'approuve rien et retourne à l'obscurité spirituelle. Les concepts opposés de Ficin et de Pic de la Mirandole démontre leur coïncidence réelle et renforcent la théorie d'Ernst Cassirer, dans laquelle la philosophie immanente est unie avec la transcendance, alors que celles-ci sont opposées absolues.  La coïncidence des concepts opposés dirige l'histoire et approche l'expérience traditionnelle et le courage des innovations. Ces dernières s'établissent par l'audace du jeune maître de l'académie platonique, Pic de la Mirandole. Il idéalise la beauté antique et la puissance humaine. Lorenzo de Valle s’appuie sur nos catégories, alors qu’il unit, dans sa Volupté194, des concepts opposés et s'approche de la même libre liaison avec Dieu. La perfection terrestre fait coïncider la croyance avec le plaisir à travers la belle langue, la logique précise, le mythe réel et sa réalité créative. Le nouvel homme compare le plaisir d’harmonie à la béatitude sur la base de la forme unie les quatre catégories de la Renaissance. Valla voit, dans la béatitude approuvée, la même forme suprême et la plus parfaite du plaisir195. Son christianisme s'identifie à l'épicurisme et s'oppose totalement à l'inversion religieuse. Le christianisme et l'épicurisme sont coïncidés avec cet équilibre. Toute notre recherche démontre que la coïncidence des mêmes concepts opposés ne laissera jamais transformer l'objet en sujet-individu.  La valeur (essence) de ce sujet a toujours, pour la libre croyance, plus de prix que l'objet.

81) Le danger de l'idéalisation par sa vérité partielle

-81A) Notre 81ème étude de la problématique (A) affirme que la logique des cultes perd le rapport à la réalité. En outre, elle se sert de son efficacité irréelle. Sa langue commence à utiliser la puissance. Elle conçoit le mythed'absurde et la nouvelle croyance en celui-ci.
-81B) Notre 81ème étude de la problématique (B) sépare trois idées du même philosophe.  L'inversion de notre esprit démontre que le miracle humain n'est ni mieux ni pire que le ciel. Ces deux sont imparfaits à travers la théorie de la Docte Ignorance. Il y a la plupart des objets terrestres et célestes. Elle est obscure selon les trous noirs du cosmos et selon les cultes des personnes.  La deuxième moitié du XXe siècle a reconnu le danger de l'opinion qu'il n'est rien de plus grand sur terre que l'homme195. Afin d'oublier Dieu, plusieurs régimes totalitaires produisirent la même divinisation des dictateurs. L'affirmation, qu'il n'est rien plus grand dans l'homme que son esprit et son âme,195idéalise grotesquement l'humanité du Moyen Âge obscur afin que la peur religieuse cesse de l'humilier. L'âme humaine n'est pas Dieu et ne pourra jamais remplacer Dieu, car elle est évaluée à travers les catégories matérielles. Chaque âme appartient à ce monde et n'est que la réflexion de Dieu.  La perfection divine est infinie et ne se détermine jamais à travers nos gradations "plus" ou "moins".
-81C) Notre 81ème étude de la problématique (C) développe la troisième affirmation justifiée de Pic de la Mirandole que l'âme est la partie plus chère de l'homme,195 car l'individualité de chacun répète l'Univers à l'intérieur de son Microcosme et Celui-ci reflète ses individus en justifiant la supposition de Nicolas de Cues. Les erreurs antérieures s’approuvent à travers la dernière évaluation de la puissance humaine. Cette dernière démontre l'idée du deuxième chapitre du livre Individu et cosmos que le même temps fait produire les disciples de Nicolas de Cues. La forme universelle les fait coïncider et conçoit l'histoire. C'est la raison pour laquelle, Cassirer devait citer ces trois affirmations de Pic de la Mirandole. Elles portent deux concepts opposés. Les deux premières opinions nous conduisaient vers l'Enfer. En outre, la troisième nous a expliqué que l'âme est plus chère que tout. Ici, notre thèse expose la raison, pour laquelle, Cassirer a appelé Nicolas de Cues le fondateur de la nouvelle philosophie de la Renaissance. Le concept de plus cher de ce monde n'appartient pas au Maximum Absolu, car sa Perfection n'appartient qu'à Dieu, affirme Nicolas de Cues. Si quelqu'un d'imparfait voulait remplacer Dieu et son Être Absolu, seul le diable le dirigerait de la façon dont le faisait au XXe siècle, seul l'enfer dirigerait tous les cultes des personnes. Si l'âme était évaluée plus chère que tout dans ce monde, elle oublierait ses ambitions, se soumettrait à Dieu et Lui laisserait diriger les sujets-individus et leur objets, alors que les deuxièmes ne seraient que les instruments des premiers.   
81-CAB) La circularité des problématiques reliées persuade d’accepter que l'esprit de chaque homme n'est que l'instrument de notre réalité créative dans les objets créés par Dieu et par l’homme. Notre réalité doit présenter uniquement le sujet-individu, alors que son esprit est toujours l’objet. Si ce dernier avait soumis le sujet-individu, l'âme imparfaite aurait voulu remplacer la perfection divine. De même, elle est l'instrument de Dieu comme l'esprit est celui de la réalité. Si la connaissance de n'importe quelle façon falsifiée avait dirigé la logique (dépendue de son instrument), sa puissance du mensonge possédera toutes les langues informatiques, techniques, militaires, philosophiques, artistiques, etc. et l’absence de la vérité aurait été justifiée à travers les cultes des personnes comme Hitler, Stalin, Mao Dze Dum, Kim Ir Sen, Kim Tchi Nir.

82) La particularité de la Renaissance

-82A) Notre 82ème étude de la problématique (A) affirme que la forme dirige tout et unit la nouvelle expression, la réalité créative, la logique et le mythe.
-82B) Notre 82ème étude de la problématique (B) établit la coïncidence de l'individu avec le cosmos qui consiste dans le libre rapport à Dieu que s’approprie le «moi», sujet de la croyance de n'importe quelle religion et de la volonté. A la Renaissance, existait l'équilibre entre les innovations et la peur. Cette dernière présentait la condamnation de l'église ou de l'idéal cosmique. Au XXe siècle, la même peur a disparu. Son absence a interverti la liberté de la volonté et de l'esprit, alors que la raison s'oublie. Seule la balance de la Renaissance fait coïncider la nouvelle approbation de la liberté avec son oppositionLa "passion héroïque" s'établie par l'approbation de l'âme et se produit dans le dialogue Fureurs héroïques196 de Giordano Bruno61. Le XXIe siècle renforce l’ambiance de la puissance humaine et de son expression. L’actualité détermine toujours leur modification.
-82C) Notre 82ème étude de la problématique (C) présente deux sujets-individus différents. Valla tentait de critiquer des dogmes. Il a prévu des recherches philosophiques de Bayle99 et un siècle plus tard de Leibniz102. Au XVIIe siècle, Bayle commence à s'approcher de la même inversion de l'esprit, alors qu'il trouve les liens entre la "philosophie" et le contenu dangereux de la liberté. Bayle soumet immédiatement la croyance à la critique. En autre, il conduit vers la Critique de la raison pure de Kant101. Cassirer voit, dans le Libre arbitre de Valla, le débat théorique qui évalue la liberté de notre volonté.
82-CAB) La circularité des problématiques reliées établit la forme de l'œuvre qui devient plus importante que son contenu. Les masques allégoriques commencent à exprimer les catégories philosophiques. Leurs allégories se sont transformées en nos symboles de la logique, de la réalité effective, du mythe et de leur expression. Cette dernière a conduit les trois autres vers leurs approbations artistiques. Ernst Cassirer choisit le même dialogue et démontre par celui que la nouvelle expression de toutes les langues devient une particularité de la Renaissance. L'équilibre des concepts opposés souligne qu’on a justifié la première tentation de déterminer la volonté humaine. Sa première expression n'était pas sûre et ne conduisait pas vers son modification négative au XXe siècle. La main droite ne croit pas qu'elle peut se refléter dans le temps en devenant celle de gauche. L'esprit ne déterminait qu'un nouvel style de pensé et une nouvelle puissance sous la peur permanente vis-à-vis à l'inquisition. L’individualité reconnaissait que la réalité créative le concevait et qu'il était uniquement son instrument.

83) Lorsque le culte substitue Dieu

-83A) Notre 83ème étude de la problématique (A) affirme que la langue se dogmatise sous la peur de la réalité créative, alors que celle-ci invertie divinise le mythe démonique et s’oppose absolument à la logique.
-83B) Notre 83ème étude de la problématique (B) démontre que, sans liaison au monde supérieur, l'âme se soumet à l'esprit sauvage, car l'objet ne replace jamais le sujet-individu.  Le concept de "moi" éduque les esclaves de la liberté à moitié. Il fait retourner vers le Moyen Âge. Ce dernier produit sans foi la nouvelle croyance hyperbolique. Le libre rapport à Dieu est impossible, car la croyance est prise au sens d'un engagement juridique extérieur. Selon cette conception, qui se place du point de vue du sujet-individu, non de l'objet, de la "foi" non des "œuvres", conçoit des régimes totalitaires et des tyrans idéalisés sur la mort des sujets, car ceux-ci deviennent les esclaves des objets. L'inconscience conçoit les formes symboliques et celle-ci leur soumet les âmes humaines. Elle oubliait qu'une cause avait formulé un but, alors que le but secondaire remplaçait sa cause essentielle.
-83C) Notre 83ème étude de la problématique (C) dit qu’à l'époque de la Renaissance, plusieurs représentants religieux voient, dans l'image divine, leur tyran. Au XVe siècle, ils réaniment l'inquisition. Son dernier sacrifice devient Giordano Bruno61. De même, au XXe siècle, l'homme des masses perd son propre "moi" et divinise proportionnellement un culte de la personne. Mais l’homme attribue, à l’Être Divin, les traits humains du despote. Dieu est le créateur de l'Univers. Ses êtres raisonnables peuvent être plus grands que les galaxies, pour lesquels, Christ n'est pas Dieu. Le mot ne peut devenir leur façon de la communication comme la télépathie. Mais l’homme devient aveugle et soutient le mensonge qui distribue le paradis relatif après notre mort.
83-CAB) La circularité des problématiques reliées: en 1584, Giordano Bruno produit les mêmes idées dans son dialogue De l'Infini, de l'Univers et des Mondes à travers la nouvelle expression de Nicolas de Cues, sa réalité créative, sa logique de l’intuition et son mythe de la nature et de l’homme indépendant. Nos quatre catégories persuadent les penseurs de croire que les astres de Bruno et les planètes peuvent avoir la conscience raisonnable. FIL.\ Non sono dunque infiniti gli mondi di sorte con cui è immaginato il composto di questa terra circondato da tante sfere, de quali altre contengano un astro, altre astri innumerabili: atteso che lo spaccio è tale per quale possano discorrere tanti astri; ciascuno di questi è tale, che può da per se stesso e da principio intrinseco muoversi alla comunicazione di cose convenienti; ognuno di essi è tanto ch'è sufficiente, capace e degno d'esser stimato un mondo; non è di loro chi non abbia efficace principio e modo di continuar e serbar la perpetua generazione e vita d'innumerabili ed eccellenti individui. Conosciuto che sarà che l'apparenza del moto mondano è cagionata dal vero moto diurno della terra (il quale similmente si trova in astri simili) non sarà ragione che ne costringa a stimar l'equidistanza de le stelle, che il volgo intende in una ottava sfera come inchiodate e fisse; e non sarà persuasione che ne impedisca di maniera, che non conosciamo che de la distanza di quelle innumerabili siano differenze innumerabili di lunghezza di semidiametro. (Traduction: Ils ne sont pas donc les mondes infinis du type , avec lequel est imaginée la composition de cette terre. Cette dernière est entourée de tant de sphères. A travers ces dernières, on contient un astre, les autres astres innombrables. On a attendu que l'espace est tel, pour lequel puissent exister tant d'astres. Chacun de ceux-ci la personne, qui peut par soi-même et par un principe intrinsèque se bouger à la communication de choses avantageuses. Chacun des astres correspond à la quantité des ceux qui est suffisante, capable et digne d'être estimée un monde. Il n'y a pas d'eux qui n'aient pas principe efficace et façon de servir et de prolonger la perpétuelle génération et la vie des individus excellents et innombrables. On sait que l'apparence du mouvement mondain est causé du vrai mouvement diurne de la terre (cette ressemblance se trouve dans des astres semblables) il n'y aura aucune raison qu'on serre afin d'estimer l'équidistance des étoiles, que l'analphabète accepte dans une huitième sphère comment les étoiles sont clouées et fixées. Et il n'y aura pas une persuasion qui de même en empêche, que nous ne connaissons pas la distance de celles innombrables et que soient des différences innombrables de longueur de diamètre sur la moitié.197 Les inquisiteurs acceptent que Giordano Bruno affirme la vérité et reconnaissent son danger. Si Dieu réel ne correspondait pas au culte biblique, l'objet de leur religion serait opposé aux créatures ("œuvres" naturelles) de l'Être Divin et aussi bien les inquisiteurs viendroient à damner ce que par les siècles advenir on cognoistra estre veu & apperceu (Traduction: seraient amenés à condamner ce que l'on saura voir et reconnaître dans les siècles à venir) (Nostradamus: Lettre à César Nostrastradamus son fils, Vie et Bonheurs).  Si le menteur diabolique promettait le paradis, l'inquisition rejetterait Dieu et conserverait son culte. Ce dernier se transforme en sujet-individu, car Dieu devient l'objet. La même motivation explique l'idéalisation du fascisme, du stalinisme, du maoïsme, etc.

F) Nécessité de l'empreinte
84) Dépendance du Moyen Âge au XVe siècle

-84A) Notre 84ème étude de la problématique (A): au XVe siècle, la langue, le mythe, la logique et la réalité se sont attirés sur l'efficacité de la dignité humaine.
-84B) Notre 84ème étude de la problématique (B): la dignité humaine ne se détermine pas plus à travers son statut social. A l'Univers, chaque homme occupe uniquement sa place de l'Être. La même hiérarchie devient opposée à l'homme digne. La nouvelle conception produit l'opposition absolue entre l'Être hiérarchique et notre action créative et efficace. L'opération cesse de suivre à l'Être dans notre Microcosme. Seule la matière se soumet à la hiérarchie classique.
-84C) Notre 84ème étude de la problématique (C) dévoile que 80 années séparent l'activité philosophique de Valla (1436) et la vie créative de Pomponazzi (1520). Pendant ce temps l'Académie de Platon à Florence a modifié la philosophie de la Renaissance. Sa particularité a eu son propre caractère.
84-CAB) La circularité des problématiques reliées reconduit chaque sujet-individu vers la problématique de la réalité créative, la logique, la langue et le mythe afin de transformer le nouvel homme en le deuxième créateur de ses objets. De la même façon, Nicolas de Cues a influé sur l’approbation pratique de nombreux futurs individus. 900 conclusions philosophiques, cabalistiques et théologiques de Pic de la Mirandole dévoilent la même influence. Ces catégories médiévales ont donné l'efficacité aux tendances traditionnelles et à la rhétorique. Le traité de Gianozzo Manetti De la Dignité et de l'excellence humaine (1452)198 suivit l’itinéraire de Pic de la Mirandole en enrichissant la forme unie les quatre catégories philosophiques. Manetti oppose la nature au monde spirituel à travers la réalité créative. Cette dernière devient la créatrice des nouveaux instruments des mêmes catégories. Elle devient l'âme jeune des mythes, l'esprit fresque de la réalité effective, la connaissance naturelle de la logique et la puissance énorme de l'expression linguistique. L'homme vient d'évaluer la dignité et sa liberté. L'efficacité de ces deux ne conduit Manetti qu'à la tradition stoïque de l'Antiquité. Les nouvelles essences ont les titres antiques. Cassirer transforme l'héritage philosophique de Gianozzo Manetti en étape intermédiaire entre le Moyen Âge effectif et la Renaissance créative. Ses instruments (âme, esprit, connaissance et puissances) étaient innovés. En outre, ses catégories philosophiques n'étaient pas encore modifiées à travers l'efficacité créative. Leurs essences ne correspondaient pas à la nouvelle conception de la Renaissance. Les nouveaux instruments innovés des catégories ont uni le pathos rhétorique et celui de l'idée. Au contraire, les thèses de Pic introduisent les nouveaux éléments de Cusain. La nouvelle conception des mêmes catégories a déjà produit le nouveau microcosme. L'opposition à cette dernière démontre que l'innovation de l'âme, de l'esprit, de la connaissance et de la puissance a innové ses catégories philosophiques. Seuls leurs titres ne se sont pas modifiés comme leur fondement. La nouvelle conception de la renaissance est l'origine de l'hermétisme de Cassirer, alors que les essences de ses quatre catégories deviennent opposées à celles au Moyen Âge.

85) Introduction des nouveaux instruments

-85A) Notre 85ème étude de la problématique (A) suppose que la réalité créative de l'homme définit, par son efficacité, sa logique (possibilité de diriger nos connaissances), sa langue (façon d'exprimer la puissance) et le mythe (Dieu accepté par le niveau de l’âme).
-85B) Notre 85ème étude de la problématique (B) dévoile qu’à l'Univers, l'Être produit la forme matérielle de la nature à travers les ordres stables du même Être. A la Renaissance, l'action efficace du nouvel homme ne détermine son propre Être qu'à travers l'énergie de sa volonté individuelle. Son libre arbitre est uniquement le fruit des nouveaux instruments des quatre catégories philosophiques de Cassirer. C'est la raison pour laquelle, il analyse très successivement leur origine de la Renaissance. L'art de l'efficacité présuppose que le sujet-individu reconnaît sa distinction de l'objet.
-85C) Notre 85ème étude de la problématique (C) présent Cassirer qui détermine le développement successif de Manetti198 à Pic de la Mirandole7a. L'opposition entre l'individu et la matière est le grand processus qui ne se limite pas à une action. Le nouveau sujet doit s'innover chaque fois. A chaque époque, le futur doit vaincre de nouveau le passé. Cassirer souligne que ces approbations efficaces déterminent l'Être de l'homme et sa valeur dans le monde. L'analyse successive de la Renaissance permet à Cassirer d'approuver que sa philosophie particulière sera toujours valable. Il rejette particulièrement la pratique de toute l’histoire et se limite aux catégories de la Renaissance. C’est la raison pour laquelle, il consacre à cette époque ses six meilleurs traités.
85-CAB) La circularité des problématiques reliées est la nécessité de l'insuffisance éternelle. Nos quatre catégories hermétiques sont fondées sur la valeur humaine qui est toujours dynamique dans les objets créés à travers l’argument.

86) Nécessité de l'efficacité créative

-86A) Notre 86ème étude de la problématique (A) affirme qu’il y avait les rapports entre l'homme (sa logique, sa langue et sa réalité microcosmique) et Dieu (le mythe et la réalité du Macrocosme).
-86B) Notre 86ème étude de la problématique (B) fait se souvenir que tout le troisième chapitre de l'Individu est cosmos est consacré à la nécessité d'accepter que l'Être pure n'embrasse pas les concepts de l'évolution interrompue. L'individu insatisfait monte toujours dans le même escalier, aspire à se lever vers la Divinité et ne s'approche jamais de la Perfection Divine, car le Maximum et le Minimum n'appartiennent qu'à Dieu et tous les objets plus petits ou plus grands sont également éloignés et approchés de l'Être Absolu.
-86C) Notre 86ème étude de la problématique (C) attire sur Cassirer qui ne rompe pas les rapports au Moyen Âge et rejette simultanément toutes les valeurs statiques. C'est la raison pour laquelle, sa philosophie est totalement liée à la Renaissance et confirme l'idée de Pic de la Mirandole7a: nous ne connaissons jamais la valeur de la liberté humaine, alors que, en obtenant n'importe quel monde des intelligences célestes, nous ne voulons pas monter dans l'escalier hiérarchique.
86-CAB) La circularité des problématiques reliées a conduit vers l'origine des quatre catégories de Cassirer. D'une part, la conception de Pic s'appuie sur la logique classique et sur la réalité effective, car elle reflète la tradition d'Aristote. D'autre part, Pic de la Mirandole se concentre sur Dieu (mythe de Cassirer). Il présente le néoplatonisme à travers sa langue. Cette dernière décrit l'Être Absolu. Le nouvel homme produit le nouvel espace de la pensée et transforme l'effectivité médiévale en celle de la Renaissance. Ainsi, nous trouvons la motivation, pour quelle raison, Cassirer a consacré six livres à l'époque de la Renaissance. En outre, la même relation n'était pas suffisante. Cette union ne présupposait ni l'efficacité créatrice à travers la nouvelle réalité de Cassirer ni le concept de son émanation. L'idée de l'efficacité créative donne à ses créations les frontières de l'Être, c'est-à-dire les ordres de leur logique. Cassirer formule, par Nicolas de Cues, cette découverte de l’imperfection mondaine sur les limites matérielles et sur leur absence en Dieu.

87) Notre appartenance et notre aliénation

-87A) Notre 87ème étude de la problématique (A): la logique supprime la langue de la nature. Les mythes distincts ont le droit de produire la réalité des diables, des animaux différents et des hommes de masse ou des dieux humains.
-87B) Notre 87ème étude de la problématique (B) dit que Dieu ne nous a donné aucun cadeau naturel. Ce dernier appartient à tous les animaux depuis leur naissance. Sa décision laisse l'homme parmi les animaux ou l'élève aux intelligences célestes.
-87C) Notre 87ème étude de la problématique (C) nous fait revenir à Nicolas de Cues avec sa coïncidence des concepts opposés. Le sujet a formulé l'antagonisme polaire entre notre libre arbitre et notre connaissance. Cassirer souligne199 que Konard Burdach200 a conduit sa recherche à l'affirmation que la Renaissance a produit la volonté inséparable.
87-CAB) La circularité des problématiques reliées fait rappeler que seule la volonté humaine reconduit vers nos catégories et transforme l’individu en le deuxième créateur des objets. Le sujet peut choisir, à travers sa logique et sa réalité efficace, à quelles frontières et à quel ordre doit appartenir son propriétaire. Le libre arbitre éduque l'homme indépendant. Notre simplicité efficace (réalité créative) a soutenu la totalité des informations conceptuelles de la Renaissance.

88) Relativité de notre aliénation

-88A) Notre 88ème étude de la problématique (A) souligne les relations différentes entre la réalité du Macrocosme et la logique du nouvel homme. L’homme ne peut pas expliquer souvent le cosmos. L’Univers n’accepte pas parfois les nécessités humaines. Mais la coïncidence de leur oppositions éduquent nos idéaux, c’est-à-dire nos mythes et leurs expressions linguistiques, artistiques, scientifiques et philosophiques. De même, notre efficacité créative se sert de notre esprit et de nos connaissances. Elle éduque nos âmes et leurs puissances à travers leurs catégories.
-88B) Notre 88ème étude de la problématique (B) expose que notre distinction polaire se connaît à travers le polymorphisme des relations entre l'Univers et l'esprit. En outre, la polarité entre notre particularité et Dieu cesse d'être Absolue et devient relative. Leur rapport devient la conception essentielle du platonisme florentin. L'imperfection humaine ne nous permet d'obtenir totalement aucun but. Notre liberté dépend toujours de la nécessité d'accepter que notre particularité imparfaite s'oppose à notre embrassement total de l'Univers. Notre aliénation nous sépare de tous les éléments du cosmos et ne nous unit à aucun objet. C'est la raison pour laquelle, il y a une distinction totale entre l'homme et le monde comme entre l'esprit et la nature.
-88C) Notre 88ème étude de la problématique (C): Nicolas de Cues affirme que seul le nouvel homme ne correspond pas plus à l'absence absolue des proportions entre les concepts opposés. Cassirer explique le développement de la pensée sur la base de la coïncidence des oppositions absolues. Ainsi, il conduit à travers la Renaissance vers l'hermétisme de sa philosophie.
88-CAB) La circularité des problématiques reliées attire l'attention, à travers son objet, sur l’idéal (mythe médiéval), la réalité créative, la logique et l’expression de l'Académie Florentine. Ainsi, il démontre la nécessité des empreintes à travers nos catégories. Les événements historiques confirment sa philosophie, dans laquelle Dieu (mythe) commence à faire coïncider la Perfection avec l'âme, c'est-à-dire que sa catégorie trouve son instrument. Ce dernier lui appartient relativement, car chaque instrument est toujours séparé de sa catégorie à la Renaissance. L'empreinte méthodologique de la même époque soutient et justifie l'essence philosophique de Cassirer et sa particularité. C'est la raison pour laquelle, le dernier idéaliste allemand souligne particulièrement que Pic de la Mirandole s'appuie sur l'empreinte de Nicolas de Cues4, alors que Pic7a produit sa relation du sujet à l'objet, c'est-à-dire de "moi" à ce monde. La défense implicite de son hermétisme philosophique oblige le lecteur à rappeler le concept "De la dignité humaine"qui a l’origine du traité de Gianozzo Manetti De la Dignité et de l'excellence humaine (1452)198. Helmut Kuhn affirme (cf. le Prologue de notre recherche) que Cassirer se sert souvent de nombreuses confirmations. Il éloigne particulièrement ces dernières de la problématique de la matière analysée. Ici, la notion "de la dignité humaine" est explicitement le titre du traité de Pic de la Mirandole, où se produit l'empreinte de Nicolas de Cues, écrit Ernst Cassirer. De la même façon, le dernier idéaliste justifie historiquement ses empreintes classiques de la Renaissance la thématique et trois problématiques de son livre Individu et cosmos.

89) Guerre infinie entre le bien et le mal

89A) Notre 89ème étude de la problématique (A) suppose que la langue est limitée à la vibration de l'air, alors que nous conversons. Les autres langues techniques, mathématiques, etc. n’évitent pas leurs transformations en des expressions linguistiques. Les masses n'acceptent Dieu qu'à travers les mythes religieux et non autrement. Leur réalité efficace a perdu son essence. L'effectivité passive a remplacé l'efficacité active qui cesse d’être parvenue à travers les hommes qui deviennent les animaux symboliques de Cassirer. Leur symboles ont produit la logique médiévale, celle de la Renaissance et la logique contemporaine avec les traits médiévaux.
-89B) Notre 89ème étude de la problématique (B) confronte l'être raisonnable et l'esclave des relations avec la fortune. Cette dernière détermine la liberté du premier à l'époque de la Renaissance et notre esclavage au Moyen Âge et au XXe siècle, car seul le bonheur sépare les individus et les masses. La supposition cache la coïncidence des concepts opposés. A la Renaissance, l'objectivité universelle aspire à reconnaître le sujet-individu et le concept de "moi" humain. La nature est uniquement le miracle divin. Au contraire, l'humanité actuelle ne présente que la guerre éternelle entre le bien et le mal. Elle n’a aucune possibilité d’exister sans mal de la même manière dont le fait le grand animal symbolique. C’est la raison pour laquelle, les autres civilisations ne veulent pas encore contacter l’humanité contemporaine des masses qui n’est pas encore raisonnable.
-89C) Notre 89ème étude de la problématique (C) suppose que le sujet-individu contemporain est l'illusion de l'espace intermédiaire, car l'homo sapiens n'existait jamais dans l'histoire. Celui-ci était remplacé par l'homme des relations. Ce dernier ne se satisfait pas à travers chaque nouveau résultat. En outre, il n'était pas encore raisonnable. Il y avait les enseignements soutenus cette idée. Leur transcendance et leur ascèse n'ont jamais vaincu l'union interrompue entre notre appartenance au cosmos et la séparation totale de l'Univers.
89-CAB) La circularité des problématiques reliées expose, dans ce troisième chapitre, à travers, nos catégories que l'homme contemporain n'utilise que les mots, afin de communiquer. La Providence contemple les relations entre les sujets-individus et les objets. Elle examine leur itinéraire historique dans l'espace intermédiaire du temps, des concepts objectifs et de l'intelligence (du sujet-individu).

90) Rapports au Moyen Âge

-90A) Notre 90ème étude de la problématique (A) expose que l’efficacité devient créatrice des nouveaux instruments de nos quatre catégories. Elle formule l'âme jeune de chaque mythe, l'esprit fresque de la réalité créative, la connaissance naturelle de la logique et la puissance énorme de l'expression linguistique.
-90B) Notre 90ème étude de la problématique (B) est la nature qui s’oppose au monde spirituel. L'homme vient d'évaluer sa dignité et sa liberté. L'efficacité de ces deux réanime la tradition stoïque de l'Antiquité.
-90C) Notre 90ème étude de la problématique (C): Cassirer dévoile que l'origine de son hermétisme n'avait aucune innovation.
90-CAB) La circularité des problématiques reliées a justifié son approbation pratique. L’objet 900 conclusions philosophiques, cabalistiques et théologiques201 de Pic de Mirandole7a ont attiré la langue, le mythe, la logiqueet la réalité sur l'efficacité de la dignité humaine. Cassirer souligne l'étape intermédiaire entre le Moyen Âge effectif et la Renaissance créative, alors que ses instruments (âme, esprit, connaissance et puissances) étaient innovés, et l'efficacité n'a pas encore modifié ses catégories philosophiques. Leurs essences ne correspondaient pas encore à la nouvelle conception de la Renaissance.

91) Nouvelles essences des titres antiques

-91A) Notre 91ème étude de la problématique (A): une nouvelle forme a uni la logique, la réalité créative, la langue et le mythe alors qu’elle a déjà produit le nouveau microcosme à travers sa conception.
-91B) Notre 91ème étude de la problématique (B): la dignité humaine ne se détermine plus à travers le statut social. L'opposition démontre que l'innovation de l'âme, de l'esprit, de la connaissance et de la puissance a innové nos catégories philosophiques. Seuls leurs titres ne se sont pas modifiés comme leur fondement.
-91C) Notre 91ème étude de la problématique (C): Pic introduit, dans ses 900 thèses, les nouveaux éléments de Nicolas de Cues, affirme Cassirer. L'art de l'actualité suppose le sujet-individu qui reconnaît sa distinction de l'objet. Cassirer dévoile le développement étape par étape de Manetti198 à Pic, car l'opposition entre l'individu et la matière est le long processus. Ce dernier ne se limite pas à une action. Il doit être toujours renouvelé et innover chaque fois et à chaque époque. Caque futur doit vaincre de nouveau son passé.
91-CAB) La circularité des problématiques reliées persuade Cassirer de souligner que ses approbations créatives déterminent l'Être de l'homme et sa valeur dans le monde. Cette affirmation de Cassirer démontre que la réalité effective de l'homme définit, par son efficacité, sa logique (possibilité de diriger nos connaissances), sa langue (essence qui exprime la puissance) et le mythe (Dieu accepté par le niveau de notre âme). L'analyse successive de la Renaissance permet à Cassirer d'approuver que sa philosophie particulière sera toujours valable. Les nouveaux instruments des catégories renouvelées ont uni le pathos rhétorique et celui de l'idée.
La nouvelle conception de la Renaissance est l'origine de l'hermétisme de Cassirer, alors que les essences de ses quatre catégories deviennent opposées à celles médiévales. A l'Univers, l'Être produit la forme matérielle de la nature à travers les ordres stables du même Être. A la Renaissance, l'action efficace du nouvel homme détermine son propre Être uniquement à travers l'énergie de sa volonté individuelle. Notre thèse démontre que son libre arbitre n'est que le fruit des nouveaux instruments des quatre catégories philosophiques de Cassirer. C'est la raison pour laquelle, il analyse très successivement leur origine à la Renaissance.

92) Nécessité de du devoir humain

-92A) Notre 92ème étude de la problématique (A): les quatre catégories hermétiques sont fondées sur la valeur humaine qui est toujours dynamique.
-92B) Notre 92ème étude de la problématique (B) illustre que le troisième chapitre de l'Individu est cosmos est consacré à la nécessité d'accepter que l'Être imparfait produit les concepts de notre développement.
-92C) Notre 92ème étude de la problématique (C): Cassirer suivit les aspirations humaines de la Renaissance, car il découvre ses propres rapports au Moyen Âge. C'est la raison pour laquelle, sa philosophie est totalement liée à la Renaissance à travers l'obscurité médiévale.
92-CAB) La circularité des problématiques reliées soutient, à travers nos catégories, l'idée de Pic de la Mirandole: nous ne connaissons jamais la valeur de la liberté humaine, alors que, en obtenant n'importe quel monde des intelligences célestes, nous ne voulons pas monter dans l'escalier hiérarchique.

93) Nouvel homme et nouvelle espace

-93A) Notre 93ème étude de la problématique (A) présente les rapports entre l'homme (sa logique, sa langue et sa réalité microcosmique) et Dieu (le mythe et la réalité du Macrocosme). En outre, la même relation n'était pas suffisante, car celle-ci ne présupposait ni l'efficacité créatrice à travers la nouvelle réalité, ni le concept de son émanation. L'idée de l'efficacité créative donne à ses créations les frontières de l'Être c'est-à-dire les ordres de leur logique.
-93B) Notre 93ème étude de la problématique (B) dévoile que le nouvel homme traverse ses limites physiques par sa nouvelle conception de la Renaissance. Cette dernière introduit dans la vie pratique l'efficacité de notre existence. Le nouvel homme produit le nouvelle espace de la pensée et transforme l'effectivité médiévale en celle de la Renaissance.
-93C) Notre 93ème étude de la problématique (C) trouve la motivation, grâce à laquelle, Cassirer a écrit six livres consacrés à la Renaissance. Cassirer formule, par Nicolas de Cues, cette découverte, sur les qualités déterminées de ce monde et leur infini dans l’Être Divin.
93-CAB) La circularité des problématiques reliées affirme que l’activité humaine nous a conduis vers l'origine des quatre catégories de Cassirer. D'une part, la conception de Pic s'appuie sur la logique classique et sur la réalitéeffective, car elle reflète la tradition d'Aristote. De l'autre part, Pic de la Mirandole se concentre sur Dieu (mythe de Cassirer) et présente le néoplatonisme à travers sa langue qui décrit l'Être Absolu.

94) Animal ou Dieu Humain

-94A) Notre 94ème étude de la problématique (A) dit que seule la volonté humaine peut choisir, à travers sa logique, sa réalité créative, ses expressions (langues) et ses idéaux (mythes), à quelles frontières et à quel ordre doit appartenir son propriétaire.
-94B) Notre 94ème étude de la problématique (B): toutes les particularités appartiennent aux animaux depuis leur naissance, car ils n’ont pas la conscience à travers la nature. En outre, l'humanité reste parmi les animaux et ne peut jamais se débarrasser des conflits entre son bien et son mal.  Si la volonté humaine ne dépendait pas du bonheur à moitié, notre particularité contemporaine ne serait jamais identifiée à celle des animaux symboliques. Notre libre arbitre et notre connaissance doivent être ouverts à chaque élément du cosmos. En outre, notre embrassement de tout l'espace cosmique ne doit pas oublier que notre particularité réelle sera toujours limitée et séparée de la Perfection. Notre volonté ne perd pas son indépendance de l'Univers, alors que l'homme reconnaît toujours l'insuffisance de toutes ses approbations.
-94C) Notre 94ème étude de la problématique (C): Cassirer souligne qu’au XVe siècle, les sujets-individus ont formulé l'antagonisme polaire entre notre libre arbitre et notre connaissance. Cette dernière nous oblige à revenir vers Nicolas de Cues avec sa coïncidence des concepts opposés
94-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre sur la base des trois problématiques antérieures que le libre arbitre éduque l'homme indépendant à travers le mythe, la logique, la langue et leur réalité créative. Leur forme a produit l’actualité et son efficacité du présent. Tous deux ensembles ont rappelé, à travers nos quatre catégories, la totalité des informations conceptuelles.

95) Possibilités de l'homme

-95A) Notre 95ème étude de la problématique (A): la logique peut embrasser toutes les réalités pelotonnées.  La langue se sert de l'unité de la puissance universelle et exprime les concepts humains à travers Dieu, c’est-à-dire à travers le mythe.
-95B) Notre 95ème étude de la problématique (B): le monde intérieur accepte toutes les choses. L'Être humain pelotonne, à l'intérieur de soi-même, tout le monde. De même, le cosmos présente toutes nos images comme notre monde.
-95C) Notre 95ème étude de la problématique (C): Nicolas de Cues l'appelle Dieu Humain, car la divinité humaine n'est pas absolue. L'homme a la possibilité de devenir le Dieu humaine et l'animal, car il est le créateur de ses événements. Notre esprit a déployé tous les concepts des réalités car l'homme est l'Univers humain. En outre, le but de toute l'Humanité n'est que l'homme.
95-CAB) La circularité des problématiques reliées manifeste que le sujet revient à sa réalité créative et découvre son instrument d'embrasser le monde entier. Cet instrument est l'esprit humain. Le nouvel homme devient l'Univers Humain, car sa logique reconnait sa réalité créative.

G) Pas à la Renaissance hors de l'Italie
96) Catégories philosophique de Charles Bovelles

-96A) Notre 96ème étude de la problématique (A) montre qu’au XVIème siècle le mythe (interprétation de l’Être Abstrait du cosmos), la logique (Être concret de l'intelligence), la réalité créative (nature dépendue des effets universaux) et la nouvelle expression se sont servis de leurs instruments (âme, connaissance, esprit et puissance).
-96B) Notre 96ème étude de la problématique (B) dévoile que la nouvelle conception de la Renaissance ne se limite pas à une seule école. Elle a traversé de nombreuses frontières nationales et plusieurs enseignements philosophiques. Notre être approuve son unité à travers les objets sans rapport, car il parvient leur union.
-96C) Notre 96ème étude de la problématique (C): Jacques Lefèvre d'Etaples201 a prolongé cette nouvelle conception de Nicolas de Cues en France. Il l'a introduit dans ses reformes des études aristotéliques. Jacques Lefèvre d'Etaples était le premier éditeur français de toutes les œuvres de Nicolas de Cues. En 1509, ses publications et les idées de l'Académie Platonique à Florence ont influé sur le traité Sage202 de Bovelles. Ce dernier n'a pas évité une tendance médiévale. Il a décrit la vie cosmique et l'analogie des mondes physiques et spiritueux. Quatre catégories de Charles Bovelles15a gardent les essences du Moyen Âge. En outre, c'est la raison pour laquelle, le protagoniste Sage de Bovelles garde la détermination médiévale. Sa direction classique est opposée au traité Idiote de Nicolas de Cues. Bovelles amène de l'objet au sujet et de l'Être Pure à la connaissance de soi-même. Ici, il répète la nouvelle conception de Nicolas de Cues, alors qu'il est opposé au Moyen Âge. Le philosophe trouve la réponse à toutes nos questions du monde intérieur et s'approche du nouveau sujet.
96-CAB) La circularité des problématiques reliées démontre que le sujet-individu aspire toujours à répéter sa circularité en passant aux catégories, de celles aux objets et de ces derniers à l’individu créateur afin de renouveler toujours le même processus. L'Être abstrait de l'Univers (mythe) devient polaire à l'homme concret et à sa logique. La réalité médiévale perd son effectivité dépendue du destin. Elle cède le pas à l'expression de la Renaissance et ne conduit qu'à l'homme. En France l'intelligence commence à produire l'efficacité créative. Entre le l'objet et le sujet-individu, Bovelles15a voit uniquement la nature. Cette dernière devra prédire la puissance future de l'esprit humain. Sa réalité effective garde le polymorphisme de la vie et commence à créer. La nature de Bovelles15a nous ouvre les sources de la connaissance réflexive. Les mêmes racines se limitent aux fonctions des verbes (réalités effectives): Être, Vivre, Sentir et Comprendre. Elles font conduire au début du Moyen Âge. Au Premier Livre de l'Isagoge202 de Boèce. Chaque verbe détermine le niveau de l'existence à travers la Providence de l'Être Abstrait. L'Être présuppose les choses inanimées. Le Vivre correspond à toutes les plantes. Le Sentir détermine l'essence des animaux et seul le Comprendre détermine et dirige l'intelligence de l'homme. Cassirer souligne que Bouvelles prédit la détermination de Hegel103 et Leibnitz102, dans laquelle la substance se transforme en sujet-individu. La philosophie du Sage conduit de l'objet au contenu et de la simple "existence" à la "connaissance de soi-même". La nature (réalité créative) rencontre son essence à travers l'intelligence humaine. Elle s'approprie par soi-même et se déploie. Après elle veut revenir à son état pelotonné et ne peut rester elle-même. La réalité effective devient l'autre réalité modifiée. Elle a passé la mutation à travers la connaissance (son nouvel instrument). Bovelles découvre un ordre de la particularité humaine. Lorsque l'homme quitte sa simplicité naturelle, il n'a aucune possibilité de revenir à sa totalité primordiale. Afin de posséder l'unité de son être, l'individu a besoin d'obtenir la coïncidence de ses concepts opposés. L'être simple n'a pas sa propre puissance, car son effet n'était pas la création de notre propre réalité. Cette exigence de Bovelles à l'être humain démontre l'empreinte pratique de Nicolas de Cues.  Son voisinage de trois "natures" conduit le nouvel homme de la simple "possibilité" à la "réalité" et de la "puissance" vers l'"actuation" pleine et complète dans les livres à travers la langue. C'est-à-dire de l'instrument de sa logique à la réalité créative à travers son efficacité. L'homme obtient la réalité efficace, alors qu'il a passé le connaître Dieu accepté (mythe de Cassirer) et revoit la conception fondamentale allée de Dieu à l'homme. Seuls les stades de l'insuffisance obligent l'homme à s'élever et à approuver la réalité véritable de l'efficacité créative. Lorsque l'homme s'arrête, il perd immédiatement la même efficacité et sa réalité devient effective. L'actuation démontre que l'homme ne perd aucune de ses approbations. En outre, il cesse de créer, car, alors, son effectivité n'était pas et ne sera jamais créative.




BIBLIOGRAPHIE



INTRODUCTION

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1 Kuhn H. Ernst «Philosophie et culture» d’Ernst Cassirer//Phil. N.Y., 1958 pp.547
2 Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues», «Nicolas de Cues et l’Italie», «Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance», «La problématique sujet-objet dans la philosophie de la Renaissance», «De la pensé (Idiota III), de Nicolas de Cues, «De sage» de Charles de Bovelles, de Sait-Quentin)
3 Ernst Cassirer De Marbourg à New York – L'itinéraire philosophique, Actes du colloque de Nanterre, 12-14 octobre 1988, édités sous la direction de Jean Seidengart – Publié avec le concours du Centre National des Lettres, du Centre National de la Recherche Scientifique et de l'Université Paris-X Nanterre, Cassirer, Ernst, Breslau, 1874 - Princeton, 1945 © Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia
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Nicolas Krebs (1401 - 11 août 1464), plus communément appelé Nicolas de Cues, est un penseur allemand de la fin du Moyen Âge. Il est également connu sous les noms de Nicolas Chrypffs, Nicolas de Cusa ou encore Nicole de Cuse en raison de son lieu de naissance (Cues sur la Moselle). Il fut évêque, puis cardinal et ami du pape Pie II. Il a écrit une cosmologie (de nature essentiellement métaphysique) dont l'impact, quoique tardif, sera d'une grande importance, puisque Descartes le cite deux siècles plus tard comme un des précurseurs de la pensée scientifique moderne par son originalité. Trois traités sur la docte ignorance et la coïncidence des opposés; tr. Francis Bertin. Paris: Cerf, 1991.
5 M. le Prof. Jean-Michel COUNET: Mathématiques et dialectiques chez Nicolas de Cues, Vrin , Paris 2000. p. 300. Nous nous servons de sa découverte sur les connaissances qui, selon Nicolas de Cues, étaient proportionnées aux expériences car la réalité du cardinal commence à obtenir l'efficacité historique. En outre, cette dernière n'a pas créé la théorie de l'abstraction comme la façon de formuler les concepts. Cette découverte de M. le professeur Jean-Michel Counet m'a conduit à affirmer que Nicolas de Cues n'a assimilé la réalité effective que dans la philosophie médiévale à travers l'efficacité créative. Il n'a inventé rien de nouveau par sa révolution créative sur la frontière entre le Moyen Âge et la Renaissance.
6 Ernst Cassirer la Place de Ficin dans l'histoire intellectuelle (1942) pp. 490 et 493// Journal de l’histoire des Idées. Now York, 1942. N2. P. 483-501. P. 490: les œuvres Pia philosophica (Philosophie Digne) et De christiana religione (De la religion chrétienne) de Ficin était très proche de la Pace fidae (Paix de la fois) de Nicolas de Cues par l’objectivité universelle, car leur Una veritas in variis signis varie respendeat, (l’unique vérité se reflète diversement dans les signes variables), écrit Ernst Cassirer en démontrant sa supposition que Ficin était le disciple indirect de Nicolas de Cues.
6a Marsile Ficin (en latin Marsilius Ficinus, en italien Marsilio Ficino), né à Figline Valdarno en Toscane le 19 octobre 1433 et mort à Careggi près de Florence le 1er octobre 1499, est un poète et philosophe italien. C’est l’un des philosophes humanistes les plus influents de la Première Renaissance italienne. C’est aussi un astrologue, à l'origine du renouveau de la pensée néoplatonicienne, en contact avec les penseurs de son temps.
7 La relation du moi au monde, du sujet à l’objet, est ici visiblement conçue sur le modèle, authentiquement cusanien, d’une coïncidence des opposés, mais cette parenté nous apparaîtra encore plus nettement, si nous suivons l’influence historique ultérieure de thème qu’avait fixé Pic dans son discours «De la dignité de l’homme. Dans le discours même de Pic, nous percevons déjà clairement l’écho de la spéculation cusaine. Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 «Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance» p. 144)
7a Cassirer, Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance (1938-1941), toute la deuxième partie «L'idée du microcosme et "la Dignité" de l'Homme». Libertas credenti (Liberté de la croyance) de Pic de la Mirandole // Journal de l’histoire des Idées. Now York, 1942. N2. pp. 319-346) .
Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandola) (24 février 1463 - 17 novembre 1494) était un humaniste italien, troisième fils d'une vieille famille comtale. Jeune héritier d'une fortune considérable, il eut le loisir d'étudier et de voyager à sa guise, et consacra sa vie au savoir. Néoplatonicien et adepte de la philosophie naturelle, il fut élève de Ficin, avant de revenir au péripatétisme. Pic de la Mirandole voulut effectuer une synthèse d'Aristote et de Platon à partir de la foi chrétienne, ou encore concilier arts libéraux, philosophie morale et théologie, ce qui lui valut d'être considéré comme hérétique par le pape Innocent VIII. Il est aussi l'un des fondateurs de la kabbale chrétienne (ou cabale philosophique de la Renaissance). Michel Desforges, Jean Pic de la Mirandole, Saint-Paul, L. Souny, 2004.
Pomponazzi: Les causes des effets miraculeux, ou les enchantements (1520)… Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 «Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance» p. 133) Pietro Pomponazzi est né à Mantoue le 16 septembre 1462. Reçu docteur en médecine en 1487, il est nommé professeur à l'université de Padoue l'année suivante, où il enseigne la philosophie naturelle en privilégiant la lecture et le commentaire des ouvrages d'Aristote. Il s'oppose à l'enseignement d’Alessandro Achillini qui, lui, défendait la pensée d'Averroès. Les opérations militaires de la Ligue de Cambrai l'obligent à quitter Padoue en 1509. Après un séjour à Ferrare en 1510, Pomponazzi s'installe à Bologne en 1511 ou 1512. C'est à cette époque qu'il commence à rédiger ses œuvres philosophiques. La causalité astrologique devient, pour user une expression moderne, «la condition d’intelligibilité de la nature». Elle représente pour Pomponazzi non point un saut dans la croyance au merveilleux mais une seule voix de salut, la seule garantie certaine de la validité des lois de la nature… /p. 135/… Le radicalisme de cette pensé se fait jour principalement dans son application à l’histoire des religions. /p. 137/ Et Pomponazzi ne crainte pas d’interpréter les signes du temps en montrant qu’ils annoncent la prochaine disparition de la foi chrétienne. /p. 140/
9 La bonne littérature naît d’un bon naturel; aussi doit-on louer plus la cause que l’effet, et plus louerai-je un bon naturel sans littérature qu’une bonne littérature sans naturelLéonard de Vinci, «Il codice Atlantico di Leonardo da Vinci», Rome-Milan, 1894, p. 75. Or, ce mot qui exprime si bien l’atmosphère et l’orientation des recherches de Léonard de Vinci, aucun penseur de l’époque ne l’a formulé plus exactement et ne l’a justifié avec plus de pénétration que Nicolas de Cues… dans ses trois dialogues La sagesseLa pensé et Les expériences satiriques (pratique avec la balance) qui étaient présentés sous le titre Le Profane (Idiota). Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 «Nicolas de Cues et l’Italie» pp. 66-67)
10 En confrontant ces quelques lignes tirées de dialogue de Bruno, les Fureurs héroïques, avec celles par lesquelles Nicolas de Cues a défini, dans la Docte Ignorance, le concept et l’idéal de l’humanité, on embrasse d’un coup la totalité du mouvement des idées des XVe XVIe siècles… L’idéal de l’humanité enferme en soi-même l’idéal de l’autonomie; et à mesure que cet idéal se renforce, il fait éclairer le cercle religieux, dans lequel Nicolas de Cues et l’Académie de Florence cherchaient à reléguer le concept d’humanitéErnst Cassirer Individu et cosmos. Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 «Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance» p. 127)
11 Le monde platonicien se caractérise par la coupure rigoureuse qu’il opère entre le monde sensible et le monde intelligible, entre le monde des apparences et celui des idées. Ces deux mondes… ne se situent pas, l’un par rapport à l’autre, sur le même plan et ne permettent par conséquent aucune sorte de comparaison directe… /p. 24/ La séparation de deux mondes est insurmontable; l’être même et les étant, les raisons et les choses ne s’unissent jamais,… la simple existence ne possède jamais d’elle-même une signification idéale, un contenu significatif ou une valeur durable. La critique aristotélicienne voit un obstacle dans cette séparation du domaine de l’expérience et de celui du «sens» idéal… SI loin qu’on veille pousser l’opposition, elle ne conçoit comme opposition que s’il existe une médiation qui fasse passer d’un pôle à l’autre. C’est ainsi que pour Aristote le concept de mouvement (développement) devient la catégorie fondamentale et le principe général de l’explication du monde. Ce dernier n’que les gradations de la réalité. Plotin et le néoplatonisme, cherchent à faire la synthèse des thèmes fondamentaux de la pensé platonicienne, ne réalisent, d’un point de vue théorique systématique, qu’un mélange éclectique de deux. Le néoplatonisme est dominé par l’idée platonicienne de «transcendance», de l’opposition absolue de l’intelligible et sensible, qui est décrite par l’idée platonicienne et même en renchérissant quant à l’expression. Dans la mesure toutefois où il intègre le concept aristotélicien de mouvement, il n’en résout pas moins la tension dialectique qui était insurmontable dans le système platonicien. La catégorie platonicienne de transcendance et celle-ci aristotélicienne de mouvement engendrent ensemble le concept bâtard d’  «émanation»… De l’Encyclopédie Universalis.
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12 La renaissance carolingienne est une période de renouveau de la culture et des études en Occident sous les empereurs carolingiens, aux VIIIe et IXe siècles. Sous Charlemagne (768-814), Louis le Pieux (814-840) et Charles le Chauve (843-877) principalement, des progrès sensibles sont effectués dans le monde des écoles chrétiennes, tandis que la cour attire des lettrés influents, dont Alcuin, Eginhard, Raban Maur ou Jean Scot Érigène. La renaissance carolingienne, première période de renouveau culturel majeur au Moyen Âge à l'échelle de l'Occident, est une période d'importants progrès intellectuels, notamment grâce à la redécouverte de la langue latine, à la sauvegarde de nombreux auteurs classiques, et à la promotion des arts libéraux. L'expression «renaissance» en histoire médiévale, et en particulier de «renaissance carolingienne», dans les années 1830 vient de l'historien Jean-Jacques Ampère. Ce dernier va ainsi à l'encontre de la vision alors dominante du Moyen Âge (notamment avant l'an mille) comme période culturellement rétrograde, reprise par exemple par l'historien Jules Michelet. A l’époque d’Ernst Cassirer, à partir des années 1920, que le concept évoqué par Ampère trouve le succès qu'on lui connaît. L'historienne Erna Patzelt, professeur d'histoire à l'Université de Vienne, en est notamment l'artisan, et en amplifie l'usage en 1924 par le titre d'un de ses ouvrages Die Karolingische Renaissance. Les années 1920 voient d'ailleurs théorisées les autres périodes dites de renaissance au Moyen Âge, la renaissance ottonienne et la renaissance du XIIe siècle. De l’Encyclopédie Universalis
13 Le Pseudo-Denys l'Aréopagite est l’auteur de traités chrétiens de théologie mystique, en grec. Il est l'une des sources majeures de la spiritualité chrétienne authentique. C'était probablement un moine syrien qui a vécu vers 490. D'inspiration néo-platonicienne, il est influencé par les écrits de Proclos, auxquels il fait de larges emprunts ; il a aussi été influencé par l'école chrétienne d'Alexandrie (Origène, Clément d'Alexandrie) et par Grégoire de Nysse. Il fut longtemps identifié, à tort, avec saint Denys l'Aréopagite, premier évêque d’Athènes (Ier siècle). En Occident, Louis le Débonnaire (778-840) reçut de l'empereur byzantin Michel II (770-820) un exemplaire du texte grec, en 827. Il ne fallut que quelques années pour qu'il soit traduit en latin et qu'il connaisse un succès à travers tout l'occident, notamment par l'intermédiaire de Jean Scot Erigène (800/815-876) qui le traduisit à nouveau, aux alentours de 850, et le commenta dans son ouvrage De divisione naturae. Selon une autre version l'abbé Hilduin à Saint-Denis l'aurait traduit quelques dizaines d'années auparavant. Les écrits du Pseudo-Denys furent traduits également par Jean Sarrazin et sur cette traduction travaillèrent Albert le Grand (1200-1280) et Thomas d'Aquin (1225-1274). Dans la lignée de la théologie négative de Denys l’Aréopagite et de maître Eckhart, Nicolas de Cues, qui vécut durant le XVe siècle, est sans conteste le plus grand philosophe mystique de la fin du Moyen Âge. En cherchant à circonscrire l’impossibilité de connaître de Dieu, en tant que celui-ci dépasse tout discours, toute pensée, toute représentation, il fonde la doctrine de la « docte ignorance» qui constate l’incapacité de la raison à percer le mystère de la transcendance après avoir, précisément, épuisé toutes les voies de recherche et de réflexion rationnelles, Jean-Michel Counet, professeur de philosophie médiévale à l’Université de Louvain-la-Neuve, auteur de Mathématiques et Dialectique chez Nicolas de Cuse (Vrin), et Benoît Beyer de Ryke, chercheur au Fonds national de la recherche scientifique belge. Les vivants et les dieux: Nicolas de Cues: le Dieu inconnaissable et la connaissance mystique par Michel Cazenave chargée de réalisation: Isabelle Yhuel Dans la lignée de la théologie négative de Denys l’Aréopagite et de maître Eckhart
14 Dans l'esprit de la Renaissance, il multiplie les analogies et les correspondances aussi compliquées qu'inattendues, notamment entre macrocosme et microcosme, mais ne s'intéresse guère aux découvertes et aux progrès techniques de son temps. Utilisant l'arithmosophie pour constituer une échelle verticale de l'univers (l'ange, l'homme, l'animal, la plante, le minéral et la matière soumis à Dieu), Bovelles pense qu'il est composé d'un nombre indéfini d'individus qui est chacun à sa façon un miroir vivant du tout. Le macrocosme ne prend donc conscience de lui-même que dans les microcosmes en lesquels il se reflète. Au sein de cette harmonie préétablie, l'homme reflète l'univers en tant que dernier né de la création. Il est en quelque sorte l'âme du monde. À ce titre, Dieu a créé l'univers pour en faire la demeure de l'homme. Si sa mission dans le temps est de mesurer le « sublunaire », sa mission eschatologique est de permettre la réintégration du monde en Dieu par l'entremise de la résurrection des corps. Ernst Cassirer Individu et cosmos. Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance» p. 119)
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15 Bovelles construit le monde selon quatre degrés qui représentent en quelque sorte le chemin de l’«objet» au «sujet», de la simple «existence» à la «conscience de soi». Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance» p. 117)
15a Charles de Bovelles, latinisé en Carolus Bovillus, né en 1479 à Sancourt, mort à Ham après 1566, est un philosophe français, professeur au Collège du Cardinal-Lemoine, puis chanoine de Noyon, qui composa notamment une Géométrie en françoys (1511), premier ouvrage scientifique imprimé en langue française. On lui doit également de nombreux traités philosophiques, mathématiques, théologiques et mystiques, mais aussi philologiques. Charles de Bovelles est aujourd'hui considéré comme « peut-être le plus remarquable penseur français du XVe et du début du XVIe siècle » (Albert Rivaud).
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16 Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance» p. 125-126)
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17 Cassirer, Ernst Breslau, 1874 - Princeton, 1945 © Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia 2007
18 Jean Seidengart Ernst Cassirer: De Marbourg à New York – L'itinéraire philosophique Actes du colloque de Nanterre, 12-14 octobre 1988, édités sous la direction de Jean Seidengart – Publié avec le concours du Centre National des Lettres, du Centre National de la Recherche Scientifique et de l'Université Paris-X Nanterre Paru en: Mars 1990
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19 Résumé d’Ernst Cassirer l'édition "Minuit", Paris 1995 p.5
20La Philosophie des formes symboliques est une tentative pour fonder une philosophie de la culture - la culture non seulement entendue comme la pensée théorique et l'activité artistique, mais aussi comme la pratique humaine en général, ce qui inclut aussi bien l'usage de l'outil et les troubles du langage (tome I) que les cérémonies religieuses et l'organisation d'une cité (tome II) ou la pensée scientifique et ses catégories (tome III). Il s'agit pour Cassirer d'écarter à la fois la spéculation philosophique du XIXe siècle avec son discours historique sur l'absolu (même si Hegel et Schelling sont souvent présents dans le discours cassirérien), et la psychologie empirique qui rapporte l'ensemble des productions humaines à certains lois de la " nature humaine ". Dans un projet qui n'est pas sans rappeler Husserl, Cassirer entreprend de fonder un discours rigoureux sur les manifestations culturelles de l'homme (ce qu'il appelle une " phénoménologie de la culture") qui ne rapporterait pas celles-ci à " autre chose ", à un terme substantiel, une instance ultime et extérieure. Ernst Cassirer: La philosophie des formes symboliquesParu le: 01/10/1991 Editeur: Minuit ISBN: 2-7073-0188-4 P. 4
21 Kuhn H. Ernst Philosophie et culture d’Ernst Cassirer//Phil. N.Y., 1958 pp.549
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22 Résumé d’Ernst Cassirer l'édition "Minuit", Paris 1995 p.6
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23 Langer S. K., De Profundis // Revue internationale de philosophie. Bruxelles (Cassirer) N110, 1974 – fasc. 4, 28ème année, p 4
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24, 25, 26, 27 Le Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes, Massimo Ferrari - René Fréreux Dimensions : 235 x 145 x 25 - Poids : 765 grammes ISBN: 2-204-07486-1 - SODIS: 8271352 – EAN. Introduction. 9782204074865
28 Achevé dans l'urgence et publié au milieu de la Première Guerre mondiale, le présent ouvrage tranche pourtant radicalement avec l'abondante littérature de circonstance qui, en Allemagne comme en France, visait avant tout à conforter l'intransigeance des belligérants. En retraçant la lente émergence, à partir de la Renaissance et de la Réforme protestante, d'une problématique culturelle allemande irréductible, en dépit de la circulation incessante des idées, aux aspirations fondamentales des autres peuples européens, Ernst Cassirer ne se propose nullement de démontrer la supériorité spéculative de la culture germanique, mais cherche seulement à rendre compte de la cohérence interne d'une quête spirituelle enracinée dans une certaine conception de l'individualisme religieux.  C'est en effet la question de l'individu qui domine les débuts de la science en Allemagne; et c'est toujours elle qui oriente le dépassement de la métaphysique leibnizienne par l'interrogation esthétique puis historique, chez Baumgarten, Lessing, Herder et Winckelmann. Pensé avec Kant comme synthèse de la liberté et de la nécessité, le problème de l'individualité se trouve à la cour des poétiques de Goethe et de Schiller. On le rencontre encore dans la philosophie politique et la théorie de l'État, telles qu'elles se déploient de Leibniz à Hegel, en passant par Kant, Humboldt, Fichte et Schelling, Ernst Cassirer. Liberté et forme, Cerf, 2001, la librairie Compagnie 58, rue des Écoles 75005 Paris. Introduction
29 Traductions de l'allemand par Jean Carro, Martha Willmann-Carro et Joêl Gaubert. Les Éditions du CERF 29 boulevard La Tour Maubourg 75007 Paris, France. Tous droits réservés p. 7
30Les Trois essais sur le symbolique concernent le cœur même de la philosophie des formes symboliques fondée par Ernst Cassirer : la logique sémiologique selon laquelle l'esprit humain structure les différentes espèces de l'expérience qu'il fait à la fois du monde et de soi. La forme du concept dans la pensée mythique  (1922) fait du mythe (en même temps que du langage) la forme symbolique originaire de laquelle toutes les autres (la religion, l'art, la science...) découlent par voie d'autonomisation progressive, selon des lois d'ordre structural et génétique, que Le concept de forme symbolique dans l'édification des sciences de l'esprit  (1923) théorise de façon magistrale en présentant l'épure à la fois encyclopédique et architectonique du grand œuvre alors en chantier ( Philosophie des formes symboliques, 1923-1929), reposant sur la tridimensionnalité de la fonction symbolique: expressive, représentative et purement significative. Le dernier essai, De la logique du concept de symbole  (1938), s'attache à justifier la validité logique accordée par Cassirer au concept de symbole, dans le cadre d'une reprise fécondante de la logique fonctionnelle de la relation fondée dès Substance et fonction (1910) et constamment enrichie depuis, en une référence essentielle aux sciences de la nature et de l'esprit. Les pages finales présentent de manière saisissante l'idée directrice de la philosophie des formes symboliques comme visant à « poser les prolégomènes d'une future philosophie de la culture», entreprise que son inspiration criticiste constitue en une démarche systématique ouverte à l'infini. C'est donc bien à la conscience de soi et à la confiance en soi de la philosophie des formes symboliques, entendue dès la formation de son projet par Cassirer comme grammaire générale, ou encore caractéristique universelle, que ces trois essais nous confrontent de façon profondément unifiée, par-delà la diversité de leurs formes et des circonstances de leur écriture… La forme du concept dans la pensée mythique (1922). Traduction de l'allemand par Jean Carro † avec la collaboration de Joël Gaubert – Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre Oeuvres / Ernst Cassirer Tome 6 : Trois Essais Sur Le Symbolique ISBN : 2-204-05567-0 - SODIS : 8253954 - EAN :9782204055673
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31 Cf. Dial. De possest (op., p. 259): De la possibilité de l’être» 43. Voir également «De mathematica perfectione» (op., fol. 1120 sq. Ed. Wilpert, t. II, p. 660)
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32 33 Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4, Introduction.
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34 Platonische Renaissance in England und die Schule von Cambridge / Ernst Cassirer ; translated by James P. Pettegrove. Austin: University of Texas Press, 1953.
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34a Ralph Cudworth (1617 à Aller (Somerset) - 1688), philosophe anglais, est un membre de l'école des Platoniciens de Cambridge. Il est en particulier connu pour être l'auteur en langue anglaise des néologismes, qui seront repris par Locke (1792-1856) et traduit en français par conscience. Il fut d'abord recteur ou ministre d'une petite paroisse, devint en 1645 professeur d'hébreu à Cambridge, et en 1654 principal du collège du Christ dans la même université.
34b Henry More était un philosophe anglais de l'école des Platoniciens de Cambridge. Il est né le 12 octobre 1614 à Grantham et décédé le 1er septembre 1687 à Cambridge.
34c Jean Baptiste van Helmont, disciple de Paracelse, Jean Baptiste van Helmont (1579 – 1644) a été le fondateur de la chimie pneumatique, de la physiologie et de la médicine; est noté surtout pour ses idées sur la génération spontanée et par son expriment de cinq années sur un arbre.
35 Kant connaît le latin, à la fois énorme et superficiel ouvrage de Cudworth (The tue intelectual system of the universe, 1678) et le petit traité pénétrant de Henry More (Enrichidion metaphysicum, 1671). Cet ouvrage de More propose une manière originale de dépasser la métaphysique: l’être en tant qu’être n’est pas l’objet d’une connaissance métaphysique, mais d’une connaissance logique, en ce sens que les universaux ne sont pas les choses, mais des logoi, des êtres universellement formels (cap. 2, paragraphe 3). L’héritage du nominalisme anglais, dans le platonisme de Cambridge comme chez Barkeley, remplace la métaphysique traditionnelle de la substance par une déréalisation, très stimulante pour l’esprit, des objets du monde, une critique digne d’attention de l’ontologie naturelle. More s’attache à montrer que toutes les catégories métaphysiques, substance, accident, existence, perfection, etc. ne sont pas d’êtres métaphysiques, mais des être logiques. Michel Puech: Kant de la causalité. Imprimerie de la Manutention à Mayenne le 15 juin 1990 N226-90 p. 162.
36 Cassirer. E.: Jean Pico della Mirandola. A Studi nella Storia di RinascimentoIdee. A Studi in the History of Renaissance Ideas // III. N3. P. 319-346
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37 Nicolas de Cues et Conjecture sur les derniers jours, Oliviana [En ligne], 2 | 2006, mis en ligne le 16 juin 2006 Traduction de Pierre Jurieu
38 Cassirer. E.: Piazza di Ficino nella storia intellettualeFicino’s Place in intellectual History // Journal of the History of Ideas, New York, 1942. Vol. III. N2. P. 483-501
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39 Il parle de Platon et Plotin, de Porphyre, Proclus et Dénis l’Aréopagite de façon dont les hommes du même esprit… Cassirer. E.: Piazza di Ficino nella storia intellettuale. Ficino’s Place in intellectual History // Journal of the History of Ideas, New York, 1942. Vol. III. N2. P. 486
40 Paul O. Kristaller. The Phylosophy of Marsilio FicinoNew YorkColumbia University Press, 1943. P. 441
41 Originaly and Contuity of the Renaissance. Dana B. Durand, Hans Baron, Ernst Cassirer, Fransis R. Johnson, Paul O. Kristaller, Dean P. Lickwoord, Lynn Thorndike // Journal IV. Jan. 1943. P. 1-74.
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42 Reich Deutscher Nation, en latin Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicæ, également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire pour le différencier du Reich de Bismarck) était un regroupement politique des terres d'Europe occidentale et centrale au Moyen Âge dirigé par l'Empereur romain germanique. Il se voulait l'héritier de l'Empire d'Occident des Carolingiens qui avait disparu au Xe siècle, mais également du prestige et de l'antiquité de l'Empire romain avant lui. L'adjectif Saint n'apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine. C'est sous la dynastie des Ottoniens, au Xe siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne France orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157 et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184 pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Germanicæ) a été ajouté au XVe siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale ainsi que des parties de l'Europe du SudReich Deutscher Nation, en latin Sacrum Romanum Imperium Nationis Germanicæ, également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire pour le différencier du Reich de Bismarck) Consolidation de l'Empire romain germanique © Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia
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43 Cette position à l’égard du problème de la connaissance caractérise le Cusain comme le premier penseur moderne. Son premier pas consiste à s’interroger non sur Dieu mais sur la possibilité de connaître Dieu… Voir sur ce point ouvrage Das Erkennis problem in der Philosophie und Wissenschaft der neueren Zeit, 3ème éd., Berlin, 1992, t. I, pp. 21 sq., auquel je (Cassirer) renvoie pour ce qui suit. Les plus récentes et les plus pénétrantes recherches sur la doctrine cusanienne ont confirmé cette étroite relation entre théologie et théorie de la connaissance. «La clef de voûte du système philosophique de Nicolas de Cues, déclare E. Vansteenberghe, Le cardinal Nicolas de Cues, Paris, 1920, p. 279, et en cela il est bien moderne, est sa théorie de la connaissance. Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 «Nicolas de Cues et l’Italie» p. 17)
44 Leonardo Bruni était le secrétaire apostolique du pape Innocent VI puis de ses trois successeurs. Il se retire à Florence où il succède à Coluccio Salutati à la chancellerie après avoir fait partie de son cercle de lettrés qui comprenait, entre autres, Poggio Bracciolini et l'érudit Niccolò Niccoli, pour discuter des œuvres de Pétrarque et de Boccace. Il rédige l'histoire des Florentins (Histo iarium Florentinarum Libri XII), ce qui lui vaut la citoyenneté florentine et une exemption d'impôts à vie. Cette Histoire de Florence, en 12 livres, rédigée en latin et publiée en 1610, est le plus important de ces ouvrages. Il fut un des premiers à étudier la littérature grecque et il a contribué grandement à l'étude du latin et du grec, en impulsant la traduction d'Aristote, de Plutarque, de Démosthène, de Platon et d'Eschine. Son monument funéraire se trouve dans la nef de Santa Croce et c'est une œuvre en marbre de Bernardo Rossellino de 1444. Fiorentino, il Risorgimento filosofico nel Quattrocento, Naples, 1885, pp. 183 sq. et Leonardi Arenti de disputationum usu (1404), p. 25; cf. Georg Voigt, Die Wiederbelebung des klassischen Altertums, 2ème éd., t. II, p. 169, Ernst Cassirer Individu et cosmos Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4, Introduction p. 8)
45 Philelphe étudia à Padoue, puis remplit diverses missions : il fut secrétaire de l'ambassade de Venise à Constantinople, fut envoyé près de l'empereur Sigismond par Jean VIII Paléologue pour implorer son secours contre les Turcs (1424), recueillit en Grèce une riche moisson de manuscrits, qu'il rapporta en Italie, professa les langues anciennes a Venise, Florence, Sienne, Bologne, Milan. Il enseigna la philosophie à Rome, et mourut à Florence, laissant de nombreux écrits en prose et en vers (satires, fables, etc.), et plusieurs traductions latines d'ouvrages grecs (la Rhétorique d'Aristote et les opuscules de Xénophon, et quelques Vies de Plutarque). Philelphe fut l'ennemi des Médicis, et eut querelle avec plusieurs savants, notamment avec le Pogge. Son fils aîné, Marius Philelphe (né à Constantinople en 1426, † à Mantoue en 1480), fut employé à la cour de Constantinople, puis à celle de Provence sous René, professa les belles-lettres à Gênes et fut avocat à Turin. On a de lui de nombreux écrits, en latin et en italien, discours, lettres, commentaires, épigrammes, tragédies, poèmes divers, dont un sur la prise de Constantinople.
45b Politien est un auteur de grande qualité en langue vulgaire (la langue usuelle des auteurs de l'époque étant le latin), qu'il employa dans des compositions variées : chansons, ballades, montrant son attachement aux thèmes populaires. Il fut aussi le poète du mythe, de la vision, de la nature, de la jeunesse sereine, où s'insère douloureusement la mort (les Stances pour la joute et l'Orphée). Mais Politien a surtout laissé le souvenir d'un philologue exceptionnel, par sa compréhension des problèmes de tradition des textes et les choix d'édition qui sont les siens. On peut le considérer comme le fondateur de la philologie moderne, en raison de son sens critique aigu, soutenu par une profonde culture humaniste et la maîtrise parfaite du grec et du latin, qu'il appliqua à l'examen des textes. Politien fut également un compositeur de langue latine, particulièrement en vers. Il écrivit des élégies et les discours annuels d'introduction à ses cours des Praelectiones qui sont en vers. Il écrit divers commentaires à des textes antiques. L’umanismo nella filosofia dans l’ouvrage de Fiorentino cité ci-dessus, pp. 184 sq.
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46 L’averroïsme désigne l’ensemble des doctrines philosophiques qui se réclament d’Averroès (1126-1198), dans tout l’Occident chrétien, spécialement au Moyen Âge et à la Renaissance, et qui connut une grande réputation par ses commentaires d'Aristote. À cette époque, le système de ce philosophe n'est connu que par les écrits de son commentateur si enthousiaste qu’il disait que La doctrine d’Aristote est la souveraine vérité, et son intelligence la limite de l’intelligence humaine Il considérait l’âme dans chaque être humain comme une substance individuelle périssable, mais s’unissant à l’intelligence universelle dans l’acte de l’entendement.
47 Médecin et philosophe qui enseigna à Padoue et qu'on accusa d'avoir rapporté de Paris en Italie la «peste averroïste». Né près de Padoue, à Abano, Pierre (de Abano, Apono, ou Patavinus) passa plusieurs années à voyager : en Grèce d'abord et peut-être à Constantinople, où il aurait appris le grec; puis à Paris, où il fréquenta la faculté des arts, sans doute encore sensible aux thèses, mêmes condamnées, de Siéger de Brabant et de ses compagnons averroïstes, et où il rédigea, en 1300 environ, son principal ouvrage, intitulé Conciliator differentiarum philosophorum et praecipue medicorum. Pierre d'Abano serait allé ensuite jusqu'en Angleterre et en Écosse. On le retrouve en 1307 à Padoue, où il enseigne la médecine et la philosophie naturelle. Intéressé par l'astrologie et adoptant une attitude critique vis-à-vis des miracles, il est accusé de magie, d'hérésie et d'athéisme. Sauvé d'abord par quelques clients influents, il est finalement emprisonné et meurt peu après. On a fait de Pierre d'Abano le fondateur de l'averroïsme padouan, de cette école à laquelle Pétrarque allait s'en prendre dans la seconde moitié du XIVe siècle. En réalité, ce philosophe, plus sensible que d'autres - parce qu'il était médecin - à l'explication naturelle, se soucia d'abord de revendiquer, pour la science, des principes et une méthode propres. De l’Encyclopédie Universalis
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48 Dante Alighieri, la Divine Comédie, l'"Enfer", Le IV chant; traduction de Lamennais.
48a La Divine Comédie (Divina Commedia /diˈvina komˈmɛdja/, à l’origine Comedia /komeˈdia/), rédigée entre 1308 et 1321, est la plus célèbre œuvre de Dante Alighieri et considérée comme une des plus belles œuvres de la littérature mondiale. Elle est également considérée comme le premier grand texte en italien, et il est vrai que la langue dans laquelle elle est écrite a eu une influence considérable sur la langue italienne. Ce poème décrit la descente de Dante aux Enfers, puis le passage par le Purgatoire et enfin son accession au Paradis, pour terminer par son union à Dieu. Pour écrire son œuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant conflit qu'il a lui même vécu en Italie, opposant les Guelfes (Guelfi) et les Gibelins (Ghibellini) (1125-1300). Du point de vue littéraire, Dante fait référence explicite à l'Enéide et à l'Apocalypse de Paul, les deux textes antiques les plus connus de "voyage" de ce type. Vie nouvelle (traduction française de Delécluze) et Divine comédie (traduction de Brizeux). Paris 1843. Livre ancien, Introduction.
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49 Saint François d'Assise (29 avril 1182 – 3 octobre 1226), est un religieux catholique italien, fondateur de l'ordre des frères mineurs (o.f.m., couramment appelé ordre franciscain) caractérisé par la prière, la pauvreté, l'évangélisation et le respect de la Création. Il est canonisé en 1228 déjà par le pape Grégoire IX. Il est fêté le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Bien qu'il se présente lui-même comme illettré, François a laissé de nombreux écrits de genres variés. Certains d'entre eux nous sont parvenus comme autographes, c’est-à-dire les originaux écrits par François lui-même (BLéon, LLéon). D'autres sont des copies incluses dans des collections, tels que le prestigieux manuscrit 338 de la Bibliothèque communale d'Assise. D'autres, enfin, sont tirés d'écrits divers dans lesquels ils avaient été cités (par exemple la Règle de sainte Claire). Sa vie est racontée notamment par Thomas de Celano et par saint Bonaventure. Elle a également fait l'objet des Fioretti («petites fleurs»), recueil anonyme du XIVe siècle contant sur ton naïf et humoristique les miracles et petites histoires qui seraient advenus autour de François et de ses premiers disciples. Il y a 53 histoires. Dans un climat de poésie, les Fioretti ont le charme des fables. Elles sont aussi des leçons de sagesse. L'une des anecdotes les plus célèbres est la conversion d'un loup qui aurait terrorisé la population de la ville de Gubbio. Sa vie, enfin, a été peinte par Giotto dans l'église Santa Croce de Florence, et à Assise même dans la basilique supérieure par ses fresques de la vie de Saint François en 28 tableaux. De l’Encyclopédie Universalis.
50 Giovanni da Fidanza, né à Bagnorea (actuelle Bagnoregio, près de Viterbe, Italie) en 1217-1218 ou 1221, mort à Lyon dans la nuit du 14 et 15 juillet 1274, plus connu sous le nom de Bonaventure pris lors de son entrée dans les ordres. Théologien, docteur de l'Église (surnommé le Docteur séraphique), ministre général des franciscains, il est, à l'instar de son contemporain Thomas d'Aquin, l'un des piliers de la théologie chrétienne au Moyen Âge. Il fut canonisé en 1482 et reste connu par la postérité sous le nom de saint Bonaventure. Il est un théologien franciscain, qui tenta de restituer théologiquement et conceptuellement l'intuition de son maître saint François d'Assise, fondateur de son ordre. Ainsi, sa pensée est toute tendue vers l'union mystique de paix et d'amour avec Dieu. Il fut profondément influencé par saint Augustin, et dans une moindre mesure par Boèce, comme c'est visible dans le Breviloquium. Saint Bonaventure résume l'enseignement des Victorins, notamment dans son De Triplici Via (1259) également appelé Itinerarium mentis ad Deum, que l'on connait par au moins trois cent manuscrits, preuve de son succès. Quittant la méditation, sensible ou intellectuelle, le saint montre à l'étape suivante la contemplation infuse ou excessus mentis, aussi appelée extase des ténèbres, ou mort mystique, ou même simplement contemplation mystique. De l'Encyclopédie Universalis
51 Pierre de Jean Olivi (en latin Petrus Joannis Olivi) (né v. 1248 à Sérignan, Hérault - mort le 14 mars 1298, à Narbonne) était un religieux franciscain et un théologien français du Moyen Âge qui a exercé une influence considérable sur les Franciscains du Languedoc et sur les Béguins qui les entouraient. C'est l’une des figures les plus marquantes, tant de l’histoire intellectuelle occidentale que de l’histoire religieuse du Languedoc dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. De l'Encyclopédie Universalis
52 Roger Bacon (1214 - 1294), surnommé Doctor mirabilis (« Docteur admirable ») en raison de sa science prodigieuse, philosophe, savant et alchimiste anglais, considéré comme l'un des pères de la méthode scientifique. Pour lui, «aucun discours ne peut donner la certitude, tout repose sur l'expérience», expérience scientifique ou religieuse. «Ce moine, méconnu et horriblement persécuté pendant sa vie, est la plus grande figure scientifique du Moyen Âge. C’est le génie le plus vaste et le plus complet qui, dans cette longue période, se soit produit en Europe.» Louis Figuier, Vies et savants illustres. En philosophie, il est classé, depuis Étienne Gilson, dans l'école appelée "augustinisme avicennisant", comme Guillaume d'Auvergne, cette école fait de l'intellect agent séparé (dont parlent Aristote et Avicenne) le Dieu illuminateur (dont parle Augustin), donc le Verbe divin, deuxième personne de la Trinité. Il croit que la philosophie est le résultat d'une influence de l'illumination divine dans notre esprit (per influentiam divinae illuminationis). Roger Bacon admet trois voies de connaissance : 1. L'autorité, 2. Le raisonnement et 3. L'expérience. De l'Encyclopédie Universalis
53 Ferdinand de Bulhoes dit Antoine de Padoue (Antoine de Lisbonne au Portugal) surnommé aussi « le Thaumaturge » (1195 - 13 juin 1231) est un docteur de l'Église, saint de l'Église catholique romaine d'origine portugaise ayant vécu en Italie (fête le 13 juin). Il fut canonisé dès le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal, dont les explorateurs le firent connaître au monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers (voir sa fiche pour le reste). Egalement vénéré en Italie, son culte (dulie) a été propagé par l'immigration italienne en France après la première guerre mondiale. De l'Encyclopédie Universalis
54 Fragment du dernier poème légendaire de Guillaume IX duc d’Aquitaine (1071-1127), le premier poète qui a commencé à écrire en accitain. De l'Encyclopédie Universalis
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55 Dernier quatrain du poème d’Horace XXXII — (AD LYRAM)
Paris : Cerf, 1991. (Sagesses chrétiennes) ISBN 2-204-04221-8
55a Horace (en latin Quintus Horatius Flaccus) est un poète latin né à Venouse dans le sud de l'Italie, le 8 décembre 65 av. J.-C. et mort à Tivoli le 27 novembre 8 av. J.-C.. En 17 av. J.-C., sa réputation littéraire est bien établie et c’est à lui que revient l’honneur de composer le Chant séculaire (Carmen Saeculare) qu’interprètent solennellement, à l’occasion des Jeux séculaires, des chœurs mixtes d’enfants choisis parmi l’élite de la noblesse romaine. Il meurt en 8 avant J.C., quelques mois seulement après Mécène qui, sur son lit de mort, l'aurait encore recommandé à Auguste. En dépit de sa grande difficulté, l'œuvre d'Horace a eu une influence non négligeable sur la littérature latine ; il est admiré, cité et repris par de nombreux auteurs, dont Jérôme, Sidoine Apollinaire ou Prudence, parfois au prix de malentendus ou de contresens, comme en témoigne par exemple le détournement de la fameuse devise Carpe diem, ou de la non moins célèbre formule Aurea mediocritas («juste milieu précieux comme l'or»), tirées respectivement des Odes, I, 11 et II, 10.
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56 Nicolas de Cusa, De la docte ignorance, Paris, éd. de la Maisnie, P.U.F., 1930.
57 Nicolas de Cusa, Trois traités sur la docte ignorance et la coïncidence des opposés; tr. Francis Bertin.
58 Paix de la foi; intr. de Jacques Doyon et Joseph Tchao, tr. Roland Galibois et Maurice de Gandillac. Sherbrooke; Paris : J. Vrin 1977. (Publications du Centre d'études de la Renaissance de l'Université de Sherbrooke; 4). ISBN 2-7116-9247-7;
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59 Burckhardt J. Kultur der Renaissance… 8. Aufl., I, 141. Culture de la Renaissance en Italie. Jacob Burckhardt, né le 25 mai 1818 à Bâle et mort le 8 août 1897 dans la même ville est un historien, historien de l'art, philosophe de l'histoire et de la culture et historiographe suisse. Il est considéré comme un spécialiste de la Renaissance, étant l'auteur de La Civilisation de la Renaissance en Italie, un ouvrage publié en 1860 qui fait autorité. Sigfried Giedion analyse ainsi l'esprit et la méthodologie de Burkhardt: …le grand découvreur de la Renaissance, il a le premier montré qu'une période doit être traitée dans son intégralité, en tenant compte non seulement de la peinture, de la sculpture et de l'architecture, mais aussi des institutions sociales et de la vie quotidienne.
60 Henry Thode, de son vrai nom Heinrich Thode, né le 13 janvier 1857 à Dresde, mort le 19 novembre 1920 à Copenhague était un historien de l'art, spécialiste de la Renaissance italienne et de Michel-Ange. De l'Encyclopédie Universalis
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61 Giordano Bruno (janvier 1548, Nola — 17 février 1600, Rome), est un moine dominicain, philosophe et théologien italien. Sur la base des travaux de Nicolas Copernic et Nicolas de Cues, il montre, de manière philosophique, la pertinence d'un univers infini, peuplé d'une quantité innombrable de mondes identiques au nôtre. Accusé d'hérésie par l'Inquisition, notamment pour ses écrits jugés blasphématoires et son intérêt pour la magie, il est condamné à être brûlé vif au terme de huit années de procès. De l'Encyclopédie Universalis
62 Nicolas Copernic, né le 19 février 1473 à Toruń en Pologne et mort le 24 mai 1543 à Frombork en Pologne, était un chanoine, médecin et astronome polonais. Il est l'auteur célèbre de la théorie selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l'Univers (héliocentrisme) et la Terre - que l'on croyait auparavant centrale - tourne autour de lui. Les conséquences de cette théorie - dans le changement profond des points de vue scientifique, philosophique et social qu'elle imposa - sont parfois baptisées révolution copernicienne. De l'Encyclopédie Universalis
63 Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da VinciLoudspeaker.svg écouter, dit Leonardo da Vinci), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2 mai 1519, est un peintre florentin et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain. De l'Encyclopédie Universalis
64 Johannes Kepler (ou Keppler), né le 27 décembre 1571 à Weil der Stadt dans le Bade-Wurtemberg et mort le 15 novembre 1630 à Ratisbonne en Bavière, est un astronome célèbre pour avoir étudié l’hypothèse héliocentrique (la Terre tourne autour du Soleil) de Nicolas Copernic, et surtout pour avoir découvert que les planètes ne tournent pas en cercle parfait autour du Soleil mais en suivant des ellipses. De l'Encyclopédie Universalis
65 Galilée, en italien : Galileo Galilei (né à Pise le 15 février 1564 et mort à Ancêtre près de Florence, le 8 janvier 1642 (à 77 ans)) est un physicien et astronome italien du XVIIe siècle, célèbre pour avoir jeté les fondements des sciences mécaniques ainsi que pour sa défense opiniâtre de la conception copernicienne de l'univers. De l'Encyclopédie Universalis
66 Chanoine Benoit Pacaud et A. Tremesaygues, Critique de la raison pure, trad. avec annotation en allemand/français, nouvelle édition, PUF, 1944. La Critique de la Raison pure (Kritik der reinen Vernunft) est une œuvre de Kant publiée en 1781 et en 1787 (seconde édition remaniée). Elle est considérée comme son œuvre majeure. Cette œuvre est aussi la plus lue, commentée, étudiée et influente des œuvres de Kant.
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67 Nicolas de Cusa, De la docte ignorance, Paris, éd. de la Maisnie, P.U.F., 1930. La 2ème Partie. § 4 - COMMENT L'UNIVERS MAXIMUM RESTREINT N'EST QU'UNE REPRODUCTION DE L'ABSOLU
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68 Nicolas de Cusa, De la docte ignorance, Paris, éd. de la Maisnie, P.U.F., 1930. La 2ème Partie. § l - COROLLAIRES PRÉLIMINAIRES A L'ÉTABLISSEMENT DE L'UNITÉ INFINIE UNIVERSELLE
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69 Jean Lassègue: Le parcours de Cassirer: de l'épistémologie néo-kantienne à une théorie sémiotique de la culture tome 1, Introduction.
70 Ernst CASSIRER La philosophie des formes symboliques, Tome I, Intro. Chap. IV
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71 Le Pseudo-Denys l'Aréopagite est l’auteur de traités chrétiens de théologie mystique, en grec. Il est l'une des sources majeures de la spiritualité chrétienne authentique. C'était probablement un moine syrien qui a vécu vers 490. D'inspiration néo-platonicienne, il est influencé par les écrits de Proclos, auxquels il fait de larges emprunts; il a aussi été influencé par l'école chrétienne d'Alexandrie (Origène, Clément d'Alexandrie) et par Grégoire de Nysse. Il fut longtemps identifié, à tort, avec saint Denys l'Aréopagite, premier évêque d’Athènes (Ier siècle). Il nous reste, sous son nom, un certain nombre d'écrits (CPG 6600-6635), traduits en français par Maurice de Gandillac en 1943: Les Noms divins, «La Théologie mystique, La Hiérarchie céleste, La Hiérarchie ecclésiastique et les lettres. Ces dernières sont quatre lettres à Gaïos, une à Dorothée, une à Sosipater, une à Polycarpe, une à Démophile, une à Tite, une à l'apôtre Jean. Le paradoxe de ses écrits, qui devinrent une référence dans la théologie médiévale tant en occident qu'à Byzance, c'est leur date tardive d'apparition. La première citation des traités date de 533 lorsque Sevère, patriarche monophysite d'Antioche de 512 à 518, s'oppose à la tendance orthodoxe, en se référant à ces écrits. Les orthodoxes les considèrent alors comme apocryphes. Cependant, les objections concernant ces écrits disparaissent et ils finissent par être reçus de manière incontestée. En orient, saint Maxime le Confesseur (décédé en 662) qui s'y réfère régulièrement dans sa Mystagogie en a commenté un certain nombre. De même, les écrits du Pseudo-Denys furent utilisés par st Jean Damascène, st André de Crète... En Occident, Louis le Débonnaire (778-840) reçut de l'empereur byzantin Michel II (770-820) un exemplaire du texte grec, en 827. Il ne fallut que quelques années pour qu'il soit traduit en latin et qu'il connaisse un succès à travers tout l'occident, notamment par l'intermédiaire de Jean Scot Erigène (800, 815-876) qui le traduisit à nouveau, aux alentours de 850, et le commenta dans son ouvrage De divisione naturae. Selon une autre version l'abbé Hilduin à Saint-Denis l'aurait traduit quelques dizaines d'années auparavant. Les écrits du Pseudo-Denys furent traduits également par Jean Sarrazin et sur cette traduction travaillèrent Albert le Grand (1200-1280) et Thomas d'Aquin (1225-1274). De l'Encyclopédie Universalis
72 Jean Scot Erigène, (Iohannes Scottus) est un moine irlandais du IXe siècle né entre les années 800 et 815. Il meurt en 876 sur le continent, comme nombre de moines celtes venus d'Irlande, «l'île des saints et des savants» et du christianisme celtique. De Scot (Jean), dit Érigène, philosophe et théologien du IXe siècle, il est impossible de fixer davantage les éléments relatifs à ses origines, sa jeunesse et la fin de sa vie. On cumule sur le continent ses surnoms Scotus et l'Érigène ou, en latin, Eriugena. La dénomination Jean Scot Erigène dissimule une redondance toponymique. Jean Scot est aujourd'hui réclamé par des lectures superficielles qui voient en lui un libre penseur, selon un anachronisme sans valeur autre qu'historique pour notre époque. Quelques exemples de ces mythologies modernes. En 851, Jean Scot Érigène écrit dans De la prédestination: Dieu ne prévoit ni peines, ni péchés : ce sont des fictions. L'enfer n'existe pas, ou alors il se nomme le remords. Là encore, où sont les références de ces citations purement fantaisistes? C'est à Jean Scot Erigène qu'on (qui?) attribue en général les idées directrices du mouvement du Libre-Esprit (XIIIe siècle) - (XIVe siècle). Mouvement férocement pourchassé par l'Inquisition et dont la première condamnation papale remonte à 1204. De l'Encyclopédie Universalis
73 Albrecht von Bollstädt connu sous l'appellation saint Albert le Grand, était dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste et alchimiste germanique. Il fut professeur de renom au XIIIe siècle et notamment le maître de Thomas d'Aquin. Il est surtout connu pour avoir laissé une œuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il a également permis l'entrée des textes d'Aristote en Occident et a laissé une somme de théologie qui a servi de modèle à la Somme théologique de Thomas d'Aquin. De l'Encyclopédie Universalis
74 Thomas d'Aquin (né vers 1225 à Aquin, près de Naples, en Italie du Sud, mort le 7 mars 1274 à l'abbaye de Fossanova près de Priverno dans le Latium) et enterré à Toulouse, est un théologien et un philosophe italien, membre de l'ordre dominicain. Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique, auteur d'une Somme de théologie. Dans la continuité du propos théologique de l'Église catholique, Thomas d'Aquin a proposé, au XIIIe siècle, un essai de synthèse de la raison et de la foi, notamment en tentant de concilier la philosophie réaliste d'Aristote et la pensée chrétienne. Il distingue les vérités accessibles à la seule raison, de celles de la foi, définie comme une adhésion inconditionnelle à la Parole de Dieu. Dans son sillage la philosophie sera qualifiée de servante de la théologie (philosophia ancilla theologiae), et les deux disciplines collaborent en vue d'une même fin, qui est la béatitude. De l'Encyclopédie Universalis
75 Maître Eckhart (né Eckhart von Hochheim en 1260 - 1327) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il étudia la théologie à Erfurt, puis Cologne et Paris. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg. L'enseignement spirituel de Maître Eckhart est centré sur une invitation au détachement considéré comme moyen (et non terme) nécessaire de l'union à Dieu, et à la réception de Dieu dans le cœur du disciple, fruit de la «divinisation» reçue de et par l'union à Dieu. Ce détachement est ontologique, à la fois suppression ou annihilation de ce que nous ne sommes pas (Entbildung dans les écrits en moyen-haut allemand) et constitution d'un dépassement métaphysique de soi (Ueberbildung): donc un renoncement à tout ce qui rend l'être crée indisponible à l'action de la Grâce; le dernier degré de ce détachement consistant même à s'affranchir de l'effort pour se rapprocher de Dieu. Il s'agit en effet moins de se décharger du poids de réalités contingentes extérieures que de cultiver et entretenir une intériorité conçue comme fragment de l'union à ce monde, autrement que le Christ, qui en sa chair humaine fut attaché au monde, mais par sa génération au moyen de l'Immaculée Conception, exempt de toute corruption. Ainsi disposé, l'esprit libre, le cœur humble, toute attente ou aspiration personnelle éteinte, l'intériorité insensible à toute turpitude, Dieu ne peut faire autrement que de s'y loger, comblant cette vacuité par la félicité ; «l'homme devenant par Grâce ce que Dieu est en nature.» (Maxime le Confesseur). C'est ce que l'on appelle la divinisation, ou en grec lathéosis, thème mal connu, jugé parfois hétérodoxe, alors que remontant, outre Maxime le Confesseur, à Augustin, et se prolongeant en de très grands spirituels tels que Nicolas de Cues. Cet apparent empiètement sur la puissance divine et la suspension du mouvement spontané de la piété ont été les prétextes principaux des accusations d'hérésie, confortées par des énoncés dégagés de leur contexte de prédication, le tout amplifié par le goût de formules paradoxales. De l'Encyclopédie Universalis
76 Vardessèn, poète juif baptisé en Syrie au IV ou au V siècles après J. Cr.
77 Virgile, en latin Publius Vergilius Maro (né vers le 15 octobre 70 av. J.-C. à Andes, dans l'actuelle Lombardie et mort le 27 septembre 19 av. J.-C.) est un poète et écrivain latin du Ier siècle av. J.-C.. La gloire de Virgile repose fermement sur ces trois piliers que sont les Bucoliques, les Géorgiques et l’Enéide. Dans l'Antiquité, on lui attribuait également un certain nombre d'autres poèmes, que Scaliger, dans son édition de 1573, réunit sous le titre d'Appendix Vergiliana. De l'Encyclopédie Universalis
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78 Les Bucoliques, IV. Celles-ci sont un recueil du poète latin Virgile, paru en -39. Elles sont composées de dix pièces rédigées en hexamètres dactyliques. Virgile est le premier auteur latin à adopter cette forme poétique : il s’inspire d’un auteur grec du IIIe siècle av. J.-C., Théocrite. Virgile les composa entre -42 et -39. Ces églogues sont des courts dialogues entre bergers, sur le modèle de la poésie pastorale grecque, quoiqu'à ces imitations soient mêlées quelques allusions aux évènements politiques contemporains : ainsi, dans la quatrième églogue, le poète compare le règne d'Auguste à un nouvel Âge d'or, glorifiant l'empereur dont le ministre, Mécène, le soutient. Échec, Paris 1953.
79 En réalité, il semble bien que le concept de «docta ignorantia», ainsi que la doctrine de la coïncidence des opposés qui repose sur lui, ne fasse que renouveler des idées qui appartiennent aux fonds constant de la mystique médiévale. Le Cusain nous renvoie souvent aux sources de cette mystique, en particulier aux œuvres d’Eckhart et du Pseudo-Denys. Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues». P. 14)
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80 Le monde se divise en monde inférieur et en monde supérieur, en monde sensible et intelligible, qui non seulement s’opposent l’un à l’autre, mais sont tels que leu essence même consiste dans leur négation réciproque, dans leur opposition polaire. D’un pôle à l’autre, du super-être et du super-un, du règne de la forme absolue jusqu’à la matière en tant qu’absolument informe, il existe une voie continue de médiation. L’infini, par cette voie, passe dans le fini; par elle, le fini revient à l’infini. Toute l’économie de la Rédemption s’y trouve impliquée: Dieu se fait homme comme l’homme devient Dieu. Toutefois, il reste toujours un intervalle, un intermédiaire qui s’interpose et qu’il n’est pas question de sauter, qu’il faut parcourir pas à pas selon un enchaînement rigoureusement réglé. De l’échelle qui conduit du céleste au terrestre, de l’au-delà à ici-bas, les ouvrages de Denys nous donne une description systématique… Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues» pp. 15-16)
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81 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues» p.16)
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82 Une chanson de geste est un récit versifié (un long poème) en décasyllabes ou, plus tardivement, en alexandrins, assonancés regroupés en laisses, (longues strophes de taille variable) relatant des épopées légendaires héroïques mettant en scène les exploits guerriers de rois ou de chevaliers, remontant aux siècles antérieurs. Le geste, du latin gesta, est ici à comprendre comme «action d'éclat accomplie». Ce type de récit apparaît à l'aube de la littérature française, vers la fin du XIe siècle (elles sont chantées entre 1050 et 1150). Les dernières ont été produites au cours du XVe siècle. Les chansons de geste sont caractéristiques de la littérature médiévale et prennent la suite des grandes épopées de l'Antiquité. Elles sont rédigées en ancien français et en ancien occitan. Elles diffèrent d'un autre grand genre littéraire médiéval : la poésie lyrique, dont la langue cette fois-ci est uniquement l'occitan. Souvent anonyme, son auteur est un troubadour appelé aussi trouvère qui la destinait à être chantée et accompagnée musicalement, devant un public large, populaire ou noble. RYCHNER, Jean, la Chanson de geste. Essai sur l'art épique des jongleurs, Droz, 1955, p. 7.
83 Sergueï Avérintsev, Poétique de la littérature avancée de Byzance, Moscou, Coda
1997, pp. 135
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84 Les Dionysiaques (en grec ancien Διονυσιακά / Dionysiaká) de l’Égyptien Nonnos de Panopolis sont un poème en hexamètres dactyliques, composé probablement entre 450 et 470, faisant l'éloge du dieu Dionysos. Les Dionysiaques comprennent deux fois 24 chants, allusion évidente à Homère puisque l'Iliade et l'Odyssée comportent 24 chants depuis l’époque hellénistique. La composition du poème suit les règles édictées par le rhéteur Ménandre de Laodicée (fin du IIIe siècle) pour l’éloge d’un souverain: Les chants I à IV: évocation de la patrie de Dionysos et de ses ancêtres (légende de Cadmos). Le chant V: légende de Zagreus, le premier Dionysos mystique, dont Bacchus est la réincarnation (légende égyptienne inspirée par le mythe d’Osiris); Les chants VI à VIII : naissance de Dionysos; Les chants IX à XII : enfance du dieu; Les chants XIII à XL : guerre des Indes; Les chants XLI à XLVIII : retour du dieu, union avec Aura d’où nait Lacchos, le troisième Dionysos. NONNOS DE PANOPOLIS, 19 tomes sous la direction de Fr. Vian. Texte établi et traduit par P. Chuvin. 2e tirage, Introduction.
85 Nonnos de Panopolis (en grec ancien Νόννος / Nónnos, dérivé de νέννος / nénnos «l'oncle»), poète grec né à Panopolis, en Égypte, au Ve siècle de l'ère chrétienne. Il fait partie d'une vague d'auteurs égyptiens amateurs de poésie grecque, comme Tryphiodore, Musée ou Palladas. Il est l'auteur des Dionysiaques (Διονυσιακά / Dionusiaká), un recueil épique en deux groupes de 24 chants sur les légendes liées à Dionysos, probablement composé entre 450 et 470. Chaque chant débute par une invocation à la Muse et un prélude. L'ensemble est composé selon les lois de la rhétorique et entend rivaliser avec les textes homériques. Un manuscrit de ce texte, inédit alors, a été découvert au XVIesiècle à Tarente par Sambucus et publié peu de temps après par Christophe Plantin. Il se convertit au christianisme et rédige ensuite une paraphrase de l'Évangile selon Jean en hexamètres dactyliques. Mythologie et Géographie Dionysiaques - Recherches Sur L'œuvre De Nonnos De Panopolis, Chuvin, Pierre Adosa – 1992.
86 Guillaume IX d'Aquitaine, Las Cansos del Coms de Peitieus (Les chansons du Comte de Poitiers), Brice Duisit, vièle à archet et chant. Alpha 505, 2003, 8. Farai un vers de dreyt nien.
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87 Guillaume IX de Poitiers (Guilhem IX de Peitieus), né le 22 octobre 1071, mort le 10 février 1126, surnommé depuis le XIXe siècle le Troubadour, comte de Poitiers sous le nom de Guillaume VII et duc d'Aquitaine et de Gascogne de 1086 à sa mort. Il est également le premier poète connu en occitan. La forme limousine de son prénom est Guilhem. Il succède à son père Guillaume VIII à l'âge de 5 ans, ce qui lui vaut le surnom de Guillaume le Jeune au début de son règne. De l'Encyclopédie Universalis
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88 Ernst Cassirer, La théorie de la relativité d'Einstein, Cerf, Paris, 2000: 128-129
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89 Alexis Philonenko, L'École de Marbourg: Cohen, Natorp, Cassirer, Editions Vrin, Paris: 1989. P. 3
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90 Triompho quarto, Messer Francesco Petrarca, nel quale si vede la famaEn 1341, il est couronné poète des poètes au Capitole, à Rome.
91 Francesco Petrarca, en français Pétrarque (Arezzo, 20 juillet 1304 - Arquà, 19 juillet 1374) est un érudit, un poète et un humaniste italien. Avec Dante Alighieri et Boccaccio, il compte parmi les grands pontes de la littérature italienne. Plus que Dante avec Béatrice, Pétrarque est passé à la postérité pour la perfection de sa poésie qui rime son amour pour Laure. Pour beaucoup, l'ensemble de sa gloire, l'essentiel de sa renommée, la portée de son influence, tant stylistique que linguistique, tiennent uniquement à un volume, son immortel Canzoniere, dans lequel il rénova la manière des écrivains du «dolce stil nuovo». C'est dans cette œuvre majeure qu'il « se présente comme une sorte de Janus regardant à la fois vers le passé et l'avenir, l'antiquité et la chrétienté, la frivolité et le recueillement, le lyrisme et l'érudition, l'intérieur et l'extérieur» De l'Encyclopédie Universalis.
92 Cf. Dial. De posset (op., p. 259): De toute les œuvres de Dieu, il n’est de connaissance précise qu’en lui qui en est l’auteur ou, si nous en avons quelque idée, nous la tirons du symbole (ex aenigmate) et du miroir bien connu des mathématiques. (…) Tout bien considéré, donc, nous n’avons rien de certain dans notre science que notre mathématique et c’est elle qui est notre symbole pour aller à la chasse des œuvres de Dieu. Voir également De mathematica pefectione (op., fol. 1200 sq. Ed. Wilpert, t. II, p. 660)
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93 Quelle que soit l'incertitude qui règne sur l'évolution de la pensée d'Aristote, on a tout lieu de croire qu'élève dans l'école platonicienne il a d'abord eu le souci de préciser les raisons philosophiques de sa rupture avec elle. Reprenant un mot de Platon au sujet d'Homère, il déclare solennellement, au début de l'Éthique à Nicomaque, que, si l'amitié et la vérité lui sont chères l'une et l'autre, il doit néanmoins préférer la seconde à la première (I, 1096 a 11-17). Aristote critique la théorie platonicienne des Idées aux livres A, M et N de la Métaphysique : dans le premier de ces textes, il parle des platoniciens à la première personne du pluriel, preuve qu'il se considérait encore comme un des leurs au moment où il l'écrivit. De fait, la critique de la théorie des Idées était déjà devenue un thème classique de discussion à l'intérieur de l'Académie : le premier témoignage littéraire de cette mise en question, qui devait donner lieu bientôt à des séries d'arguments pour et contre de plus en plus stéréotypés, nous est fourni par Platon lui-même, dans la première partie du Parménide. Aristote avait contribué activement à ce débat dans un traité très technique, le De Ideis, malheureusement perdu, mais dont Alexandre d'Aphrodise nous a conservé de larges fragments dans son commentaire de Métaphysique, A, 9, qui n'en est que le résumé. Pierre Aubenque, Art. Aristote, E. Universalis
93a Aristote (en grec ancien Ἀριστοτέλης / Aristotélês) est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d’où le surnom de «Stagirite», Σταγειρίτης), en -384, et mort à Chalcis, en Eubée, en -322. Sa conception de l'être comme « substance » (ou ontologie) et de la métaphysique comme «science de l'être en tant qu'être» influença l'ensemble de la tradition philosophique occidentale, d'Alexandre d'Aphrodisie à Martin Heidegger en passant par Thomas d'Aquin, et orientale, d'Averroès et Maïmonide à Cordoue jusqu'au persan Avicenne.
94 Seidengart, J., Théorie de la connaissance et épistémologie de la physique selon Cassirer in Jean Seidengart (ed.), Ernst Cassirer. De Marbourg à New-York: L'itinéraire philosophique. Actes du colloque de Nanterre (Passages). Paris: Les Éditions du Cerf, 1990, pp. 159-176.
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95 La théorie de la relativité d'Einstein - éléments pour une théorie de la connaissance est paru en 1921 à Berlin. Cassirer rédige cet ouvrage après avoir publié des études sur Hölderlin, Kant, Goethe, et Kleist entre 1917 et 1919, et après avoir achevé le troisième volume du Problème de la connaissance dans la philosophie et la science des temps modernes en 1920. Ce philosophe suit donc une trajectoire qui va des 'humanités' à la science et, dans cet ouvrage écrit quinze ans après les premières publications d'Einstein sur la relativité, il nous donne une interprétation de la théorie de la relativité qui se pose en défense de son école de pensée, le néokantisme. Ce livre peut être divisé en deux grandes parties: la première partie (chap. 1 à 3) examine la théorie de la relativité, produit de l'activité scientifique, d'un point de vue philosophique; la seconde partie (chap. 4 à 6) traite des concepts spécifiques de la théorie de la relativité (espace, temps, matière, éther, etc.) et permet de renforcer les thèses développées dans la première partie. Enfin, le dernier chapitre est une conclusion qui porte sur la question de la définition de ce que l'on peut appeler 'réalité'. Dans son avant-propos, Cassirer explique son dessein : «Cet ouvrage aurait atteint son but s'il parvenait à ouvrir la voie à une compréhension mutuelle entre les philosophes et les physiciens sur des questions au sujet desquelles leurs jugements demeurent encore profondément divergents. » Son ambition est donc de bâtir un pont entre deux rivages: celui de la philosophie et celui de la science moderne. Nous examinerons ce livre à la lumière de cette question: l'auteur parvient-il à montrer la pertinence de sa théorie sur la connaissance en servant de la théorie scientifique d'Einstein? Et si tel est le cas, peut-on dire que la lecture de la théorie de la relativité que nous propose l'auteur permet effectivement de rapprocher scientifiques et philosophes? 1. Le néokantisme, 2. Relations entre connaissance et expérience, 3. La relativité de la connaissance et le concept de vérité, 4. Les concepts de la physique, 5. Espace et temps, 6. Euclidianité et vision transcendantale. Ernst Cassirer: La théorie de la relativité d’Einstein - Eléments pour une théorie de la connaissance, 2000 Oboulo.com SARL, Introduction.
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96 Sergueï Avérintsev, Poétique de la littérature avancée de Byzance, Moscou, Coda 1997, pp. 114-135
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97 Laurentius Valla, nom latinisé de Lorenzo della Vale, connu dans les lettres françaises sous le nom de Laurent Valla. (Rome, 1407–1457), humaniste, philosophe et polémiste italien. De l'Encyclopédie Universalis, Ernst Cassirer et autres, La Renaissance, philosophie de l'homme, éd. Man (1948).
98 Gian Francesco Poggio Bracciolini ou Poggio Bracciolini dit en français Le Pogge (Terranuova, 11 février 1380 - Florence, 30 octobre 1459) est un érudit, un écrivain, un philosophe, un humaniste et un homme politique italien de la Renaissance, qui a été chancelier de la République de Florence de 1453 à 1458. Il a fait partie du cercle de lettrés d'un précédent chancelier de la république de Florence, Coluccio Salutati, avec Leonardo Bruni et Niccolò Niccoli qui se réunissaient pour discuter des œuvres de Pétrarque et de Boccace. De l'Encyclopédie Universalis
99 Pierre Bayle, né à Carla-le-Comte le 18 novembre 1647 et mort à Rotterdam le 28 décembre 1706, est un philosophe et écrivain français. De l'Encyclopédie Universalis
100 René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine (localité rebaptisée Descartes par la suite) et mort à Stockholm dans le palais royal de Suède le 11 février 1650, est un mathématicien, physicien et philosophe français. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne (voir cartésianisme), se faisant le théoricien du Cogito et du dualisme du corps et de l'esprit. En physique, il est considéré comme le fondateur du mécanisme, et en mathématiques, de la géométrie analytique. Toutefois, certaines de ses théories, trop marquées par l'esprit du temps, ont été contestées (théorie de l'animal-machine) ou abandonnées (théorie des tourbillons ou des esprits-animaux). Sa pensée a été rapprochée de la peinture de Nicolas Poussin. Sa méthode philosophique et scientifique, exposée à partir de 1628 dans les Règles pour la direction de l'espritDescartes, Corneille, Christine de Suède, Ernst Cassier trad. Madeleine Francés et Paul Schrecker, Paris, Vrin, 1997, Introduction.
101 Emmanuel Kant (Immanuel en allemand) est un philosophe allemand, fondateur de l’«idéalisme transcendantal». Né le 22 avril 1724 à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, il y est mort le 12 février 1804. L'un des grands penseurs des Lumières, Kant continue à exercer, aujourd'hui encore, une influence considérable, tant dans la philosophie analytique, plutôt anglo-saxonne, que dans la philosophie continentale. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentesHegel s’autorisera un jour du criticisme de Kant pour affirmer l’identité des contradictoires. Ainsi Nicolas de Cues, fort de sa docte ignorance, n’hésite point à dire : «La secte d’Aristote répute hérésie la coïncidence des contraires; … mais notre loupe nous donne une vue plus pénétrante; elle nous montre les contraires au sein d principe qui les unit, avant leur dualité, c’est-à-dire avant qu’ils ne soient deux choses qui s’opposent l’une à l’autre.» Ibid., lib. I, cap. XXII., Nicolai de Cusa, Liber qui inseribitur De beryllo, cap. XXV., Pierre Duhem, "Nicolas de Cues et Léonard de Vinci" Études sur Léonard de Vinci. Seconde série. Ceux qu'il a lus et ceux qui l'on lu, Paris, Librairie Scientifique A. Hermann et Fils, 1909, p. 104-111.
102 Gottfried Wilhelm Leibniz (parfois von Leibniz; anciennement francisé en Leibnitz); (Leipzig, 1er juillet 1646 - Hanovre, 14 novembre 1716) est un philosophe, scientifique, mathématicien, diplomate, bibliothécaire et homme de loi allemand qui a écrit en latin, français et allemand. La logique que développa Leibniz fut sans doute une des plus importantes depuis l’invention de la syllogistique aristotélicienne. Les deux grandes caractéristiques de la logique de Leibniz consistent d’une part dans le fait qu’il a voulu constituer un langage universel (la lingua caracteristica universalis) prenant en compte non seulement les connaissances mathématiques, mais aussi la jurisprudence (il établit les correspondances à la base de la déontique), l’ontologie (Leibniz critiqua la définition que René Descartes donnait de la substance) voire la musique. A côté de cette langue universelle, Leibniz a rêvé d’une logique qui serait calcul algorithmique et donc mécaniquement décidable (calculus ratiocinator). Leibniz annonce ainsi la langue artificielle et purement formelle développée par Frege. Il a en même temps eu conscience des limites de la logique formelle en affirmant que toute modélisation, pour être correcte, nécessite d'être faite strictement en analogie d'avec le phénomène modélisé. Troisième écrit de M. Leibniz ou réponse à seconde réplique de M. Clarke, 27 février 1716, trad. L. Prenant. Voir aussi l'extrait de la Troisième lettre de Leibniz à Clarke du 25 février 1716 dans l'article Principe de relativité. De l'Encyclopédie Universalis
103 Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) est un philosophe allemand. Son œuvre, postérieure à celle de Kant, est l'une des plus représentatives de l'Idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine. Hegel enseigne la philosophie sous la forme d'un système de tous les savoirs suivant une logique dialectique. Le système est présenté comme une «phénoménologie de l'esprit» puis comme une «encyclopédie des sciences philosophiques», titres de deux de ses ouvrages, et englobe l'ensemble des domaines philosophiques, dont la métaphysique et l'ontologie, la philosophie de l'art et de la religion, la philosophie de l'histoire, la philosophie morale et politique ou la philosophie du droit. Hegel produit une synthèse audacieuse de l'ensemble de la philosophie présente et passée. De l'Encyclopédie Universalis
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104 Ernst Cassirer, La théorie de la relativité d'Einstein, Cerf, Paris, 2000 : 128-129
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105 De conjecturis, I, 13 (Ed. Wilpert, t. I, p. 140)
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106 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues» p. 26)
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107 Guillaume IX d'Aquitaine, Las Cansos del Coms de Peitieus (Les chansons du Comte de Poitiers), Brice Duisit, vièle à archet et chant. 505, 2003, 3. Pus vezem de novelh florir.
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108 Parmi la foule des passages où Eckhart est évoqué, l’un des plus important est celui de l’Apologia doctae ignorantia, op., fol. 69 sq. Trad. Cit. pp. 210 sq. Voir en outre Vansteenberghe, op. cit., pp. 426 sq. et Fiorentino, op. cit., pp. 108 (Ed. Wilpert, t. I, pp. 101-120) Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues» p. 46)
109 Jean de Ruisbrooek ou Jan van Ruusbroec (ou Ruysbroeck) est un clerc flamand né en 1293 dans le village de Ruisbroek (vers Bruxelles) et mort en 1381 à Groenendael, dans le Brabant. Considéré parfois comme un disciple de Maître Eckhart, il tient une grande place dans le courant de la mystique rhéno-flamande. Ses ouvrages, inspirés par les doctrines du Pseudo-Denys l'Aréopagite, sont écrits en thiois et ont été publiés en latin par Sirius (Cologne, 1552), et réimprimés en 1609 et 1692. Gérard Groote et ses relations avec Ruysbroeck, voir en particulier A. Hyma, op. cit., vol. I, pp. 11 sq.
110 Une des bases de la scolastique est l'étude de la Bible des Septante, traduite de l'hébreu en grec à Alexandrie. Elle fut ensuite traduite du grec en latin, par saint Jérôme, ce qui a donné la Vulgate. La Vulgate devient le texte de référence absolu pour les penseurs latins du Moyen Âge. Uniquement accessible aux lettrés, elle est le fondement incontesté des études. Sont aussi soumis à l'étude scolastique l'enseignement officiel de l'Église, notamment les décisions des conciles; les écrits des saints, tels Saint Augustin, Saint Hilaire, Grégoire le Grand, les traités attribués à Denys l'Aréopagite, et surtout les quatre Livres des sentences, où Pierre Lombard avait rangé, vers 1150, l'ensemble des données et des problèmes de la foi chrétienne tels qu'ils avaient été déterminés, discutés, compris, par les principaux penseurs de l'Église. La réconciliation entre Aristote, « le divin docteur » et la foi chrétienne passe en particulier par la tentative de résoudre les tensions entre philosophie première (selon Aristote) et théologie, autrement dit entre une métaphysique générale (philosophie première appelée plus tard ontologie, ou ontosophie) et une science de l'être par excellence (plus tard, metaphysica specialis, la théologie). La plupart des textes d'Aristote sont seulement connus dans leur traduction de l’arabe vers le latin par Averroès. Cette réconciliation avec la philosophie première est présentée dans la Somme théologique de Thomas d'Aquin. Au centre de cet ouvrage, on trouve une théologie de la Création (prima pars : Dieu, la création). La réconciliation est soumise à la hiérarchie augustinienne: «Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas». Il s'agit avant tout de mieux comprendre la foi chrétienne à la lumière de la philosophie antique. De l'Encyclopédie Universalis
111 Scolastique vient du latin schola (ae, f), école et désigne une philosophie développée et enseignée dans les universités au Moyen Âge visant à concilier la philosophie antique (particulièrement l'enseignement de la philosophie première d'Aristote) avec la théologie chrétienne. Sa définition précise reste problématique. «La scolastique médiévale ne peut se définir davantage par le souci de subordonner la vie intellectuelle à la vie religieuse, et de constituer un système spéculatif ayant pour objet essentiel l'accord direct d'une philosophie avec le dogme chrétien. Oui, les médiévaux ont poursuivi un idéal de savoir, une conception du monde, où s'engageraient dans une haute et unique sagesse les ressources des diverses sciences réunies. Marie-Dominique Chenu, Introduction à l’Etude de Saint Thomas d’Aquin.
112 Paolo dal Pozzo Toscanelli ou Paolo Toscanelli (Florence 1397 – Florence, 15 mai 1482) surnommé Paul le physicien, était un astronome, un cartographe et un médecin florentin du XVe siècle. Il aide Filippo Brunelleschi pour les calculs de la construction de la coupole de Santa Maria del Fiore. Il établit, en 1468, le premier gnomon moderne en faisant pratiquer une ouverture circulaire sur le dôme de la cathédrale de Florence, qui, en donnant une image grande et nette du Soleil sur la ligne méridienne tracée par une bande de marbre du pavé, lui sert à déterminer les points solsticiaux, les variations de l'écliptique, et pour corriger les Tables alphonsines. Avec Nicolas de Cues, Paolo Toscanelli suit les cours du mathématicien Prosdocimo del Beldomandi à l'Université de Padoue. Retourné à Florence, il y exerce la médecine puis devient ensuite conservateur de la bibliothèque de l'érudit Niccolò Niccoli (conseiller de Cosme l'Ancien de Médicis). Il aide Filippo Brunelleschi pour les calculs de la construction de la coupole de Santa Maria del Fiore. De l'Encyclopédie Universalis
113 Burckhardt, La civilisation de la Renaissance, trand. L. Schmitt et R. Klein, Gonthier, 1958, t. I, p. 102, Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Nicolas de Cues» p. 49)
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114 Gilles Lapouge au début de son travail Ernst Cassirer et la philosophie de la Renaissance ("Le Monde", 20 avril 1984).
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115 Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero) est né le 3 janvier 106 av. J.-C., à Arpinum en Italie et mort le 7 décembre 43 av. J.-C. à Formia, est un homme d’État romain et un auteur latin. Orateur remarquable, il publia une abondante production considérée comme un modèle de l’expression latine classique, et dont la plus grande partie nous est parvenue. S’il s’enorgueillit d’avoir sauvé la République romaine de Catilina, sa vie politique fut diversement appréciée et commentée: intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, «instrument passif de la monarchie» rampante de Pompée puis de César selon Theodore Mommsen et Jérôme Carcopino mais aussi. Pierre Grimal, Étude de chronologie cicéronienne, Belles Lettres, 1977.
116 Augustin d’Hippone (latin: Aurelius Augustinus), ou saint Augustin, né à Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone (actuelle Annaba, Algérie), était un philosophe et théologien chrétien de l’Antiquité tardive, évêque d’Hippone, et un écrivain berbère, né d'un père citoyen romain et d'une mère berbère, sainte Monique. Il est l’un des principaux pères de l’Église latine et l’un des 33 docteurs de l’Église. Les catholiques le fêtent le 28 août, anniversaire de sa mort. Son tombeau se trouve à Pavie. Après saint Paul, il est considéré comme le personnage le plus important dans l’établissement et le développement du christianisme occidental. Il a été également le penseur le plus lu en Occident. Saint Augustin est le seul père de l’Église dont les œuvres et la doctrine aient donné naissance à un système de pensée : l’augustinisme. Son influence est marquée à travers les âges, depuis Paul Orose jusqu’à Paul Ricœur, en passant par Anselme de Cantorbéry, Thomas d’Aquin, Martin Luther (moine augustin d'Erfurt), Jean Calvin, Pascal, Adolf von Harnack, Hannah Arendt... Elle a rayonné sur toute l'histoire de l'Église: l’augustinisme imprégna en effet toute la réflexion philosophique et théologique médiévale, puis alimenta les débats lors de la Réforme protestante, puis encore le jansénisme. Les débats suscités par l'interprétation de l’augustinisme ont largement contribué aux conceptions modern es de la liberté et de la nature humaine. De l'Encyclopédie Universalis
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117 Anastasias, poète ecclésiastique du VIe siècle en Byzance, Chant à la mort de l’empireur Justin, Trypanis C. A. Fourteen Early Byzantine Cantica (WBS V). Wien, 1968, p. 61
118 Le grand canon est un hymne que l'on écoute debout (acathiste, signifiant non assis). Son auteur Andrés Cryptent a écrit ce chant avec la rime fixée. Ce dernier a 250 vers. De l'Encyclopédie Universalis
119 Andrés Cryptent (650 ou 660 – 740) est le poète ecclésiastique de la Byzance. Il a conçu le nouveau genre hymnographique des canons. Il avait l’origine damasquine, était le moine à Jérusalem et le diacre à Constantinople. Il devenu l’archevêque cryptent et a décédé dans la ville Gortyne.
120 Sergueï Avérintsev, Poétique de la littérature avancée de Byzance, Moscou, Coda 1997, pp. 146-147
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121 Isaac Newton (4 janvier 1643 G – 31 mars 1727 G, ou 25 décembre 1642 J – 20 mars 1727 J) est un philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste et astronome anglais. Figure emblématique des sciences, il est surtout reconnu pour sa théorie de la gravitation universelle et la création, en concurrence avec Leibniz, du calcul infinitésimal. En optique, il a développé une théorie de la couleur basée sur l'observation selon laquelle un prisme décompose la lumière blanche en un spectre visible. Il a aussi inventé le télescope à réflexion composé d'un miroir primaire concave appelé télescope de Newton. De l'Encyclopédie Universalis
122 Cohen, professeur d’Ernst Cassirer est né à Coswig en Anhalt le 4 juillet 1842. Il est mort à Berlin le 4 avril 1918. Cohen est un philosophe juif allemand comme Cassirer. Il fut l'un des fondateurs de l'école néo-kantienne de Marburg et, avec Paul Natorp, l'un de ses principaux membres. On le considère comme «probablement le philosophe juif le plus important du dix-neuvième siècle» (Jewish Virtual Library, p. 12).
123 Paul Gerhard Natorp (né le 24 janvier 1854 et mort le 17 août 1924) était un philosophe néo-kantien et spécialiste en éducation allemand de l'école dite de Marbourg. Il fut une autorité reconnue sur Platon. Il eut une influence particulière sur les œuvres précoces de Hans-Georg Gadamer et un effet profond sur la pensée d'Edmund Husserl, le père de la phénoménologie. Plus tard, c'est à l'influence savante de Natorp et à sa réputation que Husserl dû sa renommée. Parmi ses étudiants, il faut citer le philosophe et historien Ernst Cassirer et Boris Pasternak, l'auteur du roman Docteur Jivago. De l'Encyclopédie Universalis
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124 Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de la France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, en levant le siège d'Orléans, conduit le dauphin Charles au sacre à Reims et contribue ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans. De l'Encyclopédie Universalis
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125 Colin Muset fut un trouvère champenois, d'origine modeste semble-t-il, né vers 1210. On connaît de lui neuf chansons rimées. Le nom de Muset pourrait bien être un pseudonyme inspiré du verbe « muser » (flâner, perdre son temps) ou peut-être de sa fonction de poète guidé par sa muse. Ses œuvres complètes (21 poèmes) ont été publiées par Joseph Bédier en 1912 (Paris) Chansons de trouvères, «Lettres gothiques», Librairie Générale de France, 1995, Introduction.
126 Les chevaliers de la Table ronde constituent, dans la légende arthurienne, un ordre chevaleresque au service du roi Arthur chargé de mener la quête du Graal, et d'assurer la paix du royaume. Bien qu'étant des personnages légendaires, ils sont parfois confondus avec les Templiers, ordre chevaleresque ayant une réalité historique. Rien, au-delà du fait qu'il s'agisse de deux ordres de chevalerie, ne permet d'assimiler les uns aux autres. La geste du roi Arthur selon le Roman de Brut de Wace, présentation et traductions par Emmanuèle Baumgartner et Ian Short, 1993, Prologue.
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127 Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou, et mort le 1er janvier 1560, à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes auquel Du Bellay donna son manifeste, la Défense et illustration de la langue française. Son œuvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets d'inspiration élégiaque et satirique, écrit à l'occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557Joachim du Bellay, dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878
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128 Smirnov ?. V. Philosophie de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi (Fils d’Arabe et non du pays Arabie: deux types de la rationalisation de mysticisme")
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129 Giov. Gentile, Giordano Bruno e il pensiero del Rinascimento, Florence, 1923, Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4, «Nicolas de Cues et l’Italie», p 64
130 Cassirer, Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance (1938-1941), toute la deuxième partie «L'idée du microcosme et "la Dignité" de l'Homme». Libertas credenti (Liberté de la croyance) de Pic de la Mirandole // Journal de l’histoire des Idées. Now York, 1942. N2. p. 324)
131 Dorez, L. & Thuasne, L., Pic de la Mirandole en France (1485-1488), Paris, 1897, p. 159.
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132 Francesco Fiorentino, Il Rinascimento filosofico nel quattrocento. opera postuma. Published in 1885, Tip. della Regia università (Napoli). Francesco Fiorentino (Sambiase, né le 1 mai 1834 – Naples, mort le 22 décembre 1884), chercheur de la philosophie et de l’histoire de l’Italie. De l'Encyclopédie Universalis
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133 Théodose Ier (Flavius Theodosius) (347-17 janvier 395) fut empereur romain de 379 à 395, le dernier à régner sur un empire réunifié. Il était le fils de Théodose l'Ancien. L'exécution de son père, pour des raisons confuses, entraîne sa disgrâce provisoire entre 375/6 et 378.
134 Grégoire Ier, dit le Grand, auteur des Dialogues (né vers 540, mort le 12 mars 604), devient le 64e pape en 590. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Ambroise, saint Augustin et saint Jérôme. Son influence durant le Moyen Âge fut considérable. L'Eglise catholique le célèbre le 3 septembre. De l'Encyclopédie Universalis
135 Benoît de Nursie, ou saint Benoît pour les catholiques et les orthodoxes (° vers 480 ou 490 - †547) est le fondateur de l'ordre bénédictin et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur. Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. De l'Encyclopédie Universalis
136 Platon (en grec ancien Πλάτων / Plátôn), Athènes, 428 - 427 av. J.C., 347 - 346 av. J.-C., fut un philosophe grec, «disciple» de Socrate. Sa pensée s'inspire de la sienne, de celle d'Héraclite et de celle de Pythagore (pythagorisme). Il est généralement considéré comme l'un des premiers et des plus grands philosophes occidentaux, sinon comme l'inventeur de la philosophie, au point que Whitehead ait pu dire: la philosophie occidentale n'est qu'une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon». De l'Encyclopédie Universalis.
137 Horus est l’appellation grecque d’une des plus anciennes divinités égyptiennes, le dieu faucon, dont le nom signifie probablement Celui qui est au-dessus ou Celui qui est lointain. Le culte d’Horus remonte sans doute à la préhistoire, car la liste royale du papyrus de Turin qualifie de Suivants d’Horus les rois légendaires qui gouvernèrent l’Égypte après le règne des dieux (On peut noter ici que Horus au serekh est le plus ancien roi égyptien qui puisse être nommé). Aux débuts de l’époque historique, le faucon sacré est figuré sur la palette du roi Narmer et dès lors il sera constamment associé à la monarchie pharaonique. De l'Encyclopédie Universalis
138 Dans la mythologie grecque, Dionysos (en grec ancien Διώνυσος / Diṓnysos ou Διόνυσος / Diónysos) est le dieu de la vigne, du vin et de ses excès ainsi que du théâtre et de la tragédie. Il est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Selon les listes, il fait partie ou non des douze Olympiens, bien qu'il ne vive pas sur le mont Olympe : c'est essentiellement un dieu errant. Il a été adopté par les Romains sous le nom de Bacchus (du grec Βάκχος, un de ses autres noms), assimilé au dieu italique Liber Pater. De l'Encyclopédie Universalis
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139 Nicolas de CuesŒuvres choisies, Edition Gandillac, Aubier-Montaigne, Paris, 1942
140 La Critique de la raison pure (Kritik der reinen Vernunft) est une œuvre de Kant publiée en 1781 et en 1787 (seconde édition remaniée). Elle est considérée comme son œuvre majeure. Cette œuvre est aussi la plus lue, commentée, étudiée et influente des œuvres de Kant.
141 Boèce ou Anicius Manlius Torquatus Severinus Boetius ou Boëthius ou Boethius est un philosophe latin, né vers 480 à Rome, mis à mort en 525 à Pavie par Théodoric le Grand.Boèce était le fils adoptif de Symmaque (de Quintus Aurelius Memmius Symmachus — mis à mort lui aussi par Théodoric en 525), descendant d'une famille patricienne romaine qui a donné à Rome quelques consuls et des pontifices maximi. Boèce a pris pour épouse une fille de Quintus Memmius Symmachus, dont il devient ainsi le gendre. Boèce fit ses études à Rome, puis à Athènes. À son retour, il fut élevé trois fois au consulat (en 487, 510 et 511) par Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths Mais des ennemis trouvèrent le moyen de lui faire perdre la confiance de Théodoric. Des remontrances qu'il adressa à ce dernier, au sujet des exactions des receveurs des deniers publics, furent le prétexte de sa disgrâce. Un décret du Sénat le déclara coupable de trahison ; enfermé dans une prison, où il rédige La consolation de Philosophie, il fut mis à mort en 525, près de Pavie. Ses biens, dont la confiscation avait été prononcée, furent rendus à sa veuve par la reine Amalasonte qui fit relever ses statues. De l'Encyclopédie Universalis
142 Cassiodore (Magnus Aurelius Cassiodorus Senator) fut un homme politique et écrivain latin, fondateur du monastère de Vivarium, né vers 485 à Squillace, dans l'actuelle province de Catanzaro en Calabre et mort vers 580. La vie de Cassiodore s'articule essentiellement autour de deux périodes séparées par la conversio («conversion», qui marque son retrait de la vie publique). De l'Encyclopédie Universalis
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143 Seconde série, Paris 1909, 99 ff. Du Guam
144 Leon Battista Alberti (né le 18 février 1404 à Gênes – mort le 20 avril 1472 à Rome), écrivain, philosophe, peintre, architecte, théoricien de la peinture et de la sculpture, était un humaniste italien de la Renaissance. Sa vie est décrite, avec de nombreuses erreurs, dans la Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes de Giorgio Vasari. De l'Encyclopédie Universalis
145 Luca Bartolomes Pacioli, dit Luca di Borgo (v.1445 à Borgo Sansepolcro en Toscane - 1517 à Rome), est un moine mathématicien italien. Il est considéré comme le père de la Comptabilité en partie double. De l'Encyclopédie Universalis
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146 Henry Thode. Saint François d'Assise et les origines de l'art de la Renaissance en Italie. Traduit de l'allemand sur la 2e édition, par Gaston Lefèvre (Reliure inconnue)
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147 Kassia (aussi Kassiane, Kassiani, Casia, Ikasia, Cassia, Kassiana, Cassienne ou Eikasia; née 810; morte avant 865) était une abbesse, une poétesse, une compositrice et une hymnographe de l'Empire byzantin. Elle est un des premiers compositeurs du moyen âge dont les partitions ont été conservées et qui peuvent être interprétées par des musiciens modernes. Une cinquantaine de ses hymnes ont été conservés et 23 font partie des livres liturgiques de l'Église orthodoxe. Le nombre exact est difficile à donner car plusieurs hymnes sont attribués à plusieurs auteurs ou sont anonymes. De l'Encyclopédie Universalis
148 Unité, système et finitude chez Ernst Cassirer: Une philosophie du Globus intellectualis = Unity, system and finitude in Ernst Cassirer : a philosophy of the Globus intellectualis. Résumé / Abstract: L'A. circonscrit les principaux caractères de la conception de la finitude qui traverse la philosophie des formes symboliques. A cette fin, il cherche tout d'abord à cerner le fil conducteur de l'édification de cette philosophie. Il apparaît, alors, que l'idéal d'unité régissant l'idée cassirerienne de la philosophie le conduit à produire un système complexe. Ensuite, l'A. étudie la structure de ce système pour cerner la manière dont il réalise l'unité du Globus intellectualis, du cosmos spirituel, sans chuter dans une négation de la finitude. L'A. enfin assigne les lieux de la finitude dans le système et surtout la signification anthropologique spécifique qu'elle prend au terme de la philosophie des formes symboliquesRivista di storia della filosofia ISSN 0393-2516, 1995, vol. 50, no 4, pp. 723-922 (bibl.: ref. et notes dissem.), pp. 853-869
149 Edmund Husserl (8 avril 1859 - 26 avril 1938) est un philosophe, logicien et mathématicien allemand, fondateur de la phénoménologie. Il eut une influence majeure sur l'ensemble de la philosophie du XXe siècle. Il était opposé à Cassirer. Max Scheler a aussi subi l'influence d’Edmund Husserl, qu'il développa notamment dans les domaines de l'éthique et de l'affectivité. Jean-Paul Sartre développera la phénoménologie dans un sens existentiel, en subissant l'influence de Heidegger. Maurice Merleau-Ponty centrera sa phénoménologie autour de la question de la corporéité et du sensible. Paul Ricœur et Emmanuel Levinas traduiront Husserl et s'inspireront de la phénoménologie. Notons encore également les philosophes André Maurain et Michel Henry qui ont eux aussi permis à la phénoménologie d'entrer en France. De l'Encyclopédie Universalis
150 Bède (en latin et en saxon Bæda ou Beda, en anglais Bede), dit le Vénérable, né vers 672 en Northumbrie, est un moine et lettré anglo-saxon. Il a été proclamé docteur de l'Église depuis 1899 Orphelin, il entre au monastère de Jarrow en 680, où il restera jusqu'à sa mort en 735. Il embrassa toutes les sciences de son temps. Fondateur du comput, il fut l'homme le plus distingué de son siècle. Il refusa les propositions du pape Sergius qui l'appelait à Rome. La connaissance de la culture et de la langue latine l’a fait l'auteur d'une œuvre considérable. Très populaire en Europe durant tout le Moyen Âge, Bède est aujourd'hui surtout connu comme l'historien des Angles par son œuvre maîtresse, Historia ecclesiastica gentis anglorum (Histoire ecclésiastique du peuple anglais), achevée en 731 ou en 732. Il est l’auteur d’ouvrages techniques qui devaient former le socle d’un savoir scientifique médiéval, en plus de quarante livres, dans un latin impeccable. Il fait montre d’une grande culture, éclectique et homogène, celle des monastères «romains» d'après le concile de Whitby, Bède le VénérableHistoire ecclésiastique du peuple anglais (les 5 livres de l’H.E. en un seul volume), trad. du latin et présenté par Philippe Delaveau. L'aube des peuples. Gallimard, 1995. (ISBN 2-07-073015-8)
151 Boèce Topique de Cicéron, PL 64, 1098Aff
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152 Isidore de Séville, Etymologie I, 30, 1 sur la base de la logique et la réalité de Marius Victorin, De Définitions, éd. STANGL, 20, 21-26, 6
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153 Galilée de la lettre à D'Iodât
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154 Georg von Purbach (alias Georg von Peuerbach, Peurbach, Purbach, Purbachius) est né le 30 mai 1423 à Purbach près de Linz en Autriche. Il est mort à Vienne le 8 avril 1461. Il est l'inventeur de plusieurs instruments scientifiques, et son nom est attaché à un cratère de la Lune. Professeur d'astronomie et de mathématiques à l'université de Vienne, il a préparé la voie aux travaux de Nicolas Copernic et à la naissance du système héliocentrique. On le considère généralement comme l'un des principaux pionniers de la révolution copernicienne et keplérienne et le père de l'astronomie à la fois observationnelle et mathématique en Europe de l'Ouest. De l'Encyclopédie Universalis
155 Johannes Müller von Königsberg (Umfinden en Franconie le 6 juin 1436 † à Rome le 6 juillet 1476), plus connu sous son pseudonyme latin Regiomontanus, est un astronome, mathématicien et astrologue allemand. Ses traités (notamment De Triangulis omnimodis, 1464) et ses commentaires sur l'Almageste de Ptolémée, sont à l'origine de la renaissance de la trigonométrie en Europe. L'astrologie lui doit un système de domification qui porte son nom. De l'Encyclopédie Universalis
156 L'élément II, Glossae anonymae, "De rerum quid sit", manuscrits: P, A, C f. 23bis/194r/24r, Paris BN 12949 (olim S. Germ. 1108) s. X
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157 Nicolas de Cues, Concordance catholique; intr. de Jacques Doyon et Joseph Tchao, tr. Roland Galibois et Maurice de Gandillac. Sherbrooke : Université de Sherbrooke ; Paris : J. Vrin, 1977.
158 Maïeul CAPPUYNS, Jean Scot Erigens: sa vie son œuvre et sa pensée (Louvain, Paris, 1933, repr. Bruxelles 1965, 1967, p 311
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159 Theologia Platonica de immortalitate animae, (1482), trad.: Théologie platonicienne de l'immortalité des âmes. Livres I-XVIII, première édition 1964 (tome I, livres I-VIII) - 1964 (tome II, livres IX-XIV) - 1970 (tome III, livres XV-XVIII), Les Belles lettres.
160 G. Pico della Mirandola, De Hominis dignitate, Heptaplus, de ente et uno, édités et traduits en italien par E. Garin, Florence, 1942
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161 Laurent de Médicis dit aussi Laurent le Magnifique, (en italien Lorenzo il Magnifico) Lorenzo di Piero de' Medici (Florence, 1er janvier 1449 - Florence, 9 avril 1492) fut un homme d'État florentin et le dirigeant de facto de la république florentine durant la Renaissance italienne. Ses contemporains le surnommèrent le Magnifique. Ils ne faisaient pas référence à une beauté qu'il ne possédait pas, mais au sens ancien du mot en français, «généreux, prodigue». Il a été l’un des personnages les plus remarquables de son époque. Au-delà de ses talents de diplomate et d’homme politique, il a côtoyé un groupe de brillants érudits, d’artistes, et de poètes et a également excellé dans des disciplines aussi variées que la joute, la chasse, la poésie, le maniement des armes ou l’athlétisme: par cet éventail de talents, il constitue ainsi l’une des plus belles incarnations de l’idéal de l’Homme de la Renaissance. Sa vie coïncida avec la Première Renaissance des Arts et il disparut à l’apogée de la puissance florentine. De l'Encyclopédie Universalis
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162 Paulin d’Aquilée (né avant 750 - mort en 802), en latin Paulinus Aquileiensis, était un homme d'église, évêque, théologien et poète italien du VIIIe siècle. C'est un saint de l’Église catholique, qui fut évêque d’Aquilée. Paulin d'Aquilée fut l'un des éléments moteurs de la Renaissance carolingienne. Il est sans doute d'origine italienne, peut-être lombarde. On ne sait rien de sa jeunesse et de ses années de formation, mais son œuvre montre qu'il a reçu une solide éducation classique et chrétienne. Son nom apparaît en 776 dans un acte de transfert de bien-fonds en sa faveur par Charlemagne et où il est indiqué comme maître de grammaire (grammaticae magister). Il fait partie aux côtés d’Alcuin du cercle de savants de la cour franque, où il porte le surnom de Timothée. En 787 Charlemagne le fait nommer évêque d’Aquilée, dans le Frioul italien. Il s’engage dans la réforme de l’église et la lutte contre l’hérésie adoptianiste qui tend à voir en Jésus Christ le fils adoptif de Dieu. Ses écrits polémiques en font un champion de l’orthodoxie. Son activité de patriarche est fondamentale dans la région du Frioul durant les années difficiles du passage de la domination lombarde à celle carolingienne. Il prend part aux conciles d’Aix-la-Chapelle (789), de Ratisbonne (792) et de Francfort (794). Il est l’auteur de traités théologiques, d’un livre d'exhortations destinées aux princes et de poèmes. De l'Encyclopédie Universalis
163 La Religion chrétienne (Liber de christiana religione, 1474), trad. G. Lefèvre de La Boderie, Paris, 1578
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164 Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia en italien), née à Subiaco le 18 avril 1480 et morte à Ferrare le 24 juin 1519, est une femme qui a marqué son époque.
165 Alphonse Ier d'Este (Ferrare, 21 juillet 1476 - 31 octobre 1534) de la famille d'Este a été duc de Ferrare, Modène et Reggio d'Émilie. Fils d'Hercule Ier d'Este et d'Eléonore d'Aragon, Alphonse Ier d'Este épouse en 1491 Anna Sforza qui meurt en 1497. Quatre années plus tard il épouse Lucrèce Borgia, fille d’Alexandre VI. Il succède à son père en 1505. Il fut impliqué, et sut habilement se tirer d’affaire, dans les batailles entre Venise et les États pontificaux, et souvent impliqué dans la querelle plus vaste opposant laFrance à Espagne pour la suprématie en Italie. De l'Encyclopédie Universalis
166 Fortuna est une divinité italienne allégorique du hasard, de la chance. Son nom dérive du latin. Il signifie «sort». Elle est identifiée à la Tyché grecque. Elle était peut-être à l'origine "porteuse" de fertilité (lat. ferre, porter). Hésiode la fait naître d'Océan et de Téthys. Mais selon Pindare, c'est Jupiter et l'une des Parques qui lui auraient donné le jour. Elle n'était pas une des divinités les plus anciennes, car elle n'avait pas de flamine. De l'Encyclopédie Universalis
167 Héraclès (en grec ancien Ἡρακλῆς / Hêraklễs), de son premier nom Alcide, fils de Zeus et d’une mortelle: Alcmène, est l'un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures qui le voient voyager à travers le monde connu des Doriens puis de toute la Méditerranée à partir de l’expansion de la grande Grèce, jusqu’aux Enfers, et dont les plus célèbres sont les douze travaux. Il apparaît déjà chez Homère, ce qui témoigne de l'ancienneté de sa geste héroïque. Il correspond à l’Hercule romain, avec qui il est souvent confondu, bien qu’Hercule se montre parfois moins violent que son alter ego grec et connaisse quelques aventures spécifiques en Italie. Il est intéressant d’en rapprocher l’épopée babylonienne de Gilgamesh: certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l’épopée de Gilgamesh, La Gloire d’Uruk, rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C., et le mythe d'Hercule, La Gloire de Héra, consigné par Homère au VIIIe siècle av. J.-C. avant Jésus-Christ. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh, roi de Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d’œuvres devant le mener à l’immortalité, et Hercule, Gloire d'Héra moitié dieu et moitié homme, effectuant douze travaux qui le mèneront à son tour à l’immortalité. De l'Encyclopédie Universalis
168 Dans la mythologie romaine, Junon, en latin Juno, est la reine des dieux et la reine du ciel. Fille de Rhéa et de Saturne, elle est à la fois sœur et épouse de Jupiter. Protectrice des femmes, elle symbolise le mariage lorsqu'elle est représentée recouverte de voiles, et elle est associée à la fécondité lorsqu'elle en tient l'emblème : la pomme de grenade. Le sixième mois du calendrier romain aurait été nommé juin en son honneur par les Romains. De l'Encyclopédie Universalis
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169 Spaccio de la Bestia Trionfante (L'expulsion de la bête triomphante) (Londres, 1584), allégorie, où il combat la superstition, propose une réformation morale Texte intégral en italien, Giordano Bruno., info: Download. Éditions Michel de Maule.
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170 Aby Moritz Warburg (1866 à Hambourg, Allemagne - 1929) est un historien de l'art. Son travail a servi à jeter les bases de l'iconologie. Ses travaux le conduisent à devenir un spécialiste de la Renaissance et retrouve dans l'étude de cette période cette même idée que Nietzsche avait développée quant à l'art antique grec dans La Naissance de la tragédie, qui y voit apparaître une civilisation prise entre une raison symbolisée par Apollon et une passion représentée par Dionysos. De l'Encyclopédie Universalis
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171 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance», p. 99)
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172 Boèce. Consolation de la philosophie du début de la deuxième moitié du IIème Livre/ La traduction de Léon Colesse date de 1771 (elle est «dédiée aux malheureux») et a été réimprimée dans le Panthéon littéraire en 1835.
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173 Pomponazzi Pietro, Tractatus de Immortalitate AnimaeBologne 1516 in-8, puis de nouveau à Tübingen en 1791 par le professeur Bardili
174 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 («Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance», p. 100)
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175 V. n.6. De Remediis a été traduit en France dès 1378 par Jean Daudin pour le Dauphin, sur l'ordre de Charles V. Pour la réception en Allemagne, v. A.Karnein, p.173-78, et Walter Scheidig, Die Holzschnitte des Petrarca-Meisters zu Petrarcas Werk "Von der Arthzney bayder Glück des guten und widerwärtigen. Augsburg 1532, Berlin, 1955.
176 Coluccio Salutati a mené des efforts importants pour défendre les studia humanitatis. Avec son cercle d'amis lettrés, dont font partie Leonardo Bruni, Poggio Bracciolini et Niccolò Niccoli, Coluccio Salutati a étudié et discuté des œuvres de Pétrarque et de Boccace. C'est grâce à lui que fut créée la première chaire d'enseignement du grec à Florence. Il fit venir en 1397 le savant byzantin Manuel Chrysoloras (né en 1350), qui enseigna le grec jusqu'en 1400 pour un salaire élevé. Ses cours devaient être ouverts à tous et gratuits. Leonardo Bruni, Pier Paolo Vergerio, Palla Strozzi firent partie de ses élèves. Il fit connaître la version des Lettres à Atticus de Cicéron conservée dans un manuscrit découvert en 1345 dans la bibliothèque capitulaire de Vérone, sont il se fit faire une copie. Cette copie fut utilisée par les éditions importantes de ces œuvres comme celle de Paolo Manuzio au XVIe siècle. De l'Encyclopédie Universalis
177 Gian Francesco Poggio Bracciolini ou Poggio Bracciolini dit en français Le Pogge (Terranuova, 11 février 1380 - Florence, 30 octobre 1459) est un érudit, un écrivain, un philosophe, un humaniste et un homme politique italien de la Renaissance, qui a été chancelier de la République de Florence de 1453 à 1458. Il a fait partie du cercle de lettrés d'un précédent chancelier de la république de Florence, Coluccio Salutati, avec Leonardo Bruni et Niccolò Niccoli qui se réunissaient pour discuter des œuvres de Pétrarque et de Boccace. De l'Encyclopédie Universalis
178 Giovanni Pontano (Giovanni ou Gioviano Pontano, en latin Pontanus) est un homme politique et humaniste italien, qui naquit le 7 mai 1429 à Cerreto di Spoleto, non loin de Spolète, en Ombrie et mourut à Naples le 17 septembre 1503. Homme politique, il entra au service de la dynastie d’Aragon à Naples, il fut successivement conseiller, secrétaire chargé de l’éducation du fils de Ferdinand Ier, Alphonse, puis, en 1486, ambassadeur ; cette année-là, il réussit à apaiser les différents survenus entre la cour de Rome et celle de Naples et fut nommé premier ministre (chancelier); il le demeurera sous le règne d’Alphonse, son élève et sous celui de son fils, Ferdinand II ; enfin il se discrédita en livrant à Charles VIII les clefs de la ville de Naples, oubliant ainsi les devoirs que lui imposaient la reconnaissance et la fidélité. Plus tard, en 1501, il tentera de se réhabiliter en refusant de servir Louis XII, le nouvel occupant. De l'Encyclopédie Universalis
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179 Poggio, Epist., II, p. 195/ Cf. Ernst Walser, Poggius Florentinus, Leipzig-Berlin, 1914, pp. 196 et 236/ Ernst Cassirer Individu et cosmos, Liberté et nécessité p. 101
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180 La traduction française est composée par Délai à Son Altesse Royale Monsieur le Prince Jean Duc de Saxe, etc. traducteur et commentateur de la Divine Comédie, du Dictionnaire critique et raisonné de la Divine Comédie de Dante Alighieri par C. B. Blanc, professeur des langues romanes à l'Université de l'Halle, Leipzig, 1852.
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181 Théodoric le Grand ou Théodoric l'Amale (gotique Þiudareiks, latin : Flāvius Theodoricus, grec: Θευδερίχος, Theuderikhos, vieil anglais : Þēodrīc, allemand : Dietrich von Bern, vieux norrois : Þjōðrekr, Þiðrek) est né vers 451 et mort le 30 août 526 à Ravenne. Envoyé dès l’âge de sept ans, comme otage à Constantinople, il revient en 469/470 gouverner la Pannonie suite à la mort de son oncle Valamir. De l'Encyclopédie Universalis
182 Niccolò Macchiavelli, en français Nicolas Machiavel (né le 3 mai 1469 à Florence, Italie - mort le 21 juin 1527 à Florence) est un penseur italien de la Renaissance, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre. Machiavel a donné en français naissance à plusieurs termes: «machiavélisme» et ses dérivés, qui font référence à une interprétation politicienne cynique de l’œuvre de Machiavel et «machiavélien» qui fait directement référence aux concepts développés par Machiavel dans son œuvre. Macchiavelli s'écrit avec deux «c». Au fur et à mesure des années, le second «c» a été perdu pour des raisons sans doute d'aisance typographique. On trouve différentes sources attestant de son nom d'origine et des œuvres auxquelles il a participé. De l'Encyclopédie Universalis
183 La Nausée est un roman philosophique mais aussi quelque peu autobiographique de Jean-Paul Sartre, publié en 1938. C'est avec ce livre que Sartre atteignit une renommée qui se développera par la suite. De l'Encyclopédie Universalis
184 Jean-Paul Sartre (Jean-Paul Charles Aymard Sartre), né le 21 juin 1905 à Paris et mort le 15 avril 1980 à Paris, est un philosophe et écrivain français (dramaturge, romancier et nouvelliste) ainsi que critique du XXe siècle, dont l'œuvre a marqué le milieu du siècle et dont la vie d'intellectuel engagé a suscité polémiques et réticences. Prolifique et hyperactif, il est autant connu pour son œuvre, notamment ses paradigmes philosophiques que l'on regroupe sous le nom d'existentialisme, que pour son engagement politique, de gauche radicale. De l'Encyclopédie Universalis
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185 Macchiavelli, Principe, cap XXV; L. B. Alberti, Internoenalesop. cit., pp 117 sq., 132 sq/  Ernst Cassirer "Liberté et nécessité" p. 102
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186 Justinien Ier (né le 11 mai 482 en Illyrie - mort le 13 novembre 565) est empereur byzantin de 527 à sa mort en 565. Il est l’un des plus importants dirigeants de l’Antiquité tardive. Que ce soit sur le plan du régime législatif, de l’expansion des frontières de l’Empire ou de la politique religieuse, il laisse une œuvre et une vision considérables. De l'Encyclopédie Universalis
187 Isidore de Séville, né entre 560 et 570 à Carthagène - mort le 4 avril 636, est un religieux du VIIe siècle, évêque métropolitain d'Hispalis (Séville), une des principales villes du royaume wisigothique entre 601 et 636. Il vient d'une famille influente (son frère, Léandre, ami du pape Grégoire le Grand le précède à l'épiscopat de Séville) qui contribue largement à convertir les Wisigoths, majoritairement ariens, au christianisme trinitaire. De l'Encyclopédie Universalis
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188 Wynfrid de Wessex, alias Boniface de Mayence, ou encore Saint Boniface, (né à Crediton dans le Devon vers 680 - assassiné le 5 juin 754 à Dokkum, dans l'actuelle commune de Dongeradeel, en Frise), est un saint et martyr anglais. Il a été le disciple de Saint Willibrord. Il est fêté le 5 juin, le jour de son martyre, par les catholiques et les orthodoxes. Il ne faut pas le confondre avec les autres saints appelés Boniface et fêtés à une autre date (le 19 décembre par exemple). De l'Encyclopédie Universalis
189 Alcuin d'York, en vieil anglais Ealhwine, latinisé Albinus et surnommé Flaccus, (Northumbrie, vers 730 - Tours, 804) était un savant et religieux anglais. C'était l'un des principaux amis et conseillers de Charlemagne, et un artisan important de la Renaissance carolingienne au VIIIe siècle et au IXe siècle. Il fut à la tête de la plus grande école de l'Empire carolingien : l'Académie palatine. Il a mené de grandes réformes et il fut un des premiers à défendre l'idée d'une identité européenne qui s'appuie sur la civilisation antique plutôt que sur les héritages barbares. L'historien Eginhard le tient pour «l'homme le plus savant de son temps». De l'Encyclopédie Universalis
190 Théodulfe est né vers 750, très probablement d'une noble famille wisigothe très cultivée d'Espagne, peut-être de Saragosse, Théodulf (ou Théodulfe) est mort soit à Orléans, soit plutôt à Angers, en 821. On a supposé aussi qu'il était originaire de l'Italie ou du midi de la Gaule, de Narbonne. En 780, il entre à la cour de Charlemagne, comme conseiller de haut rang, en compagnie des plus grands lettrés occidentaux de l'époque: l'Anglais Alcuin, les Lombards Paul Diacre, historien de Frioul (mais son vrai nom était Paul Warnefrid), et Pierre de Pise, l'Italien Paulin, Agilbert, le gendre de Charlemagne, le célèbre Eginhard, Franc de Germanie, grand biographe de l'empereur, et Benoît d’Aniane, le grand réformateur monastique. Il a d'ailleurs décrit cette cour qu'il connaissait bien dans son poème: Ad Carolum regem, où il révèle ses talents d’écrivain et de grand lettré. Dans l'Ecole du Palais, il avait pour surnom Pindare. De l'Encyclopédie Universalis
191 Paul Diacre est né entre 720 et 730 à Cividale del Friuli, chef-lieu du duché lombard du Frioul. Sa famille appartient à la vieille noblesse lombarde issue d’un certain Leupegis (Leupechi en italien), qui arriva en Italie du Nord avec le roi Alboïn (568). Son père s'appelle Warnefried, nom que Paul attache souvent au sien, et sa mère Theudelinde. Lui-même se donne le nom de « diacre » sans que l’on sache rien de son ordination. Probablement formé à la Cour de Pavie (Ticinum), capitale lombarde, sous le règne du roi Ratchis (744-749), il reste dans la cour royale sous ses successeurs les rois Aistulf et Desiderius (« Didier »). Il est l’élève du grammairien Flavien. Précepteur des enfants de Didier, et surtout de sa fille Adelperga ou Adelberge, il accompagne celle-ci après son mariage en 762 avec le duc lombard Arichis de Bénévent. De l'Encyclopédie Universalis
192 La renaissance carolingienne est une période de renouveau de la culture et des études en Occident sous les empereurs carolingiens, aux VIIIe et IXe siècles. Sous Charlemagne (768-814), Louis le Pieux (814-840) et Charles le Chauve (843-877) principalement, des progrès sensibles sont effectués dans le monde des écoles chrétiennes, tandis que la cour attire des lettrés influents, dont Alcuin, Eginhard, Raban Maur ou Jean Scot Érigène. La renaissance carolingienne, première période de renouveau culturel majeur au Moyen Âge à l'échelle de l'Occident, est une période d'importants progrès intellectuels, notamment grâce à la redécouverte de la langue latine, à la sauvegarde de nombreux auteurs classiques, et à la promotion des arts libéraux. De l'Encyclopédie Universalis
193 Jean Pic de la Mirandole à la recherche de l'histoire des idées de la Renaissance (1938-1941) (de l'introduction au chapitre "L'Unité et le Multiforme – Dieu et le Monde" pp. 3-7
194 De la Volupté avant toute chose construit en dialogues didactiques et contradictoires, les trois livres de ce De Voluptate visent à réfuter et à éradiquer la secte stoïcienne: le premier montrera que le plaisir est le seul bien, le second, que l’honnêteté de ces philosophes n’est même pas un bien et le troisième, ce que l’on doit tenir pour véritable et faux bien (p.23). D’une certaine manière, ce sont trois variations sur le même thème de plaisir, dans le sens élargi de satisfaction des besoins et désirs, comme cela est aujourd’hui décrit en sciences comportementales. Aussi les différents exemples de Valla concluent-ils presque tous sur la quête de plaisir que chacun recherche: laissez l’affaire suivre son cours. Je montrerai, lorsqu’on me le demandera, que le nom même de l’honnêteté est vide, futile est très dangereux, tandis que rien n’est plus agréable ni plus souverain que le plaisir (p.55)… Et cela souvent en opposition avec les enseignements de l’Eglise, Valla se surpassant dans les pirouettes logiques pour donner le change.
Page 137
195 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4, «Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance», p. 105
Page 138
196 Giordano Bruno, Vol. 7, Des fureurs héroïques; introduction et notes de Miguel Angel Granada; traduction de Paul-Henri Michel revue par Yves Hersant. Paris : les Belles Lettres, 1999 (ISBN 2-251-34451-9).
Page 141
197 Giordano Bruno, Vol. 4, De l'infini, de l'univers et des mondes; texte établi par Giovanni Aquilecchia; notes de Jean Seidengart; introd. de Miguel Ángel Granada ; trad. de Jean-Pierre Cavaillé. Paris : les Belles lettres, 1995 (ISBN 2-251-34446-2). (1584). Réfutation du traité Du ciel d'Aristote; examen du concept d'infini.
Page 142-143
198 Giannozzo Manetti (Firenze, 1396 – Napoli, 1459) est l’écrivain, philosophe et humaniste italien de la Renaissance. De l'Encyclopédie Universalis
Page 144
199 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4, «Liberté et nécessité dans la philosophie de la Renaissance», p. 113
200 Carl Ernst Konrad Burdach (29. Mai 1859 né à Königsberg (Ostpreußen); † 18. September 1936 à Berlin) philosophe allemand. De l'Encyclopédie Universalis
Page 147
201 900 conclusions philosophiques, cabalistiques et théologiques (déc. 1486), trad. Bertrand Schefer, Paris, éd. Allia, 1999, éd. bilingue latin-français ; Conclusiones sive Theses DCCCC .
Page 151
202 Ernst Cassirer Individu et cosmos, Première édition: Leipzig et Berlin 1927, 1983 pour la traduction by LES ÉDITIONS de Minuit 7, rue Bernard-Palissy – 75006 Paris ISBN 27073-0648-71-4 «De sage» de Charles de Bovelles pp. 301-443
  
INDICE                            p.202
La coïncidence totale des concepts opposés à la
même époque Thématique de cette thèse, but et base            p.2

INTRODUCTION                               p.3

Motivation et but                                              p.3
L'expérience historique. – Sources de nos problématiques       p.5
Démonstrations objectives                                      p.6
La recherche de l'actuation –
méthode, particularités et limites                        p.7
L'essence de notre travail                                     p.7
Biographie brève du dernier idéaliste allemand                 p.8
Méthodologie d'Ernst Cassirer son début et son devoir
de souligner toujours un chercheur neutre                      p.9
Racines de la philosophie particulière de Cassirer             p.10
CORPUS de notre thèse                                          p.11
La scolastique et la nouvelle expression            
A) La coïncidence des termes opposés                
1) Fondateur allemand de la nouvelle philosophie italienne     p.21
2) La nouvelle expression unit les gentils
et les chrétiens                                          p.22
3) Le temps sépare l'Académie et le passé                      p.24
4) L'expression des sentiments et
les rapports avec le Moyen Âge                            p.25
5) L'opposition concrète entre l'homme médiéval
et l'homme de la Renaissance                              p.28
6) La naissance du microcosme
à l'intérieur du nouvel homme                             p.31
1er CHAPITRE: Nicolas de Cues
L'individu de Nicolas de Cues
A) La coïncidence des oppositions physiques et spirituelles
7) La nouvelle conception de la Renaissance                     p.33
B) Les racines historiques de la coïncidence
des théories opposées
8) L'impossibilité de déterminer la Perfection Infinie          p.35
9) La grande motivation et la gradation inutile
des sphères pour approcher de Dieu                         p.37
10) La nouvelle conception opposée à la scolastique             p.38
11) La coïncidence médiévale des concepts opposés
de Platon et d'Aristote                                    p.41
12) La cosmologie médiévale de l'Univers fini                   p.43
13) Les concepts opposés contre leur coïncidence                p.46
C) La première tentation de savoir Dieu
14) La limite de la dimension et son absence                    p.48
15) Le fini et l'infini n'ont aucune proportion                 p.49
16) La nouvelle coïncidence des concepts opposés
de Platon et d'Aristote                                    p.50
17) La destruction de la logique traditionnelle                 p.52
18) Dieu intellectuel en dehors
des déterminations humaines                                p.53
19) La puissance mystique de la vision intellectuelle           p.54
20) L'illustration de l'intelligence et
son union avec Dieu                                        p.56
D) La relativité de la nouvelle conception     
21) La stabilité contre les changements                         p.58
22) L'opposition entre la raison éternelle
et l'illusion proportionnelle                              p.60
23) Deux types des frontières et leur stabilité                 p.61
24) Disparation théoriques des frontières mentionnées           p.63
25) Les opposés s'absolutisent
afin d'avoir la coïncidence réelle                         p.64
26) La première conjecture de l'infini relatif                  p.66
27) La même conception au XXIe siècle                           p.67
28) Les rapport entre les sphères empiriques
     et l'Être Absolu                                           p.69
Principes de Nicolas de Cues dans la pratique
A) Dieu et ce monde
29) Deux cosmes et les erreurs d'Aristote                       p.70
30) L'égalités de tous les objets auprès
de l'Infinité Divine                                       p.72
B) Le premier pas au cosmopolitisme universel
31) Les appartenances divines et mondaines                      p.73
32) La tentation d'unir toutes les croyances                    p.74
33) La conception de Dieu à l'intérieur
des limites humaines                                       p.75
34) Nicolas de Cues et la formation
du concept d’ «individu»                                   p.76
35) L'homme médiéval et celui-ci
de la Renaissance                                          p.77
36) La vision de la nouvelle réalité                            p.78
37) La puissance limitée de ce monde                            p.80
C) La théorie de la relativité de Nicolas de Cues
et la nature
38) Le développement de la nouvelle conception
philosophique                                              p.81
D) La nature et la nouvelle puissance de l'esprit
39) La nouvelle compréhension des ordres                        p.83
40) La source de l'esprit humain                                p.85
E) L'homme du XXIe siècle opposé à l'individu
de la Renaissance              
41) Les traits médiévaux de l'homme contemporain                p.85
42) Des masses indifférentes opposées à l'individu              p.87
43) Le changement des valeurs                                   p.89
F) La source de l'évaluation
44) Deux états de l'Être                                        p.90
45) L'erreur de la Renaissance et le retour au passé            p.92
46) La coïncidence contemporaine de la Renaissance
et du Moyen Âge                                            p.93
2ème CHAPITRE: Nicolas de Cues et l'Italie
En dehors des limites temporaires
de Nicolas de Cues
A) Les influences directes et indirectes
47) Les 150 d'ans suivants                                      p.94
48) Le concept de "devenir reconnu" et la nationalité           p.95
49) La liste des noms ne devant être reconnus                   p.97
50) L'évidence des empreintes                                   p.98
B) La guerre entre des commentateurs et
des inventeurs originaux
51) Sous le masque de l'héritage classique d'humanité           p.99
52) La relation réel des imitateurs à la classique              p.100
53) La nouvelle sagesse                                         p.102
54) Les partisans indirects de la nouvelle conception           p.103
55) Les racines historiques de l'union entre
la nature et l'esprit humain                              p.104
56) La victoire de la science précise                          p.106
57) Le "livre divin" de la nature et les dogmes bibliques      p.107
58) L'évolution de la conscience des opposés                   p.109
Influence sur le retour à la tradition
A) Sous la peur de l’innovation
59) L'absence des concourants opposés                          p.111
60) La nouvelle vision opposés                                 p.112
61) La balance instable entre la science et
les dogmes religieux                                 p.113 
62) La victoire de la croyance                                 p.115
B) L'Académie platonique de Florence                      
63) La confiance mystique opposée à nature                     p.115
64) Pic de la Mirandole "phénix de l'esprit"                   p.116
65) Les désirs, les traits et les possibilités de l'âme        p.117
66) Ficin et la beauté de  l'âme                               p.118
67) L'absence de l'hiérarchie à l'intérieur
de l'espace intermédiaire                                 p.120
68) L'image intelligible à l'intérieur de l'homme              p.121
3ème CHAPITRE: Liberté et nécessité
dans la philosophie de la Renaissance
A) L'essence de la fortune
69) La dépendance humaine                                      p.122
70) Le désir de l'indépendance et son image                    p.123
71) L'opposition absolue de l'indépendance                     
et du bonheur et son fruit                                p.124
B) La coïncidence des opposés, de la philosophie
et des beaux-arts
72) La particularité de la Renaissance                         p.125
73) Les idées plus chères que la vie,
le destin et la force de la volonté                      P.126 
C) Le retour aux racines médiévales
74) Les liaisons entre la liberté et la nécessité              p.127
75) L'imitation des façons antiques                            p.129
76) Des nouvelles formules plastiques de compromis             p.130
D) L'approbation conditionnelle du concept
de "moi" et son absence
77) La première tentation de contredire le destin              p.130
78) Les modifications du rôle humain                           p.132
E) Le danger de l'indépendance à moitié
79) La première tentation ne s'abaisse jamais                  p.134
80) L'expérience traditionnelle, le courage                    
des innovations et leur coïncidence                       p.135
81) Le danger de l'idéalisation par sa vérité partielle        P.137
82) La particularité de la Renaissance                         p.138
83) Lorsque le culte substitue remplace Dieu                   p.139
F) Nécessité de l'empreinte
84) Dépendance du Moyen Âge au XVe siècle                       p.141
85) Introduction des nouveaux instruments                       p.142
86) Nécessité de l'efficacité créative                          p.143
87) Notre appartenance et notre aliénation                      p.144
88) Relativité de notre aliénation et but des empreintes        p.145
89) Guerre infinie entre le bien et le mal                      p.146
90) Rapports au Moyen Âge                                       p.147
91) Nouvelles essences des titres antiques                      p.147
92) Nécessité du devoir humain                                  p.148
93) Nouvel homme et nouvelle espace                             p.149
94) Animal ou Dieu Humain                                       p.150
95) Possibilités de l'homme                                     p.150
G) Pas à la Renaissance hors de l'Italie
96) Catégories philosophique de Charles Bovelles                p.151

Bibliographie                                                                                                                    p.153