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Alexander Kiriyatskiy

 

Projet de la THESE

 

Chemin vers le grand silence médiéval de l'Empire Romain depuis 284 jusqu’à 565 en politique, en philosophie et en littérature

Afin d’obtenir le grade de Docteur en Histoire (Ph. D.) présentée publiquement par ALEXANDER KIRIYATSKIY au Directeur de Thèse:

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Rome entre 284 et 565.

 

Description du premier chapitre 

 

Le projet de travail que je présente pour mon admission à l’université s’intègre dans la structure d’un examen des détails de l’histoire de l’Antiquité Avancée en Europe depuis 284 jusqu’à 567. Ce qui introduira ce même travail portera sur la nouvelle époque, alors que le pouvoir de l’empereur devient illimité. Le fils de l’esclave affranchi Valeri Dioclétien (né en 225, règne de 284 à 305) devient le monarque absolu. Il rompt toutes les liaisons avec le système de principat. Ce dernier se constituait par le pouvoir du premier sénateur et du premier citoyen. Le principat avait l’autorité suprême. Depuis 284, la monarchie se transforme en certain Dominat. Elle légitime la tendance autocratique de la dynastie des Sévères (222-284) officiellement. Notre thèse posera la question: pour quelle raison et comment l’empereur devient le dominus de tous les subordonnés malgré leur origine. En présence de l’empereur depuis 284, tous les sénateurs devaient tomber à genoux, baiser les extrémités de sa robe pourpre et, plus tard, être à pied toujours en présence de l’empereur dominus, d’où vient l’origine de l’idéologie de la monarchie byzantine. La thèse examinera la tétrarchie (gouvernement de 4 empereurs). En 286, Dioclétien choisit Valerius Maximianus (né en 240) pour qu’il soit l’empereur occidental. En 293, Auguste Dioclétien nomme César Galerius Valerius (né en 242) et Maximien donne le même titre à Flavius Constatius Chlorus (né en 264). Il y a la nécessité de former la hiérarchie des césars plus inférieurs que les augustes. Les frères augustes étaient considérés comme les pères. Les césars jouaient le rôle de leurs fils. Aucun des empereurs n’eut choisi Rome pour sa résidence. La capitale restait Roma aeterna perdant cependant sa suprématie politique. Dioclétien habitait à Nicomédie, Galère régnait à Sermie, Maximien gouvernait à Médiolain et plus tard à Ravenne. Constance Chlore administrait à Trière. Nous dévoilerons les raisons pour lesquelles les consuls, les préteurs et les questeurs du sénat ne se limitaient qu’aux jeux et aux charges traditionnelles des sénateurs. Les répressions de l’insurrection des bagaudes (d’Amand et d’Élien 285-286) ont stimulé Dioclétien à ne pas perdre le pouvoir longtemps.

 

Réformes

 

Le début de notre analyse systématisera les réformes de Dioclétien liée à la division de l’Empire en 12 diocèses. Chaque diocèse avait ses provinces. Le commencement de la réforme militaire organisa l’armée en deux catégories. Cette première devait rester toujours stationnaire à défendre les frontières. Elle ne laissait aucune chance aux ennemis de pénétrer à l’intérieur de l’Empire. La deuxième catégorie devait être mobile afin de se transférer aux points nécessaires à l’intérieur de l’Empire et en dehors. Dioclétien a introduit les règles obligatoires du renfort militaire.

Les reformes révolutionnaires d’octobre 1917 en Russie correspondaient aux reformes d’impôts et de religion à l’époque de Dioclétien. Comme l’Empire Romain depuis 284,  de même depuis 1917, la monarchie constitutionnelle de la Russie s’est transformée en une monarchie absolue des communistes. Notre thèse traversera les parallèles entre la Russie communiste et la transformation du Principat romain en Dominat. Dans ces deux cas, les représentants des esclaves saisirent le pouvoir illimité dans leurs mains. La thèse comparera deux transformations de l’homme en certaine image de «dieu» à Rome et en URSS. De même, Dioclétien remplaçait Jupiter et Lénine avec Staline remplaçaient Jésus Christ. La thèse comparera leurs relations négatives au christianisme. Notre travail analysera l’absence du droit à quitter les lieux des résidences permanentes. Les domiciles obligatoires commençaient à se pratiquer dans l’Empire Romain depuis la deuxième moitié du III siècle comme à l’URSS au début du XX siècle. La substitution de l’impôt «Annone» à l’ «impôt quinquennal» de l’économie naturelle à Rome correspondait au même «plan des cinq ans» en URSS. Les paysans des kolkozs donnaient le même impôt des productions naturelles. Nous dévoilerons comment les communistes se sont inspirés de l’édit des prix maximaux de Dioclétien depuis 301. La deuxième partie de cet édit fixe les salaires maximaux pour tous, depuis les ouvriers jusqu’aux honoraires des architectes et des avocats (edictum de pretiis rerum venalium). Notre thèse comparera les grandes inflations à Rome et en URSS, alors qu’on fixa les prix égaux sur les marchandises dans toutes les provinces sans calculer les gains ou les dépenses. Ces derniers devaient correspondre aux payements pour les transports et pour les conditions économiques de chaque région. La transformation des usines des capitalistes en propriété étatique de l’URSS imite l’apparition des ateliers étatiques à l’Empire de Dioclétien.

Encore en 1905, Mommsen a caractérisé l’édit de Dioclétien comme une folie administrative (gouvernernementaler Wahnsinn, Gesammelte Schriften, II, 1905, S. 306.). À la fin du XIX siècle, le père de Lénine était un prêtre. La mère de Staline voulait que son fils Vladimir Oulianov soit étudiant au séminaire ecclésiastique. À la première période du gouvernement de Dioclétien son épouse et sa fille adoptent le christianisme, tout comme de nombreux sénateurs. Mais en 303 et 304 les reformes économiques, politiques et culturelles obligent à proclamer quatre édits contre les chrétiens. C’était une persécution cruelle qui était comparable seulement aux protocoles de Lénine contre les prêtres en 1918. L’une des exécutions léninistes d’un prêtre de Perm est décrit dans une lettre du patriarche Tikhon: Lénine a commandé dans son protocole: Amenez à Moscou, coupez les joues, versez le plomb dans les yeux, attachez à la queue du cheval, trimbalez à sa suite à travers la Place Rouge et noyez dans la Rivière Moscou, le même document, signé par Lénine, on le racontait et on le montrait à l’émission télévisuelle Vedi du programme Vzglad (Regard) en janvier de 1991.

   Ce sont les reformes de Dioclétien. La fin de la première partie du doctorat se consacrera à la politique extérieure de Dioclétien. L’usurpateur britannique Carause (286-293) a régné jusqu’à sa mort. Il fut substitué par Constance Chlore. Maximien a commencé la guerre de contre les tribus maures, contre les alamanes germaniques et contre les francs. Le triomphe de Dioclétien prit naissance en Égypte par sa bataille contre Achillès (non Achille). La campagne militaire de Dioclétien et de Galère était contre les persans. Ils ont occupé l’Arménie et la Mésopotamie. Le 1 mai 305 Dioclétien à Nicomédie et Maximien à Milan ont renoncé au pouvoir. Dioclétien est mort entre 313 et 316. En 305, Galère et Constance étaient proclamés les augustes. Les données fragmentaires des documents juridiques et historiques ne permettent pas de déterminer les traits individuels de Dioclétien. Ils ne pourront pas être examinés dans cette analyse.

 

Culture.

 

La première partie du travail examinera la philosophie populaire à l’époque de Dioclétien. Nous analyserons le néoplatonisme, selon l’enseignement de Plotin (203-269), où s’harmonisaient les systèmes différents de Platon, d’Aristote et des héritages stoïciens et pythagoriciens. Les éléments mystiques dominaient dans le néoplatonisme, opposé à la philosophie classique. Son disciple Parfirius a systématisé cette philosophie à la fin de la deuxième moitié du III siècle. Notre analyse se fondera sur l’œuvre de Boèce consacré à Parfirius. Nous étudierons le philosophe grec Jamblique de Colchide (283 – 330) qui a voulu unir toutes les religions des polythéistes. Il a tenté d’expliquer la magie rituelle philosophiquement. Notre travail démontrera que ces tendances correspondaient à l’exigence du temps.   

La philosophie chrétienne couvre deux tendances.

La première se fondait sur la base de Clément Alexandrin (tué en 215 par l’ordre de Salomé). Il a synthétisé la culture grecque et la croyance chrétienne. Origène (185-253) a soutenu et développé cette tendance. En 217, il a organisé son cercle alexandrin. En outre, les représentants de la deuxième tendance orthodoxe ont condamné la  première tendance d’Origène dans l’hérésie.  En 231, Origène a transféré son école en Palestine. Selon ses trois règles du texte biblique (littérale,  morale et philosophique-mystique) Origène proclamait le salut final de tous les esprits et de toutes les âmes des pécheurs, alors que ces derniers ont passé les cercles de l’enfer et du purgatoire. Les persécutions et les tourments de Dèce ont eu raison de sa santé. Origène est mort rejeté par l’Église officielle. Le fondateur de la deuxième tendance orthodoxe Tertullien (160 – 220) a refusé totalement l’héritage du néoplatonisme et a fondé les idéaux médiévaux. Son partisan Méthode Liquide et l’adversaire d’Origène composa son chef-d’œuvre «Festin ou de la virginité» avec le dernier hymne au fiancé Jésus. Notre thèse étudiera cette œuvre et mettra en lumière  son opposition à Origène. À Rome, le disciple de Méthode Liquide devient Lactance (250-325) futur éducateur du fils de l’empereur Constantin. Notre thèse analysera la vie de Lactance à l’époque de Dioclétien et plus tard.

 

Description du deuxième chapitre

 

Le deuxième chapitre de nos études sera consacré aux problèmes historiques du IV siècle. En 306, l’empereur britannique Constance Chlore décède et l’armée proclame empereur son fils Constantin. Galère l’a reconnu césar, mais immédiatement à Rome, où il introduit l’impôt total, la plèbe et les soldats proclament auguste Maxence fils de Maximien. La guerre civile commence. Maximien a voulu défendre le futur de son fils. En outre, il meurt en 310 en Gaule après sa tentative manquée de recouvrer le pouvoir. L’union de Constantin avec Valéry Licinius célèbre le triomphe de leur gouvernement. La bataille décisive s’est passée près du Pont Mollien à Rome. La relation négative de Maxence au christianisme était opposée à la tolérance religieuse de Constantin. Notre thèse tentera de démontrer que cette dernière a tué l’héritage de la culture antique.

Notre travail essayera d’analyser les conséquences positives et négatives de l’édit de la pratique libre du christianisme. Constantin et Licinius ont signé cet édit à Milan en 313. Ils dirigeaient l’Empire jusqu’en 324, alors que les discours politiques provoqueront la guerre civile. Constantin a triomphé pour régner avec ses fils jusqu’en 337, où le tribunal a exilé Licinius à Thessalonique, où il a été tué. Nous tenterons de réponde à la question: pour quelle raison Constantin pouvait décider les discours dogmatiques du christianisme, alors qu’il n’était pas encore chrétien. La deuxième partie illustrera 3 hérésies. Ces dernières sont apparues à l’époque de Constantin. Leurs disciples s’appelaient les donatistes, les préscilianistes et les ariens. L’arianisme n’a pas reconnu l’égalité des hypostases de Dieu Père et de Dieu Fils. Il représentait une concurrence à l’orthodoxie byzantine et au futur catholicisme. En 325, la Cathédrale Universelle de tous les évêques de l’Empire se réunissait à Nicée. L’empereur Constantin (encore polythéiste) la dirigeait.  Elle a proclamé le symbole de la foi et a formulé les dogmes essentiels du christianisme, alors qu’il n’appartenait pas à cette religion. La majorité de ses représentants ont condamné l’arianisme. Ari s’est vu exilé en Illyrie. La thèse devra analyser le rôle de la Cathédrale de Nicée dans l’évolution de la société romaine.

 

A) Les réformes de Constantin 

 

Constantin a légitimité quatre préfectures: l’Orient, l’Illyrie, l’Italie et la Gaulle au-dessus de leurs diocèses. Les préfets des prétoires administraient dans chaque préfecture, et les vicaires des diocèses devenaient leurs subalternes. Les présidents des provinces étaient leurs subordonnés, et les proconsuls n’administraient que les trois provinces l’Achaïe, l’Afrique et l’Asie.  Constantin a divisé le pouvoir civil et le pouvoir militaire définitivement. Les préfets n’appartenaient qu’au pouvoir civil. Seuls les magisters militaires dirigeaient les armées. Constantin a achevé la division de l’armée en deux parties. La première avait les légions limitrophes, la deuxième gouvernait les légions mobiles. La garde prétorienne (diminué à l’époque de Dioclétien) était transformée dans les parties domestiques et dans les parties du protectorat. La politique fiscale a conduit vers l’asservissement des curiaux (receveurs des impôts) et des autres états.

 Deux édits de 316 et de 325 ont interdit aux strates supérieures de toutes les villes de quitter les lieux, où elles sont nées. Ni les décisions des congrès urbains ni les ordres de l’empereur ne pouvaient les affranchir des charges municipales. Les devoirs des curiaux devenaient héréditaires.

Les propriétaires, qui avaient des colons appartenant à quelqu’un d’autre, devaient payer leurs amendes. Chaque colon réfugié devait être mis aux fers comme esclave. Codex Theodosianus, V, 91. En 317 le même destin attendait les Maîtres de l’Hôtel des Monnaies. La constitution impériale de 332 a interdit le départ légal des colons en dehors de la région de leur asservissement, Codex Theodosianus, X, 20, 1, Cod. Just., XI, 8, 1. De même en URSS, les paysans attachés aux kolkozs sans passeports ne pouvaient jamais quitter le lieu de leur origine. Ils payaient les impôts naturels au pays soviétique à l’époque de Staline. Les paysans soviétiques ont répété le destin de l’Empire Romain du IV siècle en mourant de faim. L’État riche devenait pauvre.

            En 324, Constantin décide à fonder la nouvelle capitale au centre de l’Empire. Elle devait apparaître sur la place de la vieille colonie grecque Byzance. Elle se trouvait sur la frontière entre l’Asie et l’Europe. Avant le 11 mai 330 à Byzance, les architectes construisent le nouveau palais de l’empereur sur 150 unités carrées de mesures, où on a apporté les meilleurs monuments de l’art de toute la Grèce. Dans cette ville, on a construit les grands thermes, la bibliothèque et l’hippodrome. Avec l’élévation de la nouvelle capitale, on a constitué le nouveau sénat, où se trouvait un des consuls. Les représentants de la vieille religion ont participé ainsi à l’édification de la nouvelle ville. On a construit des temples chrétiens et un charmant temple de la Fortune. La grande statue d’Hélios soutenait l’empereur Constantin. Le culte du monothéisme du soleil invaincu côtoyait le christianisme. On suppose, selon des renseignements historiques, que la constitution de la nouvelle capitale a amené l’affaiblissement en 383, la décadence en 410 et la suppression de l’Empire d’Occident en 476. Notre thèse dévoilera le rôle de la nouvelle capitale dans la destruction de l’Empire d’Occident.

            Constantin a continué les réformes de Dioclétien. Julian Apostat le caractérise comme le novateur de toutes les choses. En 332, l’armée romaine a vaincu les goths. Elle a obligé les Sarmates à rester dans les provinces italiennes. Elle a obligé les vantaux à faire leur asservissement sur les terres de Pannonie. Constantin a été considéré égal aux apôtres malgré les répressions de Constantin contre son fils Crypte et contre sa femme Faust (fille de Maximien) et malgré sa conversion au christianisme hérétique d’Ari avant mourir. La mort ne lui a pas permis d’organiser la compagne militaire contre les persans. Ces derniers ont occupé l’Arménie et la Mésopotamie. L’analyse recherchera les influences négatives et positives de Constantin sur l’histoire de l’Empire Romain.

 

B) Des autres empereurs du IV siècle.

 

            Après la mort de Constantin régnèrent ses fils: Constantin II (337-340) (Flavius Iulius Claudius Constantius né en 317, Constante (337-350), Flavius Iulius Constans né en 323) et Constance II (337-361).

            En 351, le moyen fils de Constantin Constance II a attiré le pouvoir au-dessus de tout l’Empire. Il était l’aryen et il a obligé Athanase, l’adversaire orthodoxe d’Ari, à quitter la capitale. Constance II aimait les monuments de l’antiquité polythéiste et à l’époque de son gouvernement le paganisme n’était pas persécuté. Constance a envoyé à l’Occident son cousin Flavie Claude Julian pour combattre contre les alamans. Julian a obtenu le titre de césar, car il a pu pacifier la Gaule. La guerre contre le roi persan Chapour exigeait que les légions de Julian soient transférées à l’orient. Cette exigence provoqua des troubles militaires. Julian jeta son armée contre Constance. Il décède à Cilicie. Julian régnait pendant 3 ans depuis 361 jusqu’à 363. L’historiographie l’a dénigré. L’histoire l’a appelé Apostat, car le but de toute sa vie consistait dans la restauration de la vieille religion. Il avait réalisé l’empreinte de l’hiérarchie bien proportionnée du christianisme. Julian l’a introduit dans la pratique religieuse du néoplatonisme. Il a privé le clergé chrétien obtenu après 325 à l’époque de Constantin et de ses fils. Julian était populaire parmi les sénateurs et les intellectuels grecs. En outre, les soldats et le peuple ne le soutenaient pas. Le deuxième chapitre du travail tentera d’expliquer que la nouvelle époque de l’économie naturelle avait besoin des empereurs barbarisés proches des masses populaires, alors que l’homme commençait à perdre sa vision. Julian fut blessé après le siège avorté de la capitale persane Ctésiphon et, avec la retraite, il décéda.

            L’empereur suivant fut Jovien. Il devait signer la paix avec les persans et reconnaître l’indépendance de l’Arménie. Jovien était chrétien. Il a annulé les ordres de Julian contre le christianisme. Au début de 364, il est mort. L’armée a proclamé l’empereur Flavie Valentinien I. Il administrait l’Occident. Sa capitale est devenue Milan.  Il a proclamé césar Flavie Valent pour gouverner la partie orientale de l’empire avec la capitale à Constantinople. Les deux empereurs étaient ignorants. Ils n’avaient aucun vision individuelle et étaient proches des soldats et des paysans. Après la mort de Valentinien I en 375, son fils Gracian pris le pouvoir. Il s’habillait dans la robe fourrée des barbares. Il était chrétien et ennemi fanatique de la tolérance religieuse. Il a refusé d’être le premier pontife du paganisme. Il se trouvait sous l’influence particulière de saint Ambroise. La thèse analysera l’influence de ce dernier sur l’idéologie de l’Empire. Gracian a confisqué la propriété de tous les serviteurs polythéiste. Il a fermé les sources qui finançaient les fêtes antiques. Il a interdit de visiter et de restaurer les temples des dieux antiques. Les plantations des prêtres polythéistes étaient séquestrées. Les vestales ont cessé de recevoir leurs pensions. En 382, Gracian a obligé d’emporter, de la curie sénatoriale, la statue de la Victoire. La majorité des écoles philosophiques et scolastiques était fermées. Notre recherche étudiera l’Empire des romains barbarisés et sa transformation en ruines, avant les conquêtes.

            En 375 et en 376, les visigots reçoivent la permission de Valent d’habiter dans le diocèse de la Thrace. L’insuffisance de la nourriture, la vente violente des enfants des visigots comme les esclaves et la confiscation partielle de leurs armes ont conduit aux pillages des domaines riches en orient.

            En 378, la bataille auprès d’Andrinople (entre les visigots et toutes les armées de Valent) a mise en lumière le chaos profond de l’Empire Oriental et de Celui Occidental. L’armée a essuyé une défaite. Cela s’est reflété dans l’absence de la possibilité de défendre les frontières étatiques longtemps. L’historien Amiens Marcellin compare cette défaite avec la bataille de la République Romaine près de Cannes. Comme la République était réanimée, de la même façon que Byzance. La tâche de notre deuxième chapitre consistera en l’explication des raisons pour lesquelles l’Empire Oriental avait réanimé sa vitalité et, en 400, a pu se débarrasser du Visigoth Gaine gouverné à Constantinople. L’empereur Arcadie dépendait de lui et avait peur du danger visigotique. En outre, Byzance a réussi à devenir indépendante. Au contraire, l’Occident a continué à devenir barbarisé et à perdre son état plastique. L’Occident n’a pas perdu toutes ses valeurs classiques. En revanche, Byzance a pu correspondre aux normes de la caricature classique en divinisant la théocratie, la bureaucratie, et les usurpateurs étrangers. C’est la raison pour laquelle, elle a continué son existence, car son pouvoir était opposé à la société barbarisée.  

            Après la mort de Valent en 379, à Constantinople Gracian a proclamé la victoire de son disciple orthodoxe Théodose. Notre recherche étudiera le rôle de Théodose dans la division déterminante de l’Empire: la l’Empire Occidental et Byzance.

            En 381, la deuxième cathédrale universelle s’est constituée déjà à Constantinople en opposition à l’église romaine. 

            En 383, Gracian est tué. La lutte commence pour le pouvoir entre Valentinien II Mineur (375-392), Magne Maxime (383-388) et Flavie Victor (384-388).

Le sénat romain a voulu éviter les troubles occidentaux. Il a proclamé l’empereur Eugénie (392-394). Comme Julian, Eugénie a tenté d’obliger l’Occident à revenir vers la vieille religion. Nous posons alors la question: le retour à l’antiquité pouvait-il sauver l’Empire Occidental?

            Le chrétien fanatique Théodose a refusé de reconnaître le néoplatonisme et les dieux antiques. C’était la raison, pour la quelle, Théodose a jeté toutes ses légions dans la guerre contre Eugénie a fin d’obtenir le Paradis après sa mort. La majorité des soldats romains pratiquait le christianisme où l’arianisme. En 394, après la bataille sanglante, la plupart des légions d’Eugénie ont soutenu la politique religieuse de Théodose. Après le triomphe de 394, Théodose a concentré le pouvoir de deux empires dans ses mains jusqu’à sa mort en 395.

 

Culture

 

            Le IV siècle se caractérise par l’indifférence des activistes culturels aux discours religieux. Très souvent les hommes étaient des polythéistes dans l’âme et se convertissaient au christianisme, selon l’avantage qu’il y trouvait. 

            Ammien Marcellin est l’historiographe du IV siècle. Il considérait les faits historiques comme Tite Livie ou Tacite. Il était grec d’Antioche, officié de l’armée romaine. Ammien Marcellin est arrivé en Italie en 357 avec le général Ursinis. Il a témoigné du triomphe de Julian en Gaule. En 363, l’historiographe a participé à la compagne militaire de Julian en orient. Grâce à son héritage historique, nous avons l’information claire et concise de Julian Apostat. Il a commencé son travail historique «Rerum gestarum libri XXXI» depuis l’année 96, après la mort de Nerve. Il a fini sa chronologie à la mort de Valent en 378. Jusqu’ à nos jours on n’a conservé que 18 livres (XIV-XXXI) d’Ammien Marcellin. Notre analyse examinera son héritage historique comme base pour formuler la nouvelle opinion sur cette période.

Décime Magne Ausone (310-393) était connaisseur de la littérature, de la rhétorique, du grec et du latin classique. Il a laissé la grande gloire dans l’histoire comme versificateur et poète. Il composait des poèmes consistant en demi vers de Virgile. Lui appartient un poème, où chaque dernier mot des strophes précédentes était le premier mot des vers suivants. On considère la «Moselle» comme son chef-d’œuvre. Il décrit la rivière «Moselle» située à proximité spirituelle des barbares et ses rives pittoresques avec les raisins. Notre thèse tentera de démontrer que son art du dehors détermine le début de la nouvelle époque de la faiblesse sociale.

Le premier poète chrétien de cette époque fut Juventus (Gay Aquilin). On le considère comme le compositeur du poème épique de 3 200 vers consacrés au christianisme.

Hilaire de Poitiers (mort en 367) a reçu l’instruction supérieure chez les rhéteurs aquitains. Il est devenu le fondateur de l’ordre gaulois des abattes. Il manifestait contre Constance I à Constantinople. Il présente les premiers grands commentaires des livres sacres. Son opposition au pouvoir devint la raison de sa future consécration aux yeux de la société opposée à lui.

Le poète le plus productif de cette époque fut Prudence (348-405). Il a laissé 10 000 vers. Il a écrit 2 livres contre Symmaque et 20 poèmes opposés au message de Symmaque à l’empereur. Prudence a critiqué sa défense des valeurs polythéistes. Son chef-d’œuvre est le «Peristephanon». Cette œuvre nous aidera à comprendre la relation négative de la société de Gracian aux monuments antiques.  Nous soulignerons les approbations littéraires et philosophiques en orient des écrivains opposés comme Basile de Césarée, appelé également Basile le Grand, né en 329 et mort le 1er janvier 379 à Césarée, est l'un des principaux Pères de l'Église. Nous attirons l’attention sur Horapollon, nom signifiant Horus Apollon (ou Horapollon le Jeune, Horapollon de Phénébythis), est un philosophe alexandrin qui a vécu dans la deuxième moitié du Ve siècle. Eusèbe de Pamphile de Césarée, en latin Eusebius Pamphili (vers 265 – vers 340), évêque de Césarée en Palestine, est un écrivain, théologien et apologète chrétien. Grégoire de Nazianze, ou « de Naziance », dit « le Jeune », ou encore Grégoire le Théologien, né en 329 en Cappadoce et mort en 390, est un théologien et un docteur de l'Église. Grégoire de Nysse, né entre 331 et 341 à Néocésarée (actuelle Niksar en Turquie), dans la province du Pont-Euxin, mort après 394, théologien chrétien et Père ecclésiastique. Évagre le Pontique (346-399) est un moine du IVe siècle dans le désert d'Égypte, premier systématicien de la pensée ascétique chrétienne.

De même, nous étudierons les derniers philosophes opposés à la nouvelle religion. Himérios est un orateur et un sophiste (professeur de rhétorique) du IVe siècle ap. J.-C. (315-386). On trouve aussi la forme latinisée Himérius. Himérios (315 ap. J.-C. -386 ap. J.-C.) Il écrivait     en grec ancien. Il était proche de l'Empereur Julien, il enseigna à Athènes, dont il fut une gloire et mourut très âgé d'une crise d'épilepsie. Bien qu'il ait été résolument païen, les auteurs chrétiens du siècle suivant lui ont donné pour élèves les futurs saints Grégoire de Nazianze et Basile de Césarée, mais cela n'a rien d'assuré. On possède de lui une trentaine de discours et déclamations, dans lesquels il manifeste un art très élaboré, proche de la poésie. Claudien (Claudius Claudianus) (v. 370- v. 408) est un poète latin qui écrit au tournant des IVe et Ve siècles. Il a voulu défendre les dernières tentatives de sauver l'antiquité. Hypatie d'Alexandrie (Hypatia, v. 370 – 415 après J.C.) est une mathématicienne et une philosophe grecque. Son père Théon d'Alexandrie, dernier directeur du Musée d'Alexandrie, est éditeur et commentateur de textes mathématiques. Il éduque sa fille en l'initiant aux mathématiques et à la philosophie. Elle a peut-être dirigé l'école néoplatonicienne d'Alexandrie.

 

Description du troisième chapitre

 

Ce chapitre tentera de formuler la nouvelle opinion selon la division déterminée de l’Empire. Il analysera le développement de deux pays indépendants. L’époque a systématisé les gouvernements de tous les empereurs suivants de l’ouest et de l’est depuis 375 jusqu’à 565. Il analysera de nouveau la vie de chaque empereur.

En occident:

s’examineront Flavie Honorius (395-423), l’usurpateur britannique et gaulois Constantin III (407-411), Priscus Attalus (qui s’est proclamé empereur au nord de l’Italie selon l’ordre d’Alaric, où il régnait de 409 à 410 et en Gaule de 414 à 415), l’usurpateur de 421 Constance III,  Johannes (423-425), Flavius Placidus Valentinianus III (425-455), Pétrone Maxime (455), Avit (455-456), Maiorianus (457-461), Libius Severus III (461-465), Procopius Anthemius (467-472), Olybrius (472), Glycerius (473-474), Nepos (474-475) et Romulus Augustulus (475-476).

En Byzance:

de nouveau, s’analyseront les termes des règnes des empereurs Arcadie (395-408), Théodose II (408-450), Marcien (450-457), Léon I (457-474), Léon Mineur (474), Zénon d’Isaure (474-491), Anastasie (491-518), Justin I (518-527) et Justinien (527-565)

 

Les problématiques générales du V et du VI siècles.

 

Honore n’avait que l’âge d’11 ans et, au-dessus de lui, gouvernait le magister militum. C’était le vandale Stilichon époux de la fille de Théodose. Il a triomphé dans la bataille contre le préfet byzantin Rufin ennemi de Jérôme. Rufin fut tué à Constantinople, car il n’avait pas statué sur le problème de la frontière entre deux Empires et était condamné  dans l’éréthisme.  

En 401, Alaric est devenu le problème général de deux États. D’abord, il a attaqué l’Italie. Stilichon a obtenu la paix avec lui et Alaric est devenu l’allié dans la lutte contre Constantinople. En 406, les tribus des Visigoths ont traversé la Rhin. Ils ont dévasté les villes de Gaule. On pouvait supposer que la Gaule n’appartenait pas à l’Empire Romain. En 408, Alaric a conquis la Pannonie et Norique. Il a exigé l’argent et les vivres de Rome. Stilichon a exécuté son exigence, car il a voulu utiliser Alaric dans la lutte contre les usurpateurs. Mais la partie opposée à Stilichon a triomphé à Rome et Stilichon fut tué en 408.

Notre travail doit contribuer à comprendre que Stilichon ne correspondait pas à la société romaine. Il était du dehors, de l’extérieur et c’était la raison, pour laquelle, seulement Stilichon pouvait sauver la capitale.

Après son exécution, deux fois déjà, les goths s’approchaient de Rome. Alors, ils ont obligé à libérer 40 000 esclaves. À la troisième fois, le 24 août de 410 les esclaves leur ont ouvert la porte de la cour romaine, racontent les données des historiens plus avancés. Le pouvoir de Rome a voulu correspondre aux idéaux de la société barbarisée. Cette dernière était occupée et pillée pendant 3 jours. Alaric arien ne dévastait que les églises. La première chute de Rome a produit une impression ineffaçable sur les contemporains. Ce fragment de notre thèse tentera de dévoiler que la chute de Rome a passé en 410 et seulement formellement en 476. Cette chute a provoqué le retour aux traditions du néoplatonisme. Les écrivains comme Rutile Namacien ont voulu réanimer la religion antique. Mais les activistes chrétiens comme le prêtre Orose et l’évêque Augustin ont interprété la chute de Rome comme la punition des pécheurs du passé. Peu plus tard, Alaric a laissé Rome.

En 409, les vantaux, les selfs et les élans avaient occupé l’Espagne et se sont établis au sud ibérique. En 429, ils ont conquis la plupart de la Numidie et de l’Afrique. Au commencement des années 30 du V siècle, Attila s’est mis à la tête des tribus des huns. Il a proclamé que, depuis la mort d’Honore, l’empereur Valentinien III n’avait pas exécuté sa promesse et c’était la raison pour laquelle il a dévasté la Gaule. En 451, dans les champs Catalanes, le général Aëce a obligé Attila à s’arrêter. En 452, Attila a attaqué l’Italie une dernière foi. Puis, en sa patrie en 453, il décéda. Notre recherche étudiera comment en 455 les vantaux on mit à sac Rome, alors qu’ils ont vendu des patrices et l’impératrice Eutocie comme des esclaves. Depuis 472 jusqu’à 475, des patrices tentaient de gouverner sous les noms des jeunes empereurs. En 475, Oreste a pu couronner son fils Romule Augustule. Il administrait l’Empire par son nom. Les mercenaires barbares se sont insurgés contre son gouvernement, car ils comprenaient la falsification de ce pouvoir. Leur chef Odoacre a assassiné Oreste et a privé le règne de Romulus Augustulus. Il a envoyé les signes de la dignité de l’empereur (objet symbolique) à Constantinople. Ainsi finit le terme de l’existence de l’Empire Romain et de l’Antiquité. Le pouvoir aurait pu continuer, si seulement la société avait été plastique et amorphe comme en orient. Nous rechercherons pour quelle raison le pouvoir impérial s’est transformé en impuissance et sacrifia sa dignité afin de ne pas perdre le pouvoir spirituel de dehors.

 

Culture

 

Claude Claudien (375 – après 404) fut un grand poète. Il a réuni la précoce poétique byzantine et la littérature romane avancée. En Égypte, il a commencé le poème «Gigantomachie» en grec. Depuis la victoire de Théodose, on l’a invité à Rome. Depuis 395, il composait les laudes chez Stilichon et les satires contre ses ennemis Rufin et Eutrophie. Son chef-d’œuvre «Enlèvement de Proserpine» détermine le caractère de cette époque. Ce poème était consacré au culte orphique. Le poète a unit, par ce culte, Démettre grecque avec Ise (Isyde) égyptienne. Sa meilleure œuvre composée à Ravenne était un épithalame au mariage d’Honore et Marie en 398.

Ce chapitre étudiera l’héritage littéraire de saint Jérôme (340-420), saint Augustin (354-430), Sulpice Sévère (363-406), Paul Orose (38—420), Ennode (473-521), Boèce (480-524/526), Don Aratoire, Bénédicte de Nurse (480-543) et Cassiodore (485-580). De même, nous dévoilerons les écrivains et les philosophes de Byzance: Nonnos de Panopolis, Proclos le Diadoque (412-485), Le Pseudo-Denys l'Aréopagite vecu vers 490, Agathias le Scolastique (Vers 530 - Vers 580), Cosmas Indicopleustès, Paul le Silentiaire et Procope de Césarée (vers 500-560).

 

La problématique de tout le travail

 

L’idéologie de deux empires ne laisse pas la place à son origine. Leur empereur pouvait arriver du néant. Leur pouvoir se comprenait comme le cadeau d’au-dessus. Dans tous les cas, chaque empereur construisait l’image de la puissance donnée au corps du dehors.  Du «néant», d’ «au-dessus», du «dehors» ce sont trois métaphores. Elles composaient l’image de la monarchie. L’«Extériorité», l’«Altérité» et l’«Étrangeté» déterminent les conditions de la dignité des empereurs depuis 284 jusqu’à 527. Ces trois caractéristiques du pouvoir royal se font par la même vie, selon ses nécessités, à travers ses contradictions et sous l’influence de ses faiblesses. La vie de la société peut trouver sa conformité inverse et opposée dans les structures défigurées du pouvoir.

Au contraire, la démocratie d’Athènes correspondait à la société. La correspondance du VI au III siècle avant J. C. et la correspondance inverse depuis III siècle jusqu’au VI siècle après J. C. sont deux notions absolument opposées. La puissance et la faiblesse des pays reflètent la force et l’impuissance de sa société.

La centralisation du pouvoir despotique reflète, comme dans l’épreuve négative, le chaos hétéroclite de la société. Trois types de pouvoir caractérisent Rome avancée et Byzance. Le premier est la xénocratie ou la barbarocratie. Il détermine la domination de l’élément ethnique d’autrui. Le deuxième type est la domination de la caste des fonctionnaires. Elle définit l’élément d’autrui à la même société. Le troisième type du pouvoir est la théocratie. Cette dernière détermine l’autorité religieuse d’autrui à la croyance. Il y a le barbare conquérant à Rome et il y a l’étranger parvenu à Constantinople. Tous les deux arrivent au pouvoir du dehors. Les Visigoths d’Alaric servaient à Rome. Mais ce service n’a pas empêché à devenir les conquérants. Les dirigeants théocratiques arrivent du néant comme Bénédicte de Nurse. Il est venu au Monté Cassino de la caverne Subiaco. Les ordres de Semons de Pilier obligeaient les propriétaires à laisser partir leurs esclaves, car il obligeait du Néant, de son pilier ascétique. Les droits des ascètes se fondent sur l’idéal d’autrui à déterminer des normes sociales parce qu’ils étaient envoyés au monde comme les pèlerins des espaces étés en dehors de ce monde. Si les droits de l’idéal étaient connus et compréhensibles au monde, ils perdraient ces droits. Chaque idée devenait populaire, alors qu’elle se transformait dans la caricature inconsciente. On considère que l’origine de cette idéologie est l’image du prêtre roi Melchisédech du Vieux Testament. Il n’avait ni père, ni mère, ni généalogie.

La limite miraculeuse de la substance sans origine est la figure de l’eunuque byzantin. Si l’alternation du fonctionnaire est la parodie sur le détachement ascétique, l’absence du sexe des eunuques devient la parodie du célibat à Byzance. Très souvent dans les légendes byzantines, les hommes se méprennent et perçoivent les anges par les eunuques. Ce fait démontre que très souvent les hommes percevaient les eunuques par un simulacre d’anges.

La société, qui attache du prix aux valeurs morales, ne verra jamais cette auréole étrange dans l’image de l’eunuque.

Les athlètes d’Athènes du VI au III siècle av. J. C. et les chevaliers du commencement du deuxième millénaire ont un seul idéal de la communauté des soldats valides. C’est pourquoi, ni grecs antiques ni chevaliers médiévaux n’auront-t-ils jamais combattu sous le pouvoir du général eunuque.

Au contraire, les deux meilleurs généraux de Justinien I Narcèsse (non Narcisse) et Solomon (non Salomon) étaient des eunuques. Seulement au XI siècle, la féodalisation de Byzance a obligé les eunuques à se serrer.  Quand l’armée représente la puissance sociale son général doit être le sien. Si l’armée montre la puissance du pouvoir d’autrui à la société barbarisée, elle doit récompenser l’impotence sociale. Alors son général peut être l’eunuque ou le fonctionnaire et pour lui les soldats ne sont que des instruments étrangers pour parvenir à son but. (S. S. Avérintsev: "Poétique de la précoce littérature byzantine ", Mouche, Queue 1997)

Il s’agira ici de l’analyse par la société et à travers l’élite de l’Antiquité avancée. Tous deux ont conduit l’Empire d’Occident à la chute et Byzance à la caricature de l’Empire Romain.

 

Le but final

 

Notre recherche tentera de monter que, en Occident, le manque de bonne volonté à devenir la caricature a détruit l’Empire Romain. Elle n’a pas permis de se réorganiser afin d’exécuter l’exigence du temps et pour correspondre à l’altérité sociale. En Occident, les eunuques ne pouvaient jamais devenir ni prêtres ni généraux. Aucune des âmes saintes ne pouvaient concevoir que pour s’approcher des écritures saintes, il aurait fallu manger le papyrus des textes comme on le faisait en Byzance. C’était la raison pour laquelle la société occidentale ne s’est pas soumise à l’analogue du pouvoir byzantin. Le pouvoir étranger à la société est devenu invalide et en 410 les barbares ont mis à sac Rome. Plus tard, en 476 le pouvoir des empereurs a perdu sa signification.

Ce travail étudiera en profondeur l’histoire des événements, l’histoire de la philosophie et l’histoire de la littérature de l’Occident et de Byzance jusqu’à VII siècle pour comprendre et comparer ces circonstances.   

 

Bibliographie:

 

1)      Lot F. La fin du monde antique et le début du Moyen Âge. Paris 1927.

2)      Orose. Histoire des adverse des paganes . Lipisiae 1889

3)      Piganiol A. L’empereur Constantin, Paris 1932.

4)      Codex Teodosianus, Corus juris civiles.

5)      Bidez J. La vie de l’empereur Julien, Paris 1930.

6)      Allard P. Une grande fortune romaine du V siècle, «Revue des questins historique», 1907, t. 81

7)      Saumagne Ch. Du rôle de l’origo et de census dans la formation du colonat romain, «Byzantion», 1939 p. 487-581.

8)      G. Boissier La fin du paganisme. Vol. I-II. Paris 1891

9)      F. Cumont. Les religions orientales dans le paganisme romain, Paris 1919.

10)  L. Maurice. Constantin le Grand et l’origine de la civilisation chrétienne. Paris, 1924.

11)  E. R. Curtius. La littérature du Moyen Âge latin. Paris, 1956.

12)  F. Lot, C. Pfister, F. L. Ganshof. Les destinées de l’Empire en Occident de 395 à 888. Paris, 1937

13)  R. Grousset. L’empire des steppes. Paris 1939.

14)  P. Courcelle. Histoire littéraire des grandes invasions germaniques. Paris, 1948

15)  P. Trouvenot. Salvien et la ruine de l’empire romain. – «mélanges de l’École Française de Rome», 1920, N38.

16)  L. Bréhier Vie et mort de Byzance. Paris, 1947.

17)  Ruilius Namatianus. Sur son retour (De reditu suo) texte était établi et traduit par J.Vessereau et F. Préchac. Paris, coll. «Bude», 1933

18)  R. Pichon. Les derniers écrivains profanes, Paris, 1906.

19)  C. Daux. Le chant abécédaire de Saint Augustin contre les Donatistes. Arras 1905.

20)  Prudence. Téxte était établi et traduit par M. Lavarenne. Vol. I-IV. Paris, ed. «Budé», 1943-1951

21)  M. Pellegrino. Structure et inspiration de «Peristephanon» de Prudence - «Bulletin de la faculté des Lettres de Strassbourg», 1961, N.8, p. 437-450.

22)  R. Pichon. Lactance. Étude sur le mouvement philosophique et religieux sous le règne  de Constantin. Paris, 1991.

23)  P. De Labriolle. Saint Ambroise. Paris 1908.

24)  H.-I. Marrou. Saint Augustin et la fin de la culture antique, Paris, 1949.

25) S. S. Avérintsev: "Poétique de la temporaire littérature byzantine ", Mouche, Queue 1997

26)  Introduction de traducteur de Boèce en italien Luca Obertello chronologique

à la "Consolation de la philosophie, Rusconi Livres s. r. l, 1996.

27) Claudio Moreschini. Consolation de la philosophie de Séverin Boèce, Union

 Typographique- Editrice Turinois.

 

MOTIVATION DE THESE en histoire antique d’Alexander Kiriyatskiy

 

Chemin vers le grand silence médiéval à travers la caricature de l'empire classique depuis 284 jusqu’à 565 en politique, en philosophie et en littérature

 

Motivation du premier chapitre

 

La rédaction de notre thèse se justifie par la démonstration de la caricature de l’histoire de l’Antiquité Avancée en Europe et le chemin vers le grand silence médiéval depuis 284 jusqu’à 565. La tâche de ce travail se concentrera sur la caricature de toutes les sphères du pouvoir dégradant de l’empereur absolu. Cette motivation appartient à plusieurs empereurs aux niveaux étrangers à la société aristocratique. L'origine non de ce monde devient la cause de la caricature sur l'empire classique. L’origine des monarchies absolues est l'idée maîtresse de notre thèse. Le bût de sa composition est lié au système du nouveau point de vue sur la dégradation historique opposée aux développements. La monarchie depuis 284 devient la symbolisation des tendances autocratiques. Ces dernières constituent notre motivation. Ces tendances autocratiques passent des images des empereurs égaux aux dieux régnés, selon les providences divines. La motivation de notre thèse est la question: pourquoi et comment l’empereur devient-t-il le dominus de tous les subordonnés malgré leur origine. Notre motivation est le nouveau développement de la supposition: pour quelle raison aucun des premiers monarques absolus n’a pas choisi Rome pour leur résidence. La cause de composer notre thèse est la première caricature sur l'image classique Roma aeterna qui perdit la particularité politique entre les empereurs non de ce monde comme Dioclétien, fils des esclaves libérés. La question «Pourquoi?» devient la racine de la cause de la composition de notre recherche.

 

Réformes

 

Le début de l’analyse systématisera les causes des reformes et leur nécessités. Leur motivation fait examiner de nouveau, avec l'expérience de tout le XX siècle, la réforme militaire des armées stationnaire à défendre les frontières et pour la transférer aux points nécessaires à l’intérieur de l’Empire et en dehors. La cause enveloppe la réflexion contemporaine comment Dioclétien a introduit les règles obligatoires du renfort militaire.

La première partie de la motivation démontrera qu'il faudra comparer les reformes révolutionnaires d’octobre 1917 en Russie et les reformes d’impôts et de religion à l’époque de Dioclétien. Tout deux revient aux mêmes erreurs au futur. La motivation de notre thèse démonte que la répétition des erreurs historiques trace les parallèles entre la transformation de la monarchie constitutionnelle de la Russie avant 1917 en une monarchie absolue des communistes. Son origine est la transformation du Principat romain dans le Dominat, alors que dans ces deux cas, les représentants par les esclaves, concentrent le pouvoir illimité dans les sphères des influences. Le but de notre recherche est la comparaison de deux transformations de l’homme dans l’image de «dieu» à Rome et en URSS, alors que Dioclétien remplaçait Jupiter et Lénine avec Staline remplaçaient Jésus Christ en formulant la cause des relations négatives au christianisme. Le désir de composer la même recherche reflète l’absence du droit à quitter les lieux des résidences permanentes pratiquées dans l’Empire Romain depuis la deuxième moitié du III siècle en URSS du XX siècle. La répétition perpétuelle des erreurs historiques invite à comparer la substitution de l’impôt «Annone» à l’«impôt quinquennal» de l’économie naturelle à Rome et le même «plan des cinq ans» en URSS alors que les paysans des kolkozs donnaient le même impôt des productions naturelles. La motivation est l'analyse plus profonde selon toutes les possibilités contemporaines de deux processus 1) comment les communistes se sont inspirés de l’édit des prix maximaux de Dioclétien de 301 et la réalisation du même édit au IV siècle.

 

La motivation de l'analyse de la Culture.

 

La motivation de l’analyse est le monothéisme absolu des néo-platonismes. Ils condamnaient les chrétiens en voyant le paganisme sauvage et préhistorique dans la divinisation de l’homme à l’époque de Dioclétien. La cause de composer ce chapitre est la démonstration des néo-platonistes que le temps se trouve à l'intérieur de Dieu Absolu et non dieu hébraïque à l'intérieur du temps. Les néo-platonistes ne pouvaient pas croire que Dieu Créateur du monde pouvait être fatigué et endormis depuis sa création de l’Univers et de l’homme. La motivation de ce fragment se fonde sur la dernière réanimation des traditions antiques, alors que leur monothéisme commence à barbariser le concept de l’Être Absolu par le monothéisme relatif de la nouvelle religion. La motivation de ce chapitre est la description de l'agonie du passé. Cette dernière lutte contre la nouvelle époque dans les héritages philosophiques de Parfirius et de Jamblique de Colchide (283 – 330), Plotin, Augustin, Boèce, Dénis l’Aréopagite, etc.. La cause de l'analyse de ce chapitre essaye de démontrer que la nouvelle religion est le primitivisme de tous les concepts de l'expérience humaine qu'elle soit comprise entre les masses primitives et rien plus. Le monothéisme de Dieu Absolu est substitué par le despote et égrégore Iagvé chrétien qui n'a rien construit que le Globe Terrestre. A l'époque du néo-platonisme, la terre finie était opposée à l'espace infinie du Cosmos des idées. Les néo-platonistes affirmaient que sans direction de Dieu Absolu tout disparaît et s'arrête, alors que le dieu despote hébraïque endort au septième jour comme toutes les créatures astrales et diaboliques. Dieu Absolu est par tout comme dans tous les temps et il ne peut pas endormir à l'intérieur du temps dont le faisaient les derniers empereurs. Ils étaient les caricatures sur le pouvoir et sur la religion en même temps.

La motivation de notre thèse est le désir de comparer la caricature du pouvoir et du monothéisme pendent les derniers siècles de l'antiquité. Notre motivation s'appuie sur les contradictions au primitivisme, alors que le premiers chrétiens Clément Alexandrin (tué en 215 par l’ordre de Salomé) et Origène (185-253) ont essayé de communiquer la nouvelle religion avec l'héritage antique. La motivation de notre recherche est le miroir de l'antiquité dans les historiens comme Ammien Marcellin et dans les poètes dans le rôle de Décime Magne Ausone (310-393), d’Hilaire de Poitiers (mort en 367), etc. Les chapitre des mes études ont l’unique motivation fondée sur les problèmes historiques depuis IV jusqu’au VII siècle en commençant de la guerre civile au triomphe depuis Dioclétien jusqu’à Justinien. Leurs relations négatives et positives au christianisme étaient unies par l’opposition à la tolérance de l’homme avec la vision qui était vaincu du primitivisme dominé à la fin de l’antiquité.

La motivation de notre analyse est la victoire totale du primitivisme sur toutes les conséquences positives et négatives. La thèse développera l’explication suivante du grand silence médiévale en philosophie et en littérature depuis 565.

Notre étude de la problématique de catégories (A) se penche sur la connaissance de Dieu (mythe) par la bible sans logique et sur l’expression de cette dite connaissance par la langue immeuble (expressions classiques pour tous), alors que l'homme dépendait totalement de la réalité, ne possédait pas son effectivité et affirmait que l'efficacité humaine ne vient que du diable. Les trois catégories médiévales rejetaient la reconnaissance du présent créatif. Le début du Moyen Âge rejette la catégorie de logique, car le mythe biblique la remplace. En ce sens, le mythe et l'art (fruit de l'âme), le langage et la science (puissance humaine), construisent et imposent l'être: ce ne sont pas de simples copies d'une réalité déjà donnée, mais les lignes directrices générales du mouvement de l'esprit, du procès idéel par lequel le réel se constitue pour nous comme unité et pluralité - comme une diversité de configurations qui sont, en dernière instance, unifiées par l'activité signifiante . (Ernst CASSIRER La philosophie des formes symboliques, Tome I, Intro. Chap. IV Page 39). Cela  nous reconduit vers le sens (A) des catégories, alors que Cassirer souligne que l'homme médiéval n'a reconnu ni son efficacité ni son effectivité élémentaire de la logique. L'Individu et cosmos assimile la logique et la transcendance, alors que l'une de ces sphères opposées refuse l'existence de l'autre. L'abîme entre leurs refus fait apparaître une liaison divine. L'ordre hiérarchique de l'Être laisse l'espace intermédiaire entre deux mondes opposés. Ainsi, le néoplatonisme révèle étape par étape l'Être Divin à ce monde mais aussi la matérialisation aux idéaux. Le mythe (Dieu) est opposé à la langue (explication). La logique était tuée par Dénis l'Aréopagite dans la même réalité reconnue. Seule la Renaissance a fait coïncider les mêmes catégories à travers la forme de l'intuition. Notre étude de la problématique des objets (B) présuppose l'origine de la scolastique sur la frontière entre l'Antiquité et le Moyen et son évolution médiévale, selon l'Individu et cosmos. La scolastique a assimilé l'héritage de Dénis l’Aréopagite philosophe byzantin du VIe siècle et a réalisé la hiérarchie céleste et ecclésiastique. Notre étude de la problématique des sujets (C) illustrera le fait que la hiérarchie céleste et ecclésiastique de Dénis l'Aréopagite. Dénis l'Aréopagite développe la tautologie jusqu'à sa propre vision renouvelée de l'Univers. Il essaya d’annuler la coïncidence antique des concepts opposés.  En outre, cette dernière illustre l'utilisation de la hiérarchie d'Aréopagite dans nos quatre catégories philosophiques. CAB) La circularité des problématiques reliées présente la réalité obscure que l'homme médiéval formule sa conception de Dieu sur les concepts chrétiens, juifs et antiques. Dénis l’Aréopagite écrit ses traités Des noms divins et De la hiérarchie céleste et ecclésiastique et les transforme en sources d’enseignements médiévaux, sur lesquels s'appuient les trois philosophes mentionnés plus haut. Dénis l'Aréopagite sépare, par ses traités, la croyance et la science (logique), et nous pouvons dire que Pseudo-Dénis détruit le rapport entre le sauvetage de l'âme et l'esprit spéculatif de l'hellénisme. Ce philosophe byzantin confond aussi les relations entre les catégories et leurs instruments. Au Moyen Âge, l'esprit s'incarne dans la réalité sans efficacité et la langue de la Byzance s'est réorganisée à travers la nouvelle puissance de la poésie rimée. Pendant l'Antiquité, cette dernière n'existait pas. Pseudo-Dénis l'Aréopagite proclame le processus successif d'unir l'homme à Dieu et de détruire l'illustration de l'intelligence.

(Hèris o pedôs paghà)

(Hèris o patrôs morfà)

(Hèris o pedôs kripis)

(Hèris o patrôs sifrighis)

(Hèris o pedôs kartos)

(Hèris o patrôs kallos)

 

            Au VIe siècle, de nombreuses rimes linguistiques étaient, par leur puissance, les empreintes des poètes du Proche-Orient, car leur état de l'âme a déterminé la nouvelle croyance (Dieu). L'objet se transformait en sujet et produit son opposition. En outre, aucun objet ne sera jamais sujet. En Byzance, la connaissance asiatique a déplacé la logique hellénique et l'esprit de l'humiliation a établi les dogmes de la réalité obscure:

 

Ktibat bgalyatà
shihat bkas yatà

mirat bkariatà

tmi hat bset latà

 

Christ qui nous nourrit   

tué en vendredi

donne le paradis

ressuscite et dit.

 (Vardessèn, poète juif baptisé en Syrie au IVe ou au Ve siècle après J. Cr.)

La critique classique a persuadé les poètes de croire que la rime et les vers rythmiques ne soient qu’un trait négatif comme dans la poésie de Virgile.

Áspice \\cónve\\ nu\\tántem \\póndere \\múndum,

Térras\\qué trac\\túsque ma\\rís cae\\lúmque pro\\fúndum;

Áspice,\\ véntu\\ lae\\tántur ut \\ómnia \\sáeclo.

Ó mihi \\túm lon\\gáe mane\\át pars \\última \\vítae,

Spíritus\\ ét quan\\túm sat e\\rít tua \\dícere \\ fácta.

 

Regardes moi // comme je // meus les // ponts de tel // monde

Les terres // et les // ondes des mers // que soit // le ciel pro// fonde

Regardes, cha //cun ren//contre heu//reux le nou//vaux siècle.

Ou laisse moi // que la // vie me con//duise comme // cette ère dernière 

Par ta puis//sance // et par com//bien mon esp//rit laisse pré//dire.

 

 

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