Pour M. le Professeur Frédéric de Buzon du doctorant en philosophie Alexander Kiriyatskiy. N. NAT Oeeeaph00jq0,
N étudUMB 20713213
Le travail N1 du premier semestre de la première année académique 2007/2008
Smirnov А. V. "Philosophie de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi
(Fils d’Arabe et non du pays Arabie): deux types de la rationalisation du
mysticisme".
http://www.humanities.edu.ru/db/msg/24586
(Traduction du russe d’ Alexander KIRIYATSKIY,
doctorant de l’Université Marc Bloch à Strasbourg)
2.07.2003 20:54 | V.V. Vantchugov
cite le professeur Smirnov А. V.
Philosophie de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi: deux types de la rationalisation du mysticisme.
Au Moyen Âge, la tradition riche du mysticisme a reçu
sa conception philosophique en Europe et dans le monde arabe. Je voudrais
transformer la rationalisation philosophique de la conception mystique dans
l'objet de l'investigation du monde sur la base des travaux de Nicolas de Cues
et d'Ibn Arabi. Je suppose qu'il est possible, dans
la rationalisation du mysticisme, de montrer les différences examinées qui
existent entre les philosophies de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi.
Je vais m'arrêter sur la construction du monde présentée par les deux penseurs,
sur la place de l'homme entre les mêmes constructions, sur les possibilités et
ensuite sur le chemin de l'activité humaine vers les connaissances. Après,
j'essaierai de montrer que la philosophie de Nicolas de Cues a formulé la
possibilité contemporaine à raisonner alors que le système philosophique d'Ibn Arabi a ouvert quelques autres perspectives.
I
La base commune des idées de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi sont, comme je le suppose, deux thèses très
étroitement liées: d'une part l'affirmation de l'absence de la possibilité de
décrire et d’expliquer Dieu, alors que le monde n'est pas Dieu et, d'autre
part, simultanément il n'y a pas quelque d'autre que Dieu. Les mêmes
suppositions étaient bien connues à l’époque médiévale. Cependant, les
traditions mystiques, chrétienne comme musulmane, proposèrent leur conception
spécifique (sans les développer). Outre cela, la conjecture suppose deux
thèses. Elles étaient distinctes des penseurs mystiques. La conception de Dieu,
l'essence indéfinie, était acceptée du mysticisme. Elle sort loin des cadres où
les philosophes médiévaux parlèrent de l'indétermination de Dieu. L'absence de
la possibilité de décrire
Dieu dans la raison mystique n'était pas due à l'indétermination dans la
logique d'Aristote. Tout l’indéterminé de l'espèce et l’indéfini de la marque
distinctive ne refuse jamais la description (1). Elle n'est que l'énonce de
l'objet défini du discours. L'absence de la possibilité de décrire Dieu dans la
conception mystique souligne une certaine indétermination. Vouloir parler
autrement, celle refuse quelque chose définie de Dieu. Nul énonce n’acceptera
la limite de Dieu; l'essence divine n'ayant de limites. L'infinie ontologie de
Dieu conduit le mystique à l'indétermination épistémologique: n'importe quelle
idée n'énonce de Dieu que métaphoriquement. Elle ne sert d’aucune base concrète
des connaissances. Pour la même raison mystique, l'indétermination ne
s'identifie pas à la négation de quelques (ou à tous les) attributs de Dieu.
Simultanément telle définition négative de l'essence divine produit les limites
de Dieu qu'elle ne soit formulée qu'en termes de la négation (2). La
distinction ne s'épuise pas suite à la conception de l'indétermination de Dieu.
Elle s’enveloppe entre les philosophies mystiques et non mystiques du Moyen
Âge. L'indétermination de Dieu de Tout ne présente d’handicap qu'aux
philosophes médiévaux (handicap irrésistible) dans la construction de la
connaissance philosophique du monde. (3). Mais si le monde entier n'est pas
quelqu’un (OBJET) distinct de Dieu alors Dieu devient indéterminé et le monde
cesse d'être défini car aucune connaissance concrète ni du monde ni de Dieu
n'est possible. Dans le même cas, la philosophie se trouve près d’un défi la
menaçant à hésiter entre son essence et la description rationnelle de
l'Univers. A répondre au défi, le philosophe mystique doit montrer qu'il est
possible d’énoncer Dieu et le monde sans violer les conditions mentionnées
(l'indétermination de Dieu et l'absence de la différence entre Dieu et le
monde). Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi ont répondu au
même défi. Mais leurs réponses étaient différentes.
II
Il existe deux possibilités logiques de formuler
l'énonce encore que quelqu’un ne s'assimile pas à l'individu. Elles sont
présentées dans deux cas extrêmes où ce quelqu'un (OBJET INCONNU ET DIFFÉRENT)
se transforme dans tout (l’Univers) et dans nul (dans l’essence de l’Univers
alors que le même nul et le tout ne soient jamais quelqu’un de défini et c'est
pourquoi ils gardent les conditions de l'indétermination de l'énonce de Dieu).
Il peut être quelqu'un tout où il s'agit que Dieu n'ayant pas de limites qu'Il
soit accepté dans le premier cas comme la présence absolue du tout. Dans le
deuxième cas, nous avons l'indétermination comme le nul absolu: Dieu est
indépendant sans limites étant avant de n'importe quelle limite. Dans tous les
deux cas Dieu est plus potentiel que toutes les limites; mais dans le premier
cas, en les incluant à son intérieur c'est pourquoi Il est indéterminé par nos
limites. Dans le deuxième cas, Il précède toutes les frontières et même leur
apparence. C'est-à-dire, Dieu peut être accepté comme tout l'absolu ou le Nul
absolu. Mais tout cela n'est pas suffisant. Car le monde est quelqu'un de
distinctif de Dieu; le Tout et le Nul doivent être exprimés dans les termes des
relations avec le monde. La formulation du mysticisme «le monde n'est pas Dieu
mais il n'est pas quelqu'un différent de Dieu». Elle signifie que le concept de
l'essence divine doit s’accepter comme l'essence transcendantale au monde et,
en même temps, immanente. Elle est distincte et non différente du monde. Pour
le vérifier autrement, nous devons introduire, dans la conception de Dieu comme
le Tout et le Nul, le concept «Dieu est le nul du monde (dans le premier cas)
et le tout du monde (dans le deuxième cas). Comme le Tout et le Nul du Monde,
Dieu est distinct et non différent du monde simultanément: le monde ne présente
jamais sa totalité et Il est éloigné toujours du propre Nul. Car l'être divin
est éternel: l’être mondial est temporaire et nous pouvons le compléter encore
que l'éternité soit comprise comme le Nul temporaire dans le premier cas comme
le Tout temporaire dans le deuxième cas ou le Nul éternel s'explique comme le
Nul temporaire ou par là le Tout éternel s'exprime comme quelqu'un dans le
temps (4). L'indétermination de Dieu peut être acceptée doublement. Selon le
premier cas, le Nul divin s'explique comme le monde. Dans le deuxième, le Tout
divin se reflète comme le même monde. Quand le Nul s'explique, il cesse d'être
le Nul éternel et immuable. Il cesse de se trouver toujours dans le monde parce
que le Tout du monde reste l'une des parties du monde pelotonné alors qu'il se
réalise dans le temps. Les mêmes deux explications possibles du regard mystique
sur le monde se rencontrent dans les philosophies de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi.
III
Les relations entre Dieu et le monde, affirme Nicolas
de Cues, ne peuvent être acceptée autrement que pelotonnée et déployée. Tous
les états déployés du monde se trouvent dans les formes pelotonnées en Dieu. Le
même fait n’accepte pas que l'état pelotonné se transforme dans la forme
déployée: non, le pelotonné reste soi même et à l'intérieur de soi-même
indéterminé. Il n'est jamais déployé à l’intérieur de sa richesse de toutes les
possibilités. Cet état est la source primordiale sur la base de la logique d'où
peuvent naître toutes les possibilités, tous les états déployés, tout le
contenu du monde alors que le dernier reste toujours pelotonné. L'état
pelotonné précède la réalisation déployée seulement dans la logique et,
seulement dans la logique, le résultat déployé s'enveloppe du commencement
pelotonné parce que tous les deux sont identifiés ontologiquement. L'état
pelotonné et le déployé sont montrés étonnement et gracieusement dans les
exemples de Nicolas de Cues. Il y a la droite, dit-t-il (nous l'appelons le
segment en langue de la géométrie contemporaine), il existe son angle pelotonné
alors que tous les points du segment peuvent être fixés et muer les parties
gauches ou droites du segment alors que l'autre partie du même segment reste
immuable. Ainsi se compose tous les angles réels. Quel est plus grand, chacun
des angles déployés ou le segment pelotonné du même angle?, se pose la question
Nicolas de Cues. Il affirme que l'angle de l'état pelotonné est toujours plus
grand que n'importe quel angle concret car son état pelotonné les contient à
l'intérieur de soi-même. [1]. L'essence du contenu du monde, où nous existons,
est le contenu des états pelotonnés et déployés. Le tout pelotonné se déploie
toujours alors qu'à l'intérieur de chaque état déployé se trouve le même
commencement pelotonné. C'est pourquoi on peut parler que Dieu est partout dans
le monde comme il est également proche de chaque chose bien qu'Il soit le
commencement et le fin de tout. Dieu n'est pas quelqu'un autre du même monde.
Ainsi donc, le monde n'est pas Dieu car il n'y a aucun état déployé où ne s'ouvre
pas tout le pelotonné. Toutefois le monde n'est pas quelqu'un autre que Dieu
car l'Univers n'est que l'état déployé (expliqué) de la divinité pelotonnée
(compliqué). L'identité des états déployés et pelotonnés devient ontologique
alors que le déployé s’accepte comme l'absolu. Le pelotonné éternel se déploie
comme le monde déployé temporaire. Leur identité ontologique suppose l'état
absolu du temps déployé, la grande égalité du temps et de l'éternité. Lorsque
nous acceptons la même proportion déterminée entre Dieu et le monde nous nous
trouvons à côté des questions suivantes: qu'est-ce qui est pelotonné et, en se
déployant, il formule notre monde; comme il se déploie ne reste-t-il pas
pelotonné? La réponse à la première question formule la définition qui contient
le même Nul mentionné du monde [2]. Nous acceptons que l'état pelotonné du
monde est Dieu; mais comment peut-on décrire le commencement pelotonné en
langue philosophique? Au début, nous marquons avec Nicolas de Cues que l'état
pelotonné précède logiquement toutes les oppositions trouvées dans le monde
déployé. Comme le segment pelotonné de l'angle est privé de l'opposition entre
les angles obtus et aigu il précède la même possibilité de l'apparence des
oppositions. Aussi l'état pelotonnée du monde démontre-il que «la simplicité
n'a aucune différence entre l'un et l'autre»; elle apparaît «dans l'autre sens
de la conjecture des opposition» [3]. Étant telle que peut-on dire de la même
«simplicité absolue»? On a trouvé facilement, spirituellement et gracieusement
la description (contenu) des états pelotonnés des angles (segment) et des
droites ou des sphères (point). Nous pouvions supposer que la solution des
mêmes problèmes n'est pas facile mais, sans doute, elle est possible. Pourtant,
«Seigneur Dieu, aide des âmes qui te cherchent, je te vois dans le jardin du
paradis et je ne connais pas que je vois parce que je ne vois nul vu et
seulement je connais: je connais que je ne connais que je vois et je ne pourrai
jamais connaître.» [4]. Lorsque nous n'avons aucun cas concret que le même
global, quand nous devons nous lever sur toutes les oppositions (en dehors de
toutes les situations concertes) la langue traditionnelle cesse de nous servir.
Le discours est impossible sans opposition, sans confrontation alors que la
lettre «A» cesse d’être «A». Nicolas de Cues a besoin de trouver la nouvelle
langue philosophique sans discours dans laquelle on peut parler de Dieu comme
de l'état pelotonné du monde. Les concepts utilisés dans le discours, toujours
opposés, sont finis et épuisés; le but de la description de Dieu, comme de
l'état pelotonné, doit être non-fini par conséquence: «venu chez Toi doit
monter sur toutes les limites et tous les fins, sur tout le fini» [5]. Quel
peut être le même concept? Paraît-it que Nicolas de
Cues même est confus: «Comment viendra-t-il chez toi, à la limite désirée, s'il
a besoin d'abandonner toutes les limites? Est-ce que chacun, qui part des
limites de la limite, n'entre pas dans l'indétermination totale, dans
l'incertitude intellectuelle, dans l'ignorance et dans l'obscurité?» [6]. Ainsi
le concept nécessaire se rencontre de l'intérieur de soi-même et est déjà
trouvé. Car le tout est sans fin, qui n'a pas de limite, parce qu’il est
infini; mais dans notre cas, cet infini est auparavant et avant toutes les
limites, avant l'infini indéterminé et absolu. Le même infini, parle Nicolas de
Cues, «est la même simplicité de tout qu'on peut marquer» [7]. Le concept
rencontré doit précéder logiquement toutes les oppositions et simultanément il
doit les soutenir à l'intérieur de soi-même comme l'état pelotonné du monde;
c'est pourquoi «l'infini est le Tout comme le Nul du tout» [8]. Nicolas de Cues
incarcère la même formulation avec le point d'exclamation à marquer que si
l'infini est absolument la simplicité de tout (de ce qu'on peut marquer) il est
impossible de marquer l'infini ou la simplicité. En disant autrement, le
concept mentionné devient vide. Bien que, un peu plus tôt Nicolas de Cues
énonça: «...il n'y en a aucune opposition sans différence», c'est-à-dire,
«toute l'information de la simplicité absolue est identifiée avec soi même, car
la possession par là est l'être, la confrontation des opposés, c'est-à-dire, la
confrontation sans opposition alors que la limite de toutes les chose définies
est la limite infinie» [9]. La même affirmation n'est pas la tentative
spéculative et n'essaye pas d'obliger la simplicité absolue d'obtenir le
contenu infini avec les qualités infinies.
Ici
s'enveloppe la détermination très relative de Dieu du Professeur Smirnov. Le
premier article du livre «Individu et cosmos» d'Ernst Cassirer affirme que le
néo-platonisme devient la base de la «Docte Ignorance» de Nicolas de Cues. Au
III siècle Plotin unit les oppositions de Platon et d'Aristote: l'absence de la
possibilité d'obtenir le monde supérieur et l'essai de l'obtenir dans le
développement. Nicolas de Cues utilise la même formulation alors qu'il affirme
l'absence de rapport entre le monde supérieur de Dieu (pelotonné) et inférieur
(déployé). Mais Nicolas de Cues utilise l’hiérarchie céleste et ecclésiastique
d'Aréopagite alors que l'âme permet à l'homme d'obtenir le monde supérieur:
étape par étape. La même formulation oblige Nicolas de Cues à confirmer que le
maximum et le minimum de Dieu ne peuvent appartenir au monde inférieur. Le
premier fait de Platon se démontre dans la «Docte Ignorance» de Nicolas de
Cues, affirme Ernst Cassirer, alors que chaque individu comme le même cosme aspirent au monde supérieur et ne l'obtiennent
jamais. C'est pourquoi chaque objet cosmique est limité parce que ni minimum ni
maximum n'appartiennent pas au monde déployé et il n'existe aucun objet plus
grand que tous les autres. Il y a toujours quelqu'un plus grand que chacun
antérieur. C'est-à-dire la simplicité absolue (mentionné dans l'article du
Professeur Smirnov) obtient le contenu infini avec les qualités infinies
dans l'état déployé de notre monde et souligne la relativité dans la même
affirmation du Professeur Smirnov. On peut supposer que l'affirmation de
Monsieur le Professeur Smirnov devient l'ignorance sans docte, la
caractéristique de l'unique état pelotonné du monde.
En suivant la logique claire de ses raisonnements, il
reconnaît que le concept de l'infini n'a absolument aucune qualité: «Le bien
infini n'est pas le bien mais c'est l'infini alors que la qualité infinie n'est
pas la même qualité parce qu'elle est la même infinie, etc.» [10]. Et voilà, en
rencontrant le concept de l'état pelotonné du monde, nous trouvons que
l'absence absolue des qualités est l'état pelotonné alors qu'elle ne peut pas
devenir le déployé et avoir les propres qualités dans l’état déployé: seul
quelqu'un peut la déployer qui ne se contient pas à l'intérieur du commencement
et ne doit pas devenir le sien par règles. Tel «quelqu'un» ne peut pas exister
dans la simplicité de l'infini: l'état pelotonné le précède logiquement. Si le
même pelotonnée est l'infinie simple et absolu il ne pourra pas se déployer à
devenir le monde avec les qualités diverses du monde [11]. Nicolas de Cues
trouve successivement l'autre concept de distinguer la divinité déployée.
L'infinie simple et absolue sans qualités de Dieu ne contenant aucune altérité
(distinction) à l'intérieur de soi même où nul ne peut pas être «différent»
dans une relation avec quelqu'un car l'«un» n'est pas de différent de
l'«autre». Plutôt, l’état pelotonné n'est pas quelqu'un autre (objet différent)
du déployé car se pelotonne seul quelqu’un qui est déployé. C'est pourquoi nous
ne pouvons pas marquer Dieu comme quelqu'un «autre» [12]: comme le même non
autre dans la relation avec le monde. Le non-autre, dit Nicolas de Cues par les
lèvres d'un participant du propre dialogue, c'est «le concept que je cherchais
beaucoup de temps avec l'aide de la conjecture des oppositions»; le non-autre
«s'accepte avant toutes les suppositions et toutes les négations» [13], il est
avant chaque concept avec le contenu positif que se soit l'éternité, la vérité,
l’être et la totalité [14]. Et, en même temps, «le non-autre existe avant tout
et il ne peut pas ne pas être à l'intérieur de tout qui naît après lui
alors que quelqu'un est opposé à quelqu'un autre» [15]; et le même
non-différent est «le principe de l'être et de la connaissance» [16].
Pouvons-nous trouver le contenu positif du même concept? «Le non-autre» décrit
parfaitement le commencement pelotonné et sa relation qu’est-ce qu’il fait avec
l’état déployé? Et voilà: «Tout, ce que peut être exprimé ou raisonné, ne peut
pas être le premier marqué du non-autre parce qu'il existe comme quelqu'un
autre seulement dans la relation des propres oppositions. [17]. Et «l'infinie
simple», et le «non-autre» deviennent les concepts vides s'ils s’examinent en
dehors de leurs connexions avec le monde. L'état pelotonné n’accepte que le
même pelotonné de la forme déployée. L'essence de Dieu est le Nul et le même
Nul est toujours le Nul du monde et le non-Nul de soi-moi c'est pourquoi il est
intelligent. [18]. Donc, l'état pelotonné n'est pas l'«autre» par relation à
n'importe quel objet: il appartient également à toutes les choses. Le terme,
qui se trouve en dehors de tout et ne s’aborde que dans la relation à tout, est
intitulé la dimension de Nicolas de Cues: «L'infini est ni plus grande, ni plus
petite, ni égale à nul. Mais je l’accepte ainsi que la même soit ni plus
grande, ni plus petite de nul, je dis ainsi, qu'elle soit la dimension de tout
parce qu'elle est ni plus grande, ni plus petite de nul, donc, je l’accepte
comme l'égalité de l'être. La même égalité est aussi l'infinie car à la même
est opposé l'inégale alors qu'à l'intérieur de l'inégalité il est l'égalité par
là: l'inégalité se trouve dans l'égalité sans son inégalité parce que c'est
l'infini. Et l'égalité dans l'infini est l'infinie. L'égalité infinie est la
limite illimitée. Bien qu'elle ne soit ni plus grande ni plus petite, qu’elle
ne soit pas telle comme il faut accepter l'égalité concrète: elle même est
l'égalité infinie qui ne perçoit ni augmentation ni diminution. Elle est égale
à l'unique qui n'est pas plus grande à quelqu'un de quelqu'un autre, en étant égale
à l'un comme à tous en ensemble et à tous aussi que à nul de tout» [19]. La
dimension comme l'état pelotonné de toutes les choses est la base de leur être:
«Le non-autre est le concept adéquat, la différence et la dimension de tout
existant parce qu'il existe de tout inexistant qui n'existe pas...» [20]. De
même l'état pelotonné, le Nul du monde, est la dimension de toutes les choses:
Dieu les distingue et l'homme évalue ce que leur donne la dimension réelle. Il
semble que, dans la catégorie des dimensions, Nicolas de Cues trouve le rapport
nécessaire entre le commencement pelotonné sans qualité et le monde déployé des
qualités: la dimension quantitative est simultanément la dimension de la
qualité. La dimension du commencement pelotonné n'a encore aucune opposition
entre la quantité et le qualité: les catégories de la dimension formulent la
même possibilité de l'opposition avant elle-même opposée. La catégorie trouvée
de la dimension permet de répondre à la deuxième question: comment passe-t-il
le déployer de l'état pelotonné? La dimension doit évaluer. Autrement elle ne
sera pas la même dimension. En dimensionnant la simplicité infinie de l'état
pelotonné, c'est-à-dire de soi même, la dimension formule l'infini du monde en
évaluant des qualités. Et ici Nicolas de Cues démontre le tournant de la pensée
plus importante en approchant sa catégorie de la dimension de la catégorie de
la mentalité: «L’intelligence (mens) est le mode de la formation de la
frontière et de la dimension (mensura) de toutes les choses. Je suppose que
l'origine du mot «mens» est le verbe «mensurare»
[21]. L’intelligence est l'infinie simple, la dimension de soi-même; mais il
est plus important que la faculté humaine de la connaissance est aussi
l'«intelligence»; l'intelligence humaine devient l'image et la similitude de
l'intelligence divine: «l'une intelligence est à l'intérieur de soi-même
l'autre se trouve dans les corps. L'intelligence à l'intérieur de soi-même est
infinie ou elle est l'image de l'infinie. Des intelligences, qui sont l'image
de la même infinie et qui ne se trouvent pas à l'intérieur de soi, ne sont pas
maximales, absolues et infinies; certaines intelligences peuvent animer le
corps humain. Et alors par l’espèce de leur activité je les appelle les âmes»
[22]. Nicolas de Cues n'explique pas comme il faut comprendre le mot «image»
qui décrit la relation entre les intelligences divines et humaines. Il a
intitulé la mentalité située à l'intérieur de soi même alors qu'il avait
analysé les intelligences humaine et divine. La première est la source
primordiale et la deuxième (des autres, c'est-à-dire beaucoup d’intelligences
humaines) ne sont que les réflexions de la première. Si nous tentions
d’accepter l'essence de l'intelligence humaine nous nous rencontrions
inévitablement avec l'opposition. La même essence doit s’accepter comme
l'appartenance de l'état pelotonné du monde. Alors notre essence doit être
identifiée à l'intelligence divine parce que l’état pelotonné n'a aucune
différence opposée. Au contraire la différence devait appartenir à l'état
déployé alors qu'on n’accepte pas par là où elle se cache entre les mêmes deux
essences car l’état pelotonné deviendrait la dimension égale de tout le
déployé. C'est pourquoi l'intelligence humaine ne doit pas être acceptée comme
l'essence. Elle doit être perçue comme la faculté de l'homme. «Le même état
«non autre», la base de toutes les choses, s'ouvre ou se fait voir à sa propre
base, c'est-à-dire, à l’intelligence», écrit Nicolas de Cues [23].
L'intelligence n'est pas la faculté de l'activité du discours. Ses résultats
sont présentés ici [24]: le même état pelotonné est indéterminé. Il est avant
toutes les nominations entre lesquelles chacune a son opposition. Si le non
autre (ou non différent) permettait d'être vu à l'intelligence seule celle deviendrait plus parfaite de
toutes les oppositions. C'est pourquoi «les idées de l'intelligence ont quelque
chose qui n'est ni dans la sensibilité et ni dans le raisonnement. C'est la
source primordiale et la vérité inexplicable des formes qui se reflète dans les
choses que nous sentons [25]. L'intelligence est la faculté de l'homme à
s'approcher de l'état pelotonné. C'est la faculté de pelotonner toutes les
choses à l'intérieur de soi-même comme elles sont pelotonnées dans la source
primordiale: «comme Dieu est le pelotonner de toutes les états déployés aussi
même l'intelligence est l'image divine du pelotonner... » Ainsi se formule
la déduction de la faculté étonnante de notre intelligence; à son intérieur se
concentre la puissance identifiée à la puissance du point grâce à quoi
l'intelligence trouve à l'intérieur de soi même la faculté de s'identifier à
n'importe quelle dimension... L'aide de l'image de la puissance absolue du
pelotonner, de notre intelligence, permet de posséder la faculté de
s'identifier à tous les états pelotonnés» [26]. La catégorie «intelligence»
exprime la faculté humaine d'ouvrir à son intérieur la source primordiale du
pelotonner, le Nul du monde, qui se déploie dans l'infini de l'Univers. C'est
pourquoi «la mentalité de l'intelligence devient l'art de toutes les choses; la
mentalité de notre intelligence est notre concept de chaque chose. Si
l'intelligence divine est l'essence absolue. Sa mentalité devient la création
de l'existence; songer à notre intelligence c'est-à-dire s'identifier à
l'existence» [27]. Nous avons la déduction paradoxale qui se formule sur la
base des raisonnements suivants: l'intelligence humaine suffit à connaître
réellement le monde. «Le philosophe. D'où, l'intelligence s'approprie la
puissance du raisonnement? Il raisonne sur tout. Il y a l’œuvre «Idiote» de
Nicolas de Cues. Sa base est la source primordiale de toutes les choses; la
source primordiale de toutes les chose est Dieu. Il reste à l'intérieur de
l'intelligence car la vérité se trouve à l'intérieur de l'image. Parce que
l'intelligence a la même base à son intérieur sur laquelle l’idiot regard,
formule la mentalité avec son identité et accepte tout se trouvant en dehors de
lui même» [28]. L'intelligence humaine a tout à son intérieur qu'il puisse à
trouver en dehors de soi. Tout, ce qu'il regarde à l'intérieur de
l'intelligence est la vérité des choses. Sa condition se concentre sur le fait
que l'homme a su s'identifier, au commencement, pelotonné au Nul du monde [29].
Il existe encore une conséquence. Le commencement pelotonné du monde est unique
car la régularité est totale de son déploiement (parce que l'état pelotonné est
la dimension de toutes choses). Son essence accepte que la connaissance absolue
d'une chose s'identifie à celle de tout l'univers de l'être. Mais il est un
contre-argument: aucune chose n'est connue totalement jusqu'au moment où la
régularité devient acceptée et connait le déploiement de l'état pelotonné.
«Justement Dieu est la précision de toutes choses concrètes. C'est pourquoi si
nous possédions la connaissance précise d'une chose par la nécessité nous
aurions possédé la connaissance de toutes les choses. «Ainsi, si nous
connaissions le nom précis d'une chose nous aurions connu les noms de toutes
les choses parce qu'il n'y en a pas de précision sans Dieu" [30].»
Il n'existe pas quelque nom précis parce
que chaque nom n'est que la vibration de l'air et nul plus. Aucune vibration de
l'air (où il n'y a ni minimum ni maximum) ne contient aucune Précision de Dieu.
Dieu contient la précision de toutes choses et l'infini simple de l'état
pelotonné doit contenir à son intérieur le minimum et le maximum de toutes les
diversité et de toutes les qualités du monde déployé. Ici se concentre la
confusion médiévale parce que la précision de Dieu n'est que le minimum et le
maximum, la conjecture de tout.
La faculté de la connaissance est absolue (absolue
dans tous les sens qui embrasse tout, connaît tout et épuise tout que se
connaît) et est lié à celle de l'unique régularité de Nicolas de Cues à
l'intérieur du déploiement du monde alors que la faculté de connaître évalue
l'état pelotonné. Et enfin, se pose la dernière question: pourquoi le
commencement pelotonné se déploie-t-il, devient-t-il le monde et ne reste-t-il
pas dans l'état pelotonné? Nous avons vu que Dieu, comme l'état pelotonné du
monde, ne peut être accepté dans la philosophie de Nicolas de Cues en dehors du
même déployé? Peut-être, il n'y a nul extérieur du commencement pelotonné
pouvant être l'impératif à son déploiement? C'est pourquoi on doit reconnaître
que la faculté du «déploiement immanent» appartient à son état pelotonné. La
même faculté est indistincte du commencement pelotonné (car il n'a pas de
différence). Peut-être ici se concentre
l'erreur de Nicolas de Cues dans laquelle se confondent les oppositions et les
distinctions. Le maximum et le minimum ont toutes les distinctions alors
qu'aucune distinction s'oppose à nul autre dans la conjecture pelotonnée où
tout est parfait et égaux. L'inégalité des distinctions ne devient imparfaite
que dans un monde déployé). Elle est indistincte (dans l'affirmation du professeur Smirnov) de la dimension intitulé
l'«intelligence divine» de Nicolas de Cues; la faculté de se déployer est la
même que l'état pelotonné. Ce dernier est présenté dans toutes les choses du
monde. «Regarde sur l'essence. L'intelligence la voit dans tout le réel;
Celle-ci est l'essence qui ne peut qu'être et ne peut qu'avoir le sien dans sa
possibilité (je puisse); - et tu verras que toute la distinction de l'être ne
présente que les modus de sa possibilité. Mais l'essence de tout ne peut être
distincte. Elle est le même pouvoir dans ses évidences différentes. Il est
impossible de ne voir que les êtres qui vivent et pensent; Il est impossible de
ne voir que le même concept «je puisse» [31]. Il «je puisse» est inconcevable
de l'intelligence comme elle ne sait pas accepter le même commencement
pelotonné: parce que l'intelligence s'identifie au pelotonné; mais seul le
monde déployé sait obtenir la même conception. Mais la «puissance déployée»
(des intelligences divine et humaine) est le même concept «je puisse», donc, le
«je puisse» de l'intelligence humaine devient l'évidence du «je puisse» divin
[32]. Leur même connexion formule la garantie du comportement absolu de
l'intelligence humaine: «La possibilité intellectuelle de voir est liée
étroitement avec le même «je puisse» (c'est-à-dire avec la divinité).
L'intelligence connaît le but de son aspiration comme le voyageur connaît la
fin de son mouvement capable de guider ses pas vers le terme désiré» [33].
IV
L'explication de la thèse d'Ibn Arabi
(non Ibn Arabie) de l'indétermination est polaire à celle de Nicolas de Cues.
Ibn Arabi affirme que «Dieu se définit de toutes les
déterminations et les formes du monde ne se laissent ni régularisées ni
englobées par la connaissances... C'est pourquoi la détermination de Dieu est
inconnue: elle n'est acceptée que dans la détermination de chaque forme ce qui
est impossible, donc, la détermination de Dieu est impossible" [34]. Cette
définition est plus proche de la connaissance scientifique du XXI siècle que la
cristallisation de Dieu sur la base de Nicolas de Cues. Dieu (même de
Nicolas de Cues) embrasse toute la totalité possible du monde, celle de tout
qui était, est, sera et pouvait et pourrait se réaliser autrement dans tous les
destins supposés mais se présente ici comme une évidence, déjà eue. Dieu d'Ibn Arabi n’est pas en avance dans le temps, mais plus haut que
toutes les limites, plus haut que le tout car Il introduit absolument à
son intérieur toutes les limites: Dieu
est le tout du monde [35]. Comment puisse-t-on accepter le même Tout du monde
alors qu'il n'est pas le même monde simultanément? Il est plus commode de
répondre à la même question si l'on comparait l'unité des essences divines sur
la base des philosophies de Nicolas de Cues et d'Ibn Arabi.
Dieu est unique pour tous les deux par l'axiome; mais comment est-t-il unique?
L'unité de Dieu est le Nul du monde de Nicolas de Cues et n’accepte pas de
distinctions (car la distinction a conduit vers l'évidence des différences
opposées; Dieu est avant toutes les différences).. Simultanément Ibn Arabi introduit le concept de la conjecture. Mais le
concept «le Tout du monde» est impossible sans celui de la distinction de
l'essence divine dans l'évidence des oppositions réelles à l'intérieur de Dieu
pouvant détruire l'unité. La science contemporaine démontre une autre acception
du même fait: toutes les lois différentes ne sont pas limitées à l'intérieur de
Dieu car Absolu a la puissance infinie et absolue. Il est parfait et Ibn Arabi trouve
les possibilités de la réalisation de toutes les lois opposées dans leur
dimensions distinctes. Le monde déployé est limité et imparfait c'est
pourquoi il ne présente pas le déploiement à tous pour cause de son
imperfection. Les matières se limitent par les temps par les vitesses et par
les espaces. Elles génèrent les conflits entre les productions de Dieu illimité
car chaque inégalité n'en a aucune opposition dans l'infini où l'inégalité est
égale à tout et à soi simultanément. C'est pourquoi Ibn Arabi
utilise les concepts qui expriment la distinction virtuelle et réelle de leur
conjecture [36] et introduit deux conceptions différentes de leur distinction.
La première conjecture est distincte. Celle-ci devient virtuelle et reste la
supposition dans l'unité; la deuxième distincte est efficace et se transforme
dans la multitude quantitative. Dieu peut être accepté virtuellement comme la
conjecture distincte. La
distinction de la même conjecture est absolue; elle contient à l'intérieur de
soi les possibilités de toutes les distinctions. C'est pourquoi Dieu est Tout.
Donc, cette virtualité déjà suppose que la différence doit se réaliser comme
efficace. Son autre réalisation devient vide comme le même concept. La même
réalisation effective de la distinction virtuelle caractérise le monde: le
monde entier est l'efficacité de la différence de la conjecture divine. Le
concept de la distinction virtuelle s’accepte alors qu'il est conjugué avec la notion
de la conjecture différente: Dieu n'est pas tout élémentaire mais Il est Tout
du monde. Maintenant nous pouvons faire encore un pas. La distinction virtuelle
est telle car elle se réalise comme la différence efficace: Dieu est Dieu de
Tout car il est identifié à son monde entier. La différence efficace peut
exister seulement comme la réalisation de la différence virtuelle: le monde est
entier car il est le phénomène de Dieu. C'est pourquoi
Dieu indéterminé n'est ni le monde et ni différent du monde. Ici se concentre
la raison et la vérification de la violence des islamistes: si Dieu est le
monde chaque musulman est la partie positive du monde comme l’une des parties
positives de Dieu. Si Dieu condamne les pécheurs simultanément le même monde
les condamne. Si les musulmans sont la partie positive du monde ils ont le
droit de jouer le rôle du monde entier, c'est-à-dire, le rôle de Dieu qui doit
condamner les pécheurs. C'est pourquoi Dieu indéterminé n'est pas le monde et
nul autre du monde: Ibn Arabi compose
l'interprétation philosophique de la même conception de la corrélation entre
Dieu et le monde comme de Nicolas de Cues mais sur une base opposée et polaire.
C'est pourquoi les concepts des valeurs chrétiennes et musulmanes sont
différentes et opposées alors qu'ils aspirent au même but. Ainsi chaque
chose, trouvée dans le monde, ne peut être acceptée comme la différence de
Dieu: elle n'est que la réalisation efficace de la différence virtuelle qui est
à l'intérieur de Dieu. Le monde et Dieu unis par l'essence: le monde n'est que
la réflexion de toutes les possibilités qui se trouvent à l'intérieur de Dieu
[37]. La différence des conceptions de la corrélation entre Dieu et le monde
correspond à la même proportion entre le commencement pelotonné et le monde
déployé comme entre la virtualité et l' actualité sur la base des différences.
Elles sont illustrées parfaitement dans les exemples suivants. Ibn Arabi, comme Nicolas de Cues, introduit les images
géographiques alors qu'il démontre ses regards philosophiques et se concentre
sur un point comme sur la qualité du concept. Bien que Dieu soit le même
point, dit-il, que la circonférence soit embrassée par toutes les essences du
monde, la vacuité en dehors de la circonférence est l'absence de l'être. Le
même point est la source primordiale et la base essentielle du cercle:
seulement du même point apparait la circonférence. Le cercle de l'être épuise
des rayons (leur quantité peut être infinie); chaque rayon part du point-centre
à la fin de la circonférence. Et voilà, l'essence essentielle, le point de la
circonférence, dit Ibn Arabi, n'est que le
point-centre [38]! Le concept de Nicolas de Cues est identifié à l'image de la
circonférence. Mais son point-centre est l'état pelotonnée du cercle. C'est
pourquoi aucun point du même cercle ne peut être identifié au centre. Ibn Arabi affirme que le point-centre est le cercle virtuel où
tous les points sont identifiés l'un à l'autre (car Dieu n'a aucune
différence-efficace); leur réalisation sûre (le rayon) n'ajoute rien à l'être
qui déjà existe dans la virtualité mais reflète (partiellement) l'efficace
[39]. Les images géométriques n'épuisent pas la base commune d' Ibn Arabi et de Nicolas de Cues. Tous deux utilisent
l'anthologie de la relation entre la source-unité des nombres et les mêmes
s'identifient à la proportion entre Dieu et le monde. Mais Nicolas de Cues
affirme qu'on peut voir «la possibilité de l'unité infinie parce que les
nombres ne sont que les modus des espèces de la même unité possible» [41]: les
nombres apparaissent à l'intérieur de la même Unité. Elle est la même
multiforme virtuelle des nombres car leurs efficacités ne sont que la
réalisation de la même virtualité. Ils ne sont que la réflexion de l'Unité. La
succession numérique d'Ibn Arabi n'est pas l'explication
de la possibilité de l'Unité qui anime tout. Elle est la multiforme intérieure
de la même Unité virtuelle. Et enfin, il y a l'image de la lumière et de la
couleur. «La lumière n'est pas la couleur, affirme Nicolas de Cues, la lumière
n'est que quelqu'un non-autre de la couleur et cette dernière n'est que la
lumière» [42]. Son exemple illustre la relation de Dieu à la créature: «Dieu,
comme le non-autre, n'est pas le ciel qui est l'autre bien que il ne soit ni
quelqu'un (odjet) différent à l'intérieur du ciel ni
quelqu'un autre» [43]. Ibn Arabi croit que la
relation de Dieu au monde peut s'identifier au passage de la lumière à travers
les vitres de couleurs différentes alors bien que la lumière n'ait aucune
couleur. Seulement elle nous semble de telle de couleurs» [44]. La même couleur
de Nicolas de Cues est «quelqu'un autre» (parce que la lumière n'appartient pas
au monde des oppositions) mais la lumière n'est pas le même «autre»; La même
couleur d'Ibn Arabi n'est que la lumière des
couleurs. La lumière de Nicolas de Cues existe avant les oppositions des
couleurs; la lumière d'Ibn Arabi détermine les
oppositions des couleurs à l'intérieur de soi: la propre lumière est virtuelle
et la couleur devient l'efficacité des différences virtuelles dans la propre
lumière [45]. C'est pourquoi Ibn Arabi examine la
lumière qui n'est pas quelqu'un autre mais quelqu'un non-différent du monde. Il
voit, autrement que Nicolas de Cues, la relation le même «non-différent» et les
différents du monde. La différence du monde est l'évidence de la distinction
intérieure de la virtualité divine. Parce que la distinction du monde n'est que
la distinction de Dieu (l'efficace qui devient) Dieu est le «non-autre» du
monde. La distinction du monde de Nicolas de Cues est l'explication de la
non-distinction de Dieu; la non-distinction (où il n'y a aucune altérité) se
déploie comme l'autre efficacité. Il y a la réponse d'Ibn Arabi
à la première question (Qui est Dieu dans la relation au monde?) s'opposant
logiquement à la réponse de Nicolas de Cues. Nous pouvons entendre les mêmes
différences dans leur réponses à la deuxième question: «Comment Dieu est le
monde?».L'être divin est éternel. L'être mondain devient temporaire. Si la
relation entre Dieu et le monde était la même entre la virtualité et l'efficace
dans la distinction. L'éternité doit s’accepter comme la virtualité des
différences temporaires dans la philosophie d'Ibn Arabi.
Le monde est la réflexion (toujours temporaire) de Dieu où le temps devient la
réflexion de l'éternité. Comment cela est-t-il possible? Si l'éternité était le
contenu alors le temps serait discret: il est la réflexion discrète de
l'éternité. Nous pouvons nous figurer de l'éternité comme le contenu d'une
seule dimension qui devient la droite; le temps sera la succession des points
alors que la droite se reflétera à l'intérieur de chacun. Chaque réflexion de
la droite se trouve discrètement à l'intérieur de chaque point. Nos idées
peuvent transformer la totalité infinie des points dans le contenu avec
l'unique dimension. La même opération n'est possible que dans les idées. La
caractéristique effective de l'être formule le temps discret dans l'ontologie
[46]. La droite devient la succession infinie des points avec la virtualité. La
succession infinie se transforme dans l'actualité des différences virtuelles de
la droite. La virtualité n'existe que dans l'être efficace. La droite existe
car elle se représente dans les points: il n'existe ni éternité ni temps car le
temps ne peut être que la réflexion de l'éternité. Comment a-t-on composé les
mêmes configurations dans la langue de l'ontologie? L'être éternel de la
divinité est la totalité absolue et distincte dans les «relations» intérieures.
Car la différence est virtuelle en Dieu leurs «relations» sont «inexistantes»
[47]. La présence des mêmes relations proportionnelles compose la distinction
virtuelle en Dieu. Elle se réalise comme l'être-efficace du monde: les
relations inexistantes avec l'éternité approprient leurs êtres temporaires
comme les essences du monde. Le processus de l'incarnation des mêmes relations
du monde est la réflexion de Dieu dans le monde: chaque moment discret du
temps, comme l'essence divine, se réalise dans chaque état du monde. La
succession infinie des mêmes états formule la marche de l'être temporaire.
Parce que la distinction à l'intérieur de Dieu est virtuelle chaque relation
proportionnelle peut être incarnée dans le monde comme n'importe quelle autre:
la distinction virtuelle peut être réalisée comme toutes les
différences-efficaces. Le même fait démontre que n'importe quelle essence du
monde peut devenir toutes les autres essences si se réalise la distinction
virtuelle de l'essence divine. Si le même processus se réalisait et les
relations inexistantes étaient connues on aurait pu connaître leur incarnation
dans le monde. Nous devons examiner la conception de la place de l'homme dans
le monde et accepter le point de vue d'Ibn Arabi.
Chaque réflexion discrète de la droite dans le point (de l'éternité dans
l'«atome» du temps) devient plaine, comme dit Ibn Arabi,
le monde «ramasse» Dieu à chaque instant du temps [48]. Donc, il est clair que
la droite peut se refléter afin que la réflexion ne soit pas plaine: mais il
faut avoir quelqu'un qui la garantisse. Le même quelqu'un d'Ibn Arabi est l'homme. L'homme est l'unique être qui reflète
toutes les conformités de l'essence divine: Dieu se reflète dans l'homme
totalement comme dans le monde total [49]. Ici nous voyons que la philosophie de la Renaissance n'introduit nul
nouveau alors que ce dernier n'existait jamais dans la philosophie médiévale.
Elle reste suffisante actuellement à accepter l'identité de l'individu et du cosme, comme souligne Ernst Cassirer dans son premier
article du livre «Individu et cosmos». S'il était toujours quelque objet plus
grand que tous les mêmes analysés on pourrait examiner l'homme comme l'un des
objets des êtres raisonnables. La même théorie de Nicolas de Cues détruit
totalement celle d'Ibn Arabi.
...
ayant voulu taire et délaisser pour
cause de l' injure, et non tant seulement
du temps présent, mais aussi
de la plus grande part du futeure,
de mettre par éscrit, pource que les régnes,
sectes et religions
feront changes si
opposites, voire au respect
du présent diamétralement, que si je venois à l' advenir sera ceux
de régne,
secte, religion, et foy trouveroyent
si mal accordant à leur fantasie auriculaire, qu' ils viendroyent à damner ce que par les siècles advenir
on cognoîstra êstre veu et apperceu. Mais on a voulu se taire et abandonner mon œuvre à cause
de l'injustice, non seulement du temps présent (I’inquisition),
mais aussi de la plus grande part des temps futurs: ne pas la mettre par écrit
car les gouvernements, les sectes et les religions subiront des changements
opposés; voire à l’estimation diamétralement opposées à ceux du présent, que si
on venait à rapporter ce que sera l'avenir (sous-entendu en clair), les gens de
gouvernements, de sectes et de religions et convictions, ceux-ci le
trouveraient si mal accordé à leurs fantaisies des oreilles (oreilles
fantaisistes), qu'ils seraient amenés à condamner ce que l'on saurait voir et
reconnaître dans les siècles à venir. (Nostradamus, de la lettre
au fils César Nostradamus) Sa base permet de supposer logiquement qu'il y a des
êtres raisonnables vifs qui ont plus que millions de pensées au même instant
(atome du temps) que les ordinateurs organiques et composés de Dieu. Et entre
les galaxies dans la même proportion, si Dieu était le constructeur de TOUT,
devraient exister les êtres raisonnables bien davantage grandes et potentielles
que les mêmes vifs ordinateurs possédant l'âme. La base de la même théorie de
Nicolas de Cues suppose que les êtres raisonnables sont plus puissants que les
galaxies alors que l'infini des variations des êtres raisonnables de Dieu ne
doivent pas avoir de limite dans leurs diversités et dans leurs développements.
Mais toutes leurs diversités n'obtiendront jamais le maximum divin. Tous les
êtres raisonnables (les hommes, les ordinateurs vifs nés de la nature divine,
les cerveaux méta-galactiques bien plus puissants, etc.) se trouveront toujours
également loin de Dieu. De même Absolu se reflétera toujours dans les hommes,
comme dans les individus raisonnables plus développés ou plus primitifs des
hommes, dans les pithécanthropes ou dans les néandertaliens par exemple. Ainsi
s'enveloppe le cosme devenant l'individu déployé. La
théorie de la Relativité ne refuse pas mais ne donne aucun ambiant entre
beaucoup d'ambiants de 11.1 dimensions, dans lesquelles chacune ne réussit pas
à exister sans les autres. Oui, il y a environ 13 milliards d'années deux
signes font passer une des explosions d'un "rien". Le dernier est pris des autres dimensions et
non de notre espace n'avait "rien" des fruits de l'explosion
mentionnée. Cette explosion est considérée comme la naissance de notre Univers
cosmique afin d'engendre l'infinité des 3 dimensions selon la vitesse, le temps
et l'espace, dans lequel à l'intérieur, entre dont les lois conditionnelles le
passé, le présent et le futur deviennent illimités usant de la vitesse de
quelque objet dans l'espace. Selon la "Docte ignorance" de Nicolas de
Cues (N. Cusano, "Docte Ignorance ", par
des Jeunes Santinello, Rusconi,
Milan 1988) il n’existe aucune mesure ni maximale, ni minimale dans notre
espace parce que tous les deux notions appartiennent seulement à Dieu
inséparable. Alors chaque point corporel séparable devrait être le centre
conditionnel de l’Univers, si le rayon infini était la ligne droite (XIII cap.
35). Selon son enseignement le monde est fini, si l'on le comparait à Dieu, et
en même temps il serait infini simultanément selon la caractéristique physique
de la ligne droite conditionnelle. Selon la loi correspondante aucune notion et
aucune dimension peuvent être extrêmes, comme le terme de fin et le concept de
commencement car tous deux appartiennent à Dieu seulement. Alors l'espace
cosmique est-il toujours sans début? Dans ces 3 dimensions oui, comme le temps
à l'intérieur du TEMPS est permanent et en même «temps» infini! Mais dans la
réalité de 11.1 dimensions NON, comme le rappelle l'académique russe Kapizza cadet. Car toujours la même existence est le
négatif concept LE PLUS GRAND. Elle réussit à exister dans le monde
séparable et mesuré, selon toutes les lois et les perceptions des premières 3
notions, cela est juste. Mais dans 5 dimensions en dehors des espaces, la
sphère de 3 dimensions est plus complexe et plus développée que tous les espaces
des 3. Encore une fois se démontre l’ambiguïté relative de l’héritage
historique décrivant la Création Universelle. Elle est attribuée aux indiens,
aux chinois, aux pers, aux grecs, etc. ... Lorsque l’héritage antique
démontre que notre Univers est potentiellement fini et de même en même temps il
est infini, alors apparaît l’idée que le concept de l’infinité est relatif et
permet de supposer la quantité infinie des Univers. Ces derniers, en dehors de
chaque interne infinité relative, sont finis à leur extérieur. Selon la
réalité absolue seulement il y a deux faits opposés. La droite est finie et
simultanément à l’intérieur des propres 3 dimensions cette finition est
infinie. Au contraire sa propre ambiance super spacieuse se trouve dans notre
Macro Univers conditionnel et également dans chaque autre Univers
comme chaque Macro et chaque Micro Neutron (notre neutron dans l’Univers).
A l’extérieur la finité de nos neutrons Univers est identifiée également car
sont tous les neutrons finis, à l’intérieur de leurs ambiances chaque neutron
est infini. Dans chacun sont des Univers-Neutrons relatifs comme notre
Univers aussi conditionnel. À l’intérieur de chacun il est le minimum car à
l’extérieur tous les ordres de notre Univers deviennent invalides. C’est pourquoi
à l’extérieur notre Univers (infini à l’intérieur) est fini et n’est que le
même Neutron selon le PROPRE MACRO UNIVERS QUI est aussi infini dans son
ambiance. Il est fini à son extérieur comme la quantité infinie des mêmes
Univers Neutrons est composée dans chaque MACRO U N I V E R S., etc.
jusqu’ au Plus de l’infinité… Tout est aussi conditionnel. Les lois neutres
composent les megagalaxies séparées et unies
également. Elles organisent l’infinité potentielle à l’intérieur de chaque
neutron où les lois du maximum relatif sont fondées sur l’identité des unions
des ordres du minimum conditionnel (mini neutrons univers à l’intérieur de
chaque méga neutron univers est l’unité conditionnelle du minimum. Celle-ci se
réalise dans les propres méga unités conditionnelles de maximum où il y a en
même temps la quantité infinie des mêmes neutrons minimaux à l’intérieur de
leur maximaux. Le maximum est le même minium conditionnel est identifié à son
EXTÉRIEUR selon son MACRO UNIVERS, etc. jusqu’à l’infinité divine...
Ainsi est composée l’unité des infinités conditionnelles jusqu’ au Plus de l’
infinité -- mais elle n’est que selon la lutte deux signes Plus (Union Divine
de Tout jusqu’à l’infinité «PLUS») contre la destruction de tous jusqu’à
l’infinité séparable (divisioN diaboliquE
de touT jusqu’à l’infinitÉ
«moinS»), selon tous les neutrons univers à
l’intérieur et à l’extérieur de chaque autre ambiance diminuée, selon les
différences entre les Univers et les Neutron avec leurs vitesses. Mais il
n'obtiendra jamais le MINUMUM car il appartient à
Dieu seulement comme le maximum. Tout le séparé nous mène aux unions: des
partielles aux atomes, des atomes aux molécules, aux systèmes solaires, aux
galaxies, aux méga galaxies infinies potentiellement pour monter aux ordres des
Univers qui deviennent les neutrons univers finis à l’extérieur de soi et la
même chose recommence à se répéter selon d'autres dimensions et lois. Il n’ y a
pas une fin de ces unions dès l’infinitÉ moinS jusqu’à l’Infinité Plus. C’est pourquoi Dieu créa nos
deux signes et donna quelqu’une potence au diablE et
le dernieR sépara tout jusqu’à son infinité négative
seulement selon les lois des matières composées d'unions infinies de deux
signes moinS et Plus (RÉSUMÉ MINIMALE DE LA DISSERTATION (sur 169 pages)
Au directeur de la dissertation M. Professeur Beschin
et à l’assistent M. Professeur Martini de l’aspirant de la Maîtrise:
Philosophie et langages de la modernité de l’Université des Études de Trento
Alexander Kiriyatskiy (matricule 103686 de l’année académique
2003/2004 / 2002/2003). Si la même représentation totale de Dieu, qui
«ramasse» TOUT, se trouvait dans chaque atome du temps: la réflexion de Dieu
dans le monde deviendrait totale. C'est pourquoi l'homme est éternel: la droite
ne se reflète pas dans le même point sans son être et la variété de Dieu n'est
pas la diversité effective du monde. L'homme (comme l'un des modèle des êtres
raisonnables dans ses proportions conditionnelles) devient la garantie de
l'éternité et du temps, comme la garantie de leur existence [50]. La même position ontologique de l'homme détermine ses
possibilités de connaître. L'homme du monde est l'efficace de toutes les
distinctions virtuelles de Dieu (l'incarnation de toutes les conformités
inexistantes): à l'intérieur de soi l'homme peut ouvrir Dieu et le monde. C'est vrai, où la philosophie cesse d'être la philosophie et se
transforme dans l'histoire des opinions cristallisées sans permis de penser et
de correspondre au temps. Mais si la philosophie gardait les mêmes permis de
raisonner comme avant la révolution technique on pourrait composer deux
caractéristique de la même opinion médiévale. 1) C'est vrai quand le dieu
mentionné n'est pas Dieu et n'est que l'égrégore /mangeur vampirique de l’énergie de ses esclaves
inclinés/ L'image inventée (egregor – egregoris) née il y a
5567 ans. Il ne pourra exister plus que le siècle des siècles (10 000
ans) n'étant jamais le constructeur de l'Univers. Il est dans le temps et
dépend du temps car il ne construit que le Globe Terrestre pendant 6 jours à
l'intérieur de son monde faux mais l'égrégore mange l'énergie des représentants
religieux et c'est pourquoi les événements de la terre dépendent parfois de ses
désirs. Mais le même égrégore (gentil ou des monothéistes) n'influe pas sur les
autres êtres raisonnables, en quoi il s'agit du troisième chapitre du livre
«Individu et cosmos» alors que Pomponazzi affirme que toutes les religions
dépendent de leur temps astrologique. 2) Dieu a construit le temps et a
construit simultanément tout notre Univers il y 13 milliards d'années, il y un
peu plus tard de temps relatif, notre temps actuel du présent relatif et tout
le future dans 13 milliards d'années après et plus car Dieu a fait les événements de tous
les temps simultanément. C'est pourquoi l'homme n'ouvre Dieu et le monde que
potentiellement à son intérieur et l'homme ne les ouvre que dans une forme
négative! Dieu est également éloigné et approché de tout l'Univers depuis 13
000 000 000 d'années
(dépendus de la vitesse) et dans 13 000 000 000 d'années selon chaque atome à chaque instant.
Réellement, l'homme (comme l'étape périodique entre l'animal et l'être
raisonnable) n'ouvre pas le passé le présent et le futur simultanément. C'est
pourquoi il ne peut pas refléter Dieu alors que Dieu se substitue de l'égrégore
mentionnée dans le rôle du globe du mal évoqué dans le film «Le cinquième
élément». Dieu ne peut vouloir la fin du monde comme l'apocalypse biblique
alors que la fin du monde n'est que le globe du mal du film «Le cinquième
élément». L'image divine du soleil ne reconnaît pas deux puissances (de Dieu et
de Diable) opposées. Il attribue tout le mal du monde au dieu inventé,
c'est-à-dire au globe apocalyptique du mal car il ne peut influer que sur le
Globe Terrestre dans le temps. De même à l'intérieur de soi l'homme ne peut
ouvrir le monde. Le dernier n'est que la structure de la matière noire, etc..
Sur la même base Lorenzo Valla et Pomponazzi pouvaient supposer que le
Christianisme perdra son altirence alors que cessera
son temps astrologique. Dieu réel n'appartient à aucune religion et il resta,
reste et restera la base pelotonné de tout le monde déployé. C'est pourquoi
Nicolas de Cues n'était ni rappelé ni mentionné entre les philosophes du siècle
et demi suivant jusqu'à que Giordano Bruno donna les mêmes deux
caractéristiques à l'opinion médiévale dans ses dialogues. C'est pourquoi le
professeur Smirnov conduit son lecteur à la problématique suivante.
Le concept «ouvrir Dieu à l'intérieur de soi» peut
être accepté comme la transformation de toutes les distinctions effectives dans
les mêmes virtuelles, c'est-à-dire, se transférer du temps à l'éternité [51].
Ici nous nous rencontrons avec la question: l'homme est-il puissant à faire
cela? La même possibilité de répondre positivement s'appuie sur la supposition
suivante: l'homme peut exécuter les activités dans le temps alors que ces
activités le conduisent vers le résultat désiré? Le même concept de l'activité
est lié avec celui de la cause: l'activité n'étant que l'action formule le changement.
C'est pourquoi on peut parler d'activité dans le temps dans un seul cas. Alors
il y a les liaisons des causes entre les divers états discrets de l'être. Mais
Ibn Arabi les refuse: «quelqu'un influe sur tout s'il
n'est que l'inexistant», c'est-à-dire le même inexistant ne peut influer [52];
"l'inexistant" n'est que la conformité inexistante qui compose la
distinction virtuelle de Dieu. La même
affirmation prouve que tous les inquisiteurs médiévaux et les terroristes
contemporains qui ne veulent que soit oubliée la réalité divine dans laquelle
domine la puissance du dieu faux, c'est-à-dire de l'égrégore (mangeur de
l’énergie) en dehors de la réalité mais dans son monde astral du siècle
des siècle détendeurs. Dans 10 OOO années,
les partisans de la virtualité devront mourir de leur paradis-esclavage avec
leur égrégore (leur globe du mal) comme dans le film «Le cinquième élément». L’influence des activités suppose le changement que soient vus le processus et sa durée; mais la dernière manque à l’intérieur de chaque atome du temps où Dieu formule nos centaines
générations des virus dans le micro monde réellement à l’intérieur de chaque
atome du temps humain (de chaque réflexion discrète
de Dieu dans le monde) alors que chaque
atome du temps est l’état fixé et immuable du monde, affirme l’égocentrisme
humain avant la révolution technique. Mais l’atome du temps n’existe que dans
les dimensions microscopiques comme les particules élémentaires jusqu’aux kwarks. Le changement passe comme l’apparence du nouvel état du monde (qui, par soi-même, est
discret et fixé selon chacun des précédents); le nouvel état du monde apparaît comme la
nouvelle réalisation de la distinction virtuelle de Dieu. C’est pourquoi la
catégorie de l’activité ne s’applique pas sur le temps; elle ne décrit que la
relation entre les différences virtuelles et réelles à la proportion entre
l’éternité et le temps.
Donc,
la cause éternelle influe sur la conséquence. Mais le sens devient la
conformité inexistante. La conséquence n’est que la concrétisation de l’être
dans le temps: le sens de l’existence est proportionnée à la conséquence et il
ne formule aucun changement. Les mêmes catégories et les mêmes raisons (causes)
ont le contenu distinctif de la philosophie européenne [53]. C’est pourquoi l’homme
ne peut pas exécuter la même activité car son action (non activité) ne le
conduit pas vers le résultat désiré et ne transforme pas l’actualité-efficace
de la différence dans le virtuel (l’activité dans le temps est impossible sur
la base de ses principes). L’homme est capable d'obtenir la connaissance
de la vérité ontologique mais la réalisation de la même puissance ne dépend pas
du désir humain. Telle connaissance absolue peut être donnée comme franchise
reçue du don de la confession mais cette connaissance ne dépend pas du même
destin [55].
V
La même conception de la composition mondiale et des
puissances connectives découle des philosophies de Nicolas de Cues et d’Ibn Arabi. Toutes deux ont la conception mystique de Dieu
indéfini et du monde comme le non-autre dans la relation avec Dieu. Nicolas de
Cues accepte les mêmes concepts comme « Dieu est le Nul du monde». Ibn Arabi l’interprète comme «Dieu est le Tout du monde». La
même divergence des points de vue définit les différences postérieures entre leurs
systèmes philosophiques. Le premier cas reconnait l’existence de la régularité
totale. La même régularité sépare l’évolution (« le déployer ») du
monde et son commencement primordial. Seul le commencement est absolu, simple
et indéfini; il est la régularité même. Chacun des états du monde et chaque
essence se déterminent de la même régularité dans le monde. Sa source
primordiale est présentée dans chaque essence du monde comme sa régularité qui
la détermine. Quand quelqu’un connaît le même commencement il peut connaître
toutes les essences du monde. Ici
se cache l'essence essentielle de tout l'être physique. Elle s'intitule l'alpha
et s'interprète dans l'unité séparée par 37. Sans cette loi permanente la vie
organique est impossible. Si quelqu’un connaissait le les secrets du
commencement intitulé ALPHA primordiale il ne connaîtrait les autres lois de
l'Univers comme la connaissance n’embrassant toutes les essences du monde où
seul Dieu est total et absolu se reflète dans l'Univers du XXI siècle: c’est pourquoi
Dieu est infini et absolu étant prévu dans les conjectures de Nicolas de Cues.
Sa régularité diverse et indéterminée est présentée par tout. Cette régularité
ALPHA (1/37) est reconnue
Parce que la est le commencement du monde elle devient totale et
absolue: la régularité de l’évolution du monde est le même monde et c’est
pourquoi il peut être connu de l’intérieur de soi. La régularité du monde est
autocratique et tout dépend de sa totalité. Étant le monde et aucune autre, celui-ci
se développe de soi même et cet essor «déployé» ne se détermine que de la même
régularité. L’homme appartient au monde mais il ne cesse d’être le microcosme:
n’importe quelle chose du monde est microcosmique et inséparable dans toutes
les existences où se présente l’unique régularité de l’Univers.
L’Unité de la même régularité de l’évolution du monde
souligne l’unité des rapports entre les causes et les conséquences. Chacune
d'entre elles efficace a sa «précision», énonce Nicolas de Cues, alors que
précision n’est que régularité et dépend même des autres façons efficaces
qui la déterminent. L’unique régularité de l’évolution mondiale est accessible
à l’intelligence humaine: elle est capable d'accepter clairement sa
régularité. A peine! La connaissance de la régularité totale ne transforme pas
l'humanité dans la divinité. C’est l'erreur égocentrique des hommes qui ne sont
pas encore raisonnables. Aucun cerveau galactique bien plus grand de notre
système solaire (5 milliards fois et bien davantage), ne peut pas accepter tous
les événements à l’intérieur de toutes les constellations des matières blanches
et illuminées. Admettons que les intelligences de toutes les constellations
n’accepteront jamais les trous noirs qui présentent la plupart de l’Univers
comme matière noire. Comment l’animal primitif «Homme» possédera-t-il la même
information du monde supérieur? Seulement la conception négative de la
transcendance, affirme Nicolas de Cues, essayera de l’obtenir et d’unir deux
oppositions absolues dans une conjecture qui présente la même régularité,
affirme le fin de l’article du professeur Smirnov.
Le monde est la succession des états discrets et fixés
dans le deuxième cas. Chacun des mêmes états n’est pas lié avec les mêmes
antérieurs et ne dépend jamais de leur puissance. Chaque état du monde est la
réflexion de la totalité éternelle et immuable de l’être. Sa présentation ne
peut pas être connue de soi car chaque réflexion ne dure pas et ne se trouve
pas. La cause et la conséquence est l’unique efficacité. Elle-même, qui se
reflète, en est la conséquence.
Les réflexions ne se répètent jamais et les rapports
entre les causes et les conséquences ne deviennent pas les états des instants
précédés du temps. Le même fait confirme que les causes ne se réalisent pas
dans le temps. Nul n’est pas conséquence des causes rencontrées du passé. Pour
connaître la même réflexion il faut se rendre compte du contenu reflété.
La totalité divine, qui reflète le monde, est
accessible à l’homme: il peut l’ouvrir à l’intérieur de soi car l’homme est la
réflexion totale de Dieu. La confession divine confirme que l’homme cesse
d’être la réflexion et devient le contenu reflété: on ne peut connaître le
monde, en appartenant à ce monde. La langue de la philosophie contemporaine
confirme que la connaissance réelle du sujet est impossible: l’homme doit
devenir le macro sujet de tout et dissoudre à l’intérieur de soi tout le monde
objectif. La conception européenne du voir Dieu et le monde, qu’évoque dans la
philosophie de Nicolas de Cues, fait de l’homme le sujet de l’activité à
savoir le monde comme l’objet de la même activité. L’homme, cessant d’être le
microcosme, peut être opposé au monde alors que le concept sujet et l'objet
deviennent indépendants l’un de l’autre.
Le traitement de la connaissance humaine commence à
diriger l’évolution du monde, l’homme ouvrant la régularité. Elle devient
accessible à son intelligence comme la conception sans faute. La philosophie
d’Ibn Arabi, par contre, conduit la conception
médiévale de l’homme à l’absolu: la construction du monde se présente ici et
non-hors. Elle s’ouvre à l’intérieur de l’homme alors qu'il devient le macro
sujet de tout. L’ouvrage de la vérité absolue de la construction
universelle devient la vérité opposée à celle de la philosophie
européenne du Nouveau temps.
(1) On peut rappeler «Le commentaire à
Porphyrie» de Boèce où il se sert de la description des catégories supérieures
qui pouvaient être déterminées par la puissance de leur nature sans genre
total. (2) – Peut être, tel rapport entre l’ontologie et la gnoséologie a
l’identité du verbe et de l’être dans le mysticisme: la signification vraie
doit s’identifier avec l’essence ontologique de la description. (3) – Al-Cyrami, le fameux philosophe ismaélite affirme la même
impossibilité absolue de l’énoncer de Dieu. Son affirmation est la base de
la composition abondante du système rationnel qui décrit l’Univers.
L’indétermination de la catégorie devenait l’handicap devant la définition des
autres catégories dans l’aristotélisme (4) – le nul Divin (dans le premier cas)
et le tout (dans le deuxième) sont différents du monde comme quelques autres
dimensions. Elle doivent rester les non-autres. Le mécanisme du même passage
devient l’explication dans le premier cas et la réflexion dans le deuxième. Les
descriptions du même passage ont les propres conceptions de Nicolas de Cues et
d’Ibn Arabi illustrées dans la métaphore suivante. La
lumière sans couleurs passe à travers le prisme et se transforme dans le
spectre des couleurs. Il explique ou déploie et éclaire l’absence primordiale
des mêmes couleurs. Le spectre plein (Toutes les couleurs) a la multiforme
inépuisable des nuances. L’une se transmet dans l’autre et se réalise avec
beaucoup de teintes et devient quelqu’un de couleurs sur le papier alors
qu’elle n'est que la réflexion: sa copie partielle ne se déploie pas et ne se
réalise pas. 1 – Des états pelotonnées et déployées. Nicolas de Cues : Docte
ignorance 2 – Les concepts Le Nul du monde et le Tout du monde
sont les termes du professeur Smirnov. Ni Nicolas de Cues ni Ibn Arabi ne les utilisent; le concept «Le Nul» n’est pas
précieux comme la négation. Il s’implicite du même Nul alors qu’elle ne se
rapporte qu’au monde et non à Dieu. Le professeur Smirnov se sert des mêmes
formules et distingue simultanément les décisions opposées de Nicolas de
Cues et d’Ibn Arabi comme leurs suppléments de l’un à
l’autre. 3- Nicolas de Cues De la vision de Dei (1453), pp. 30-39.
4 - - Nicolas de Cues De la vision de Dei 51. 5 - Nicolas de Cues De
la vision de Dei 52. 6 - - Nicolas de Cues De la vision de
Dei 7 - Nicolas de Cues De la vision de Dei 54. 8 -
Nicolas de Cues De la vision de Dei 55. 9 - Nicolas de Cues De
la vision de Dei 54. 10 - Nicolas de Cues De la vision de
Dei 57. 11 - "Tu m’enseigne, Dieu, que la différence que Tu n'as
pas, elle n’existe pas ainsi et elle ne peut y avoir aucune différence, qui
n’est pas en toi. Aucune création est différente de l’autre bien que l’unique
création ne soit pas; le ciel n’est pas la terre car, vraiment, le ciel est le
ciel réel et la terre est la même terre. Si je cherchai la différence qui n’est
ni en toi, ni en dehors de toi, où la trouverais-je? Si elle n’existait pas
pourquoi la terre serait différente du ciel? Sans différence il n’est aucune
conception» 58. 12 – Comme Nicolas de Cues la formule: «…le monde n’est
pas Dieu mais il n’est pas quelqu’un autre de Lui» il est pelotonnée
gracieusement dans le terme antérieur. 13 - Nicolas de Cues Le guide du
penseur ou du non-autre 12. 14 – La même œuvre 13-14. 15 - La même œuvre
14. 16 - La même œuvre 8. 17 - La même œuvre 21; La même œuvre 18. 18 –
C’est le sens de la thèse de Nicolas de Cues qui doit concentrer l’attention.
Sa comparaison avec les constructions philosophique d’Ibn Arabi
le fera plus complété. 19 - Nicolas de Cues: De la vision de Dieu
56. Les mêmes raisonnements de Nicolas de Cues, présentés objectivement,
peuvent sembler problématiques. Il me semble que la conception difficile se
supprime presque totalement. En s’en aperçoit cela sous l’angle de l'état
pelotonnée et du déployée comme des proportions de la droite et de l’angle. La
droite est l’égalité infinie de tous les angles car chaque angle est égal à
tous les autres s’il se trouve dans l’état pelotonné alors que dans l’état
déployé les mêmes angles ne sont pas égaux. L’égalité des angles, pelotonnés
dans la droite, n’est pas l’égalité concrète de deux angles déployés et suppose
la présence d'autres angles inégaux car l’état pelotonné n’a aucune inégalité.
La droite devient la base commune de tous les anges car se déployant eux-mêmes.
Comme leur base commune, la droite devient leur dimension commune. 20 - Nicolas
de Cues Le guide du penseur ou du non-autre 16. 21 - Nicolas de Cues Idiote
57. 22 - La même œuvre 23 - Nicolas de Cues Le guide du penseur ou du
non-autre 17. 24 - Nicolas de Cues Idiote 64-65. 25 - La même œuvre
65. 26 - La même œuvre 75. 27 - La même œuvre 72. 28 - La même œuvre 85 (les
initiales - А.S. sont de Smirnov). 29 – La
procédure de l’utilisation de la vérité primordiale est irrationnelle car elle
n’est pas plus suprême car précédant toutes les possibilités de la connaissance
réelle. Ce n'est que le processus de la confession mystique de la vérité.
30 - Nicolas de Cues Idiote 69. 31 – Nicolas de Cues. De l’apogée de
la contemplation 9. 32 - La même œuvre 9-11. 33 – La même œuvre 11.
34 – Ibn Arabi. Fousus-al-Khikam, Bierut 1980. – La deuxième édition. – C 68. 35
– La conception de Dieu, la totalité du monde dans la philosophie d’Ibn Arabi, s’introduit à travers un chemin très difficile qui
ne peut être décrit dans cet article. Il suffit de dire qu’Ibn Arabi examine encore la possibilité de la conception de
Dieu comme le Nul du monde. Sur le même point sa position s'oppose
diamétralement à la conception de Nicolas de Cues. Si Dieu était,
absolument, différent de tout ce que nous trouvions dans le monde, affirmait
Ibn Arabi, il ne pourrait y avoir aucune liaison
effective avec ce monde. Toutes les affirmations de Dieu comme de Nul seraient
inévitablement sa détermination. Elles seraient opposées à la thèse de
l’indéfinition de Dieu. C’est pourquoi la connexion de Dieu avec le monde ne s’accepte
que le Tout du monde et le non-Nul du monde. On ne peut décrire Dieu ainsi que
le monde. Les opposés se différent dans le non-autre de Dieu simultanément. La
même expression «Le Nul du monde» n’aura aucun droit d’exister car Dieu est lui
seul et le Nul sans rapport avec le monde ou le Tout du monde. 36 – La
différence virtuelle et celle-ci réelle sont les concepts utilisant ici afin
d'approcher l’idée d’Ibn Arabi de la perception du
lecteur alors que celui-ci n’appartient qu’à la culture européenne et accepte
parfaitement la translation interculturelle dans la terminologie. Il doit
savoir qu'elle a toujours le risque de l’altération du sens, les perditions et
les appropriations des connotations non désirées, etc. C’est pourquoi il essaye
d’éviter leurs conséquences. Ibn Arabi se sert des
concepts «TAMAÏUZ» (différence), «GAÏRIYA»
(efficace) et «TAFADOUL» (supériorité de l’un sur
l’autre). On peut exprimer les mêmes concepts autrement dans «la différence et
les distinctions effectives») par leur identité. 37 – Nous avons ici la
divergence entre Ibn Arabi et Nicolas de Cues. Tous
les deux acceptent l’inséparabilité (impossibilité de séparer) entre le monde
et l’essence unique de Dieu. Le concept du monde déployé est plus riche du
concept de son état pelotonné: son traitement déployé a le trait qui ne se
présente pas dans son état pelotonné. Le contenu distinctif du monde déployé
est plus pauvre du même monde virtuel. La richesse absolue de Dieu se reflète
toujours partiellement dans le monde déployé. 38 – C’est pourquoi le
commencement et la fin se trouvent en Dieu. 39 – C’est l’exposition de
l’exemple géométrique: Ibn Arabi, Al-Foutoukhat al-Makkiya. V. 3 –
Caire, 1856. - С.275. 40 – Nicolas de Cues. De
l’apogée de contemplation 14. 41 – Ibn Arabi. Fousous al-Khakim, С.77 (А.S.). 42 -
Nicolas de Cues Le guide du penseur ou du non-autre 20-21. 43 – La même
œuvre 20. 44 – Ibn Arabi. Fousous al-Khikam, S .103. 45 – Voilà pourquoi Ibn Arabi
affirme qu’on peut examiner la lumière comme l’unité des couleurs et sans
couleurs (La même œuvre S.104): tous deux points de vue sont corrects. 46 – Il
faut la comparer avec la relation entre l’éternité et le temps de Nicolas de
Cues: le point-éternité se déploie dans le droit-temps alors que le temps a le
traitement: nous pouvons le séparer mentalement dans les points discrets.
Toutefois la même discrétion n’existe que dans l’idée; ontologiquement le temps
n’est que le même traitement. 47 – Regardez Ibn Arabi. Foucous
al-khikam, SS.53, 65, 76, etc.. Les
corrélations inexistantes sont comparées avec le filet des coordinations sur la
surface infinie: il n’existe pas comme l’efficace; les coordinations formulent
la possibilité de la distinction de la même surface. 48 – Ibn Arabi. Fousous al-Khakim S.49; Confessions de Mecque. - V.4. -
S.318. 49 – Ibn Arabi. Fousous
al-Khakim S.48, 50. 50 – Nous pouvons nous
figurer, dit Ibn Arabi, que si l’homme était «évacué
de la trésorerie du mondé» le même monde aurait tout de suite disparu et
l’essence divine se serait transformée de la totalité absolue du Tout dans le
Nul absolu n’ayant aucun rapport avec le monde (Fousous
al-khikam, S.) La même affirmation démontre
que les musulmans ne défendent que l’égrégore, que le vampire énergétique sans
ses esclaves des cultes religieux. Dieu a formulé tout l’Univers et si toute
notre galaxie avec tous ses égrégores avaient disparu alors Dieu n’aurait subi
aucun changement. Il aurait continué à créer dans notre Univers, dans les
Univers des autres dimensions avec ses autres signes sauf le Plus et Moins de
tous ses Univers. En effet Dieu est tout et n’appartient à aucune religion
d’aucune créature égocentrique. Comme tout il a créé l’humanoïde «HOMO SAPIENS»
sans son idéalisation, en quoi il raconte le troisième chapitre du livre
«Individu et cosmos» d’Ernst Cassirer.
Seul l’homme est la créature basilique garantisant
la réalisation de la distinction virtuelle de Dieu car seule celle-ci virtuelle
peut refléter totalement la différence-efficace. 51 – Ici nous trouvons la différence
importante entre les itinéraires des connaissances de Nicolas de Cues et d’Ibn Arabi. La
connaissance véritable du premier se sert de l’intelligence dans le sens
de la vérité: l’homme ne doit pas
changer sa nature. Si l’homme ne devait pas changer sa nature pourquoi ne
devrait-il pas rester au niveau biologique des néandertaliens ou des
pithécanthropes? Dans 200 000 années la différence entre l’homme contemporain
et le nouvel homme sera identifié à la différence entre l’Homo sapiens et le
néandertalien! Pourquoi l’homme ne doit-il pas changer sa nature? Pour
rester l’esclave sauvage de l’égrégore vampirique du dieu faux qui dort au
septième jour-période dans le temps à l’intérieur de son monde inventé et
astrale. Il posera la question stupide: «Adam et Eva, où êtes vous?» Qu’on s’incline près de «dieu» qui se limite
à l’humanité et au Globe Terrestre?
Dieu ne doit pas pelotonner son état déployé pour connaître sa vérité. La
connaissance véritable d’Ibn Arabi est impossible
dans le monde parce qu’elle est au service de tous mais l’homme aspire à aller
vers la connaissance, c’est-à-dire, à Dieu. Seuls certes nous cessons d’être
l’homme effectif car nous nous transformons en homme virtuel et nous nous
ouvrons sur la réalité. 52 - Ibn Arabi. Fousous al-Khakim
S.177. Ne pouvant avoir les rapports entre les causes et les conséquences dans
le monde enfin, Inbn Arabi
l’explique: «si l’efficace influe il le fait que pour quelqu’un d'inexistant»
(La même œuvre). 53 – Les mêmes opinions
formulent la conception de la philosophie d’Ibn Arabi,
de la «Nouvelle création». Fousous al-Khakim SS.51-53, 65, 67, 76, 153, 177, etc.. 54 – Le
changement de la connaissance humaine, comme tous ceux de l’être temporaire,
dépend de la réalisation de l’hypostase éternelle de l’être. La même
distinction-efficace peut durer un moment alors que «l’unité divine s’ouvre à
l’homme dans sa distinction virtuelle. Mais la même réalisation ne dépend pas
de l’homme» (Ibn Arabi. Fousous
al-Khakim SS.59-61). La même confession ne dépend
pas de la volonté humaine et peut s’intituler «le cadeau divin» 55 – Il y a
encore une divergence d’Ibn Arabi et de Nicolas de
Cues: sa faculté «JE PUISSE» s’identifie à l’état pelotonné reflétant
totalement à le concept «JE PUISSE» de Dieu. L’homme dans l’être temporaire,
dit Nicolas de Cues, est capable de voir clairement le but de sa connaissance
en formulant son approchement. La même précision d’Ibn Arabi
n’est possible qu'à l’homme éternel comme la distinction divine.
(с) А.Smirnov, 1999. La variante électronique peut se
distinguer de la publication qui est l’unique source des citâtes.
Le même article était publié dans le recueil «Dieu,
homme, société dans les cultures traditionnelles de l’Est. Moscou, Science,
1993, pp. 156-175